FR2559777A1 - Procede de production d'un melange de charbon et d'eau, destine notamment a un haut fourneau, une chaudiere ou autres - Google Patents

Procede de production d'un melange de charbon et d'eau, destine notamment a un haut fourneau, une chaudiere ou autres Download PDF

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Abstract

A.PROCEDE DE PRODUCTION D'UN MELANGE DE CHARBON ET D'EAU, DESTINE NOTAMMENT A UN HAUT FOURNEAU, UNE CHAUDIERE OU AUTRES. B.CARACTERISE EN CE QU'IL COMPREND LES DIFFERENTES ETAPES CONSISTANT A UTILISER UNE BOUE DE CHARBON AQUEUSE COMPRENANT UNE MATIERE PREMIERE CONSTITUEE PAR DU CHARBON GRANULAIRE REPRESENTANT PLUS DE 50 EN POIDS D'UN AGENT LIQUIDE AQUEUX, AFORMER AU MOINS UN PREMIER 13, 14, 15 ET SECOND COURANT 17, 18, 19 D'ALIMENTATION DE CHARBON CONSTITUE CHACUN PAR DES PARTICULES GRANULAIRES DE CHARBON CLASSEES, EN TAILLES DIFFERENTES ET CONSTITUANT LA MATIERE PREMIERE EN MILIEU LIQUIDE SEDIMENTAIRE, ET A MELANGER ENSEMBLE DES QUANTITES DETERMINEES DE CE PREMIER ET SECOND COURANT D'ALIMENTATION DE CHARBON, EN PRESENCE D'UN AGENT DISPERSANT, POUR FORMER UN MELANGE DE CHARBON ET D'EAU COMPRENANT AU MOINS 65 EN POIDS DE PARTICULES DE CHARBON. C.L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE DE PRODUCTION D'UN MELANGE DE CHARBON ET D'EAU, DESTINE NOTAMMENT A UN HAUT FOURNEAU, UNE CHAUDIERE OU AUTRES.

Description

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"Procédé de production d'un mélange de charbon et d'eau, destiné notamment à un haut-fourneau, une chaudière ou autres".
L'invention concerne un procédé de production d'un mélange de charbon et d'eau constitué de particules de charbon dans un milieu liquide sédimentaire.
Plus précisément, l'invention concerne un procédé de production d'un mélange de charbon et d'eau à partir d'une matière première constituée de particules de charbon moulues, de charbon fraîchement extrait de mine, ou de charbon récupéré de bassins envasés ou ensablés ou autres sources, après traitement pour éliminer l'argile, le schiste, la pyrite et autres minéraux, de manière à classer et/ou à traiter la matière première pour donner aux particules de charbon la possibilité de se dilater, deux ou plusieurs courants d'alimentation en particules de charbon de différentes tailles, par exemple classées, dans un milieu liquide, étant ensuite mélangés avec un agent dispersant pour former un mélange de charbon et d'eau comportant au moins 65 % en poids de particules de charbon.
Une caractéristique du charbon récupéré de bassins ensablés est que la distribution des tailles de particules de charbon présente des variations très importantes d'un jour à l'autre et même éventuellement d'une heure à l'autre dans un débit de production con-
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tinu. On peut s'attendre à une variation très importante de la distribution des tailles de particules ultra fines de charbon fraichement extrait de mine, lorsqu'on prépare une matière première destinée à être traitée pour former un mélange de charbon et d'eau. Le problème des variations de tailles de particules de matière première, se présente dans tous les procédés bien connus de meulage de charbon à sec ou en milieu humide.
Dans un document intitulé"Rhéologie de mélanges de charbon et d'eau à forte teneur en solides", communiqué par D. R. Dinger, J. E. Funk Jr. et J. E. Funk, au quatrième Symposium international sur la combustion des Boues de Charbon, 10,12 Mai 1984, sont décrites les propriétés rhéologiques d'un mélange de charbon et d'eau comportant 98,5 % de particules de charbon de 5 m/m environ ou moins, suivant le rendement de tassement des particules réduisant la porosité interstitielle.
On obtient ainsi une équation donnant le rendement optimal de tassement des particules, et un algorithme permettant de calculer la porosité des distributions de particules réelles. La porosité calculée est ensuite vérifiée par filtrage sous pression et mesure de la porosité. La zone de surface spécifique est également calculée par un algorithme.
Ces données permettent d'obtenir une famille de distributions de tailles de particules donnant des propriétés rhéologiques exceptionnelles à condition que le fait d'ajouter un surfactant soit efficace pour disperser les particules de charbon. On a constaté que des monosphères, indépendamment de leurs tailles, se rassemblent généralement en un réseau moyen orthorhombique d'environ 60 % en volume. Pour obtenir le cisaillement, la structure doit s'ouvrir ou se dilater en un réseau cubique où la porosité augmente pour passer de 40 % à environ 48 X. On a constaté que pour
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empêcher la dilatation ou les collisions interparticules en cours de cisaillement, le système devait être dilué de telle manière que l'espace entre particules
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soit au moins égal à IPS- (2-a) D, où IPS est l'es- pacement entre particules, et D la taille des particules.
Un problème se pose cependant, concernant la manière permettant de produire un mélange de charbon et d'eau comprenant par exemple au moins 65 X en poids de particules de charbon, et de préférence 70 % à 82 % en poids de particules de charbon, sur une heure et un jour à l'autre, pour obtenir une utilisation fiable.
Pour environ 65 % en poids de particules de charbon, le mélange de charbon et d'eau nécessite l'utilisation d'un carburant supplémentaire, tel qu'un gaz combustible, lorsqu'il sert dans une installation de production d'énergie. Cependant, le mélange de charbon et d'eau peut être utilisé de manière économique. Il est cependant beaucoup plus économique d'utiliser un mélange de charbon et d'eau présentant une concentration en particules de charbon d'au moins 70 X en poids. Au-dessus de 82 X en poids de particules de charbon, on peut s'attendre à des problèmes mécaniques gênant le débit du mélange de charbon et d'eau dans les réseaux de tuyauteries, les pompes et les vannes.
La matière première du mélange de charbon et d'eau est généralement une boue de charbon aqueuse d'environ 20 % à 40 X en poids de particules de charbon.
Cette boue doit être suffisamment essorée pour former un mélange de charbon et d'eau fluide contenant au moins 65 % en poids de charbon et présentant des propriétés rhéologiques, et en particulier une viscosité, ne gênant pas le débit dans les conduites, aux températures am-
Figure img00030002

biantes normales comprises par exemple entre OOC et 35 C. On a découvert que la possibilité de dilatation des particules de charbon pouvait effectivement être
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utilisée pour essorer une masse de particules de charbon provenant d'une boue de charbon aqueuse. On a également découvert que la possibilité de dilatation pouvait être communiquée aux particules de charbon en augmentant le rapport de la surface à la masse, de façon qu'un agent dispersant ajouté au mélange de charbon et d'eau ultérieurement formé, contribue d'une manière étonnamment supérieure à renforcer les caractéristiques d'écoulement du mélange. La matière première utilisée peut également être rendue dilatable pour former le mélange de charbon et d'eau, en éliminant les éléments argileux qui sont hydrophobes et empêchent la possibilité de dilatation.
L'invention a donc pour but de créér un procédé permettant de contrôler la concentration des particules de charbon et d'optimiser la distribution des particules de charbon dans un mélange de charbon et d'eau.
A cet effet, suivant la présente invention il est proposé un procédé pour la production d'un mélange eau-charbon dans lequel les étapes incluent la création d'au moins un premier et un second courant d'alimentation en charbon, comprenant des tailles de classification différentes de particules de charbon et d'un support liquide sédimentaire, le mélange commun d'une partie de chaque courant eh présence d'un agent dispersant et d'un agent stabilisant pour former un mélange eau-charbon comprenant au moins 65 X en poids de particules de charbon.
De préférence, la boue de charbon aqueuse est constituée de particules de charbon granulaires représentant plus de 50 X en poids d'un support liquide sédimentaire et la boue est traitée de manière à communiquer la possibilité de dilatation au charbon des courants d'alimentation en charbon. L'agent liquide
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sédimentaire de la boue est inférieur à 50 X en poids de la matière première de charbon granulaire. En général, il est nécessaire d'extraire du support liquide d'un ou plusieurs des courants d'alimentation en charbon, pour obtenir des proportions effectives de particules de charbon dans chaque courant qu'on puisse mélanger en commun avec une quantité contrôlée de liquide pour obtenir un mélange de charbon et d'eau présentant le pourcentage voulu de particules de charbon.
On utilise des réservoirs de ballast ou d'équilibrage séparés pour maintenir un débit continu des premier et second courant d'alimentation de charbon et pour contrôler le débit de l'un au moins des courants d'alimentation de charbon par rapport au débit des autres courants d'alimentation. Les courants d'alimentation de charbon sont tout d'abord combinés dans un mélangeur où l'agent liquide peut être ajouté pour mélanger le mélange en présence d'un agent dispersant et/ou d'un agent de stabilisation, pour maintenir une dispersion uniforme des particules de charbon dans le milieu liquide.
De préférence, on rend dilatable le charbon d'une boue de charbon aqueuse en augmentant le rapport de la surface à la masse des particules de charbon par traitement au moyen d'un oxydant tel que de l'ozone.
Les particules de charbon présentent des propriétés hydrophobes et les particules d'argile continuent de présenter des propriétés hydrophiles. Si l'on permet à l'argile de subsister dans le mélange de charbon et d'eau, l'efficacité de l'agent dispersant est réduite.
Les particules d'argile contaminent le mélange de charbon et d'eau, de sorte qu'en séparant ces particules d'argile des particules de charbon avant de former le mélange de charbon et d'eau, on rend également les particules de charbon dilatables.
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Une autre découverte faisant partie de la forme préférée de réalisation de l'invention est que le fait de retirer des particules de charbon de la boue de charbon aqueuse, la fraction des particules inférieures à 2 microns permet d'éliminer efficacement l'argile et de contribuer efficacement à la possibilité de dilatation des particules de charbon. La fraction de particules inférieures à 2 microns, en particulier lorsqu'on utilise du charbon provenant de bassins envasés ou ensablés, ne comprend essentiellement que de l'argile avec une certaine quantité de pyrite et une faible quantité de charbon. Une fraction de particules inférieures à 2 microns de charbon nettoyé, tel que de l'anthracite ou des produits bitumineux, est de préférence ajoutée à l'un des courants d'alimentation de charbon dilatable ci-dessus, pour améliorer les caractéristiques d'écoulement et pour augmenter la teneur en charbon du mélange de charbon et d'eau obtenu.
Avant d'ajouter une fraction de particules de charbon inférieures à 2 microns, de préférence à un courant d'alimentation constitué des plus petites particules de charbon, les particules de charbon dilatables du courant d'alimentation sont traitées pour réduire leur teneur en humidité. On réduit avantageusement la teneur en humidité en faisant passer le courant d'alimentation dans un récipient situé à l'extrémité inférieure d'un dispositif d'essorage incliné vers le haut. Ce dispositif comporte une plaque de fond étagée munie de contremarches perforées, cette plaque de fond étant montée de manière à être dirigée vers le haut et à être liée à un mécanisme d'entraînement permettant de la faire vibrer. Les particules de charbon dilatables avancent de marche en marche le long de la plaque de fond, tandis que l'agent aqueux s'échappe de la masse des particules de charbon retenues par les contremarches.
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La possibilité de dilatation des particules de charbon améliore considérablement le processus de séparation du charbon et du liquide. Le liquide peut s'écouler par une ouverture d'évacuation constituée, par exemple, par un déversoir d'évacuation d'eau prévu dans le récipient situé à l'extrémité inférieure de la plaque de fond.
L'invention sera décrite en détail en se référant aux dessins ci-points dans lesquels : - la figure 1 est un schéma fonctionnel d'une installation pratique permettant d'obtenir le mélange de charbon et d'eau selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en élévation d'une forme préférée de réalisation d'un dispositif d'essorage destiné à être utilisé dans le procédé. selon l'invention ; - la figure 3 est un schéma fonctionnel d'une autre installation permettant d'obtenir un mélange de charbon et d'eau selon l'invention.
La matière première amenée par la conduite 10 pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, peut être du charbon fraîchement extrait de mine ou du charbon récupéré de bassins envasés ou ensablés, ou autres sources convenables. Cette matière première est traitée par des moyens classiques bien connus de l'art antérieur. Les sulfures et l'argile peuvent être retirés de la matière première avant que celle-ci soit utilisée dans le procédé selon l'invention. On peut, si on le désire, former des fournées de matière première dans un récipient convenable. La matière première peut être constituée par une boue de charbon aqueuse amenée par la conduite 10 dans un récipient 11. Dans cette forme de réalisation, la matière première se trouve de préférence à la température ambiante, mais peut cependant être amenée à une température plus élevée se si-
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tuant entre 600C et 82OC. A température plus élevée, la viscosité de la boue est plus faible et la teneur en humidité peut se contrôler plus facilement.
De plus, une boue chaude peut se mélanger plus complètement avec les produits chimiques choisis pour former l'agent de stabilisation et l'agent de dispersion. Certains de ces produits chimiques ont une température à l'état liquide d'environ 60 C. Le procédé selon l'invention est particulièrement utile pour former et fournir un mélange de charbon et d'eau destiné à être utilisé en un site éloigné à la température ambiante. La boue de charbon contenue dans la conduite 10 est de préférence constituée par un mélange d'eau et de particules de charbon bitumineux de 150 à 0 microns.
La boue aqueuse contenant de préférence entre 20 % et 40 % en poids de particules de charbon, est traitée par de l'ozone dans le récipient 11. L'ozone est amenée par la conduite 12 dans le récipient, de manière à augmenter le rapport de la surface à la masse. Ce traitement rend le charbon de la boue dilatable. L'effet d'oxydation de l'ozone sur la surface des particules de charbon provoque des marques grêlées ressemblant à la configuration alvéolée d'une balle de golf. Le traitement à l'ozone rend le charbon dilatable.
Les impuretés de la boue de charbon aqueuse contenue dans le récipient 11 sont essentiellement constituées, si elles existent, par de l'argile et une certaine quantité de pyrite constituant une fraction de particules de taille inférieure à 2 microns. Cette fraction de particules de taille inférieure à 2 microns comprend également une certaine quantité de charbon, de l'ordre de 7 % en poids par exemple, ce qui constitue une perte de charbon insignifiante. Il est évident que la boue de charbon contenue dans le récipient Il peut être traitée par d'autres agents pour obtenir la possi-
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bilité de dilatation. Si le charbon est bitumineux, les particules de charbon présentent un poids spécifique compris entre 1,26 et 1,40.
La boue traitée dans le récipient 11 est amenée par une conduite 13 à un dispositif de classification 14 servant à délivrer, dans la conduite 15, une première fraction aqueuse de charbon constituée par des particules de charbon supérieures à 30 microns. De préférence, cette première fraction aqueuse de charbon est constituée par une fraction de particules de charbon comprises entre 44 microns et 150 microns, mélangées à une faible quantité d'agent liquide représentant par exemple 16 % en poids de l'ensemble de cette fraction.
Généralement, cette première fraction présente les caractéristiques d'écoulement d'une boue semi-fluide, telle que par exemple une pâte mouillée, mais non celle d'un liquide. La limite inférieure de taille des particules formant la première fraction est de préférence de l'ordre de 44 microns, mais peut atteindre par exemple 50 à 60 microns. La limite supérieure de taille des particules de charbon de cette fraction peut atteindre 200 à 300 microns ; cependant des particules de 150 microns ou moins sont préférables.
La conduite 15 est branchée de manière à amener la première fraction de particules de charbon à un réservoir de tranquilisation 16. Une fraction de particules de taille inférieure à 30 microns, et de préférence inférieure à 40 microns, sortant du dispositif de classification 14, est amenée par une conduite 17 à un dispositif de classification 18. Ce dernier sert à effectuer une séparation nette au niveau de 2 microns. La fraction de particules de taille inférieure à 2 microns sortant du dispositif de classification 18, est amenée par la conduite 19 à un autre appareil de traitement ou de récupération, car cette fraction con-
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tient une quantité importante de cendres et ne convient donc pas à la fabrication du mélange de charbon et d'eau.
L'autre fraction de particules de charbon de taille comprise entre 30 microns et 2 microns, et de préférence entre 44 et 2 microns, sortant du dispositif de classification 18, constitue la seconde fraction de particules de charbon amenée par la conduite 21 à un réservoir de tranquilisation 22.
Cette seconde fraction présente généralement les caractéristiques d'une boue visqueuse fluide, de sorte qu'un dispositif d'essorage 23 décrit plus en détail ci-après, est monté dans la conduite 21 pour réduire la teneur en eau de cette seconde fraction à 30 % en poids ou moins, et pour augmenter ainsi la concentration en particules de charbon du second courant d'alimentation. L'agent liquide sédimentaire ainsi extrait est évacué du dispositif d'essorage par la conduite 24. Le liquide transporté par la conduite 24 peut être ramené au récipient 11 pour être réutilisé de manière à former des quantités supplémentaires de boue de charbon.
Les conduites 15 et 21 sont munies respectivement de contrôleurs de concentration de particules 25 et 26 délivrant des signaux électriques par des lignes 25A et 26A, à un microprocesseur 27. Ces moniteurs 25 et 26 sont bien connus en soi de l'art antérieur et peuvent être du type à ultrasons, nucléaire, ou à échantillonnage.
Les réservoirs de tranquilisation 16 et 22 sont utilisés pour délivrer des courants d'alimentation présentant une distribution de particules pratiquement uniforme dans chaque courant d'alimentation. Le débit de sortie de la première fraction aqueuse de charbon sortant du réservoir de tranquilisation 16, est délivré à un contrôleur de débit 28 qui peut être constitué par
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une vanne, mais constitué de préférence par un convoyeur d'assistance de débit ou un contrôleur de débit proportionnel, entraîné par un moteur à vitesse variable faisant partie d'un élément de commande 29. Le débit de sortie de la seconde fraction aqueuse de charbon sortant du réservoir de tranquilisation 22 est délivré à un contrôleur de débit 31 pouvant également être une vanne, mais consistant de préférence en un convoyeur d'assistance de débit ou en un contrôleur de débit proportionnel entraîné par un moteur à vitesse variable faisant partie d'un élément de commande 32.
Les éléments de commande 29 et 32 répondent à des signaux électriques séparés fournis par le microprocesseur 27 à partir d'un programme utilisant les signaux électriques provenant des moniteurs 25 et 26, correspondant à la concentration en particules de charbon de chacun des premier et second courant d'alimentation. Ce programme utilise également des signaux électriques transmis au microprocesseur par des dispositifs de mesure de volume ou de poids 33 et 34 faisant partie de systèmes de fourniture séparés des débits d'alimentation sortant respectivement des contrôleurs de débit 28 et 31. Après avoir été pesés, les courants d'alimentation séparés sont combinés dans un mélangeur 35 pour former le mélange de charbon et d'eau. Le dispositif d'essorage 23 est utilisé pour augmenter la concentration en particules de charbon de la seconde fraction, à un point tel que lorsque cette fraction est combinée à la première fraction, le courant d'alimentation présente une concentration finale en particules du mélange de charbon et d'eau, correspondant à la valeur voulue ou à une valeur supérieure à celle-ci.
Selon l'invention, le mélange de charbon et d'eau comprend au moins 65 % en poids de particules de charbon, et peut atteindre jusqu'à 82 % en poids de
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ces particules de charbon. Le dispositif d'essorage 23 est actionné par un dispositif d'entraînement pouvant être commandé par un signal électrique provenant du microprocesseur, de manière à s'assurer que les quantités combinées des agents aqueux des deux fractions ne dépassent pas la valeur voulue de ces agents aqueux dans le mélange de charbon et d'eau. Il est généralement nécessaire de contrôler l'extraction d'agent aqueux effectuée par le dispositif d'essorage, de manière à compenser les quantités d'agent aqueux faisant partie d'un surfactant utilisé par exemple comme agent de stabilisation, et/ou d'un agent de dispersion ajouté à chacun des premier et second courant d'alimentation.
De préférence, un agent dispersant soluble dans l'eau est ajouté au récipient de mélange contenant les quantités de chacun des courants d'alimentation.
L'agent dispersant peut être choisi dans le groupe comprenant le lignosulfonate, les hydrocarbo- nes polynucléaires condensés, ou l'amine alkoxylatée.
De préférence, l'agent dispersant est constitué par une composition éthoxylatée, propoxylatée, ou éthoxylpropoxylatée, soluble dans l'eau, laquelle est mélangée au courant d'alimentation dans le mélangeur 35 pour empêcher la séparation physique des particules de charbon dans le mélange de charbon et d'eau. Les particules de charbon contenues dans le mélange de charbon et d'eau sont tassées dans l'agent liquide amené par la conduite 36 à un réservoir de stockage ou en un point d'utilisation finale tel qu'un haut fourneau, une chaudière ou autres.
L'agent dispersant qu'on préfère utiliser supprime la nécessité d'un agent de stabilisation ; on peut cependant choisir un agent de stabilisation dans le groupe comprenant de l'argile attapulgite, ou des macromolécules contenant des groupes carbonyle et
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et hydroxyle actifs. Pour commander l'alimentation en surfactant constitué par exemple par un agent dispersant, un signal électrique est fourni par le microprocesseur sur la ligne 37, vers un contrôleur 38 constitué par exemple par une vanne ou une pompe, de manière à contrôler le débit de surfactant entre un réservoir 39 et le mélangeur 35. Il est cependant préférable d'utiliser le réservoir 39 pour fournir l'agent de dispersion choisi. Un signal électrique est également fourni par le microprocesseur sur la ligne 41 pour commander une vanne 42 montée dans une conduite 43 d'alimentation en fluide sédimantaire reliée au mélangeur 35.
Un agent fluide est ajouté au mélange contenu dans le mélangeur pour régler à la valeur voulue la densité des particules de charbon du mélange de charbon et d'eau final. Les débits d'alimentation combinés, en l'absence de surfactant et de fluide aqueux supplémentaire provenant de la ligne 43, comprennent typiquement 20 % à 25 % en poids d'agent aqueux, ce pourcentage étant amené à la valeur voulue par adjonction d'un agent dispersant, de préférence en milieu aqueux, et d'un agent aqueux, pour obtenir un mélange de charbon et d'eau présentant environ 70 % en poids de matières solides.
Bien que dans la description ci-dessus de l'invention, on utilise deux étages de classement de choix des proportions et de mélange des particules de charbon, il est évident que les spécialistes de la question qu'on peut aussi bien utiliser trois ou plusieurs étages de classement pour produire le mélange de charbon et d'eau. Il est important de déterminer et de contrôler la distribution des particules de charbon pour chaque fraction de taille de particules, en particulier pour les particules de plus petite taille, pour mélanger ensuite les différentes fractions de particules de char-
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bon. De cette manière, on peut contrôler la distribution des tailles de particules et, à son tour, la densité des particules de charbon contenues dans le mélange de charbon et d'eau obtenu par le procédé selon l'invention.
Comme cela sera expliqué plus en détail ci-après, les propriétés de dilatation des particules de charbon constituant le second courant d'alimentation facilitent beaucoup l'extraction de l'agent aqueux du courant d'alimentation par utilisation du dispositif d'essorage 23. Cependant, pour s'assurer qu'on obtient la teneur en charbon voulue dans le mélange de charbon et d'eau final, et pour optimiser le tassement des particules, en particulier en utilisant les particules de charbon les plus petites pour remplir les espaces intérieurs du mélange de charbon et d'eau, il est souhaitable d'introduire une fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns pour remplacer la fraction des particules de taille inférieure à 2 microns ayant été évacuées dans la conduite 19. La fraction de remplacement doit évidemment n'être essentiellement constituée que de particules de charbon ayant été obtenues en traitant en même temps, dans un broyeur à boulets, un petit débit secondaire provenant de l'un du premier ou second courant d'alimentation.
Le courant d'alimentation choisi pour fournir le débit secondaire au broyeur à boulets peut varier de temps à autre, en cas de fourniture trop importante d'une fraction de charbon particulière par suite d'une distribution toujours changeante des tailles de particules de charbon constituant la matière première. Si par exemple une matière première donne pendant une certaine période de temps une alimentation surabondante en particules de charbon se situant dans la plage comprise entre 44 et 150 microns, on choisit alors le premier débit d'alimentation pour former le débit secondaire
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alimentant le broyeur à boulets. Si ensuite, la matière première donne une alimentation surabondante en particules de charbon se situant dans la plage de taille comprise entre 2 et 44 microns, on choisit alors le second courant d'alimentation pour former le débit secondaire alimentant le broyeur à boulets.
Suivant la source de matière première, il peut très bien arriver qu'on obtienne une alimentation surabondante permanente en particules de charbon de 2 à 44 microns. Pour éviter la diminution de la fraction de particules de charbon comprise entre 44 et 150 microns, on utilise un broyeur à boulets pour réduire la fraction de particules de charbon de trop grande taille ou encore une alimentation de charbon séparée pour produire des quantités de particules de charbon destinées à compléter la fraction insuffisante. Ces quantités de complément de la fraction de particules de charbon insuffisantes, sont traitées pour leur donner la possibilité de dilatation convenable comme décrit ci-dessus.
Les quantités de complément de la première fraction de particules de charbon sont fournies au réservoir de maintien de tranquilisation 16 par la conduite 44, et les quantités de complément de la seconde fraction de particules de charbon sont fournies au réservoir de maintien de tranquilisation 22 pour la conduite 45.
Sur la figure 1, un débit secondaire du premier courant d'alimentation arrivant par la conduite 15, est délivré par la conduite 46, à travers une vanne à 3 voies 47, à un tuyau collecteur 48 arrivant au broyeur à boulets 49. Un débit secondaire du second courant d'alimentation arrivant par la conduite 21, est dirigé par la conduite 51 vers une vanne 47 pouvant être placée pour délivrer un débit partiel de la seconde fraction de particules au tuyau collecteur 48, et par conséquent au broyeur à boulets 49. Une fraction de
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particules de charbon de taille inférieure à 2 microns, obtenue par le fonctionnement du broyeur à boulets, est amenée par la conduite 52 provenant du réservoir de maintien 53. Un signal est fourni par la vanne 47 en fonction de sa position, de manière à envoyer au microprocesseur un signal grâce auquel un débit secondaire partiel dans les conduites 46 et 51, se situant respectivement après les contrôleurs de concentration en particules 25 et 26, permet de s'assurer que la quantité de particules de charbon présente dans les courants partiels provenant du premier et second courant d'alimentation, pour un rythme fixe, mettent à jour le stockage de l'information dans le microprocesseur pour indiquer avec précision la quantité et la distribution de tailles partielles dans chacun des réservoirs de maintien de tranquilisation 16,22 et 53.
Cela permet de s'assurer que la fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns dans le réservoir de maintien de tranquilisation 53, est contrôlée de façon que cette fraction ne dépasse pas une alimentation surabondante d'environ 5 X ou moins en particules de charbon sèches de taille inférieure à 2 microns pour le mélange de charbon et d'eau.
Au lieu de dériver un débit secondaire de l'un ou l'autre du premier ou second courant d'alimentation, de manière à subdiviser les particules de charbon pour former une fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns, il est préférable d'utiliser une alimentation de particules de charbon, en particulier d'anthracite, présentant un poids spécifique compris entre 1, 54 et 1,80 et d'amener ces particules de charbon au broyeur à boulets 49 pour former une fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns qu'on introduit séparément dans le réservoir de maintien de tranquilisation 53 en quantité
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suffisante pour former un élément de 5 X en poids sec qu'on ajoute au charbon formant le mélange de charbon et d'eau.
Le débit de sortie de la fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns sortant du réservoir de maintien de tranquilisation 53, est amené par la conduite 52 à un contrôleur de débit 54 pouvant être constitué par une vanne mais consistant de préférence en un convoyeur d'assistance de débit ou en un contrôleur de proportion de débit entraîné par un moteur à vitesse variable constituant un élément de commande 55. Le programme du microprocesseur 27 utilise un signal électrique fourni à celui-ci par un dispositif de mesure de volume ou de pesage 56. Après pesage, la fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns est amenée par la conduite 57 au mélangeur 35. Dans le mélange de charbon et d'eau final, les particules de charbon de taille supérieure à 2 microns augmentent notablement les caractéristiques de viscosité du mélange de charbon et d'eau.
Plus précisément, la viscosité augmente d'une façon générale, au-dessus d'une plage de température comprise entre OOC et 35 C, lorsqu'on ajoute la fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns, car ces particules facilitent le cisaillement entre les particules de charbon plus grosses du fait des marques grêlées apparaissant à la surface des particules de charbon. Les caractéristiques de viscosité favorable ont été découvertes par des essais de laboratoire montrant qu'un mélange de charbon et d'eau utilisant des particules non ozonizées de 150 à 4 microns présentent une viscosité de 4000 centipoises ; tandis qu'un mélange de charbon et d'eau constitué de particules de charbon traitées à l'ozone, de 150 à 2 microns, présente une viscosité de 2000 centipoises. La
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viscosité obtenue en utilisant des particules de charbon ozonizées dans le mélange de charbon et d'eau à 3 C, est inférieur à 900 centipoises.
Compte tenu de cette découverte, il est souhaitable de refroidir le mélange de charbon et d'eau pendant son mixage dans le mélangeur 35. Pour cela, une enveloppe d'eau de refroidissement 58 est utilisée pour extraire la chaleur du mélange contenu dans le réservoir, pendant le processus de fonctionnement d'un mélangeur entraîné par un moteur 59. Le mélangeur 35 est monté sur un socle par des cellules de charge 61 qui fournissent des signaux électriques correspondant au poids du matériau contenu dans le mélangeur, ces signaux étant appliqués au microprocesseur par la ligne 62. Le microprocesseur reçoit également par la ligne 63, un signal électrique provenant d'un dispositif de mesure de volume 64, tel qu'un sonar ou un détecteur nucléaire.
Les propriétés de viscosité favorables du mélange de charbon et d'eau, sont attribuées à la caractéristique d'augmentation du rapport de la surface à la masse des particules de charbon. On améliore encore les propriétés de fluidité du mélange de charbon et d'eau réalisé selon l'invention, en ajoutant une fraction de particules de charbon de taille inférieure à 2 microns. Cela permet à la fois d'augmenter la teneur en charbon du mélange de charbon et d'eau, d'en améliorer le cisaillement en présence d'un agent dispersant.
Si l'on considère maintenant la figure 2 des dessins, celle-ci représente une forme préférée du dispositif d'essorage permettant de réduire la teneur en agent aqueux du second courant d'alimentation pour le faire descendre à au moins 30 % en poids des particules de charbon, ou moins. La conduite 21 est de préférence disposée verticalement pour évacuer la seconde fraction au-dessous d'un niveau de réserve d'eau
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identifié par la référence 70. Le niveau de réserve d'eau est contenu dans des parois latérales périphériques 71 entourant le bord extérieur d'une plaque munie de gradins 72 dont les contremarches perforées 73 sont disposées dans le sens transversal de la plaque par rapport à la longueur de celle-ci.
Les parois latérales 71 et la plaque de fond 72 forment un récipient incliné de 00 à 30 par rapport à l'horizontale, grâce à des colonnes de support 74 disposées en biais et présentant une longueur effective permettant d'obtenir la disposition inclinée de la plaque à gradins par rapport à une base de support 75.
De préférence, les éléments 74 sont montés, à chacune de leurs extrémités opposées, par des tiges d'articulation permettant au dispositif d'entraînement 76 supporté par la base et couplé à la plaque à gradins 72, de faire vibrer la plaque à une fréquence prédéterminée.
Comme les particules de charbon constituant la seconde fraction sont dilatables, l'effet vibratoire communiqué à la plaque à gradins force rapidement, à l'intérieur du dispositif d'essorage, l'eau entraînée à la surface de la seconde fraction. Une masse d'eau recouvre les solides concentrés, et un déservoir d'évacuation identifié par la référence 77, permet d'évacuer l'agent aqueux en excès du dispositif d'essorage.
Comme cela apparaît sur la figure 2, le déversoir est situé dans la paroi arrière du dispositif d'essorage. L'essorage de la boue de charbon se poursuit pendant toute la période au cours de laquelle les particules avancent suivant la longueur de la cuvette formée entre contremarches successives. La longueur de la cuvette est choisie de manière à correspondre avec la valeur dont on veut réduire la teneur en humidité de la seconde fraction. Bien que le dispositif d'essorage illustré sur la figure 2 soit très utile pour
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évacuer l'eau d'une matière première granulaire, ce dispositif est en soi particulièrement utile pour mettre en oeuvre le processus d'essorage permettant de réduire l'humidité résiduelle du second courant d'alimentation à une valeur voulue, au cours de la production du mélange de charbon et d'eau. Une pâte centrifugée de particules de charbon de maille inférieure à 100 (10 m/m),
Figure img00200001

présentant une teneur en humidité de 50 X, peut être ramenée à une teneur en humidité de 28 X, par utilisa- tion du dispositif d'essorage représenté sur la figure 1. Le débit d'alimentation submergeant le dispositif d'essorage, produit une zone de mouvement laminaire lisse de la pâte de charbon, sans la moindre turbulence.
Dans la forme de réalisation de la figure 3, la matière première constituée par une boue aqueuse de charbon comme décrit ci-dessus, est de préférence amenée, par la conduite 110, à un dispositif de classification 112, sous une température élevée se situant dans la plage comprise entre 60 C et 82OC. On peut utiliser une boue de charbon à température ambiante ; cependant, à température élevée, la viscosité de la boue est plus faible et l'on peut utiliser sa teneur en humidité ; d'autre part, à température élevée, la viscosité de la boue est plus faible et l'on peut contrôler plus facilement sa teneur en humidité. De plus, une boue chaude peut se mélanger plus complètement avec les produits chimiques choisis comme agent de stabilisation et comme agent de dispersion. Certains de ces produits chimiques présentent une température à l'état liquide d'environ 60 C.
Le dispositif de classification 112 est utilisé pour fournir, dans la conduite 114, une première fraction de charbon en sédiments constituée de particules de charbon supérieures à 30 microns, et une petite quantité d'agent liquide. Généralement, la
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première fraction présente les caractéristiques de débit d'une boue semi fluide c'est-à-dire d'une pâte humide, et non d'un liquide. La limite inférieure de la taille des particules formant la première fraction est de préférence de l'ordre de 30 microns, mais peut être plus importante, par exemple de l'ordre de 50 à 60 microns. La limite supérieure de la taille des particules de charbon de cette fraction peut atteindre 200 à 300 microns ; cependant, des particules de 150 microns ou moins sont préférables. La conduite 114 est branchée de manière à fournir la première fraction de particules de charbon à un réservoir de tranquilisation 116.
La fraction de particules de taille inférieure à 30 microns sortant du dispositif de classification 112, est amenée par la conduite 118 à un dispositif de classification 120. Ce dispositif de classification 120 permet d'effectuer une séparation nette au niveau de 2 microns. La fraction de particules de taille inférieure à 2 microns sortant du dispositif de classification 120, est amenée par la conduite 122 à un autre appareil de traitement ou de récupération, lorsque cette fraction contient une quantité importante de cendres et ne peut donc convenir pour former le mélange de charbon et d'eau. La fraction restante de particules de charbon de taille comprise entre 30 microns et 2 microns, sortant du dispositif de classification 120, constitue la seconde fraction de particules de charbon et se trouve amenée, par la conduite 124, à un réservoir de tranquilisation 126. Cette seconde fraction présente généralement les caractéristiques d'une boue liquide fluide présentant une faible viscosité, de sorte qu'un dispositif d'essorage en série 127 est monté dans la conduite 124 pour augmenter la concentration en particules de charbon du second courant d'ali-
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mentation, par extraction d'agent liquide qu'on évacue ensuite par la conduite 127A.
Les conduites 114 et 124 sont munies respectivement de contrôleurs de concentration de particules 128 et 130 délivrant des signaux électriques sur les lignes 128A et 130A branchées au microprocesseur 132. Les contrôleurs 128 et 130 sont bien connus de l'art antérieur et peuvent être de type à ultrasons, de type nucléaire, ou de type à échantillonnage.
Les réservoirs de tranquilisation sont utilisés pour fournir des débits d'alimentation présentant une répartition de particules sensiblement uniforme dans chacun des courants d'alimentation. Le débit de sortie de la première fraction de charbon aqueux sortant du réservoir de tranquilisation 116, est amené à un contrôleur de débit 134 pouvant être constitué par une soupape, mais consistant de préférence en un convoyeur à assistance de débit ou en une pompe à déplacement positif entraînée par un moteur à vitesse variable constituant un élément de commande 135. Le débit de sortie de la seconde fraction de charbon en sédiments sortant du réservoir de tranquilisation 126, est amené à un contrôleur de débit 136 pouvant également être constitué par une vanne, mais consistant de préférence en un convoyeur à assistance de débit ou en une pompe à déplacement positif entraînée par un moteur à vitesse variable constituant un élément de commande 137.
Les éléments de commande 135 et 137 répondent à des signaux électriques séparés provenant du microprocesseur 132, sur la base d'un programme utilisant les signaux électriques provenant des contrôleurs, et correspondant à la concentration en particules de charbon de chacun du premier et second courant. Le programme utilise également des signaux électriques fournis au microprocesseur par des dispositifs de mesure de
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volume ou de mesure de poids 138 et 139 faisant partie de système d'alimentation séparés des courants d'alimentation sortant respectivement des contrôleurs de débit 134 et 136. Après pesage, les débits d'alimentation séparés sont combinés dans un mélangeur 140 pour former un courant d'alimentation.
L'appareil d'essorage 127 est utilisé pour augmenter la concentration en particules de charbon de la seconde fraction jusqu'à une valeur telle que lorsque cette fraction se combine à la première fraction, le courant d'alimentation présente la concentration en particules de charbon finale qu'on veut obtenir dans le mélange de charbon et d'eau, ou une concentration supérieure à celle-ci, Le mélange de charbon et d'eau final comprend au moins 65 % en poids de particules de charbon, et peut atteindre environ 82 % en poids de particules de charbon. L'appareil d'essorage 127 est commandé par un signal électrique provenant du microprocesseur et permettant de régler les quantités combinées d'agent en sédiments dans le courant d'alimentation. Il est généralement nécessaire de contrôler l'extraction de l'agent liquide par l'appareil d'essorage, pour compenser les quantités d'agent liquide faisant partie d'un agent de stabilisation ajouté à chacun du premier et second courant d'alimentation.
Des signaux électriques sont fournis, sur les lignes 141 et 142, par le microprocesseur, aux contrôleurs 143 et 144 constitués par exemple par des vannes ou par des pompes, pour contrôler la quantité d'agent dispersant fournie au mélangeur 146 et 147, cet agent dispersant provenant du réservoir 145. Les mélangeurs peuvent être des mélangeurs statiques en série, montés respectivement dans les conduites 114 et 124 en aval des contrôleurs 128 et 130. L'agent dispersant peut être choisi dans le groupe comprenant le lignosul-
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fonate, les hydrocarbones polynucléaires condensés, ou l'amine alkoxylatée. L'agent dispersant est mélangé au courant d'alimentation dans un mélangeur 148, pour empêcher la séparation des particules de charbon. Les particules de charbon contenues dans le mélange de charbon et d'eau, sont tassées dans l'agent liquide fourni par la conduite 149 à un réservoir de stockage ou à un point d'utilisation final tel que par exemple un haut fourneau, une chaudière ou autre.
L'agent de stabilisation peut être choisi dans le groupe comprenant de l'argile d'attapulgite, des macromolécules ramifiées contenant du carbonyle actif, et des groupes hydroxyles. Un signal électrique provenant du microprocesseur, est appliqué par la ligne 150 à un contrôleur 151 constitué par exemple par une vanne ou par une pompe, de manière à commander la quantité d'agent de stabilisation alimentant le mélangeur 148, cet agent de stabilisation provenant d'un réservoir 152. Un signal électrique est également fourni par le microprocesseur sur la ligne 153, pour commander une vanne 154 montée dans une conduite d'alimentation en fluide 155, reliée au mélangeur 148. Un agent fluide est ajouté au mélange, à l'intérieur du mélangeur, pour régler à la valeur voulue, la densité en particules de charbon du mélange de charbon et d'eau final.

Claims (28)

    REVENDICATIONS l") Procédé de production d'un mélange de charbon et d'eau, procédé caractérisé en ce qu'il comprend des différentes étapes consistant à utiliser une boue de charbon aqueuse comprenant une matière première constituée par du charbon granulaire représentant plus de 50 % en poids d'un agent liquide aqueux, à former au moins un premier (13,14, 15) et second courant (17,18, 19) d'alimentation de charbon constitué chacun par des particules granulaires de charbon classées en tailles différentes, et constituant la matière première en milieu liquide sédimentaire, et à mélanger ensemble des quantités déterminées de ce premier et second courant d'alimentation de charbon, en présence d'un agent dispersant, pour former un mélange de charbon et d'eau comprenant au moins 65 % en poids de particules de charbon.
  1. 20) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière première granulaire constitue moins de 50 % en poids de l'agent liquide sédimentaire.
  2. 30) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comprend une étape consistant à retirer du charbon constituant la matière première, une fraction de particules de taille inférieure à 2 microns.
  3. 40) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comprend une étape consistant à extraire du charbon constituant la matière première, une fraction de particules de taille inférieure à 2 microns.
  4. 50) Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le charbon formant le premier et le second courant est susceptible de se dilater.
  5. 60) Procédé selon la revendication 5,
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    caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comprend une étape consistant à augmenter le rapport de la surface à la masse des particules de charbon constituant la matière première.
  6. 70) Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comprend en outre une étape, consistant à retirer du charbon de matière première une fraction de particules de taille supérieure à 2 microns.
  7. 80) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comprend une étape consistant à amener les particules de charbon de matière première en contact avec un agent oxydant, de manière à augmenter le rapport de la surface à la masse des particules de charbon.
  8. 90) Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'étape de formation du charbon de matière première comprend en outre une étape consistant à retirer une fraction de particules de taille inférieure à 2 microns.
  9. 100) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comprend une étape consistant à former des zones en creux dans la surface des particules de charbon constituant la matière première.
  10. 110) Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le rapport de la surface à la
    Figure img00260001
    masse des particules de charbon est augmenté d'environ 5 % à 7 %.
  11. 12 ) Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à utiliser des particules de charbon granulaires de 2 microns ou moins, et à amener une partie contrôlée de ces particules de charbon granulaires de 2 microns ou moins dans l'étape de mélange.
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  12. 130) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape consistant à former au moins le premier et second courant de charbon, comprend la formation du premier courant d'alimentation de charbon par traitement du charbon de matière première dans un premier dispositif de classification, la formation du second courant d'alimentation de charbon par traitement d'un courant d'alimentation de charbon résiduel provenant du premier dispositif de classification, dans un second dispositif de classification, tout en évacuant du second dispositif de classification, une fraction de particules de taille inférieure à 2 microns, et l'essorage du second courant d'alimentation de charbon.
  13. 140) Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'étape d'essorage consiste à amener le second courant sur l'extrémité inférieure de la plaque à gradins inclinée vers le haut, comportant des contremarches transversales, et à faire vibrer cette plaque à gradins pour faire avancer la seconde fraction vers le haut, de contremarches en contremarches, pour séparer l'agent sédimentaire du second débit.
  14. 150) Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'étape d'essorage consiste en outre à disposer la plaque à gradins inclinée vers le haut, sous un angle de 0 à 30 par rapport à l'horizontale.
  15. 160) Procédé de production d'un mélange de charbon et d'eau selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend les différentes étapes consistant à utiliser une boue de charbon aqueuse constituée de matière première de charbon granulaire représentant plus de 50 % en poids d'un agent liquide sédimentaire, former au moins un premier et un second courant d'alimentation de charbon dilatable constitué chacun de grains de charbon classifiés en taille différente, dans
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    un agent liquide sédimentaire représentant moins de 50 % en poids de la matière première de charbon granulaire, combiner des quantités déterminées de ce premier et second courant d'alimentation de charbon dilatable, et mélanger les quantités combinées des courants d'alimentation de charbon dilatable, avec un agent dispersant, en utilisant des quantités convenables pour former un mélange de charbon et d'eau présentant une viscosité progressivement croissante dans une plage de température comprise entre OOC et 35OC, ce mélange de charbon et d'eau comprenant au moins 65 % en poids de particules de charbon.
  16. 170) Procédé de production d'un mélange de charbon et d'eau selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à déterminer la concentration des particules de charbon dans le milieu liquide sédimentaire formant chacun des courants d'alimentation de charbon.
  17. 180) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à collecter chacun du premier et second courant d'alimentation de charbon dans des réservoirs de tranquilisation séparés, de manière à fournir des courants d'alimentation séparés présentant des distributions de particules parfaitement uniformes pour l'étape de mélange.
  18. 190) Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à contrôler le débit de l'un au moins des courants d'alimentation de charbon provenant des réservoirs de tranquilisation séparés.
  19. 200) Procédé selon la revendication 19, caractérisé en ce que l'étape de mélange consiste à combiner les courants d'alimentation et à régler ensuite, dans un mélangeur, la quantité d'agent fluide
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    sédimentaire mélangé aux agents de dispersion et de stabilisation, pour former un mélange de charbon et d'eau présentant une quantité déterminée d'agent aqueux.
  20. 210) Procédé selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à ajouter un agent dispersant à chacun des courants d'alimentation avant l'étape de mélange, et à ajouter une quantité déterminée d'agent de stabilisation dans le mélangeur destiné à former le mélange de charbon et d'eau.
  21. 220) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comporte en outre une étape consistant à former le-premier courant de particules de charbon de telle manière que la taille de ces particules de charbon soit supérieure à 30 microns.
  22. 230) Procédé selon la revendication 22, caractérisé en ce que l'étape de formation du mélange comporte en outre une étape consistant à former le second courant de particules de charbon de telle manière que la taille de ces particules se situe dans une plage comprise entre au moins 2 microns et au plus 30 microns environ.
  23. 240) Procédé selon la revendication 23, caractérisé en ce que l'étape de détermination de taille des particules consiste à peser séparément les quantités élémentaires de chacun des courants d'alimentation de charbon, pour produire des signaux électriques correspondants, et à utiliser ces signaux électriques pour commander les quantités de chacun des courants d'alimentation destinés à l'étape de mélange.
  24. 250) Procédé utilisé dans le procédé selon la revendication 1, pour séparer une boue constituée d'une fraction d'agent fluide et d'une fraction de matériau granulaire dilatable, procédé caractérisé en ce
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    qu'il comprend les différentes étapes consistant à introduire la boue sur l'extrémité inférieure d'une plaque à gradins inclinée vers le haut, à entraîner la fraction d'agent fluide vers le sommet de la boue située à l'extrémité inférieure de la plaque à gradins, et à faire avancer la fraction de matériau granulaire dilatable de façon qu'elle se déplace vers le haut le long de la plaque, en se séparant de l'agent fluide situé au sommet de la boue.
  25. 260) Procédé selon la revendication 25, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à disposer la plaque à gradins inclinée vers le haut, de façon qu'elle forme un angle compris entre 00 et 30 par rapport à l'horizontale.
  26. 270) Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à disposer des contremarches transversales suivant la longueur de la plaque à gradins inclinée vers le haut, de manière à retenir une certaine quantité de la fraction de matériau granulaire dilatable lorsque celle-ci avance vers le haut en passant de contremarche en contremarche le long de la plaque.
    28 ) Procédé selon la revendication 27, caractérisé en ce que les contremarches comprennent des ouvertures destinées à évacuer le matériau fluide du matériau granulaire retenu sur la plaque à gradins par ces contremarches.
    29 ) Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape supplémentaire consistant à contrôler le niveau de l'agent fluide retenu sur la plaque à gradins inclinée vers le haut.
    30 ) Procédé selon la revendication 25, caractérisé en ce que l'étape d'entraînement de la fraction d'agent fluide comprend une étape consistant à faire vibrer la plaque à gradins.
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  27. 310) Procédé selon la revendication 25, caractérisé en ce que l'étape consistant à faire avancer le matériau dilatable comprend une étape consistant à faire vibrer la plaque à gradins.
  28. 320) Procédé selon la revendication 25, pour séparer une boue constituée d'une fraction d'agent fluide et d'une fraction de matériau granulaire dilatable, procédé caractérisé en ce qu'il comprend les différentes étapes consistant à introduire la boue dans un récipient, à entraîner la fraction d'agent fluide vers le haut de la boue en faisant vibrer le récipient pour augmenter la densité de la fraction de matériau granulaire, et à évacuer l'agent fluide par le haut de la fraction de matériau granulaire dont on a augmenté la densité.
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