FR2554281A1 - Dispositif de connexion electrique de securite comportant un tiroir obturateur coulissant, utilisable en particulier sous forme de prise de courant - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE CONNEXION ELECTRIQUE DE SECURITE. LE DISPOSITIF COMPREND UN TIROIR 100 ASSOCIE A DES MOYENS DE GUIDAGE 120 POUR OBTURER DANS UNE PREMIERE POSITION DES ORIFICES MENAGES DANS LA PLAQUE AVANT 41 DU DISPOSITIF, ET LIBERER LESDITS ORIFICES DANS UNE SECONDE POSITION D'UTILISATION INDUITE PAR INSERTION DE BROCHES 90 APPLIQUANT SUR LE TIROIR UNE FORCE DONT LA RESULTANTE EST ORIENTEE DANS LA DIRECTION GENERALE DE LA VOIE DE GUIDAGE. DES MOYENS ELASTIQUES 110 RAPPELLENT LE TIROIR 100 EN PREMIERE POSITION.

Description

l La présente invention concerne les dispcs:tifs

de ccnnexion électrique de securité.

Plus précisément, la prsente invention conr.-

cerne un dispositif de connexion électrique, en particulier une prise électricue,agencé pour éviter les accidents dos

à l'électrocution.

De nor.zreux cisposi-zifs de sécuri.*é pour prises

P!ectriques ont dc' ét r propcsés.

Ainsi, il a ét& proposé d'utiliser un pion

ou disque en matière plastique isolante, portant des bro-

ches engagées dans le dispositif pour interdire l'accès aux bornes logées dans celui-ci, lorsque ce dispositif

n'est pas utilisé.

Un tel système cependant ne présente pas dans

1 la pratique une sécur-,é satisfaisante.

En particulier, le pion ou disque en matière plastique est susceptible d'être aisément retiré, par exemple par des enfants. D'autre part, il est fréquent que les broches en matière plastique se cassent à l'intérieur du dispositif. Il est alors indispensable de changer celui-ci. D'autres dispositifs comportent des organes reliés à la masse et obturant initialement les orifices d'accès. De tels dispositif sont décrits et représentés par exemple dans les brevets français publiés sous les numéros

2 043 824 et 2 335 068.

Ces organes sont déplacés lors de l'insertion de broches pour la connexion. Cependant, ces organes, tels qu'ils ont été jusqu'ici proposés, peuvent éventuellement

être écartés par tout objet introduit dans le dispositif.

Dans un tel cas, ce système ne présente plus aucune sécurité.

Il a également été proposé d'utiliser des cir-

cuits électroniques détectant les défauts d'isolation élec-

trique entre deux fils des circuits d'alimentation. Cepen-

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dant, ces dispositifs s'avèrent à la fois complexes, coûteux

et peu fiables.

Co.unomr cela est décrit dans le brevet en France nD 1 56E 168, on a également prcposé des d:sDosLtifs de connexion électrique de sécurité comprenant un boSzier

c__ loce des bornes Electriques et un barillet runi d'cri-

:,ces autorisant l 'i nserti-onans le bo- er,de broches destinées à êzre portées au ccntact des bornes. Des mc-ens -crnant piszcns, libres de translation dans la direction d'introduction des broches et sollicités en crise avec le barillet, immobilisent initialement celui-ci en rotation, dans une position de repos rendant les bornes inaccessibles

par les orifices du barillet.

Toutefois, de tels dispositifs de connexion iélectrique ne peuvent être utilisés avec des prises mâles

normalisées classiques.

En effet, afin de'garantir qu'à l'état de repos, ou de non utilisation du dispositif, les orifices

du barillet ne soient pas alignés avec les bornes, les dis-

positifs comportent des structures complémentaires sur le

boîtier d'une part et sur la prise mâle d'autre part, limi-

tant les possibilités de retrait de la prise. Ainsi, l'uti-

lisateur doit nécessairement, pour retirer la prise, pivo-

ter le barillet dans la position de repos dans laquelle lesdits orifices ne sont pas alignés avec les bornes et les moyens formant piston bloquent le barilet. Dans la uraticue, on constate cu'un tel dispositif ne présente Das une sécurité satisfaisante. D'autre part, ce système est

à la fois com.iexe et coûteux.

Comm.e cela est décrit dans le brevet en France r.c 2 167 354, on a éalement propcsé des discsitfs d ce connexion électrique de sécurité du tpve com.renan- un R:ti:er cr.ar.an un ocemen c-:ur une Iluralité cd'orcanes électricuem.ent cocnucteurs fixes, un barillet lire ce i':ctefrent errnant le contour d'cuverture du occement et

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muni d'orifices autorisant l'insertion dans le bottier, sensiblement parallèlement à l'axe de pivotement du barillet, de broches destinées à être portées au contact des orcanes

conducteurs, et des moyens élastiques sollicitant le baril-

let en rotation vers une pcsition de sécurité dans lac-eile

les orifices ne sont pas alignés avec les organes conduc-

zeurs. Là encore, on constate cependant que ce tels cspcsities ne préserntent pas dans la pratique une sécurité satisfaisante. Il suffit en effet d'assurer un pivotement angulaire du barillet pour accéder aux bornes électriquement conductrices. D'autre part, la disposition proposée impose un mrouvement d'introduction cormplexe des brochnes qui compren une pre.mière translation mettant en prise les broches et le barillet, suivi d'un pivotement, et enfin d'une deuxième translation portant les broches

er. contact avec.les bornes.

On a également proposéicomme cela est décrit par exemple dans la demande de brevet en France publiée sous le n0 2 435 833,des dispositifs de connexion électrique

comprenant un bottier formant un logement pour une plura-

lité de bornes électriquement conductrices fixes, une glissière munie de trous déplaçable parallèlement à la face avant du dispositif d'une première position dans laquelle elle recouvre complètement des orifices prévus dans la face avant du boltier,en regard des bornes,à

une seconde position dans laquelle les trous de la glis-

sière sont alignés avec les orifices du bottier pour auto-

riser l'insertion de broches au contact des bornes, la glissière étant sollicitée dans sa première position par

un ressort.

Là encore le mouvement d'introduction des broches est complexe puisqu'il convient d'assurer une première translation de celles-ci perpendiculairement à la face avant du dispositif pour mettre en prise les

broches et la glissière, une seconde translation parallè-

lement à ladite-face avant pour déplacer la glissière par compression du ressort afin d'aligner les trous et les orifices et enfin une troisième translation parallèle à la première pour porter les broches au contact des bornes. Par ailleurs, la sécurité de ce dispositif n'est pas pleinement satisfaisante. La présente invention vient maintenant proposer un nouveau dispositif de connexion électrique de sécurité

qui soit à la fois simple, robuste, économique et parfai-

tement fiable., Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de connexion électrique de sécurité

qui soit protégé contre les projections directes d'eau.

Un autre but de la présente invention est de

proposer un dispositif de connexion électrique de sécu-

ritê susceptible d'être utilisé avec tout dispositif de

connexion normalisé actuellement disponible sur le marché.

Un autre but de la présente invention est de

proposer un dispositif de connexion électrique de sécu-

rité adapté pour autoriser la mise en contact des bro-

ches et des bornes associées selon un simple mouvement

de translation classique.

Pour cela, le dispositif de connexion électri-

que de sécurité conforme à la présente invention comprend

un bottier qui loge une pluralité de bornes électrique-

ment conductrices et qui comporte une plaque avant munie

d'orifices pour autoriser l'insertion de broches électri-

quement conductrices dans le bottier, afin d'établir une liaison électrique entre les bornes et les broches, un._ tiroir mobile associé à des moyens de guidage définissant une voie de guidage inclinée par rapport à la direction d'introduction des broches et adaptée pour permettre un déplacement du tiroir en va et vient entre une première position, neutre, dans laquelle le tiroir obture lesdits orifices et une seconde position, d'utilisation, dans

laquelle le tiroir libère les orifices,des moyens élasti-

que aptes à solliciter le tiroir vers la première posi-

tion, dans la direction générale de la voie de guidage, tout en autorisant le déplacement du tiroir en seconde position lorsque au moins deux broches introduites dans les orifices exercent sur le tiroir une force dont la résultante est orientée dans la direction générale de la voie de guidage, de telle sorte que les moyens élastiques rappellent le tiroir en première position après retrait des broches, ainsi que des moyens de butée prévus dans

la voie de guidage, contre lesquels le tiroir est blo-

qué, avant d'atteindre la seconde position, lorsque la

résultante des forces exercées sur le tiroir, par inser-

tion d'objets dans lesdits orifices, s'écarte de la

direction générale de la voie de guidage.

Les moyens de guidage définissent avantageuse-

ment une voie de guidage rectiligne pour le tiroir.

De préférence, l'inclinaison du trajet du tiroir

défini par les moyens de guidage, par rapport à la direc-

tion d'introduction des broches, est comprise entre 30

et 50 et est avantageusement égale à environ 40 .

Selon une caractéristique avantageuse de l'in-

vention, les orifices et les moyens élastiques possèdent

un plan de symétrie commun.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, des moyens d'étanchéité sont prévus entre la surface du tiroir dirigée vers lesdits orifices et une surface en regard prévue sur le boitier pour interdire la pénétration de fluide dans le bottier lorsque le tiroir

est en première position.

De façon avantageuse, les moyens élastiques com-

prennent un ressort de compression.

Selon une première variante, la surface du ti-

roir dirigée vers les orifices, sur laquelle s'appuient les broches lors de l'introduction dans le bottier, est

sensiblement perpendiculaire à la direction d'introduc-

tion de ces broches.

Selon une seconde variante, la surface du tiroir dirigée vers les orifices, sur laquelle s'appuient les

broches lors de leur introduction dans le bottier est sen-

siblement normale à la direction générale de la voie de guidage. De préférence, selon l'invention, les moyens de butée possèdent des surfaces en saillie sur la voie de guidage transversalement à la direction générale de

celle-ci, et en direction des orifices.

Selon une autre caractéristique avantageuse de

l'invention, il est prévu un jeu entre les parois latéra-

les du tiroir et de la voie de guidage, qui croit en di-

rection du fond de la voie de guidage opposé aux orifices, pour autoriser un pivotement du tiroir dans la voie de guidage lorsque la résultante des forces exercée sur celui-ci s'écarte de la direction générale de ladite voie

de guidage.

De façon préférentielle, le dispositif comprend

un organe de verrouillage qui, dans une position de sécu-

rité, interdit le déplacement du tiroir en seconde posi-

tion. L'organe de verrouillage comprend par exemple un élément pivotant autour d'un axe généralement parallèle à la direction d'introduction des broches et adapté pour faire saillie dans la voie de guidage, en position de sécurité. Selon une autre caractéristique avantageuse de

l'invention, la voie de guidage est définie par la combinai-

son d'un carter et d'un élêment de couverture, coeportant la plaque avant, qui délimitent par ailleurs, en position

assemblée, un logement apte à contenir lesdites bornes.

On remarquera qu'ainsi le dispositif comporte un nombre limité de pièces. De ce fait, la fiabilité est excellente. De plus, le temps de montage du dispositif

est particulièrement faible.

D'autres caractéristiques et avantages de la

présente invention apparaîtront à la lecture de la des-

cription détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs sur lesquels: - la figure 1 représente une vue de dessus, selon la face d'accès, d'un dispositif de connexion électrique de sécurité conforme à la présente invention, - la figure 2 représente une vue schématique

en coupe du même dispositif selon un plan de coupe réfé-

récé II-II sur la figure 1, le dispositif étant par ailleurs représenté en position dite d'utilisation, - la figure 3 représente une vue schématique du même dispositif selon un plan de coupe identique à celui de la figure 2, mais en position dite neutre, - la figure 4 représente une vue schématique du dispositif en position d'utilisation, selon un plan de coupe référencé IV-IV sur la figure 2, - la figure 5 représente une vue du dispositif similaire à la figure 4, mais illustrant la position occupée par le tiroir lorsqu'un objet est introduit

frauduleusement dans l'un des orifices d'accès du dispo-

sitif, - la figure 6 représente une vue schématique d'une variante de réalisation du dispositif, en position neutre, selon un plan de coupe similaire à celui des

figures 2 et 3.

- la figure 7 représente une vue schématique d'une autre variante de réalisation du dispositif, en position dite d'utilisation, selon un plan de coupe similaire à celui des figures 2 et 3, - la figure 8 illustre la réalisation d'un organe de verrouillage utilisé dans la variante de réalisation représentéesur la figure 6, - la figure 9 illustre l'extrémité d'une clé apte à coopérer avec l'organe de verrouillage représenté sur la figure 8, - la figure 10 représente une vue schématique en coupe dudispositif illustré sur la figure 6, selon un., plan de coupe référencé X-X sur celle-ci, le tiroir étant

en position neutre.

Pour simplifier la représentation sur les figu-

res 4,5 et 10 seuIs les éléments intersectés par le plan de

coupe seront représentés.

La description détaillée qui va suivre se rap-

porte plus précisément à des dispositifs de connexion

électrique de sécurité formant des prises de courant fixes.

Toutefois, l'invention n'est aucunement limitée à une telle

application.

L'homme du métier comprendra aisément, en effet, qu'un tel dispositif peut être utilisé pour former non seulement des prises de courant fixes, mais encore, par

exemple des prises de courant mobiles, au niveau de ral-

longes ou de prises multiples, ou encore d'autres dispo-

sitifs équivalents.

On va dans un premier temps décrire le mode

de réalisation représenté sur les figures 1 à 5.

Selon ce mode de réalisation, le dispositif

de connexion électrique de sécurité 1, conforme à la pré-

sente invention, comprend un bottier 10 obtenu par assem-

blage d'un carter 11 et d'un élément de couverture 40,

ledit bottier logeant entre autre un tiroir 100.

L'élément de couverture 40 possède une plaque avant 41 visible notamment sur la figure 1, et qui est muni d'une pluralité d'orifices d'accès 42, 43 dont les

axes référencés O-O, parallèles entre eux s'étendent géné-

ralement perpendiculairement au plan de la plaque avant 41.

Les orifices 42 et 43 sont adaptés pour autoriser l'in-

sertion des extrémités de broches électriquement conduc-

trices telles que les broches référencées 90 sur les fi-

gures 2 et 4,dans le bottier. Cette insertion a pour but d'établir une liaison électrique entre les broches 90 et des bornes non représentées en détail sur les figures pour simplifier la représentation, mais illustrées par exemple sous la référence 80 sur la figure 7, lesdites bornes, électriquement conductrices, étant supportées en position fixe à l'intérieur du bottier 10. Par ailleurs, selon le mode de réalisation

représenté sur les figures, la plaque avant 41 est avan-

tageusement entourée, sur l'extérieur, d'une saillie annulaire 44 définie intérieurement par une enveloppe cylindrique délimitant un passage d'accès à la plaque 41

et aux orifices 42, 43 ménagés dans celle-ci, les dimen-

sions dudit passage étant adaptées aux dimensions trans-

versales du support des broches.

De façon classique, de tels supports réalisés

en matériau isolant présentent une section droite (con-

sidérée sensiblement perpendiculairement à la direction

des broches),généralement circulaire ou rectangulaire.

Ces orifices 42, 43 sont associés à des bornes respectives logées dans le bottier 10 et connectées l'une

à une ligne de phase, l'autre à une ligne neutre.

Bien entendu, le nombre de bornes électriquement conductrices logées dans le bottier 10, et par le fait même le nombre d'orifices 42, 43 ménagés dans la plaque

avant 41 pourra être plus important. On peut ainsi pré-

voir un nombre de phases plus important pour le dispo-

sitif de connexion électrique.

Par ailleurs, comme cela est représenté sur les figures, on peut prévoir avantageusement une broche 95

traversant la face avant 41, et en saillie sur l'exté-

rieur de celle-ci perpendiculairement à cette face 41, ladite broche 95 étant, à l'intérieur du bottier 10, reliée à une borne 96 à vis, classique en elle-même et

connectée à la terre.

L'agencement et la structure des bornes 80 et 96, à l'intérieur du bottier 10 ne seront pas décrits

par la suite, l'homme de l'art étant susceptible d'adop-

ter de nombreuses dispositions classiques en elle-mêmes.

Comme cela est représenté en particulier sur les figures 2 et 3, le carter 11 et l'élément de couverture

définissent en combinaison une voie de guidage incli-

née par rapport à la direction d'introduction des broches , direction qui'correspond aux axes O-O précédemment cités, perpendiculaire au plan de la figure 1 et parallèle

aux plans des figures 2 à 5.

Plus précisément, cette voie de guidage est

définie par une chambre 120, généralement parallélépipé-

dique, inclinée sur la direction d'introduction des bro-

ches 90. Cette chambre 120 est délimitée par deux surfaces principales parallèles 121 et 122,qui sont inclinées sur la direction d'introduction des broches, deux parois

latérales 123, 124, parallèles entre elles et perpendicu-

laires aux surfaces principales précitées, -et enfin deux surfaces 125, 126 respectivement supérieure et inférieure,

transversales à la direction d'introduction des broches.

La surface principale 121, inclinée sur la direction d'introduction des broches 90 et la surface supérieure 125 sont définies sur l'élément de couverture 40, et plus précisément sur un bloc 42 solidaire de la

plaque avant 41, et dirigé vers l'arrière de celle-ci.

La seconde surface principale 122, ainsi que les parois latérales 123 et 124 et la surface inférieure 126 sont délimitées dans un bloc 12 formé sur le carter

11.

Plus précisément, ledit carter 11 se compose d'une paroi 13 généralement parallèle à la plaque avant 41, qui supporte d'une part le bloc 12, en direction de la plaque avant 41, d'autre part un voile 14 qui délimite en combinaison avec le bloc 12 et l'élément de couverture

un logement 15 apte à contenir les bornes électrique-

ment conductrices précitées telles que 80 et 96.

De préférence, l'enveloppe extérieure du carter 11, et notamment du voile 14 solidaire de celui-ci, est complémentaire de celle de l'élément de couverture 40, pour former une unité dépourvue de saillies sur la périphérie. Par ailleurs, comme cela ressort en particulier des figures 2, 4 et 5, les orifices 42, 43 sont ménagés

dans la plaque avant 41 en regard de la surface supé-

rieure 125 de la chambre 120 formant la voie de guidage.

Ainsi, lorsque le tiroir 100, qui comporte une âme 101 dont la section droite considérée parallèlement à la plaque avant 41 correspond sensiblement à la section droite de la chambre 120 définie par les parois latérales 123, 124 et les surfaces principales

121, 122,est en appui par sa surface 102 contre la sur-

face supérieure 125 de la chambre 120, comme représenté par exemple figure 3, le tiroir 100 obture totalement les orifices 42, 43. Cette position de sécurité sera

dite position neutre dans la suite de la description.

Par contre, lorsque le tiroir 100 est repoussé

vers le fond 126 de la chambre 120, après un déplace-

ment d'amplitude suffisante, le tiroir 100 peut, comme

représenté sur la figure 2, libérer les orifices 42, 43.

Les broches 90 peuvent alors être portées au contact des bornes 80 contenues dans le bottier. Cette position sera

dite position d'utilisation dans la suite de la descrip-

tion. En outre, comme cela est représenté sur les figures, le dispositif de connexion électrique conforme à la présente invention comporte des moyens élastiques sollicitant le tiroir vers la position neutre. Pour cela, les moyens élastiques exercent une force sur le tiroir 100, dans la direction générale de la voie de guidage définie par la chambre 120, et en direction des

orifices 42, 43.

Plus précisément, selon le mode de réalisation représenté sur les figures, les moyens élastiques sont composés d'un ressort de compression 110 disposé dans l'axe de la voie de guidage précitée. Le ressort de compression 110 est en appui d'une part sur la surface inférieure 126 de la chambre 120, d'autre part sur la

surface inférieure 103 de l'âme 101 du tiroir 100, c'est-

à-dire la surface du tiroir qui est dirigée à l'opposé

de la plaque avant 41.

Le dispositif comprend par ailleurs des moyens pour maintenir correctement le ressort de compression 110 en appui contre les deux surfaces précitées. Du côté du tiroir 100 ces moyens sont formés par un ergot 104 en saillie, en position centrale,sur la surface inférieure

103 du tiroir 100, et sur lequel est engagée l'extré-

mité correspondante du ressort 110. Du côté du fond de la chambre 120, les moyens de positionnement du ressort

de compression 110 sont formés par deux tenons 127 espa-

cés et parallèles, d'enveloppe parallélépipédique, raccordés à la surface principale 122 et à la surface

inférieure 126 de la chambre 120, tenons 127 qui s'éten-

dent sensiblement dans la direction de déplacement du tiroir 100 définiepar la chambre 120, et entre lesquels est disposée la seconde extrémité du ressort 110, comme

cela apparait en particulier sur les figures 4 et 5.

Le cas échéant, on peut prévoir que la section

des spires du ressort 110 diminue de la surface infé-

rieure 126 en direction du tiroir 100, afin d'autoriser aisément, lors de la compression du ressort, le logement

de celui-ci dans un espace réduit.

On notera que les orifices 42 et 43 ménagés dans la plaque avant 41 et les moyens élastiques 110 précités possèdent un plan de symétrie commun correspondant en l'occurence au plan de coupe référencé II-II sur la figure 1.

De ce fait, lorsque deux broches 90 sont intro-

duites symétriquement dans les orifices 42 et 43, celles-

ci exercent sur le tiroir 100, en venant en appui contre la surface supérieure 102 de celui-ci, inclinde sur un plan passant par les axes O-O des orifices, une force

dont la résultante est orientée dans la direction géné-

rale de la voie de guidage définie par la chambre 120, pour repousser le tiroir de la première position, neutre, dans la seconde position, telle que représentée figure 2,

avec compression du ressort 110.

Bien entendu, lorsque les broches sont retirées des orifices 42, 43, le ressort 110 rappelle le tiroir en première position neutre, comme représenté sur

la figure 3.

On remarquera par ailleurs, que comme cela est représenté en particulier sur les figures 4 et 5, les deux extrémités de l'âme 101 du tiroir 100 se prolongent

à l'opposé de la plaque avant 41 par des ailes 105 géné-

ralement parallèles entre elles. Afin d'autoriser un déplacement en translation du tiroir 100 dans la chambre , la longueur des ailes est bien entendu inférieure à la longueur de ladite chambre séparant les surfaces

supérieure 125 et inférieure 126.

On remarquera également que la distance trans-

versale, c'est-à-dire considérée sensiblement parallèle-

ment à l'âme 101, séparant les surfaces intérieures res-

pectives 106 en regard des ailes 105 est légèrement supérieure à la distance séparant les surfaces latérales extérieures et opposées 128 des tenons 127, ces surfaces

106 et 128 étant sensiblement parallèles entre elles.

Ainsi, lors de l'insertion symétrique de bro-

ches 90 dans les orifices 42 et 43, les ailes 105 du ti-

roir 100 se déplacent par translation dans l'espace mé-

nagé entre les surfaces latérales extérieures 128 des

* tenons 127 et les parois 123 et 124 de la chambre 120.

Par contre, lorsque la résultante des forces exercées sur le tiroir 100 s'écarte de la direction générale de la voie de guidage, comme par exemple, lorsqu'un objet

schématiquement représenté sous la référence A sur la,.

figure 5 est introduit dans l'un seulement des orifices d'accès 42 ou 43, le ressort de compression 110 induit un couple de pivotement sur le tiroir 100. Ce couple tend à

faire pivoter le tiroir autour d'un axe s'étendant géné-

ralement perpendiculairement aux surfaces principales 121, 122, de telle sorte que la surface extrême 107 des ailes 105, généralement parallèle à la surface supérieure 102 de l'âme 101,mais opposée à celle-ci,vienne en appui

contre la surface supérieure 129 des tenons 127, diri-

gée vers la plaque avant 41 et sensiblement parallèle à celle-ci. Ainsi, comme cela est représenté sur la figure , le tiroir 100 vient en appui contre les surfaces 129 des tenons 127 qui constituent des moyens de butée, dans

la voie de guidage. De ce fait les tenons empchent le déplace-

ment du tiroir 100 dans la seconde position, d'utilisation, chaque fois que la résultante des forces exercées sur le tiroir , par introduction d'objets dans les orifices 42, 43

s'écarte de la direction générale de la voie de guidage.

On remarquera également utilement que comme cela est représenté notamment sur les figures 4 et 5, pour assurer un guidage correct en translation du tiroir dans la chambre 120, la longueur de l'âme (distance séparant les surfaces latérales 108 du tiroir) est sensiblement égale à la distance séparant les parois latérales 123, 124 de la chambre 120, tout en étant bien entendu

légèrement inférieure à celle-ci pour autoriser le dé-

placement. Cependant, pour permettre un pivotement du tiroir 100 dans la chambre 120, autour d'un axe perpen-

diculaire aux parois principales 121, 122, comme repré-

sentées figure 5, on remarquera utilement que les parois latérales 108 du tiroir, convergent légèrement en direction du fond 126 de la chambre 120, tandis que

les parois latérales 123 et 124 de celle-ci sont paral-

lèles entre elles.

De même, on pourrait obtenir que le jeu entre

les parois latérales 108 du tiroir 100 et les parois la-

térales 123, 124 de la voie de guidage croissent en di-

rection du fond 126 de la voie de guidage, en ménageant les surfaces latérales 108 du tiroir 100 parallèles entre elles, et en faisant diverger les parois latérales

123, 124 de la chambre 120 en direction du fond 126.

Dans un tel cas cependant, on notera que le

guidage en translation du tiroir, en fonctionnement nor-

mal, ne serait plus assuré que par le ressort de compres-

sion 110 et les tenons 127 coopérant avec les surfaces 106. De préférence, l'arête formée entre la surface supérieure 102 et les surfaces latérales108 du tiroir est arrondie ou tronquée pour éviter-un coincement du

tiroir contre les parois de la chambre 120.

On va maintenant décrire la variante de réalisation représentée sur la figure 6. La structure du dispositif représenté sur celle-ci est pour l'essentiel similaire à celle précédemment décrite en regard des

figures 1 à 5, et de ce fait la structure de ce dispo-

sitif ne sera pas redécrite en détail. Les éléments du dispositif représenté sur la figure 6 similaires à ceux du mode de réalisation représenté sur les figures

1 à 5 portent des références identiques.

L'une des différences existant entre la variante

de réalisation représentée sur la figure 6, et la struc-

ture précédemment décrite provient de la forme et de

l'inclinaison de la surface supérieure 102 du tiroir.

Selon la variante de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, la surface supérieure 102 du ti- roir 100, sur laquelle s'appuient les broches 90 lors de leur introduction dans le bottier est sensiblement

normale à la direction générale de la voie de guidage.

Par contre, selon le mode de réalisation re-

présenté sur la figure 6, la surface 102A du tiroir 100 dirigé vers les orifices 42, 43, et sur laquelle s'appuient les broches 90 lors de leur introduction dans

le bottier est sensiblement perpendiculaire à la direc-

tion d'introduction de ces broches, définie par l'axe

0-O des orifices.

Le mode de réalisation représenté sur la figure

6 a pour avantage que la surface supérieure 102A est -

parallèle à la plaque avant 41, et de ce fait, de l'ex-

térieur, l'opérateur ne peut en aucune façon connaître la direction de translation du tiroir 100. Cependant, la Demanderesse a remarqué que lorsque le dispositif est utilisé avec des broches 90 dont l'extrémité n'est pas correctement arrondie, comme cela se produit lorsque les broches sont réalisées par pliage de tôle, lors de l'introduction desdites broches 90, la surface supérieure 102A peut être détériorée et par la suite le glissement des extrémités des broches 90 sur la surface 102A, peut

être rendue plus difficile.

Pour cette raison, le mode de réalisation re-

présenté sur les figures 2 à 5, est actuellement consi-

déré comme préférentiel en ce qui concerne l'inclinai-

son des surfaces supérieures 102 du tiroir 100 par

rapport à la direction d'introduction des broches.

De plus, selon le mode de réalisation repré-

senté sur la figure 6, le dispositif de connexion élec-

trique comporte un organe de verrouillage 150 qui, dans une position de sécurité, comme représentée sur la figure 6, interdit le déplacement du tiroir 100 en seconde position. Selon le mode de réalisation représenté sur

la figure 6, l'organe de verrouillage est formé plus pré-

cisément d'une rondelle portée à pivotement autour d'un axe généralement parallèle à la direction d'introduction des broches, et portant une saillie radiale 151 adaptée pour s'étendre dans la voie de guidage, en position de sécurité, afin de pénétrer dans un évidement 109 prévu en correspondance dans l'âme 101 du tiroir 100. Plus

précisément encore, l'évidement 109 est prévu pour ména-

ger sur l'âme 101 une surface 115 orientée sensiblement perpendiculairement à la direction d'introduction des broches 90, et dirigée vers la paroi 13 du carter, pour

reposer contre la saillie radiale 151 précitée.

Selon le mode de réalisation représentée sur

la figure 6, l'axe de rotation de la rondelle de ver-

rouillage 150 est défini par la broche de terre 95 sur laquelle la rondelle 150 est engagée. En outre, la rondelle 150 étant logée dans le bottier, celle-ci est sollicitée en appui contre la plaque avant 41 et le cas

échéant contre la surface 115 du tiroir 100, par l'in-

termédiaire de la saillie radiale 151 lorsque l'organe de verrouillage est en position de sécurité, par un ressort de compression 160. - Celui- ci est en appui d'une part contre la surface de la rondelle 150 dirigée vers la paroi 13 du carter, d'autre part contre une rondelle 170 engagée de façon similaire au ressort 160 sur la broche 95. La

rondelle 170 repose contre une surface du carter 11 di-

rigée vers la paroi avant 41.

De plus, la surface de la rondelle 150 dirigée vers la plaque avant 41 est munie, de part et d'autre de son orifice central 152 représenté sur la figure 8,de deux nervures 153 diamétralement opposées, qui possèdent par exemple une section droite, perpendiculairement au plan de la rondelle 150, rectangulaire. La rotation de la rondelle 150 autour de l'axe de la broche 95 peut ainsi

être contrôlée grâce à un outil approprié 180 schémati-

quement représenté en coupe longitudinale sur la figure

9, qui pour l'essentiel est composé d'un élément tubu-

laire apte à être engagé sur la broche de terre 95, et qui est muni en extrémité de deux encoches axiales 181 diamétralement opposées aptes à venir en prise avec les

nervures 153 pour permettre lors de l'actionnement en ro-

tation de l'outil 180 une rotation de la rondelle 150

autour de la broche 95.

On remarquera que, de préférence,une encoche 154 est ménagée dans la rondelle 150 dans une position diamétralement opposée à la saillie radiale 151. Ainsi, lorsque la saillie radiale 151 est engagée dans la voie de guidage du tiroir 100, celui-ci est immobilisé en première position neutre, et les orifices 42, 43 sont

obturés. Tout risque d'électrocution est alors exclu.

Par contre, lorsqu'après actionnement de l'organe 150 grâce à l'outil 180 l'encoche 154 est adjacentes la voie de guidage du tiroir 100,

celui-ci est suceptible d'être déplacé en seconde posi-

tion d'utilisation.

Bien entendu, d'autres formes peuvent être

retenues pour l'organe de verrouillage 150.

Selon une autre variante de réalisation, on peut concevoir l'organe de verrouillage sous forme par

exemple d'un barillet de serrure, verrouillable et dé-

verrouillable à l'aide d'une clé appropriée, et coopé-

rant avec le tiroir 100, ou des moyens susceptibles d'être

introduits dans le trajet de déplacement de celui-ci.

Ainsi, le dispositif de connexion électrique présente une sécurité absolue, seul le détenteur de la

clé ayant la possibilité de porter le tiroir 100 en posi-

tion d'utilisation, pour dégager les orifices 42, 43. Le mode de réalisation représenté sur la figure 7 est d'une façon générale similaire à celui représenté sur la figure 6, mais cependant ne comporte pas d'organes de verrouillage.,Le mode de réalisation représenté sur la figure 7 est donné à titre d'illustration, et ne sera

donc pas décrit en détail. Les éléments du mode de réa-

lisation représenté sur la figure 7 similaires aux élé-

ments des variantes de réalisation représentées sur les figures 1 à 5 d'une part, et sur la figure 6,d'autre part

porteront des références identiques.

On notera cependant que selon le mode de réa-

lisation représenté sur la figure 7, la surface supé-

rieure 102A du tiroir 100 est, de façon comparable au

mode de réalisation représenté sur la figure 6,perpendi-

laire à la direction d'introduction des broches.

De plus, sur les figures 6 et 7, les moyens d'assemblage de l'élément de couverture et du carter 11 sont représentés sous forme de vis 190, 191 engagées

dans le carter 11 par l'arrière de la paroi 13. Plus pré-

cisément, la vis 190 traverse un alésage 192 ménage dans l'un des tenons 127, comme représenté sur la figure 10,

pour venir en prise dans l'élément de couverture 40.

La tête de l'autre vis 191 repose sur l'ex-

térieur de la paroi 13, tandis que le corps de la vis 191 traverse celleci pour venir en prise avec un alésage fileté prévu axialement dans l'extrémité arrière de la broche de terre 95, cette dernière étant par ailleurs retenue sur l'élément de couverture 40. Pour cela, comme cela est représenté sur la figure 7, on peut par exemple prévoir une nervure annulaire 97 sur la broche

de terre 95, nervure 97 qui repose contre la plaque 41.

Selon une autre caractéristique importante de la présente invention, des moyens d'étanchéité 200 (non représentés sur les figures 1 à 5 mais représentés sur les figures 6, 7 et 10) sont prévus entre la surface 102 du tiroir 100 dirigéevers les orifices 42, 43, et la surface interne en regard de la plaque avant 41, pour interdire la pénétration de fluide dans le bottier lorsque le tiroir 100 est en première position dite neutre,

comme représenté figure 6.

De préférence, les moyens d'étanchéité 200 sont

prévus sur la surface de la plaque avant 41.

De tels moyens d'étanchéité peuvent être formes par exemple, comme cela est représenté schématiquement sur la figure 10, par une bande de matière souple collée sur l'intérieur de la plaque avant 41, en regard de la chambre 120, et comportant deux ouvertures en vis-à-vis des orifices 42, 43. En variante, les moyens d'étanchéité 200 peuvent être formés de simples rondelles ou joints toriques fixés sur l'intérieur de la plaque 41 sur la

périphérie des orifices 42, 43.

La Demanderesse a déterminé que, de façon pré-

férentielle, l'inclinaison a du trajet de déplacement du tiroir 100 défini par les moyens de guidage formés par la chambre 120, par rapport à la direction d'introduction des broches 90 est comprise entre 30 et 50 et est,

selon un mode de réalisation avantageux,égale à environ 40 .

La Demanderesse a en effet déterminé qu'une telle incli-

naisnn donnait satisfaction d'une part en ce qui concerne l'amplitude des forces à exercer lors de l'insertion des broches 90 pour déplacer le tiroir 100, d'autre part en ce qui concerne la longueur minimum de la chambre 120 apte à autoriser un recouvrement complet des orifices 42, 43

en position neutre et une libération totale de ces ori-

fices en position d'utilisation du tiroir.

Sur la figure 7, la direction de déplacement du tiroir 100 est représentée par le trait mixte réfé- rencé B, la direction d'introduction des broches est

donnée par les axes 0-0 des orifices 42 et 43 et l'in-

clinaison d précitée est considérée entre ces deux directions. Bien entendu, la présente invention n'est aucunement limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit mais s'étend à toute variante conforme à

son esprit.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1.Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité du type comprenant un bottier (40, 11) qui loge une pluralité de bornes électriquement conductrices et qui comporte une plaque avant (41) munie d'orifices (42,43) pour autoriser l'insertion de broches électriquement conductrices (90) dans le bottier, afin d'établir une

liaison électrique entre les bornes et les broches asso-

ciées, caractérisé par le fait que le bottier loge en outre 10. un tiroir (100) mobile, associé à des moyens de guidage définissant une voie

de guidage (120) inclinée par rapport à la direction d'in-

troduction des broches (90) et adaptée pour permettre

un déplacement du tiroir en va et vient entre une pre-

mière position, neutre, dans laquelle le tiroir (100) obture lesdits orifices (42,43) et une seconde position, d'utilisation, dans laquelle le tiroir (100) libère les orifices,

des moyens élastiques (110) aptes à solli-

citer le tiroir vers la première position, dans la di-

rection générale de la voie de guidage, tout en autorisant

le déplacement du tiroir (100) en seconde position lors-

que au moins deux broches (90) introduites dans les orifices (42, 43) exercent sur le tiroir une force dont la résultante est orientée dans la direction générale de la voie de guidage (120) et de telle sorte que les moyens úlastiques rappellent le tiroir en première position après retrait des broches (90), ainsi que des moyens de butée (127) prévus dans la voie de guidage (120), contre lesquels le tiroir (100) est bloqué avant d'atteindre la seconde position lorsque la résultante des forces exercées sur le tiroir, par insertion d'objets (A) dans lesdits orifices (42,43), s'écarte de la direction générale de la voie de guidage

(120).

2. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de guidage définissent une voie de gui-

dage (120) rectiligne pour le tiroir (100).

3. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'inclinaison du trajet de déplacement du tiroir (100) défini par les moyens de guidage (120),par rapport

à la direction d'introduction des broches (90) est com-

prise entre 30 et 50 et est de préférence égale à environ 4Q0 .

4. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé

par le fait que les orifices (42,43) et les moyens élas-

tiques (110) possèdent un plan de symétrie commun.

5. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 4, 'caractérisé

par le fait que des moyens d'étanchéité (200) sont prévus entre la surface (102) du tiroir (100) dirigée vers lesdits orifices (42,43) et une surface en regard prévue sur le bottier (41) pour interdire la pénétration de fluide dans le bottier lorsque le tiroir (100) est en

première position.

6. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé

par le fait que les moyens élastiques comprennent un

ressort de compression (110).

7. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé

par le fait que la surface (102A) du tiroir (100) dirigée vers les orifices (42,43) sur laquelle s'appuient les broches (90) lors de leur introduction dans le boîtier, est sensiblement perpendiculaire à la direction d'introduction de ces

broches (figures 6 et 7).

8. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendication 1 à 6, caractérisé par le fait que la surface (102) du tiroir (100) dirigée vers les orifices (42,43), sur laquelle s'appuient les broches (90) lors de leur introduction dans le bottier est sensiblement normale à la direction générale de la

voie de guidage (120) (figures 2 et 3).

9. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une,des revendications 1 à 8, caractérisé

par le fait que les moyens de butée (127) possèdent des surfaces (129) en saillie sur la voie de guidage (120) transversalement à la direction générale de celle-ci,

et en direction des orifices (42,43).

10. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé

par le fait qu'il est prévu un jeu entre les parois la-

térales (108; 123, 124) du tiroir (100) et de la voie de guidage (120), qui croit en direction du fond (126) de la voie de guidage opposé aux orifices (42,43), pour autoriser un pivotement du tiroir (100) dans la voie de guidage lorsque la résultante des forces exercée sur celui-ci s'écarte de la direction générale de ladite

voie de guidage (figure 5).

11. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé

par le fait qu'il comprend un organe de verrouillage (150)

qui, dans une position de sécurité, interdit le dépla-

cement du tiroir (100) en seconde position.

12. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon la revendication 11, caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage (150) comprend un élément pivotant autour d'un axe généralement parallèle à la direction d'introduction des broches (90) et adapté pour faire saillie dans la voie de guidage (120), en

position de sécurité.

13. Dispositif de connexion électrique de sécu-

rité selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé

par le fait que la voie de guidage (120) est définie

en combinaison par un carter (11) et un élément de cou-

verture (40) comportant la plaque avant (41), qui déli- mitent par ailleurs, en position assemblée,un logement

(15) apte à contenir lesdites bornes (80, 96).