FR2573560A1 - Carte et appareil a memoire optique et procede de fabrication d'une telle carte - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES CARTES DE SUPPORT D'INFORMATIONS. ELLE SE RAPPORTE A UNE CARTE AYANT UNE BASE 13 FORMEE DE MATIERE PLASTIQUE SUR LAQUELLE EST COLLEE UNE BANDE 15 D'UN MATERIAU D'ENREGISTREMENT OPTIQUE PAR LASER, DONNANT UNE RESOLUTION ELEVEE. LA CARTE PERMET L'ENREGISTREMENT D'AU MOINS 250000 BITS D'INFORMATIONS, SI BIEN QU'ELLE PEUT CONTENIR UN RELEVE DE TRANSACTIONS. APPLICATION AUX CARTES DE CREDIT.

Description

La présente invention concerne la mémorisation optique d'informations.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 500 777 décrit un système d'enregistrement successif de données de transaction à l'aide d'une carte ayant la dimension d'un porte feuille et sur laquelle un enregistrement peut être réalisé à l'aide d'un laser. Une bande d'un matériau réfléchissant d'enregistrement par un laser avec une haute résolution, est collée sur une face de la carte. Des bits de données sont enregistrés dans la bande par fusion par l'énergie du laser de petits puits dans la surface réfléchissante.La présence des puits provoque une dispersion d'un faisceau lumineux de lecture et une chute du coefficient de réflexion de 50 % à 10 t. Les bits de données sont lus par la mesure, par un dispositif photodétecteur, sous forme de la réduction du pouvoir réflecteur provoquée par la dispersion de la lumière dans les puits d'enregistrement. Ceci nécessite une mesure absolue de la réduction du coefficient de réflexion due à la dispersion par les petits puits.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 209 804 décrit une structure réfléchissante d'enregistrement d'informations qui contient des gorges en V formées préalablement par compression, dans lesquelles des données peuvent être enregistrées par fusion locale du revêtement métallique réfléchissant à l'aide d'un laser. Les données portées par le support sont lues par des effets de déphasage optique. Comme les gorges préalablement formées ont une profondeur correspondant à une phase optique de 95 à 1400, le laser de lecture doit avoir une longueur d'onde précise correspondant à la profondeur des gorges.La zone portant les informations a une largeur d'environ 0,6 ssm si bien qu'un substrat protecteur épais, ayant habituellement une épaisseur de 1200 #m, est utilisé de manière que des particules de poussière placées en surface et de 1 ssm de dimension soient dé focalisées pour le faisceau de lecture.

De tels matériaux protecteurs épais ne peuvent pas être utilisés pour les cartes ayant la dimension du porte feuille, ayant une épaisseur totale de 800 ssm seulement, étant donné les spécifications ISO (International Standards Organization), et en outre il n'est pas agréable de porter dans le portefeuille ou dans les poches du pantalon une carte rigide.

En outre, il est difficile de coller une surface d'enregistrement-lecture sensible à la phase sur un matériau stratifié protecteur, à l'aide d'un adhésif, sans introduction d'un déphasage variable sur toute la surface. On n'a pas pu aussi réaliser en pratique la fusion de gros trous car une lèvre large se forme alors autour du trou et provoque une grande distorsion du déphasage. La transition au bord du trou est le déphasage qui est mesuré et comme la hauteur de la lèvre est proportionnelle au carré du diamètre du trou, la lecture du déphasage n'est utilisable en pratique que pour des petits trous. Par exemple, un trou de 25 ssm de diamètre forme une lèvre de 1 ssm de hauteur, bien supérieure à la longueur d'onde du faisceau de lecture.Ainsi, dans le cas des gros trous et des matériaux protecteurs collés, il est souhaitable que la structure d'enregistrement-lecture ne mette pas en oeuvre les déphasages.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 3 873 813 décrit une carte de débit dans laquelle l'utilisation est indiquée par altération d'une tache d'un revêtement thermosensible dans une région donnée, avec modification permanente de cette manière des caractéristiques réfléchissantes de cette zone. Un matériau réfléchissant et sensible à la chaleur devient transparent lorsqu'il est chauffé, exposant ainsi une bande sous-jacente de papier noir qui absorbe alors l'énergie lumineuse. L'enregistrement nécessite l'exposition à un faisceau lumineux de grande intensité pendant 0,7 s afin que la température du matériau atteigne 790C, avec un temps supplémentaire dc 5 ms au delà do 790C. Ce type de système de carte de crédit permet l'enregistrement de moins de deux bits de données par seconde.Comme le liquide retenu diffuse, la dimension des taches de données est grande et leur réglage est difficile.

Cette carte nécessite un faisceau bleu de lecture, si bien que les rayures et la saleté superficielles créent un grand nombre d'erreurs de données à moins que les taches représentatives des données soient très grandes, avec ainsi réduction de la capacité à moins de 10 000 bits. Bien que cette capacité donne satisfaction pour certaines cartes de débit et de crédit, elle ne convient pas à l'enregistrement détaillé de données financières, d'assurance, médicales et personnelles. En outre, la vitesse d'enregistrement inférieure à 2 bitsjs rend ces cartes tout à fait inacceptables dans la plupart des applications. Un autre inconvénient de cette carte est que toutes les données sont détruites lorsque sa température atteint 790C, par exemple sur le tableau de bord d'un véhicule ou lors du passage dans une machine à laver et à sécher de type domestique.

Les brevets des Etats-Unis d'Amérique n0 4 197 986, 4 224 666 et 4 304 990 décrivent la remise à jour des cartes de données. Le premier document décrit la remise à jour de la limite maximale et du bilan sur une carte dahs laquelle le fichier complet des données est un circuit à mémoire auxiliaire tel qu'un tambour ou un disque magnétique. Un bordereau de vente contenant la transaction est enregistré séparément par rapport à la carte. Le second de ces documents se rapporte à une carte d'accès à une machine de traitement de données contenant un circuit paillette de circuit intégré ayant une série de mémoires. La mémoire conserve les articles prédéterminés de données confidentielles destinées à autoriser l'accès à la machine ou à l'empêcher.Seul le bilan est remis à jour
Le toisième de ces documents décrit une carte dans laquelle seul le bilan est enregistré et mis à jour. Cette carte ne peut être utilisée que lorsque le système de transaction est connecté à un ordinateur central. Aucune de ces cartes n'a une capacité de mémoire nécessaire pour la conser ration d'enregistrementsdes transactions passées.

On a mis au point divers supports d'enregistrement destinés à être utilisés sous forme d'un disque rotatif. Comme le disque tourne rapidement, il faut de courtes durées d'impulsions laser (de l'ordre de 500 ns) afin que le chauffage soit limité à des petits points. Les supports ont été mis au point pour l'augmentation de la sensibilité du faisceau par variation du paramètre d'absorption du support. Les brevets des Etats-Unis d'Amérique n0 4 190 843 et 4 305 081 décrivent la disposition d'une couche d'un colorant absorbant sur une couche réfléchissante-d'aluminlum. Des taches sont enregistrées par ablation de la couche de colorant avec exposition de la couche réfléchissante placée au-dessous. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 300 143 décrit une technique analogue.Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 313 188 décrit l'addition d'une couche réfléchissante entre la couche de colorant et la couche réfléchissante. Le brevet des Etats
Unis d'Amérique n0 4 345 261 décrit l'utilisation d'une couche diélectrique de silice, absorbant la lumière, à la place de la couche de colorant. Un autre brevet des Etats-Unis d'Amérique décrit une couche minérale d'absorption placée sur une couche formée d'un film organique d'enregistrement. Des trous sont formés dans la couche sous forme du film par la chaleur dégagée dans la couche absorbante. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 202 491 met en oeuvre une couche d'encre fluorescente sur laquelle des taches de données émettent un rayonnement infrarouge.Une meilleure sensibilité est obtenue dans ces supports, au détriment de couches supplémentaires qui augmentent le coût et la complexité. Cette augmentation de sensibilité n'est pas nécessaire dans le format d'une carte.

La présente invention concerne la réalisation d'une carte de données, formée de matière plastique, de la dimension du portefeuille, contenant une bande permettant un enregistrement par un laser, ainsi qu'un ensemble d'enregistrement successif de données de transaction sur la carte de données, avec un laser, des données portées par la carte présentant un contraste optique par rapport au champ voisin sans onrcgistrement. L'invention concerne la réalisation d'un enregistrement successif associé par un laser de transactions et d'évènements concernant les domaines de l'assurance, des enregistrements médicaux personnels, des informations personnelles, des données de banque et des données associées.

Elle concerne aussi une telle carte de dimension du portefeuille contenant une bande permettant l'enregistrement par un laser, correspondant aux dimensions de la norme
ISO pour les cartes de crédit formées de matière plastique, ayant une capacité d'au moins 250 000 bits, permettant l'enregistrement de données à des vitesses de milliers de bits par seconde et contenant des informations préalablement enregistrées, telles qu'une position de référence sur la bande, sans dégradation à des teanparatuues de 790C ou plus.

Plus précisément, l'invention concerne une carte de matière plastique étanche, de dimension de portefeuille, ayant une épaisseur de 800 ssm seulement, contenant une bande qui peut être enregistrée à l'aide d'un laser et mettant en oeuvre des points de données dont la dimension peut atteindre 25 llm afin que les erreurs de lecture soient réduites au minimum, et qui contient des informations préalablement enregistrées sur la bande, par exemple une information relative à une position de référence. Le système de données selon l'invention repose sur la lecture des rapports de contraste optique.La carte est formée par enregistrement préalable d'informations sur la bande, par collage de la bande sur la base formant la carte, par collage d'une matière transparente protectrice sur la bande puis par enregistrement d'informations relatives à des transactions h l'aide d'un laser.

Des bits de données sont enregistrés sous forme de points ou taches et lus par détection des différences de contraste optique entre le point et le fond environnant, lorsque ces différences dépassent le rapport de 2/1. La mesure du rapport de contraste est une mesure relative et elle permet la détection de bits qui peuvent être constitués de données préalablement enregistrées telles que des points en saillie, formés par moulage superficiel, ou des points clairs ou sombres formés par un procédé photolithographique avant collage de la bande sur la carte. Ce type de détection permet aussi la détection de bits formés par fusion de saillies microscopiques arrondies de la bande afin que des points brillants et plats soient formés sur un fond non réfléchissant.La détection permet aussi la détermination de bits formés par des techniques selon lesquelles les caractéristiques spectrales du point enregistré sont modifiées afin qu'il absorbe à la longueur du faisceau lumineux de lecture plutôt qu'il ne réfléchisse, et inversement.

L'un des principaux avantages de l'invention est la grande capacité que possèdent les bandes de support d'enregistrement par un laser. Par exemple, les matériaux d'enregistrement par un laser avec une résolution élevée enregistrent des points présentant un contraste de coefficient de réflexion optique par rapport au fond réfléchissant environnant, ayant des dimensions inférieures à 25 am. Une bande d'un matériau d'enregistrement par laser, ayant une capacité élevée, permet le support, par une carte de crédit, de l'équivalent de vingtaines de pages de texte, c'est-a-dire une quantité plus que suffisante pour la plupart des applications.

La carte de transactions selon la présente invention convient à l'accumulation de données enregistrées successivement, concernant des transactions financières, d'assurance, des informations et des événements médicaux, ainsi que des informations et une identification personnelles.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en plan d'une face d'une carte de données selon l'invention ;
la figure 2 est une coupe partielle suivant la ligne 2-2 de la figure 1
la figure 3 est un détail d'une écriture par un laser sur une partie de la bande d'enregistrement par laser représentée en traits interrompus sur la figure 1 ; et
la figure 4 est une vue en plan d'un appareil de lecture et d'écriture mettant en oeuvre la bande de support d'enregistrement optique représenté sur la figure 1.

Les figures 1 et 2 représentent une carte 11 de don- nées ayant une dimension commune à la plupart des cartes de crédit. La largeur d'une telle carte est d'environ 54 mm et sa longueur d'environ 85 mm. Ces dimensions ne sont pas pri mordiales mais elles sont préférables car cette taille se loge facilement dans un portefeuille et a été adoptée précédemment comme étant une taille commode pour les caisses automatiques et analogues. La base 13 de- la carte est formée d'un diélectrique, habituellement une matière plastique telle que du chlorure de polyvinyle ou un matériau analogue. Un polycarbonate est préférable. La finition de la surface de la base doit présenter un faible coefficient de réflexion spéculaire, de préférence inférieur à 10 %. La base 13 porte une bande 15. Celle-ci a une largeur d'environ 15 mm et est disposée sur toute la longueur de la carte.Dans une variante la bande peut avoir d'autres dimensions et d'autres orientations. La bande est relativement mince, son épaisseur étant d'environ 100 à 500 ssm, bien que cette caractéristique ne soit pas primordiale. La bande peut être appliquée sur la carte par tout procédé commode qui assure sa planéité. Elle est collée sur la carte par un adhésif et recouverte d'une feuille transparente 19 qui la maintient à plat et qui protège la bande contre la poussière et les rayures. La feuille 19 est un matériau de stratification form#é d'une mince feuille transparente de matière plastique ou un revêtement, par exemple d'une laque transparente. Le matériau est de préference formé d'un polycarbonate.

L'autre face de la base 13 peut avoir des repères d'identification de l'utilisateur, formés en saillie à la surface de la carte. D'autres signes, par exemple des données relatives à l'expiration de la carte, un numéro de carte ou analogue, peuvent aussi être disposés le cas échéa#nt.

Le matériau d'enregistrement par un laser avec une résolution élevée qui forme la bande 15 peut être formé de toute matière réfléchissante d'enregistrement qui a été mise au point pour être utilisée sous forme de disques optiques assurant une lecture directe après écriture, dans la mesure où les matériaux peuvent être formés sur des substrats minces. Un avantage des matériaux réfléchissants par rapport aux matériaux transparents est que- l'appareillage de lecture écriture est entièrement placé d'un seul côté de la carte et la focalisation automatique est plus commode.Par exemple, la matière d'enregistrement avec une résolution élevée décrite dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 230 939 comporte une mince couche métallique d'enregistrement for.- de métaux réfléchissants tels que Bi, Te, In, Sn, Cu, Al,
Pt, Au, Rh, As, Sb, Ge, Se, Ga. Les matériaux les plus avantageux sont ceux qui possèdent un coefficient élevé de réflexion et une faible température de fusion, en particulier Cd,
Sn, Tl, In, Bi et les amalgames Des suspensions de particules métalliques réfléchissantes dans des colloïdes organiques forment aussi des supports d'enregistrement par un laser ayant une faible température de fusion. L'argent est un tel métal.Des exemples de support d'enregistrement sont décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n0 4 314 260, 4 298 684, 4 278 758, 4 278 757, 4 278 756, et 4 269 917.

Le matériau d'enregistrement par un laser qui est choisi doit être compatible avec le laser utilisé pour l'écriture. Certains matériaux sont plus sensibles que d'autres à certaines longueurs d'onde. Une bonne sensibilité à la lumière infrarouge est préférable car l'infrarouge est moins affecté par les rayures et la saleté portées par la feuille transparente de recouvrement. Le matériau choisi d'enregistrement doit avoir un rapport signal sur bruit favorable et doit former des bits de données de contraste élevé avec le système de lectureécriture qui est utilisé. Le matériau ne doit pas perdre' les données qu'il porte lorsqu'il est soumis à des températures supérieures à 79 C pendant une longue période. Le matériau doit aussi permettre un enregistrement à des vitesses d'au moins plusieurs milliers de bits par seconde.Ceci empêche en général l'utilisation de matériaux qui nécessitent de longs temps de chauffage ou qui reposent sur des réactions chimi quos lent-es en présence de chaleur, ne pouvant permettre lten- registrement que de quelques bits par seconde. Un grand nombre de matériaux d'enregistrement par un laser qui sont très réfléchissants ont été utilisés dans les applications des disques optiques. Des données sont enregistrées par formation de points dans le fond environnant de la couche réfléchissante elle-môme, avec modification du coefficient de réflexion dans le point de données. Les données sont lues par détection du contraste optique par réflexion entre le fond réfléchissant des zones non enregistrées et les points enregistrés.Le coefficient de réflexion des points, lorsqu'il est inférieur à la moitié de celui du fond environnant, donne un rapport de contraste au moins égal à 2/1 qui est suffisant pour la lecture. Un contraste plus important est préférable. Un coefficient de réflexion d'environ 50 % pour le fond est préférable, le coefficient de réflexion d'un point du fond étant inférieur à 10 %, Si bien que le rapport de contraste est supérieur à 5/1. Dans une variante, des données peuvent aussi être enregistrées par augmentation du coefficient de réflexion de la bande. Ainsi, le laser d'enregistrement peut faire fondre un fond formé de saillies arrondies microscopiques portées par la bande afin que des points plats et brillants soient créés. Ce procédé est décrit dans l'article SPIE, Vol. 329,
Optical Disk Technology (1982), p. 202.Un coefficient de réflexion d'un point supérieur au double de celui du fond environnant ayant les saillies donne un rapport de contraste d'au moins 2/1 qui suffit pour la lecture.

La figure 3 est un agrandissement d'élément imprimé par laser sur la bande 15. Le trait interrompu 33 correspond au trait interrompu 33 de la figure 1. Les taches allongées 35 sont alignées suivant un trajet et ont des dimensions analogues de façon générale. Les taches ont en général une forme circulaire ou ovale, le grand axe étant perpendiculaire à la longueur de la bande. Un second groupe de points ou taches 37 est représenté aligné suivant un second trajet. Les points 37 ont des dimensions analogues à celles des points 35. L'espacement entre les deux trajets n'est pas primordial, mais le système optique de lecture doit pouvoir facilement faire la distinction entre les trajets.

Actuellement, dans la technologie des disques optiques, les sillons qui sont séparés par quelques microns seulement peuvent être distingués. L'espacement et le dessin des points le long de chaque trajet sont choisis afin que le décodage soit facile. Par exemple, des points ovales du type représenté peuvent être groupés et espacés en fonction de codes barres à synchronisation automatique. Lorsque des variations de dimensions d'un point sont nécessaires, ces dimensions peuvent être obtenues par groupement de taches, par exemple la tache double-39. Ces variantes sont utilisées dans le code barre normalisé ETAB tel que décrit par exemple dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 4 245 152.Bien que certaines associations de banques n'aient pas adopté un code particulier, le matériau de la bande est tel que de nombreux codes lisibles à la machine et à l'oeil peuvent être utilisés. Certains codes optiques tels que le code universel normalisé pour le classement des produits peuvent être lus à la fois par la machine et par l'oeil. Ces codes peuvent aussi être utilisés, bien qu'il faille une écriture par le laser bien plus importante que celle qui est nécessaire avec des points circulaires ou ovales, la densité d'information étant donc bien inférieure.

Les points représentés sur la figure 3 ont une dimension recommandée d'environ 5 Am x 20 ssm, ou sont sous forme de points circulaires de 5 ou 10 #m de diamètre. De manière générale, la plus grande dimension d'un point doit être inférieure à -50 ssm. Dans le mode de réalisation préféré, la plus grande dimension est inférieure à 50 ssm. Evidemment, la dimension de la bande 15 peut être agrandie afin qu'elle recouvre une plus grande étendue de la carte lorsque l'utilisation de points plus gros nécessite la réduction de la densité. Sur la figure 1, la bande 15 d'enregistrement peut être totalement recouverte d'un seul côté de la carte. Une capacité minimale d'informations de 250 000 bits est indiquée, et une capacité de mémoire supérieure à 1 million de bits est préférable.

La figure 4 représente, en élévation longitudinale, la carte 41. Celle-ci est habituellement placée sur un support mobile 42 qui la place sur la trajectoire du faisceau. Une source lumineuse 43 à laser, de préférence un laser pulsé à semi-conducteur ayant une longueur d'onde du proche infrarouge, émet un faisceau 45 qui passe dans une optique 47 de collimation et de focalisation. Le faisceau est échantillonné par un répartiteur de faisceau 49 qui transmet une partie du faisceau par un objectif 51 vers un photodétecteur 53.

Ce dernier confirme l'écriture par le laser et n'est pas primordial. Le faisceau est alors dirigé vers un premier miroir 55 à commande asservie, monté afin qu'il tourne autour d'un axe 57 comme indiqué par les flèches A. Le rôle du miroir 55 est de trouver les bords latéraux du support d'enregistrement, dans un mode grossier, puis, dans un mode fin de fonctionnement, d'identifier les trajets de données qui se trouvent à des distances prédéterminées des bords.

Le faisceau est dirigé du miroir 55 vers le miroir 61. Celui-ci est monté afin qu'il tourne autour d'un axe 63.

Le rôle du miroir 55 est le réglage fin du déplacement du faisceau suivant la longueur de la carte. Le réglage grossier de la position longitudinale de la carte par rapport au faisceau est obtenu par déplacement d'un support mobile 42. La position du support peut être établie par un moteur linéaire réglé par un système d'asservissement de position en boucle fermée du type utilisé dans les appareils d'entraînement de disques magnétiques. Pendant sa fabrication, la carte peut recevoir un enregistrement préalable d'un dessin inscrit comprenant des pistes d'asservissement, des repères de synchronisation, des instructions de programmes et des fonctions analogues. Ces marques de positionnement peuvent être utilisées comme référence pour le système d'enregistrement par laser qui enregistre ou lit les données à des emplacements particuliers.Chacune des diverses industries, financières, des assurances, médicales, personnelles, etc a des formats spécifiques à ces critères particuliers. Le brevet des Etats
Unis d'Amérique n0 4 304 848 montre comment va mise au format peut être réalisée par des procédés photolitographiques. La mise au format peut aussi être réalisée par enregistrement au laser ou moulage de la surface des sillons d'asservissement, ayant des marques, de la programmation et des fonctions associées. Le brevet des Etats-Unis#d'Amérique-n0 4 209 804 décrit un certain type de moulage superficiel. Une information sur la position de référence peut être préalablement enregistrée sur la carte afin que les signaux d'erreur de position puissent être créés et utilisés comme réaction.transmise à la commande du moteur.Après lectu#re d'un trajet de données, le miroir 55 tourne légèrement. Le moteur déplace le support 41 en direction longitudinale afin que le trajet puisse être lu, et ainsi de suite. La lumière diffusée et réfléchie par les points présente un contraste aux endroits où le fond n'a pas de points. Le faisceau doit transmettre une énergie# suffisante sous forme d'une impulsion laser à la surface du matériau d'enregistrement pour que les points soient formés. Il faut par exemple 5 à 20 mW, suivant le matériau. Un laser à semi-conducteur de 20 mW focalisé sur une dimension de faisceau de 5 ssm enregistre à une température d'environ 2000C et permet la création de points en moins de 25 ils. La longueur d'onde du laser doit être compatible avec le matériau.En mode de lecture, la puissance est réduite à 5 % environ de la puissance utilisée pour l'enregistrement.

Le contraste optique entre un point et la zone environnante est détecté par un détecteur 65 qui peut être une photodiode. La lumière est focalisée sur le détecteur 65 par un répartiteur 67 de faisceau et un objectif ou une lentille 69. Des servomoteurs non représentés règlent-les positions des miroirs et entraînent ceux-ci en fonction d'instructions provenant de circuits de commande ainsi que de dispositifs à réaction. Le détecteur 65 crée des signaux électriques correspondant aux points. Ces signaux sont traités et enregistrés avant d'être affichés comme information utile concernant la transaction enregistrée sur la carte.

Lors du fonctionnement, la carte selon l'invention est utilisée pour l'enregistrement de données accumulées successivement telles que des enregistrements médicaux, des en registremcnts relatifs à l'assurance,#des informations personnelles ou des transactions financières. Elle peut être utilisée par exemple comme un livret de banque#. La carte est d'abord lue afin que l'information enregistrée précédemm#ent soit déterminée. Ensuite, un utilisateur introduit sa transaction et, lorsqu'elle est validée par un appareil automatique de distri bution, celui-ci provoque l'écriture de données sur la bande à l'aide du laser. Les données représentent une entrée du livret avec un nouvel état du compte. Un utilisateur, dans ce mode d'opération, peut utiliser la carte selon l'invention dans des distributeurs automatiques à des emplacements isolés.

Bien qu'il soit nécessaire que le distributeur enregistre chaque transaction, il n'est pas nécessaire de transmettre des données de transactions par des liaisons de télécommunications à une unité centrale placée à distance.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Carte optique de mémorisation et d'enregistrement d'informations, du type qui comporte une base (13) du format portefeuille, à laquelle est collée une bande (15) d'un matériau d'enregistrement par laser de résolution élevée, permettant une lecture directe après l'écriture, placée sur la carte et ayant une capacité minimale d'enregistrement par un laser de 250 000 bits, la bande et la base étant protégées par une matière plastique transparente (19) qui est collée, caractérisée en ce que les bits sont représentés par des points de données (35, 37) sur un fond présentant un contraste optique sur la bande, la dimension des points étant inférieure à 25 ssm, le rapport de contraste optique par réflexion aux longueurs d'onde du proche infrarouge des points par rapport au fond étant au moins égal à 2/1.

2. Carte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les points de données comprennent des points clairs et des points sombres préalablement enregistrés.

3. Carte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les points de données comportent des saillies préalablement formées.

4. Carte selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite bande (15) a des points réfléchissants de données sur un fond non réfléchissant.

5. Carte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les points de données (35, 37) ont des réponses spectrales à la longueur d'onde d'une lumière de lecture qui diffèrent des réponses spectrales du fond.

6. Carte selon la revendication 1, caractérisée en ce que certains des points de données comprennent des signes lisibles à l'oeil.

7. Ensemble de lecture et d'enregistrement successif de données permanentes de transaction du type qui comprend une carte (13) du format portefeuille à laquelle adhère une bande (15) d'un matériau d'enregistrement par un laser avec une résolution élevée, le matériau étant optiquement réf lé- chissant et permettant une lecture directe après écriture, un dispositif d'écriture par laser (43), un dispositif de lecture (65) à détecteur de lumière, et un dispositif assurant le déplacement relatif du faisceau du laser et de la carte, caractérisé en ce qu'il comprend des données de transaction enregistrées sous forme de points (35, 37) sur un fond de la bande qui contraste optiquement avec les points, le rapport de contraste optique par réflexion des points et du fond étant d'au moins 2/1.

8. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé en ce que les points de données (35, 37) ont un coefficient de réflexion supérieur à celui du fond.

9. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé en ce que les points de données comprennent des points sous forme de saillies préalablement formées.

10. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé en ce que les points de données comprennent des points clairs et sombres préalablement enregistrés.

11. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé en ce que les bandes ont un dessin suivant un format préalablement enregistré.

12. Procédé de fabrication d'une carte optique de support de données du type dans lequel une bande (15) d'un matériau d'enregistrement de résolution élevée réfléchissant et permettant une lecture directe après l'écriture est collée à une base (13) de format portefeuille, la bande (15) permettant un enregistrement par un laser en place sur la carte et étant protégée par collage d'une matière transparente (19) à la surface d'enregistrement de la bande, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend l'enregistrement préalable d'informations sur la matière d'enregistrement, avant la fixation de la bande (15) sur la base (13) de la carte.

13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'enregistrement préalable est réalisé par photoli tographie.

14. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'enregistrement préalable est réalisé par moulage de la surface.