FR2573794A1 - Semelle de montage de cloison - Google Patents

Abstract

DANS LA SEMELLE DE MONTAGE, LA SECTION DE LA RAINURE 7 OUVERTE VERS LE HAUT COMPREND, DE BAS EN HAUT, UNE PARTIE 8, 9 EN FORME DE DIEDRE OUVERT VERS LE HAUT A ANGLE AIGU, UNE SECONDE PARTIE 10, 11 EN FORME DE DIEDRE A ANGLE PLUS GRAND ET UNE TROISIEME PARTIE 12, 13, 14 EN FORME DE U. LA DISTANCE ENTRE LES ARETES 15, 16 COMMUNES AUX DEUX PREMIERES PARTIES EST PRATIQUEMENT EGALE A LA LARGEUR DU BAS D'UNE PLAQUE DE CLOISON. LES SEMELLES SONT ALIGNEES POUR RECEVOIR DES PLAQUES DE BETON VERTICALES FORMANT LA CLOISON OU LA CLOTURE. DU MORTIER CREE LA LIAISON ENTRE PLAQUES ET SEMELLES. EN VARIANTE, LES PREMIERE ET SECONDE PARTIES NE FORMENT QU'UN SEUL DIEDRE.

Description

La présente invention concerne des semelles de montage de cloisons servant à délimiter latéralement des cases dans les bâtiments d'élevage, mais pouvant également servir à élever des clôtures.

Dans le document FR-A-2 486 769, il est décrit un système de cloisons qui consiste en des plaques maintenues individuellement par des mcyens de fixation basse montés sur le plancher et des moyens de fixation haute montés entre des poteaux suffisamment distants pour recevoir entre eux plusieurs plaques. Dans un exemple de réalisation, les moyens de fixation basse sont constitués par des semelles comportant chacune une rainure horizontale ouverte vers le haut dans laquelle le bas de chaque plaque est embrevé.

L'objet de la présente invention consiste à prévoir de telles semelles qui permettent de maintenir les plaques verticales pendant le montage, notamment sans nécessiter de poteaux, et qui une fois le montage terminé ne nécessitent plus de liaison longitudinale en haut des plaques.

Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu une semelle dont la section transversale de la rainure ouverte vers le haut comprend, de bas en haut, une partie en forme de dièdre ouvert vers le haut dont l'angle est relativement aigu, une seconde partie en forme dièdre dont l'angle est plus grand que celui du premier, et une troisième partie er. forme de U, la distance entre les arêtes communes aux deux premières parties étant pratiquement égale à la largeur du bas d'une plaque.

Suivant une autre caractéristique, les première et seconde parties ne forment qu un seul dièdre, dont la largeur à mi-hauteur est pratiquement égale à l'épaisseur du bas d'une plaque.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaitront plus clairement à la lecture de la description d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue schématique partielle en perspective du montage d'une plaque de cloison sur une semelle suivant l'invention, et
la Fig. 2 est une vue en coupe verticale d'une semelle suivant l'invention.

La Fig. 1 mcntre une semelle 1 fixée sur un sol 2 et prête à recevoir une plaque de cloison 3.

Comme le montre la Fig. 2, la semelle 1 a une section dont la forme extérieure est sensiblement trapézoldale avec une base 4 et deux flancs obliques symétriques 5 et 6. La semelle 1 comporte une rainure symétrique 7 ouverte vers le haut avec, de haut en bas, deux faces supérieures 8 et 9, deux faces intermédiaires 10 et 11, deux faces inférieures 12 et 13, et un fond 14.

Les faces 8 et 9 forment entre elles un dièdre ouvert vers le haut d'un angle au sommet de l'ordre de 300. De même, les faces 10 et 11 forment entre elles un dièdre ouvert vers le haut d'un angle au sommet de l'ordre de 1050, donc nettement plus grand que celui du premier dièdre. Les faces 12 et 13 sont verticales, de manière à former une gorge en U avec le fond 14. -
Les faces 8 et 10 ont en commun une arête 15 tandis que les faces 9 et 11 ont en commun une arête 16. La distance entre les arêtes horizontales 15 et 16 est pratiquement égale à l'épaisseur du bas de la plaque 3, de manière que les arêtes inférieures de la plaque se calent bien contre les arêtes 15 et 16.

Comme le montrent les Figs. 1 et 2, de la face inférieure 17 de la plaque 3 sortent des~tiges de fer 18 qui, à la pose, se logent librement dans la gorge en U 12-13-14.

Pour monter une cloison en plaques 3, on commence par fixer au sol une série de semelles 1 alignées. On y coule un mortier fin en quants adéquate, puis on dresse sur chaque semelle une plaque 3 en introduisant les tiges 18 dans la gorge en U et en faisant reposer les arêtes inférieures de la plaque contre les arêtes 15 et 16. Dans cette position, la plaque est stable verticalement. Le mortier qui se
trouve en excès dans la gorge en U remonte partiellement au-dessus
des arêtes 15 et 16. Pour faciliter cette remontée, le bas des
plaques peut présenter des cannelures verticales, alternées de cha
que côté, ce qui donne au chant inférieur une allure sinueuse. Les
tiges 18 sont alors bien scellées et le mortier ferme entièrement la rainure.

On peut également solidariser un alignement de semelle en déposant au fond de la gorge en U un lit de mortier d'un centimètre par exemple, puis en disposant sur le lit un fer rond 19 d'armature ayant la longueur de l'alignement, lequel relie les semelles entre elles.

Dans une variante, les faces 12 et 13 sont légèrement divergente vers le bas.

Dans une autre variante, les faces 8 et 10, d'une part, et 9 et 11, d'autre part, sont respectivement dans un même plan, ce qui conduit à un seul dièdre dont la largeur à ni-hauteur est pratiquement egale à l'épaisseur d'une plaque
Il faut encore noter que les semelles suivant l'invention sont de préference en béton moulé et qu'elles servent pricipalement au montage de cloisons ou de clôtures qui se composent de plaques en béton moulé.

Bien entendu, la portée de l'invention s'étend aux cloisons ou clôtures utilisant des semelles suivant 1 9 invention .

Claims (2)

REVENDICATIONS

1) Semelle de montage de cloison ou de clôture formées de plaques de béton alignées, caractérisée en ce que la section transversale de sa rainure (7) ouverte vers le haut comprends de bas en haut, une partie (8, 9) en forme de dièdre ouvert vers le haut dont l'angle est relativement aigu, une seconde partie (10, 11) en forme dièdre dont l'angle est plus grand que celui du premier et une troisième partie (12, 13, 14) en forme de U, la distance entre les arêtes (15, 16) communes aux deux premières parties étant pratiquement égale à la largeur du bas d'une plaque.

2) Semelle suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les première et seconde parties ne forment qu'un seul dièdre, dont la largeur â mi-hauteur est pratiquement égale à l'épaisseur du bas d'une plaque.