FR2575560A1 - Appareil de communication destine a des personnes dont les possibilites motrices et/ou d'expression sont tres limitees, et plus particulierement destine a des handicapes moteurs et/ou cerebraux - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION EST RELATIVE A UN APPAREIL DE COMMUNICATION POUR DES PERSONNES HANDICAPEES. CET APPAREIL SE CARACTERISE EN CE QU'IL EST MUNI D'UN DISPOSITIF DE SIMULATION DE LA FRAPPE D'UN CLAVIER QUI EST CONSTITUE PAR UNE CARTE D'INTERFACE QUI COMPORTE DEUX OU PLUSIEURS MULTIPLEXEURS ANALOGIQUES M, M, NOTAMMENT CMOS, ASSOCIES AUX LIGNES A, B, C, D, E ET AUX COLONNES 0 A 9 DE LA MATRICE DE CLAVIER, DE TELLE FACON QUE LES LIAISONS CROISEES QU'ILS PERMETTENT D'ETABLIR SIMULENT L'APPUI MECANIQUE SUR UNE TOUCHE DU CLAVIER, LES SORTIES DES DEUX COMMUTATEURS ANALOGIQUES M ET M ETANT RELIEES DIRECTEMENT ENTRE ELLES OU PAR L'INTERMEDIAIRE D'UNE VALEUR DE CAPACITE APPROPRIEE. APPLICATION AUX HANDICAPES MOTEURS ETOU CEREBRAUX.

Description

La présente invention est relative à un appareil de communication destiné à des personnes dont les possibilités motrices et/ou d'expression sont très limitées, et plus particulièrement destiné à des handicapés moteurs et/ ou cérébraux.

Le Demandeur a déjà mis à la disposition d'un foyer de 1' Association des Paralysés de France (A.P.F.) un appareil permettant la communication de handicapés moteurs et/ou cérébraux avec un ordinateur, à savoir permettant l'utilisation des possibilités offertes par les ordinateurs (en particulier individuels), telles que composition de textes, jeux seul ou à deux, etc..., lesquelles possibilités étaient pratiquement interdites notamment aux handicapés qui en ont pourtant le plus besoin, à savoir aux tétraplégiques privés ou non de la parole, pour lesquels la simple manipulation du clavier de commande relève des impossibilités et les privent donc des services qu'un ordinateur peut rendre ; cette utilisation a été rendue possible à l'aide - d'un dispositif de simulation de la frappe d'un clavier
de commande d'un ordinateur et dont la face avant constitue
une sorte d'écran intermédiaire doublant les caractères
dudit clavier de commande et comportant notamment quatre
rangées-de lettres, signes ou ordres associés chacun à
un voyant lumineux, et - d'un dispositif d'actionnement par émission infrarouge
(IR) de ce dispositif de simulation, qui est fixé
éventuellement sur le fauteuil roulant d'un handicapé
et qui est commandé à l'aide de la poignée de manoeuvre
du fauteuil roulant - -.que -beaucoup de handicapés arrivent
quand même à commander - ou, en alternative, à l'aide
de trois grosses touches disposées sur ledit fauteuil
roulant ou sur le bord d'une table et, de toutes façons,
disposées au niveau des extrémités des membres (pied,
main) ou de la tête de chaque handicapé, en fonction
de ses possibilités motrices réelles :-dans chaque cas,
l'émetteur IR envoie un signal codé qui est reçu par
le dispositif de simulation susdit et qui autorise le
balayage vers la gauche, ou vers la droite, des voyants
lumineux associés aux différents caractères doublés sur
ledit écran intermédiaire (qui reste d'ailleurs toujours
actif) et la validation du caractère voulu, ce qui
permet d'obtenir les mêmes résultats que la frappe
directe au clavier de commande de l'ordinateur.

De façon plus précise, les commandes "gauche" et "droite" font défiler l'éclairage des voyants lumineux vers la gauche ou vers la droite, respectivement, à une vitesse progressive de 1 à 30 sauts (de caractères) à la seconde, permettant une approche très précise des premiers caractères rencontrés pendant le balayage de l'écran intermédiaire et une approche très rapide des caractères les plus éloignés (à noter que 4 ou 5 caractères parmi les plus courants bénéficient d'un ralentissement momentané, tandis que la commande "validation" affiche le caractère sélectionné sur l'écran intermédiaire comme si on l'avait frappé sur le clavier de l'ordinateur,dont la frappe est réellement déclanchée grâce à la liaison qui existe entre l'ordinateur et le dispositif de simulation.

En résumé, l'appareil que l'on vient de décrire offre la possibilité d'effectuer en autonomie totale, donc sans l'aide de personne - I'"écriture" d'un texte (courrier, etc...) par frappe
simulée des caractères concernés,donc de mots et de phrases
notamment toutes faites (par exemple l'entête d'une
lettre), - la mise en mémoire du texte ainsi "écrit", - la frappe de ce texte sur une machine à écrire couplée
à l'ordinateur, - la reprise d'un texte incomplet mis en mémoire,pour le
compléter, - la modification dune ou plusieurs lignes d'un texte, etc..., - l'exécution de jeux (par exemple échec, othello, etc...).

Toutefois, bien que les possibilités de l'appareil décrit plus haut soient très intéressantes, cet appareil présente des inconvénients, notamment en ce qui concerne - l'emploi de trois touches de commande qui, bien que limi
tées en nombre, peuvent poser des problèmes d'actionne
ment de la part de certains handicapés, - la limitation aux seuls ordinateurs utilisant le language
APPLE : en fait, le dispositif de simulation de la frappe
des touches d'un clavier agit sur l'ordinateur par 1'inter-
médiaire d'un ensemble électronique qui génère en général
soit un code série ou un code parallèle dit ASCII qui est
spécifique de l'APPLE et donc manque d'universalité, - l'emplacement mémoire pris dans l'ordinateur, qui peut
"sauter" lors du changement des programmes du commerce, - l'utilisation simultanée de plusieurs émetteurs IR , qui
crée une interférence entre eux.

La présente invention s'est en conséquence donné pour but d'éliminer les inconvénients susdits et de pourvoir à un appareil de communication pour personnes dont les possibilités motrices et/ou d'expression sont très limitées, et en particulier pour des handicapés moteurs et/ou cérébraux, qui répond mieux aux nécessités de la pratique que la première réalisation de l'appareil existant décrit plus haut, notamment en ce que - il est adapté à presque tous les ordinateurs dans ce sens
que le dispositif de simulation de la frappe des touches
d'un clavier agit directement sur le contact électrique
de chaque touche de clavier, - il n'y a pas de programmes en mémoire (ce qui élimine le
risque qu'ils puissent "sauter"}, - il n'y a pas d'anomalies de fonctionnement en cas d'uti
lisation simultanée de plusieurs émetteurs, on peut choisir, à l'aide dudit émetteur IR, jusqu'à cinq
vitesses différentes de défilement de l'éclairage desdits
voyants lumineux, le récepteur des signaux de-commande émis par l'émetteur
IR est adapté à la réception permanente de ces signaux, les émetteurs IR ont une autonomie de fonctionnement
élevée, le récepteur est autonome et peut rester en permanence
en "éveil", et en particulier
. il peut être utilisé en contrôle environnement,
. deux des positions de contrle de l'environnement sont
réservées à l'ordinateur et/ou à l'imprimante, les touches dont la fréquence d'utilisation est plus
élevée (y compris le marquage d'un temps a arrêt) sont
dupliquées en un ou plusieurs endroits de l'écran inter
médiaire, avec l'émetteur IR primaire on peut affecter des lettres ou
symboles quelconques à quelques positions vacantes, certaines positions peuvent être affectées au chargement
et au démarrage de programmes quelconques (courrier, jeux,
etc...), - les paramètres de défilement (de l'éclairage desdits
voyants lumineux), tels que progressivité, temps d'arrêt,
position des touches, etc..., peuvent être changés suivant
les besoins, certaines positions peuvent être affectées à des mots
complets, tels que "programmation", "catalog", "run", "load", l'émetteur IR secondaire est adapté à l'émission de signaux codés
de commandes standard de type connu (par exemple pour
téléviseur, etc...) - les numéros de téléphone peuvent être composés automati
quement, il est possible de commander un appareil "MINITEL", à
savoir un terminal de l'ordinateur de l'annuaire télépho
nique des PTT, pour téléphoner ou pour jouer à des jeux
programmés dans le système et interchangeables, et - en ce qu'il comprend en complément un dispositif de
commande à distance de l'environnement.

La présente invention a pour objet un appareil de communication pour personnes dont les possibilités motrices et/ou d'expression sont très limitées et en particulier pour des handicapés moteurs et/ou cérébraux, du type comprenant en combinaison - un émetteur IR principal commandé par un nombre limité
de contacts, notamment par trois contacts - un coffret central comprenant un panneau frontal sur
lequel est doublé le clavier de commande d'un ordinateur
et se trouve une pluralité de voyants lumineux, notamment
constitués par des diodes,associés chacun aux différents
caractères et fonctions doublés dudit clavier - un dispositif de simulation de la frappe d'un clavier - un dispositif permettant le défilement vers la droite ou
vers la gauche de l'éclairage desdits voyants associés
aux éléments doublés de la matrice de clavier ainsi que
la validation du caractère,ou de la fonction,voulu, et - un récepteur principal des signaux émis par ledit émetteur
principal IR, lequel appareil de communication est caractérisé en ce que ledit dispositif de simulation de la frappe d'un clavier, en particulier d'ordinateur, est constitué par une carte d'interface qui comporte deux ou plusieurs multiplexeurs analogiques, notamment CMOS, associés aux lignes et aux colonnes de la matrice de clavier de telle façon que les liaisons croisées qu'ils permettent d'établir simulent l'appui mécanique sur une touche du clavier, les sorties des deux commutateurs analogiques étant reliées directement entre elles ou par l'intermédiaire d'une capacité de valeur appropriée, suivant que le clavier soit à touches du type dit à contact résistif ou capacitif,et en ce que ladite carte d'interface est commandée par un bloc d'interface adaptateur de périphérique faisant partie d'un ensemble électronique approprié qui reçoit toutes les commandes et les exécute sous le contrôle d'un microprocesseur.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, ladite carte d'interfa~ sorte également un quadruple commutateur analogique permettant de simuler notamment les opérations "contrôle" et de frappe des caractères qui nécessitent l'appui de deux touches
Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, la carte d'in terface est pourvue a d'un connecteur pour câble plat, desti- né à assurer la liaison avec ledit deuxième bloc d'interface, ainsi que de pattes à souder directement sur les points d'accès à la matrice.

Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, celui-ci comporte au moins un émetteur principal , et cet émetteur principal permet d' effectuer le défilement de l'éclairage desdits voyants et leur validation par activation d'un, deux ou trois contacts, le décodage étant effectué par ledit microprocesseur.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, l'émetteur IR principal est à six codes et comporte une décade dont-le signal d'horloge est généré par un oscillateur dissymétrique et dont seulement cinq sorties consécutives sont utilisées, parmi lesquelles la première et la dernière sorties sont toujours actives, en sorte que les impulsions correspondantes sont toujours présentes, tandis que les trois sorties consécutives intermédiaires restantes sont court-circuitées vers la masse, de façon à annuler l'une ou l'autre des impulsions intermédiaires correspondantes par activation séquentielle de trois contacts, ou à annuler à la fois deux desdites impulsions intermédiaires par activation séquentielle de deux seuls contacts parmi les trois contacts susdits, et ce après avoir interrompu au préalable le contact à ne pas utiliser à l'aide d'un premier interrupteur, ou encore par activation d'un seul contact parmi les trois contacts susdits, et ce après avoir, au préalable, fermé ledit premier interrupteur, qui est disposé en série avec ledit contact à ne pas utiliser, et interrompu le deuxième contact à ne pas utiliser à l'aide d'un deuxième interrupteur, les impulsions de chaque sortie de la décade étant dirigées vers la base d'un premier transistor qui, en coopération avec un deuxième transistor monté en cascade avec ce premier transistor, alimente une pluralité de diodes infrarouges, par l'intermédiaire d'une capacité et d'une résistance de valeurs appropriées, le décodage des six codes émis par l'émetteur
IR principal étant effectué par ledit microprocesseur.

Selon un mode de réalisation préféré de l'appareil conforme à l'invention, l'émetteur IR principal comporte une masse intermittente permettant d'alimenter l'oscillateur et la décade seulement pendant l'émission d'un code, à savoir pendant l'actionnement d'un contact, à cet effet cinq diodes étant dérivées entre ladite masse intermédiaire et chacune desdites cinq sorties consécutives de la décade, notamment à partir de la borne commune à la capacité et à la résistance susdites, de façon à laisser passer seulement les impulsions montantes dirigées vers la base dudit premier transistor, une impédance appropriée reliant entre elles la la masse (réelle) et la masse intermittente afin de pallier des contacts hésitants.

Selon un mode de réalisation préféré de l'appareil conforme à l'invention, ledit ensemble électronique piloté par ledit microprocesseur comprend en combinaison - deux mémoires mortes programmables, dont l'une est réser
vée au logiciel de gestion de base, tandis que l'autre est
réservée à des logiciels spécifiques et est donc inter
changeable et accessible de l'extérieur deux mémoires vives deux blocs d'interface adaptateurs de périphériques, chacun comportant
deux rangées de bornes d'entrée/sortie, dont la première rangée du
premier de ces blocs d'interface est destinée en parti
culier à la gestion du défilement de l'allumage desdits
voyants et la deuxième rangée est destinée à des usages
spécifiques, tandis que les deux rangées de bornes du deuxième bloc
d'interface sont destinées audit dispositif d'interface
de simulation de la frappe d'un clavier de commande,
notamment dudit ordinateur, les autres entrées et sorties
ayant des affectations variées un double multivibrateur, dont le premier multivibrateur est destiné
à générer le signal d'horloge du microprocesseur, tandis
que le deuxième multivibrateur assure l'initialisation de
ce microprocesseur, et un multiplexeur permettant,#par#adrssage de ses sorties,
la validation d'un des composants précédents, le logiciel de gestion du balayage des diodes par le microprocesseur permettant en particulier, outre la vitesse pro agressive le choix de la vitesse globale, la duplication et l'arrêt momentané des positions fréquem
ment utilisées, le saut des positions non utilisées, la réaffectation de certaines positions.

Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, celui-ci comporte en outre en combinaison un émetteur IR secondaire ,- et une pluralité de récepteurs secondaires reliés à des
appareils à mettre en marche ou à arreter, tels que télé
viseur et/ou autres, les codes destinés aux différents
récepteurs secondaires étant générés par ledit micro
processeur, le panneau frontal dudit coffret central comportant également des voyants lumineux associés aux différents récepteurs
IR secondaires.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, le détecteur de signaux infrarouges, dont le circuit est pratiquement le même pour les récepteurs secondaires et le récepteur principal, comporte un double amplificateur opérationnel, notamment à faible bruit, dont chacun des deux étages présente un montage en filtre passehaut et qui est ultérieurement amplifié par un comparateur qui effectue également la remise en forme du signal utile par contre-réaction positive,l'adaptation du circuit au récepteur primaire étant obtenue essentiellement par inversion des polarités dudit comparateur.

Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, deux diodes infrarouges maintiennent en éclairage faible les caraetéristiques de fonctionnement des phototransistors du détecteur.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, le code généré par le microprocesseur, et destiné aux récepteurs secondaires, consiste en une série d'impulsions descendantes longues et courtes, dont la dernière est obligatoirement courte et qui se manifestent à l'entrée du décodeur correspondant, à savoir à la sortie dudit comparateur, lesquelles impulsions se transforment sur l'impédance d'entrée de ce décodeur en impulsions hautes et basses, respectivement.

Selon un autre mode-de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, le nombre d'impulsions descendantes est égal à 8 et celles-ci, après transformation, attaquent un registre à décalage à huit sorties, dont la dernière sortie est donc toujours à 1 pour assurer après la temporisation différée introduite par une résistance et une capacité appropriées - la remise à zéro de toutes les sorties du registre à décalage, et dont le signal d'horloge est activé par le front ascendant du signal constitué par lesdites impulsions longues et courtes, ce qui fait avancer le signal constitué par lesdites impulsions hautes et basses de telle manière que, au bout de huit impulsions, les huit sorties du registre à décalage contiennent un octet représentatif du code généré par le microprocesseur, le décodage se faisant à l'aide de deux démultiplexeurs dottles,du type "1 parmi 4", suivant le code à deux bits qui est reçu par chacun des quatredixitiplexeurs simples y contenus et qui provient des huit bits du registre de décalage, la validation d'un démultiplexeur étant obtenue en sélectionnant une des sorties du démultiplexeur précédent, ce qui constitue 4 x 4 x 4 x 4 = 256 combinaisons qui sont réduites à 128 parce que le bit 7 du registre de décalage est toujours à 1, dans ces conditions le cheminement du signal des impulsions hautes et basses, à partir du premier bit du registre déjà remis à zéro, se traduisant par la chute à zéro de l'une ou l'autre des quatre sorties du dernier démultiplexeur, laquelle chute à zéro donne un signal d'horloge sur une "bascule D", dont le signal de sortie attaque alternativement, suite à chaque code reconnu, deux triacs, chacun par l'intermédiaire d'un transistor.

Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de l'appareil conforme à l'invention, celui-ci coopère également avec un terminal de l'ordinateur de l'annuaire téléphonique, qui est lui aussi représenté sur le panneau frontal dudit coffret central, un connecteur émettant des codes destinés à ce terminal étant prévu à cet effet.

Outre les dispositions qui précèdent, l'invention comprend encore d'autres dispositions, qui ressortiront de la description qui va suivre.

L'invention sera mieux comprise à l'aide du compldment de description qui va suivre, qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 représente schématiquement une vue d'ensemble
des composants essentiels de l'appareil selon l'invention, la figure 2 représente le schéma électrique de l'émetteur
IR principal conforme à l'invention, la figure 3 illustre le système de codage utilisé par
l'émetteur de figure 2, la figure 4 montre schématiquement l'organisation autour
d'un microprocesseur de certains composants électroniques
permettant d'accomplir les fonctions requises par l'appa
reil de la présente invention, la figure 5 (a, b) représente schématiquement en parti
culier deux composants parmi ceux illustrés dans la figure
4, et notamment les blocs d'interface adaptateurs de péri
phériques, la figure 6 illustre schématiquement la carte d'interface
de simulation de la frappe sur un clavier de commande,
notamment de l'ordinateur représenté schématiquement à la
figure 1, la figure 7 illustre une possible configuration pratique
de la carte d'interface de la figure 6, la figure 8 montre,à titre d'exemple non limitatif, î'aspact.

du panneau frontal du coffret central contenant, entre
autres, le microprocesseur et les composants qui sont
organisés autour de celui-ci, ledit panneau copportant la matrice
doublée de caractères et fonctions d'un clavier d'ordinateur, notamment
fonctionnant avec l'APPLE II +,et d'autres fonctions spécifiques, la figure 9 représente le schéma électrique d'un récepteur
IR secondaire auquel peuvent être reliés deux (ou plus)
appareils à mettre en marche ou à arrêter, la figure 10 montre le schéma électrique du détecteur de
signaux IR selon l'invention indiqué schématiquement à la
figure 9, - la figure 10a montre la modification (se limitant à une
simple inversion de polarités) du circuit de la figure
10 pour l'adapter au récepteur principal, - la figure il (a et b) illustre le système de codage
utilisé par les récepteurs secondaires, et - la figure 12 montre en détail le décodeur illustré
schématiquement sur la figure 9.

Il doit être bien entendu,toutefois, que ces dessins et les parties descriptives correspondantes, sont donnés uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'in- vention, dont ils ne constituent en aucune manière une limitation.

L'appareil de figure 1 se compose des parties essentielles suivantes - au moins un boîtier émetteur IR principal E p (voir le
cadre a de la figure 1) qui envoie des signaux IR suivant
un code dit, dans ce qui suit, code "E" et dont l'activa- -
tion se fait par action sur un, deux ou trois contacts
G, D et V Icf. figure 2) par l'intermédiaire de boutons
poussoirs bp incorporés dans le bottier E p ou b' p incor
porés dans une table t, ou par l'ïntermédiaire de capteurs
appropriés connus en soit (notamment capteurs de voix, de
prr#ité, , d'inclinaison, etc... un capteur d'inclinaison
Ci relié à la poignée p d'un fauteuil roulant - non repré
senté - est illustré dans le cadre a de la figure 1) ; - un coffret central CC (voir les cadres b et c de la figure
1), comportant trois rangées de voyants- lumineux, notam
ment de diodes, fcf. figure 8) dont le défilement de
l'éclairage vers la gauche ou vers la droite est commandé
par l'émetteur IR principal contenu dans le boiter E
lequel coffret central CC coopère avec :
. un dispositif CI de simulation de la frappe du clavier
de commande d'un ordinateur OR,
et comprend'::
. un récepteur primaire R qui capte et met en forme le
p
type de signal émis par l'émetteur principal E (la
reconnaissance du signal étant faite par le micropro
cesseur), . un émetteur secondaire E qui fonctionne suivant un
s
code qui, dans ce qui suit, sera dénoté code "R",
, un ensemble électronique piloté par microprocesseur (en
particulier le 6502)::voir la figure 4, et - une pluralité de boîtiers récepteurs secondaires Rs1, Rs2
(cf. le cadre c de la fiqure 1) etc... raccordés sur le
secteur et reliés à des appareils (téléviseur TV ou autres)
à mettre en marche ou à arrêter suivant le besoin, qui sont
branchés sur les prises p r dont chaque boîtier récepteur
secondaire est pourvu (dans l'exemple de figure 1 on a deux
prises pour chaque boîtier, mais il va de soi que les
boîtiers récepteurs secondaires peuvent être équipés d'un
nombre de prises supérieur à 2).

En outre, (cf. le cadre b de la figure 1),l'appa- reil coopère avec un "MINITEL 10"qui est associé au téléphone.

En ce qui concerne l'émetteur primaire Ep, celui-ci utilise un circuit intégré CMOS 4017, CId, dit "décade", qui à chaque signal d'horloge CK - généré par un oscillateur dissymétrique O à deux transistors Tos,1 et Tos,2 - voit une
s de ses 10 entrées Q0 à Q9 passer à l'état "1" (cf. la figure 2).

La figure 3 représente la succession des impulsions ("bips") de sortie sur QO à Qg, après mise en forme.

Il faut remarquer que - les impulsions correspondant à Q2 et Q6 sont toujours
présentes, - tandis que les impulsions Q7,Q8,Q9,Q0, Q1 sont toujours
absentes.

L'intervalle entre deux impulsions est d et vaut environ 2 ms.

Or, le codage est réalisé par la présence ou l'absence d'une ou de deux impulsions parmi les impulsions intermédiaires Q3, Q4 et Qg, à savoir par les six possibilités suivantes
Q3Q4, Q3Q5, Q4Q5r
Q3, Q4' Q5
Le code peut être obtenu par - l'ouverture ou la fermeture des interrupteurs 14 et 15,
associés à Q4 et Q5, qui permettent la sélection préalable
des codes à 1, 2 ou 3 contacts, notamment avec 15 ouvert
ou 14 ouvert ou 14 et I5 fermés, respectivement, et - la fermeture de l'un des boutons-poussoirs V, D et G, qui
sont associés à Q3, Q4 et Q5,respectivement, laquelle
fermeture a pour effet de court-circuiter la
sortie correspondante et d'abaisser, par l'intermédiaire
des diodes D1, la tension de la masse "intermittente" M.

à environ 0,7 volt (soit une tension directe de diode)
alimentant ainsi l'oscillateur 05 et la décade CI seule
ment pendant l'émission d'un code, ce qui entraîneune
économie d'énergie importante.

L'impédance. Z reliant entre elles la masse réelle
M et la masse intermittente M. est destinée à pallier les contacts hésitants.

Les impulsions sur Q2 et Q6 et éventuellement Q3 à àQ5 se transmettent à la base du transistor T1 par l'intermédiaire de C1, R1 et C2 : le condensateur C1 est suffisamment petit pour ne transmettre que les fronts montants (les diodes D1 ne laissant passer en fait que les impulsions montantes), ce qui entraîne sur la base dudit transistor T1 des impulsions dont la durée est d'environ 15 s, et ce pour des créneaux d r 2 ms,conduisant ainsi à des économies de courant.

La cascade constitude par les deux transistors T1,
T2 alimente donc pendant 15 sss quatre diodes infrarouges
DIR qui constituent le signal codé voulu.

Le décodage, qui est fait par le microprocesseur
MP (cf. la figure 4) contenu dans ledit coffret central CC de figure 1, consiste à mesurer les délais entre deux impul sions :dès qu'on trouve un intervalle égal à 6d, les deux intervalles qui suivent immédiatement et qui sont égaux à id, 2d ou 3d sont identifiés, mis en mémoire, et la combinaison interprétée.

En ce qui concerne le coffret central, celui-ci contient un ensemble électronique, destiné à recevoir les différentes commandes mises en jeu et à les exécuter, qui comprend les composants suivants, disposés Vautour" dudit microprocesseur MP (cf. la figure 4) - deux mémoires mortes programmables (EPROM), MMP1 et MMP2,
notamment les mémoires 2716 de 2 Ko chacune, dont la
première est utilisée pour la gestion de base (logiciel
de gestion), tandis que la deuxième est utilisée pour
des logiciels spécifiques lelle est donc interchanaeable), - deux mémoires vives (RAM), MVI et MV r notamment de
256 x 4 bits chacune donnant donc 256 x 8 bits, à savoir
256 octets de mémoire vive destinés aux données uyolatilesfl
(de façon plus précise, la page O est réservée au micro
processeur, la page 1 à la pile et les pages 2 et 3 aux
autres mémoires), - deux interfaces adaptatrices de périphériques PIA1 et
PIA2, notamment le type 6821, dans lesquels (cf. la
figure 5)
la rangée de bornes entrée/sortie A' de PIA1 est destinée
à la gestion du défilement des diodes, tandis que
la rangée B' de PIA1 est destinée au connecteur tous
usages, ainsi qu'aux trois voyants spéciaux de gestion
(Dr, Dv, Dc) et à un haut-parleur incorporé HP, et
. les rangées A" et B" de PIA2 sont plus particulièrement
destinées à la carte d'interface CI de simulation d'un
clavier de commande C1 < en particulier d'ordinateur OR
ou de tout autre appareil à éléments de commande
constitués par des touches ou analogues),
les autres entrées et sorties sont des affectations
variées, notamment
* l'entrée e reçoit le signal
* la sortie s1 met à la masse la borne de remise
à zéro RESET après amplification,
* le signal s2 commande, après amplification,
l'émetteur secondaire de signaux IR, - un dbuble multivibrateur Ct, notamment le 74L5124, destiné à
générer le signal d'horloge du microprocesseur et à main
tenir la borne de remise à zéro générale pendant 0,3 s
-environ après la mise sous tension) pour permettre l'ini
tialisation du microprocesseur, - un multiplexeur Mx, notamment le 74LS138, permettant la
validation des différents éléments suivant le code appli
qué- sur ses entrées A*, B* et C* qui sont reliées aux
lignes 11, 12, 13 d'adresse qui restent disponibles, les
adresses nécessaires pour les autres éléments ne dépassant
pas la ligne 10 < EPRON, cf. figure 4).

Ladite carte d'interface CI (cf. la figure 6) est destinée à la simulation de la frappe d'un clavier, à savoir de l'établissement d'un contact électrique, de type résistif ou capacitif, au niveau de la matrice de caractères et fonctions du clavier.

Cette carte d'interface supprime la nécessité de devoir s'adapter aux cas suivants - clavier à gestion séparée ou par l'intermédiaire du
microprocesseur, - transmission "série" ou "Parallèle" entre clavier et ordinateur, - emplacement mémoire variable des sous-prograr#s ae saisie
clavier, - connecteurs des usagers très variables suivant le type
d'ordinateur (tant au niveau du matériel que du logiciel).

Chaque contact électrique, au niveau d'une touche de clavier, est simulé par les liaisons établies au travers de commutateurs analogiques constitués par des circuits intégrés CMOS, notamment par un circuit 4066 qui est un quadruple commutateur analogique Qc et par deux circuits 4051, Mx1 et Mx2, qui sont des multiplexeurs analogiques du type "1 parmi 8".

En ce qui concerne les circuits Mxi ET MX2, qui sont associés respectivement aux lignes ax, bx, cx, dx, ex et aux colonnes 0 à 9 de la matrice de simulation du clavier, ils établissent une connexion entre la sortie commune Sx1 et sx2, respectivement, et l'une des huit broches de 0 à 7 dont l'adressage est spécifié par l'adresse sur trois bits Ax, Bx, C et Dx, Ex, Fx, respectivement, et le signal 1x1 et
x Ix2 de validation. Les sorties sx1 et sx2 sont reliées ensemble.

On peut voir (cf. la ligne renforcée sur la figure 6) que la connexion qui est établie entre la colonne 5, la sortie sx2, la sortie Sx1 en contact avec la broche 2 de la ligne cx, réalise exactement le contact de la touche K correspondante, qui reste interactive.

Dans le cas de touches capacitives, la liaison directe entre 5x1 et 5x2 peut être remplacée par un condensateur C*x de capacité appropriée.

Il est avantageux de pourvoir la carte interface également d'un petit connecteur Cn pour câble plat (cf. la figure 7) dirigé vers les sorties du PIA 2,ainsi que d'une partie (dont la configuration est fonction du type d'ordinateur) comportant des pattes p*à souder directement sur les points d'accès àla matrice de clavier.

Sur le panneau frontal dudit coffret central CC (cf. les figures 1 et 8) on peut distinguer, dans le cas non limitatif de duplication du clavier de commande d'un ordinateur fonctionnant avec l'APPLE Il + - une zone supérieure CE, située à gauche,qui correspond à
la commande d'environnement et qui comporte une première
rangée RD,1 de diodes qui, à la mise en route de l'appareil,
vont s'allumer laune après l'autre face aux numéros des bot-
tiers des récepteurs secondaires t, 2, etc... à mettre en
marche ou à arrêter suite à la commande provenant dudit
émetteur IR secondaire (la sélection du boîtier secondaire
désiré est fonction dudit code "R" émis), et - une zone inférieure Co,vr qui occupe toute la largeur du
panneau frontal, qui correspond à la commande de l'ordina
teur et de la vidéo et qui comporte une deuxième et une
troisième rangées R#,2,%,3de trente cinq diodes chacune,
dont le défilement de l'éclairage vers la gauche ou vers la
droite est commandé par l'émetteur primaire.

En ce qui concerne la zone CO v' l'arrêt de l'éclairage sur une position déterminée va désigner : - soit un caractère alphanumérique (le voyant rouge Dr est
allumé) indiqué sur une des deux rangées horizontales centrales Rt1 et # a2 définissant ensemble la matrice des
caractères alphanumériques (cf. la figure 8), - soit un caractère correspondant à une fonction ou action
plus ou moins complexe (le voyant vert Dv est allumé)
indiqué sur une des deux rangées horizontales Rf1, Rif 2
contiguës auxdites rangées Ra1 et Ra2, respectivement,
définissant ensemble la matrice des fonctions (sur la
figure 8 les fonctions sont indiquées par des symboles ou
en toutes lettres et ces indications ne demandent pas
d'explications).

Dans le cas d'un caractère alphanumérique, la validation se-traduit en général par l'affichage sur l'écran de l'ordinateur ou du "MINITEL 10", par exemple, du caractère sélectionné, comme si on l'avait frappé au clavier (qui reste d'ailleurs interactif).

Lorsqu'il s'agit d'une fonction ou action, celleci peut être constituée par exemple par - l'envoi d'une suite de caractères, notamment d' instruc
tions de programmation d'un ordinateur ou d'instructionsde
commande d'un périphérique (par exemple d'une imprimante), - l'impression d'un mot ou d'une phrase complète, - la mise en oeuvre de logiciel, avec affectation de touches
spéciales, - la simulation de manettes de jeux, - l'envoi de signaux IR codés "R" permettant d'asservir tout
appareil pilotable par ce type de signaux (par exemple un
téléviseur), - la mise en oeuvre du "MINITEL 10" permettant de téléphoner
"mains libres".

Il va de soi que plusieurs connecteurs peuvent être prévus pour le branchement des appareils correspondants éventuels.

Il y a lieu de souligner que, contrairement aux systèmes de balayage de matrices de caractères ou de fonctions actuellement connus, qui sont très lents (par exemple dans le cas d'une matrice 30 x 10 et avec un saut d'un caractère par seconde - ce qui ne correspond pas aux performances les plus défavorables des systèmes existants - le temps d'accès moyen serait de 2,5 m) le temps d'accès dans le cadre de la présente invention est de 2 à 8 s seulement.

Les dispositions qui permettent d'obtenir un-tel résultat, outre la disposition déjà connue d'une vitesse de balayage progressive (d savoir, qu'a partir de la 8ème position, et ce progressivement, on atteint la vitesse de vingt à trente caractères/seconde, avec un temps d'accès plus réduit pour les points éloignés et un accès plus précis pour les points proches), sont décrites ci-après - la matrice complète de 35 x 4 éléments est réduite à une
matrice de 35 x 2 éléments, tenant compte qu'en pratique
l'utilisation des deux matrices 35 x 2 de caractères alphanumériques (rangées Rai et R ou de fonctions {rangers
R et Rf2) est effectuée toujours séparément, - la vitesse moyenne de balayage peut être choisie parmi
cinq valeurs différentes, - les points d'accès fréquents, tels que touches de cor#ec-
tions, espaces, etc... font l'objet des facilités suivantes:
. arrêt momentané permettant une sélection plus aisée,
duplication en un ou plusieurs endroits distribués de
façon appropriée,
. reproduction,9 l'aide d'une seule opération,de caractères
qui nécessitent normalement l'appui sur deux touches
(il s'agit notamment de caractères tels que ?, D, etc...),
,réaffectation normale ou automatique < à l'aide de logi
ciels appropriés) d'un nombre limité de touches fréquem
ment utilisées, par exemple dans le cas de jeux,
court-circuitage des positions non utilisées lors
d'applicat#ions très spécifiques, par exemple du
"MINITEL 10" {téléphone, jeux divers), au profit de
positions réellement utilisées,afin d'augmenter la
vitesse d'accès à celles-ci en sautant toutes les autres
positions, ce qui évite en plus les sélections erronées,
passage ou commutation automatique, par programme, de-la
matrice de caractères à la matrice de fonctions et vice
versa. Ice passage étant validé par l'éclairage desdits
voyants vert Dv et rouge Drr respectivement),
groupage de caractères (entête d'une lettre, salutations
finales, instructions BASIC, etc...),
. répétition d'un même caractère (si on reste sur une
touche longtemps).

En ce qui concerne les récepteurs secondaires, qui sont alimentés de façon connue en soi à l'aide d'un régulateur de tension positive RT, notamment de 6 volts, (cf. le schéma électrique général représenté à la figure 9), ils comportent-en particulier deux blocs correspondant aux détecteurs DS IR de signaux IR et au décodeur Dc R (suivant le code ':R" susdit).

Le détecteur D5,1R (voir les figures 10 et 10a) est pratiquement le même que l'on retrouve dans le récepteur principal : il doit être très sensible et éliminer la composante à 50 Hz (qui est susceptible d'être causée par l'éclairage ambiant).

Le signal émis par l'émetteur secondaire contenu dans le coffret central est capté par deux phototransistors T en parallèle (qui sont disposés avec une orientation
ph divergente d'environ 30 pour augmenter le champ de réception).

Deux diodes IR, D*IR, améliorent les conditions de fonctionnement des deux phototransistors Tph en éclairage faible.

Le signal Et apparaît aux bornes de la résistance
Rd (cf. toujours la figure 10) et est amplifié par un double amplificateur opérationnel A01 à faible bruit, notamment le TL072 : chacun des deux étages de ce double amplificateur Aol est monté en filtre passe-haut,obtenu à l'aide du condensateur Cp~h qui est en série avec la résistance Rp h afin d'éliminter la composante susdite de 50 Hz.

Le signal Et apparaît aux bornes de sortie des deux Aol comme un signal Etl et un signal Et2, ce dernier étant amplifié et mis en forme par un comparateur Aoc, notamment le LM3îi. La mise en forme du créneau, détruite par le filtrage passe-haut, est obtenue à l'aide de la contreréaction positive par l'intermédiaire du condensateur
Cfb en série avec la résistance Rfb : avec le montage de figure 10 on a un créneau descendant, ce qui correspond aux récepteurs secondaires, tandis qu'avec la variante de montage indiquée à la figure 10a on a un créneau montant, ce qui correspond au récepteur primaire.

Le condensateur # se stabilise l'entrée du détecteur D in de signaux infrarouges.

S,IR
Le code "R", sur la base duquel fonctionne chaque récepteur secondaire, est représenté à la figure 11 et est généré par le microprocesseur : il consiste en une série de huit impulsions descendantes, longues et courtes idl et idc, la dernière étant obligatoirement courte (cf. la figure 11a).

Les impulsions longues et courtes se transforment, sur l'impédance d'entrée composée de Rcl et Cci (cf. la figure 12), en impulsions basses et hautes,respectivement, telles que i1 et i0, qui sont représentés à la figure 11b qui reproduit l'allure du signal Et4 qui est présent à la jonction entre Rc1 et Cc1 dans la figure 12 : i1 correspond à l'état "1", tandis que i0 correspond à l'état "0" (typiquement la durée de i1 est d'environ 12 #s et celle de i0 est d'environ 80 sss).

La ligne L représente le seuil à mi-tension, à savoir le niveau milieu de basculement.

Le signal Et4 attaque un registre CMOS à décalage, RD, notamment le 4015 (cf. la figure 12). Le signal
Et3 agit par son front ascendant sur CK faisant avancer le signal Et4 de figure iib, via Rci et Ccl, au niveau haut ou bas qui s'est établi sur l'entrée.

Au bout de huit impulsions les sorties Q0à Q7 de
RD contiennent un octet représentatif du code "R" émis.

Le bit Q7 est programmé toujours à "1" pour assurer, entre autres, la remise à zéro de toutes les sorties Q après le délai introduit par RC2, Cc2.

Entre-temps le code aura été décodé par les deux démulti- plexeurs doubles CMOS DMx 1 et DMx2, notamment les 4556, dont les circuits constituent deux démultiplexeurs 1 parmi 4,suivant le code à deux bits reçu par chacun et provenant des huit bits Q0 à Q7 du registre à décalage RD.

Une des quatre sorties de chacun des quatre démulti- plexeurs simples y contenus est sélectionnée (not3nrst par soudure) et est utilisée pour valider l'entrée du démultiplexeur suivant, ce qui constitue 4 x 4 x 4 x 4 = 256 combinaisons, qui se réduisent à 128 étant donné que le bit 7 est toujours à 1.

Le signal cheminant à partir du bit 0 (sur un registre remis à zéro) le bit 7 toujours à 1 (inversé à 0 par le transistor Trx) doit arriver en fin de course pour la reconnaissance finale du code, ce qui se traduit par la chute à zéro de l'une des quatre sorties du démultiplexeur final, dont on utilise par exemple deux seules sorties CK1 et CK2.

Cette chute b zéro donne un signal d'horloge CK sur une "bascule D" (flip-flop), dénotée par B, notamment double, telle que le CMOS 4013.

Donc, chaque code reconnu fait basculer le signal de sortie Qs pour la commande des triacs TR1 et TR2 par l'intermédiaire des transistors Tri et Tr2 (cf. la figure 9)
Ci-après sont indiqués trois exemples d'utilisation de l'appareil selon l'invention.

EXEMPLE 1
Allumage d'un téléviseur, insertion de la 2ème chaine et réduction de l'intensité du son (dans le cas d'un système à trois contacts).

On suppose
- que le panneau frontal du coffret central vient d'être
allumé (un voyant jaune s'allume en séquence dans la zone
"commande de 1'environnement" CE) et
- que le téléviseur est branché sur une prise pr < numérotée
3 en figure 1) duboitier#R52.

Lorsque le voyant jaune s'allume en x*,en correspondance
de la position "3" de la zone CE, si l'on appuie sur un bou
ton quelconque
- le téléviseur se met en marche (supposons sur la première
channe),
- le voyant vert s'allume (on est en mode fonction),
- le voyant jaune s'allume sur la position a* (qui est des
tinée à passer du mode fonction au mode alphanumérique et
vice-versa).

Si on appuie maintenant sur le bouton "G", le voyant
jaune va défiler vers la gauche, lentement d'abord puis pro
gressivement très vite.

Il s'agit de l'arrêter sur la position 1,TELE1, en b*.

Si, à cause de la vitesse, on dépasse la cible, il faut:
- appuyer sur le bouton "D" : le voyant repartira vers la
droite à vitesse lente permettant un arrêt facile sur la
position "TELE" (on appellera cette série d'opérations
"chercher la position TELE"), et - appuyer maintenant sur le bouton "V" (opération que l'on
appellera "valider la position TELE") : on est en commu
nication avec le téléviseur ; le voyant vert va s'éteindre,
le rouge va s'allumer, et le jaune va se positionner sur la
position "0" en c*
Si on cherche la position-"2" en d* et si on la valide, se produira un changement de chaîne ; si on cherche maintenant la position -" en e*, après validation de celle-ci, le son va baisser progressivement tant que "V" sera appuyé.

A partir de cette position on peut
EXEMPLE 2
Jouer à un jeu de l'ordinateur (logiciel 3).

Voici les opérations à effectuer - chercher et valider la position a* : le voyant vert rem
placera le voyant rouge passant ainsi en mode fonction, - chercher et valider la position "ORIN" en f* < on s'y rend
automatiquement en court,-circuitant des positions non uti
lisées par la fonction "TELE"), - chercher et valider la position "Logiciel 3" en g* et le
jeu démarre sur l'écran du moniteur après chargement auto
matique à partir du lecteur-de disquette.

Si maintenant le jeu demande, par exemple, le prénom du joueur (JAEN), il faut - chercher et valider la position a* pour se mettre en mode
alphanumérique (voyant rouge), - chercher et valider "J", puis "A", puis "E" et enfin "N".

En pratique, on réalise avec la simulation de la frappe clavier tout ce que permettrait de faire l'accès direct au clavier de l'ordinateur, et même plus.

EXEMPLE 3
Pour téléphoner il faut - chercher et valider la position a*pour se remettre en mode
fonction (voyant vert allumé), - chercher et valider la position "MINITEL" en h*, - chercher et valider la touche spéciale désirée (CONNEXION/
FIN, MEM, ENVOI, ...) et le MINITEL va réagir comme si on
frappait ces touches sur son clavier.

Pour composer un numéro : - passer en mode alphanumérique (position a*,voyant rouge
allumé), - puis chercher et valider les chiffres correspondants du
numéro désiré.

Avec le système à 1 contact les opérations sont similaires , avec les seules différences suivantes - "chercher une position" se fera par le bouton unique,
mais seulement quand le voyant clignotant Dc sera éteint (il
s'allume et s'éteint continuellement: à chaque nouvel
appui le balayage changera de sens permettant la recherche
"droite/gauche"), - "valider une position" aura lieu par le même contact
lorsque le clignotant est allumé, les autres manoeuvres restant identiques.

Ainsi que cela ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses mèdes de réalisation et d'application qui viennent d'être décrits de façon plus explicite ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes qui peuvent venir à l'esprit du technicien en la matière, sans s'écarter du cadre, ni de la portée, de la présente invention.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1.- Appareil de communication pour personnes dont les possibilités motrices et/ou d'expression sont-très limitées, et en particulier pour des handicapés moteurs et/ ou cérébraux, du type comprenant en combinaison - un émetteur IR principal (E ) commandé par un nombre limi

p

té de contacts, notamment par trois contacts - un coffret central (CC) comprenant un panneau frontal sur

lequel est doublé le clavier de commande (C1) d'un ordina

teur (OR) et se trouve une pluralité de voyants lumineux,

notamment constitués par des diodes,associés chacun aux

différents caractères et fonctions doublés dudit clavier

(cl) - un dispositif de simulation de la frappe d'un clavier ;; - un dispositif permettant le défilement vers la droite ou

vers la gauche de l'éclairage desdits voyants associés aux

éléments doublés de la matrice de clavier ainsi que la

validation du caractère, ou de la fonction, voulu, et - un récepteur principal (Rp) )des signaux émis par ledit

p

émetteur principal IR (E ),

p lequel appareil de communication est caractérisé en ce que

ledit dispositif de simulation de la frappe d'un clavier

(C1), en particulier d'ordinateur (OR), est constitué par une carte d'interface (CI) qui comporte deux ou plusieurs multiplexeurs analogiques (MX1, Mx2), notamment CMOS, associés aux lignes (ax, bx, cx, dx, ex) et aux colonnes

x, x, XI x

(0 à 9) de la matrice de clavier, de telle façon que les

liaisons croisées qu'ils permettent d'établir simulent

l'appui mécanique sur une touche du clavier, les sorties

des deux commutateurs analogiques < Mxi et MX2) étant

reliées directement entre elles ou par l'intermédiaire

d'une valeur de capacité appropflee < Cx), suivant que le clavier

soit à touches du type dit à contact résistif ou capacitif,

et en ce que ladite carte d'interface (CI) est commandée

par un bloc d'interface adaptateur de périphérique faisant partie d'un ensemble électronique approprié qui reçoit toutes les commandes et les exécute sous le contrôle d'un microprocesseur.

2.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite carte d'interface (CI) comporte également un quadruple commutateur analogique (Qc) permettant de simuler notamment les opérations "contrôle" et de frappe de caractères qui nécessitent l'appui de deux touches.

3.- Appareil selon l'une quelconque des revendications let 2, caractérisé en ce que la carte d'interface (CI) est pourvue d'un connecteur < Cn) pour cSble plat,des- tiné à assurer la liaison avec ledit deuxième bloc d'interface (PIA2), ainsi que de pattes (p*) à souder directement sur les points d'accès à la matrice.

4.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que celui-ci comporte au moins un émetteur principal (E ),et en ce que cet émetteur principal permet d'effectuer

p le défilement de l'éclairage desdits voyants et leur validation par activation. d'un, deux ou trois contacts, le décodage étant effectué par ledit microprocesseur (MP).

5.- Appareil selon la revendication 4, caracté risé en ce que l'émetteur IR principal (E ) comporte une

p décade (CId) dont le signal d'horloge (CK) est généré par un oscillateur dissymétrique (Os) et dont seulement cinq sorties consécutives (Q2 à Q6) sont utilisées, parmi lesquelles la première et la dernière sorties (82' Q) sont toujours actives, en sorte que les impulsions correspondantes sont toujours présentes, tandis que les trois sorties consécutives intermédiaires restantes (Q3, Q4, Q5) sont court-circuitées vers la masse (M) de façon à annuler l'une ou l'autre des impulsions intermédiaires correspondantes par activation sdquentielle de trois contacts (G,

D, V) ou à annuler à la fois deux desdites impulsions intermédiaires par activation séquentielle de deux seuls contacts (V et G) parmi les trois contacts susdits, et ce après avoir interrompu au préalable le contact à ne pas utiliser à l'aide d'un premier interrupteur (I4), ou encore par activation d'un seul contact (V) parmi les trois contacts susdits, et ce après avoir, au préalable, fermé ledit premier interrupteur (I4), qui est disposé en série avec ledit contact (D) à ne pas utiliser, et interrompu le deuxième contact IG) à ne pas utiliser à l'aide d'un deuxième interrupteur (I5), les impulsions de chaque sortie de la décade < CIa) étant dirigées vers la base d'un premier transistor {T1) qui, en coopération avec un deuxième transistor (T2) monté en cascade avec ce premier transistor (T1), alimente une pluralité de diodes infrarouges (DIR), p a r l'intermédiaire d'une capacité (C11 et d'une résistance < R1) de valeurs appropriées, le décodage des six codes émis par l'émetteur IR principal étant effectué par ledit microprocesseur.

6.- Appareil selon la revendication 5, caracté risé en ce que l'émetteur IR principal < E )comporte une

p masse intermittente < Ni) permettant d'alimenter l'oscilla- teur (Os) et la décade (CId), seulement pendant l'émission d'un code, à savoir pendant l'actionnement d'un contact (G et/ ou D etiou V) ,à cet effet cinq diodes lDl) étant dérivées entre ladite masse intermédiaire (Mi) et chacune desdites cinq sorties consé- cutives de la décade < CId)î notamment à partir de la borne commune à la capacité (C1) et à la résistance (R1) susdites, de façon à laisser passer seulement les impulsions montantes dirigées vers la base dudit premier transistor (T1), et en ce qu une impédance appropriée (Z) relie entre elles les deux masses (M et Mit, pour palier un contact hésitant.

7.- Appareil selon la revendication -1, caractérisé en ce que ledit ensemble électronique piloté par ledit microprocesseur < MP) comprend en combinaison - deux mémoires mortes programmables (MMP1, MMP2), dont

l'une est réservée au logiciel de gestion de base, tandis que

l'autre est réservée à des logiciels spécifiques et est

donc interchangeable et accessible de l'extérieur, deux mémoires vives (MV1, MV2-) deux blocs d'interface adaptateurs de périphériques (PIA1 et

chacun oxportant deux rangées de bornes d'entrée/sortie, dont la

première rangée (A') du premier de ces blocs d' interfaoe #PIA1) est

destinée en particulier à la gestion du défilement de

l'allumage desdits voyants et la deuxième rangée (B') est

destinée à des usages spécifiques, tandis que les deux

rangées (A" et B") du deuxième bloc d'interface (PIA2) sont

destinées audit dispositif d'interface de simulation de

la frappe d'un clavier de commande (Cl),notanment dudit

ordinateur (OR), les autres entrées et sorties ayant des

affectations variées un double multivibrateur (Ct), dont le premier multivibrateur est

destiné à générer le signal d'horloge (CK) du microproces

seur (MP), tandis que le deuxième multivibrateur assure l'in-

tialisation de ce microprocesseur, et un multiplexeur (Mx) permettant, par adressage de ses

sorties, la validation d'un des composants précédents, le logiciel de gestion du balayage des diodes par le microprocesseur permettant en particulier, outre la vitesse progressive le choix de la vitesse globale, la duplication et l'arrêt momentané des positions fréquem

ment utilisées, le saut des positions non utilisées, la réaffectation de certaines positions.

8.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que celui-ci comporte en outre en combinaison un émetteur IR secondaire (Es), et une pluralité de récepteurs secondaires (R , R )

s,1 s,2

reliés à des appareils à mettre en marche ou à arrêter,

tels que téléviseur (TV) et/ou autres, les codes destinés

aux différents récepteurs secondaires étant générés par

ledit microprocesseur (MP), et en ce que le panneau frontal dudit coffret central comporte également des voyants lumineux associés aux différents récepteurs IR secondaires.

9.- Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que le détecteur de signaux infrarouges < Ds,IR) comporte un double amplificateur opérationnel < A01) ,notam- ment à faible bruit#, dont chacun des deux étages présente un montage en filtre passe-haut et qui est ultérieurement amplifié par un comparateur (Aoc) qui effectue également la remise en forme du signal utile par contre-réaction positive, l'adaptation du circuit < DS,IR) au récepteur primaire < Rp) étant obtenue essentiellement par inversion des polarités dudit comparateur (Aoc).

10.- Appareil selon la revendication 9, caracté risé en ce que deux diodes infrarouges (D*IR) IR > maintiennent en éclairage faible les caractéristiques de fonctionnement des phototransistors (Tph) du détecteur (DS,IR).

11.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 9 et 10, caractérisé en ce le code généré par le microprocesseur (MP), et destiné aux récepteurs secondaires (R, R), consiste en une série d'impulsions descendantes

s,1 s,2 longues (idl) et courtes (idc) , dont la dernière est obligatoirement courte et qui se manifestent à l'entrée du décodeur correspondant, à savoir à la sortie dudit compara-.

teur, lesquelles impulsions se transforment sur l'impédance d'entrée (Rc1-Cc1) de ce décodeur en impulsions hautes (i0) et basses (i1), respectivement.

12.- Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que le nombre d'impulsions descendantes est égal à huit et celles-ci, après transformation, attaquent un registre à décalage (RD) à huit sorties, dont la dernière sortie (Q7) est donc toujours à pour assurer - après la temporisation différée introduite#par une résistance (Rc2) et une capacité (Cc2) appropriées - la remise à zéro de toutes les sorties (QO à Q7) du registre à décalage (RD), et dont le signal d'horloge (CK) est activé par le front ascendant du signal constitué par lesdites impulsions longues et courtes, ce qui fait avancer le signal constitué par lesdites impulsions hautes et basses de telle manière que, au bout de huit impulsions, les huit sorties (QO à Q7) du registre à décalage (RD) contiennent un octet représentatif du code généré par le microprocesseur (MP), le décodage se faisant à l'aide de deux démultiplexeurs doubles (DM, DMX2), du type "1 parmi 4", suivant le code à deux bits qui est reçu par chacun des quatre démultiplexeurs simples y contenus et qui provient des huit bits du registre à décalage (RD), la validation d'un démultiplexeur étant obtenue en sélectionnant une des sorties#du démultiplexeur précédent, ce qui constitue 4 x 4 x 4 x 4 =256 combinaisons qui sont réduites à 128 parce que le bit 7 du registre de décalage est toujours à 1, dans ces conditions le cheminement du signal des impulsions hautes et basses, à partir du premier bit du registre déjà remis à zéro, se traduisant par la chute à zéro de l'une ou l'autre des quatre sorties du dernier démultiplexeurs, laquelle chute à zéro donne un signal d'horloge (CK)sur une "bascule D" (B), dont le signal de sortie (CK1, CK2) attaque alternativement, suite à chaque code reconnu, deux triacs (TR1 r TR2) chacun par l'intermédiaire d'un transistor (Tri et Tr2, respectivement).

13.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que celui-ci coopère également avec un terminal de l'ordinateur de l'annuaire téléphonique {MINITEL 10), qui est lui aussi représenté sur le panneau frontal dudit coffret central, un connecteur émettant des codes destinés à ce terminal étant prévu à cet effet.