FR2561187A1 - Debourbeur hydraulique - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF MONTE SUR UN TRACTEUR AGRICOLE PERMETTANT LE DESEMBOURBAGE SANS AIDE EXTERIEURE. IL EST CONSTITUE DE 2 MONTANTS VERTICAUX QUI COULISSENT DANS DES TUBES, AVEC POUR FONCTION DE LEVER LE TRACTEUR, EN PRENANT APPUI SUR LE SOL A L'AIDE DE DEUX VERINS DOUBLE EFFET. DEUX AUTRES VERINS DOUBLE EFFET SONT FIXES HORIZONTALEMENT DE CHAQUE COTE DU DISPOSITIF ET DEPLACENT CELUI-CI VERS L'AVANT OU L'ARRIERE DU TRACTEUR. LA COMBINAISON DE L'ENSEMBLE DE L'INSTALLATION PERMET DONC DE FAIRE AVANCER OU RECULER LE TRACTEUR EMBOURBE, SUIVANT QU'IL EST PLUS JUDICIEUX DE LE FAIRE EN AVANCANT OU EN RECULANT. CE DISPOSITIF EST PARTICULIEREMENT DESTINE AUX GROS TRACTEURS AGRICOLES A 2 OU 4 ROUES MOTRICES QUI PEUVENT SE DESEMBOURBER SANS POINT D'ANCRAGE, NE PRENANT APPUI SUR LE TERRAIN QU'A L'ENDROIT PRECIS ET DANS LES CONDITIONS OU ILS SE TROUVENT.

Description

LE DEBOURBEUR
Description technique et justification des avantanges d'un matériel en vue de sa protection industrielle sous la forme d'un brevet d'invention.

Ce matériel est caractérise selon l'invention par le fait qu'il permet à un tracteur agricole "6mbourb6" soit seul, soit avec un ou des outils portes de sortir très facilement et très rapidement de sa mauvaise pituatione
La technique de base de l'appareil repose sur le principe des btons du skieur, permettant à celui-ci de se déplacer et dans le cas prcis, suivant; l'invention, grâce à la centrale hydraulique de tout tractegricole de se mouvoir, toutefois, aussi bien vers l'avant que vers l'arrière.

- Justification de l'invention.

Nombre d'agriculteurs; lors des labours, reprise de labours ou toute autre façoQculturale dans des terres argileuses ou fortement limoneuses et plus particulièrement dans les périodes qui suivent de mauvaises conditions météorologiques, sont confrontés (surtout dans des parcelles à structures ist régulières) au problème du tracteur embourbé.

Dans cette situation il n'existe actuellement que trois moyens connus et qui, de sucrott, ont tous leurs inconvénients1pour apporter une solution heureuse.

- La première : se sortir soi-même avec les moyens du bord, par la combine. On commence alors par dételer les outils pour alléger le tracteur 3 en suite lton attache solidement à l'aide de chaînes ou de filins une poutre de fier ou de bois devant les roues motrices (les attaches passant tant bien que mal #### ## les ##### motri@@@ dans les orifioes ménagés entre la jante et le voilet). Ensuite, on met le tracteur en première vitesse et on embraye dans le meilleur des cas, "on s'en sort".Nais il arrive souvent que la poutre en question qui a fait le demi-tour des roues, se trouve limitée par les brS de relevage et le tracteur n'a pas avancé d'un pouce. Si l'on a réussi, il faudra ensuite ratteler les outils dans les conditions désagréables que l'on imagine sans peine, ainsi que du temps passé inutilement, (les outils ayant été tratnés dans la boue et dans tous les sens pour permettre de les rapprocher lors du raccouplement. Outre les inconvénients énumérés plus hant, cha- cun sait que le recours à ce système n'est pas sans dangers concernant toute la transmission et, en particulier : arbres de roues, pont et boite de vites- ses, d'ailleurs beaucoup auraient des exemples regrettables à citer dans ce domaine.

- La deuxtrmgt : Solution traditionelle lorsqu'on est embourbé; aller chercher un autrelde la ferme : Dans cette hypothèse, il faut que ce dernier soit plus puissant que celui qui est embourbé, car dans le cas contraire, non seulement "on ne sort pas", mais on risque d'embourber le tracteur venu en aide et encore faut-il un chauffeur pour conduire celui-ci. Sans compter que tous les chauffe@rsde tracteur ne sont pas aptes, loin s'en faut, à coordonner leur embrayage et leur vitesse respective pour dépanner dans de bonnes conditions.Dans la pratique, chaque agriculteur qui a été confronté oe ce pannage (et ils sont légion) @ dans l'esprit le temps d'abord à trouver un filin (digne de ce nom) et la rupture dans bien des cas de ce mSme filin, soit par le fait qu'il est atteint par la chercher ou qu'un embrayage intem pestif a fini par rompre. On peut aussi aller/un voisin, mais il faut bien sfr qu'il ait le tracteur assez puissant (si l'on a un 120 ou 150 oh. embourbé!...) disponible et, le chauffeur disponible lui-mme, mais il est évident que dans les périodes de "pointes" de travaux cela occasionne benn- coup de perte de temps an moinq pour 2 hommes, sans tenir compte des mêmes inconvénients d'autre nature (filin etc.) cités plus haut.

- La troisième solution s (Celle-ci plus sophistiquée) Peut être évun tuellement celle de l'équipement, treuil accouplé à un démultiplicateur en tratné par prise de force, maris outre le prix très important de cet ensemblet ce système employé souvent sur des matériels spécialisés (forestiers et autres) oblige à trouver un point d'ancrage du filin dans un environnement relativement proche, ce qui (avec le remeoebrement se développant) n'est pas évident et, par ailleurs, devient d'un emploi quasi-impossible, avec l'avène- ment des outils poussés sur tracteurs agricoles utilisés simultanément avec les outils tirés.

L'invention selon revendication est caractérisée par le fait qu'elle permetRau contraire de tous les systèmes existants à ce jour et précités, de se sortir d'une part, sans dételer le ou les outils attelés (soit à l'avant ou à l'arrière du tracteur, soit les deux à la fois.) D'autre part, de se sortir sans aucun risque ménanique, puisque le système fait appel à la centrale hydranlique propre du tracteur, qui intervient efficacement et en "souplesse"; ;
L' invention n'a en outre pas besoin de point d'ancrage autre et plus éloigné que celui du terrain qui se trouve sous le tracteur, (point d'appui qui n'a donc pas été touché par les roues,) et sur lequel vient prendre "U" renversé, selon revendication, de 160mm de large sur 1 mètre 20 à 1 mètre 30 de long qui suffit dans la grande majorité des cas, mais, celui-ci peut toutefois recevoir une poutre de bois ou de fer de 3 ou 4 mètres de longueur venant ainsi augmenter sa surface portante au sol dans des conditions extrêmes d'humidité de terrain.

DESCRIPTION TECHNIQUE DEfAILLEE DE L'INVENTION
Deux montants verticaux (section carrée de 60 mm, acier demi-dur, coulissent dans des tubes carrés épais, (qualité mi-dur également) de section 80 soit, pour prendre appui sur le sol jusqu'à soulever facilement l'avant du tracteur soit, se replier en position neutre et ainsi obtenir un dégagement de 30 à50 centimètres sous chassis, suivant les types de tracteurs. Les tubes carres en question s'articulent à environ 1 mètre à 1 mètre 50 du sol et prennent appui sur 2 poutres placées elles-mêmes verticalement sur un bSti, qui, peut+être une structure plus généralement destinée à supporter une fourche frontale.

Il faut noter que, dans ce dernier cas, l'usage de la fourche peut continuer moyennant la fabrication d'un autre point d'appui au dessus des poutres citées plus haut.

Les carrés coulissants sont reliés dessous le tracteur à l'aide du "U" retourné, déjà cité, lors de l'entrée en fonction de l'appareil et prend donc appui sur le sol. Ces mêmes montants sont tirés ou poussés à l'aide

de deux vérins hydrauliques double effet qui les animent ainsi verticalement(poussée de

4 800 kilos chacun sur une course de zéro mètre soixante.)
Par ailleurs, ces montants suivant invention, sont lors de leur travail animés d'un mouvement d'avant vers l'arrière ou vice versa par 2 autres vérins placés horizontalement de chaque c8té du tracteur.Ces derniers, prenant leur point d'appui d'autre part, suivant revendication sur de solides ferrures fixées sur l'essieu avant du tracteur et, à la limite hors tout (sans masses) de ce dernier.

Ces vérins sus-nommés (également double effet) se commandent après que les vérins verticaux aient contraint le "U" à appliquer une pression suffisante sur le sol. La poussée de ceux-ci sera conjuguée avec la puissance dé veloppée en traction par l'enclanchement soit de la première

vitesse avant, soit de la première arrière (dans tous les oas, la vitesse la plus lente) suivant que l'on veut se sortir en marche avant ou arrière.Le sens de marche qui sera déterminéx en fonction du point d'équilibre, dans la liaison tracteur outil par rapport à l'axe des roues arrières, au moment du dépannage (phénomène de cabrage, qu'il faut éviter0)
Ces vérins horizontaux ont une puissance de poussée de 6500 kilogs pour un développement de zéro mètre quatre vingt.

Cela donne un deplacement de 1,30 mètre au niveau de la poutrelle "U" par rapport autracteur et un déplacement effectif de 1 métre, en terre offrant une résistance moyenne compte tenu du glissement obligatoire de la poutre sur le terrain, dans ces conditions tout de msme difficiles.

Donc, un mètre d'avancée effective cela veut dire que dans la majorité des @ cas on est @ébourbé". Si toutefois, on ne l'était pas, il n'y aurait bien str qu'à recommencer la manoeuvre autant de fois qu'il le faudrait.

A noter par ailleurs, l'existence suivant revendication, de galets sur roulements à billes Boudés sur les tubes verticaux et, d'autre part, la firation sur le chassis support du système, de plats épais (de deux centimètres sur soixante ai Z centimètres de longueur) servant de chemin de roulement å ces galets, le tout, afin d'assurer une stabilité latérale et une cohésion parfaite de 1 ensemble traoteur-débourbeur.

De plus, le système suivant autre revendication est caractérisé en ce qu'il fait uniquement appel au système hydraulique existant sur l#racteur, l'aide de deux distributeurs double effet et tous flexibles et vérins de type agricole.

Par ailleurs, et suivant autre revendication, une pièce en forme de happe est soudée sur le dos de la poutrelle "U" et permet le cas échéant dans certains ou < où le terrain serait vraiaent marécageux) de recevoir une boucle d'élingue et pouvoir accrocher sur un arbre ou ancrage solide en bout de parcelle et ainsi de faire une fonction qui peut être apparentée um peu à celle du treuil.

in, l'invention peut rester montée en permanence sur le tracteur sans que les giboce, qui la composent ne constituent de contraintes, tant au niveau visibilité, limitation de la garde au sol poids supplémentaire(de l'ordre de cent cinquante kilos environ) etc.

Claims (4)

REVENDICATIONS

10 - Le dispositif permet à un tracteur agricole embourbé de se sortir

seul avec seulement sa centrale hydraulique asservie a des vérins

par l'intermédiaire de distributeurs eux mimes manipulés par le

chauffeur à partir de son siège.

20 - Le dispositif suivant revendication est caractérisé par le fait

que, le tracteur ainsi équipé, peut se sortir aussi bien en mar

che avant qu'en marche arrière et, avec les outils portéstavant et

lui sont normalement destinés.

30 - Les points d'appui de vérins placés horizontalement qui, pour as

surer leur travail, selon invention, sont boulonnés directement

sur l'essieu avant et en suivent les mouvements sans incovénient.

40 - L'appareil selon revendication, prend son appui au sol sur un "U"'

renversé qui peut se voir très facilement augmenter sa surface por-

tante, par l'adjonction de matériaux dont on dispose généralement,

si le besoin s'en fait sentir : Perches, pierres, vieux sacs papiers,

touffes d'herbes.

50 - L'appareil suivant revendication, revoit des galets sur roulements

à# billes et un chemin de roulement qûi l'asservissent latérale

ment par rapport au tracteur,, et évité# ainsi des contraintes anor"

males sur le système qui doit pouvoir s'accomoder du terrain sur

lequel il s'appuie pendant son travail : C'est à dire fortement

dénivelé et très irrégulier quant à sa structure.

6 - - L'invention comporte, soudée sur sa poutre 'T" (posée transversa- lement par rapport au tracteur) une pièce en forme de chnppe pouvant rece

voir un filin destiné# à "sortir" le tracteur, dans le cas ou

l'on trouve un point d'ancrage solide dans les environs, arbre, construction, etc. Ce qui peut rendre service dans quelques

circonstlnces vraiment spéciales.