FR2552985A1 - Perfectionnement pour table de plein air - Google Patents

Abstract

TABLE NOTAMMENT DE PLEIN AIR, CONSTITUEE PAR UN PLATEAU 2 HORIZONTAL SUPPORTE PAR UN PIETEMENT 9, CARACTERISEE PAR LE FAIT QUE LE PLATEAU 2 COMPREND AU MOINS UN TROU 3, 3, 3 DECENTRE PAR RAPPORT AU CENTRE DE SYMETRIE 201 DUDIT PLATEAU ET DONT LA DIMENSION PERMET LE PASSAGE ET LA RETENUE DU MAT 6 D'UN PARASOL 7.

Description

L'invention concerne un perfectionnement pour tables et notamment pour tables de jardin ou de plein air. Elle concerne plus particulièrement le dispositif permettant le passage et la retenue du mât d'un parasol.

On connait déjà des tables de jardin comprenant sur le plateau supérieur, un trou au travers duquel est engagé le mât d:un parasol. La partie inférieure ou pointe du mât étant maintenue soit diredement dans le sol, soit par un pied de parasol approprié. Selon l'art antérieur, le trou de passage est disposé au centre de symétrie du plateau constituant la table. La table étant alors disposée symétriquement par rapport au parasol, cette disposition présente un certain nombre d'inconvénients que nous allons décrire ci-après. En effet, le soleil se trouve rarement exactement dans l'axe du mât.Les rayons du soieii3Sont donc en fait jamais verticaux; aussi l'ombre obtenue par la toile du parasol ne peut couvrir totalement ou symétriquement le plan de la table et les convives répartis autour de celle-ci.

Il en résulte que l'un ou plusieurs des convives se trouvent gênes par le soleil, ce qui, par forte chaleur, est parfaitement désagréable et particulièrement paradoxal en présence d'un parasol. Cet inconvénient n'est que partiellement résolu par des parasols inclinables qui présentent par contre de'autres inconvénients. En effet, lorsque le parasol est incliné, d'une part celui-ci présente une sensibilité au vent qui le fait tourner selon l'axe de son mât et il est alors nécessaire d'utiliser une bague de serrage pour empêcher la rotation du pied, et d'autre part, la partie basse de la toile gêne au moins l'un des convives.Un autre inconvénient à la disposition centrale du mât réside dans le fait que les plats ne peuvent pas être disposés au centre de la table, ce qui peut être parfois désagréable.

La présente invention veut donc remédier à ces inconvénients et propose une table notamment de plein air, constituée par un plateau (2) horizontal supporté par un piètement (9), caractérisée par le fait que le plateau (2) comprend au moins un trou (3,3',3") décentré par rapport au centre de symétrie (201) dudit plateau et dont la dimension permet le passage et la retenue du mât (6) d'un parasol (7).

Selon une caractéristique complémentaire, le ou les trous décentrés sont disposés à proximité des bords latéraux de la table ou par exemple dans les angles,si la table est carrée ou rectangulaire.

Selon une autre caractéristique, les trous décentrés sont disposés à proximité des pieds de la table, tandis que ceux-ci comprennent des éléments de retenue pour la partie inférieure du mât du parasol. Ces éléments pouvant être fixes ou mobiles par rapport aux pieds pour être escamotés en position inactive de non-utilisation.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

La figure 1 représente en persepctive, une table et son environnement selon l'art antérieur.

La figure 2 représente en perspective un mode d'exécution d'une table selon L'invention ainsi que son environnement comme selon la figure 1.

La figure 3 représente en vue de dessus, la table selon la figure 2.

Les figures 4 à 6 sont des vues similaires à la figure 3 qui représentent des variantes de plateaux de tables selon L'invention.

La figure 7 montre une table selon l'invention.

Les figures 8 à 15 représentent des perfectionnements pour la retenue des pieds de parasol.

La figure 8 montre un mode de réalisation de l'élément de retenue.

La figure 9 montre une variante.

Les figures 10 et 11 représentent un deuxième mode de réalisation, d'une part dans sa position de retenue (figure 10), et d'autre part, dans sa position inactive de repos (figure 11).

Les figures 12 et 13 représentent deux autres variantes de retenues escamotables.

Les figures 14 et 15 montrent d'autres modes de réalisation selon lesquels le pied de la table assure Lui-meme la retenue inférieure du parasol.

La figure 1 représente en perspective, une table selon l'art antérieur ainsi que son environnement. Comme nous l'avons dit précédemment, Le plateau (2) de la table comprend un trou(4) disposé au centre de la table. Ce trou (4) est destiné au passage et à la retenue du mât (6) d'un parasol(7).

Le soleil ne se trouve que très rarement dans l'axe du mât et les rayons du soleil (31) sont donc rarement verticaux et l'ombre (32) portée par la toile (8) du parasol ne couvre pas entièrement la table et les convives.

On voit à la figure 1, qu'une partie (33) de la table et deux convives sont au soleil. Cet inconvénient ne peut être que partiellement résolu avec un parasol inclinable. En effet, lorsqu'on incline la toile (7) du parasol, comme cela est représenté en traits fins interrompus, la partie basse de la toile gêne l'un des convives (5). De plus, lorsqu'il y a du vent, le parasol tourne autour du mât pour se placer dans une position à moindre résistance qui n'est pas forcément la solution la plus favorable pour être à L'abri du soleil.

Les figures 2 et 3 représentent un mode de réalisation d'une table (1) selon l'invention et qui comprend au moins un trou (3) décentré par rapport au centre (201) de symétrie du plateau (2). Avantageusement, ledit plateau comprend aussi un trou central (4) dont l'axe est au centre (201) de symétrie. Avantageusement, la table comprend plusieurs trous décentrés (3) diposés à proximité des bords latéraux (200) du plateau. Ces trous sont avantageusement répartis symétriquement et sont par exemple cylindriques et tels que leurs dimensions permettent le passage et la retenue du mât (6) du parasol (7). Dans le cas d'un trou cylindrique, le diamètre de celui-ci sera légèrement supérieur au diamètre extérieur du mât (6). Bien entendu, les trous décentrés peuvent avoir d'autres formes et être par exemple carrés ou hexagonaux.

Comme on peut le voir plus particulièrement à la figure 3, la table comprend un trou central (4), mais ceci n'est pas obLigatoire, et quatre trous décentrés (3) disposés dans les angles (21) du plateau (2). Bien entendu, cette disposition peut être complétée par des trous décentrés (3') représentés en pointillés et disposés entre les trous décentrés (3) et le trou central (4) et/ou par les trous décentrés (3") représentés en traits fins interrompus.

La figure 2 démontre plus particulièrement L'intérêt de placer le mât du parasol dans l'un des trous décentrés (3). On voit en effet que dans les mêmes conditions d'ensoleillement qu'à la figure 1, l'ombre portée (32) peut être répartie symétriquement et en totalité sur la table (1) et les convives. Il suffit de choisir le trou décentré permettant une meilleure répartition de l'ombre projetée en fonction de la position du soleil. De plus, on voit qu'il est alors possible de disposer des plats au centre du plateau (2) de la table qui est ainsi libéré
La figure 4 représente une disposition de trous (3)décentrés, qui pourrait être adoptée pour une table ronde, tandis que la figure 5 représente ce qui pourrait être réalisé sur une table carrée. Ainsi, le plateau rond (2) comprend une succession de trous décentrés (3) répartis selon un cercle centré selon l'axe de symétrie (201). Par contre, le plateau de la table carrée comprend des trous décentrés (3) disposés dans les angles (21).

La figure 6 illustre une disposition possible des trous décentrés (3) qui sont répartis uniformément sur une table ovale.

Avantageusement le ou les trous (3) les plus éloignés du centre sont disposés à côté des pieds (9) de la table, comme on peut le voir aux figures 2, 3, 7 à 15. Dans ce cas, on peut, pour retenir la partie inférieure (10) du mât (6), soit utiliser un pied de parasol connu en soi comme selon la figure 2, soit un élément de retenue (111110,111,112,1i3, 15) associé à la partie inférieure (12) des pieds (9) de la table. Comme nous allons le voir ci-après, les éléments de retenue sont soit fixes, rapportés ou non, soit mobiles par rapport aux pieds de la table.

La figure 7 représente en perspective une table selon l'invention comprenant un élément de retenue inférieure(11,110,11,112,113,15) pour le pied du mat.

Les figures 8 et 9 représentent des exemples de réalisation des éléments de retenue fixes par rapport au pied. L'élément (11) représenté à la figure 8 est un élément comprenant une partie verticale (13) fixée au pied de la table, par exemple par des vis (130) et une partie horizontale (14 > percée d'un trou (15) dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre du pied du mat (6) pour en permettre le passage.

La figure 9 représente une variante selon laquelle l'élement de retenue (110) est réalisé par exemple en matière plastique et constitue aussi l'embout du pied de la table qui repose sur Le sol. Cet embout est par exemple emboité, cloué ou collé à l'extrémité inférieure du pied de la table et comprend un trou (15) destiné à recevoir l'extrémité inférieure (10) du mât (6) du parasol (7). L'embout peut comprendre un trou inférieur (202) permettant l'évacuation éventuelle de L'eau.

Les figures 10 à 13 représentent des variantes selon lesquelles les éléments de retenue inférieure sont mobiles par rapport aux pieds.

Les figures 10 et 11 représentent un élément de retenue (111) mobile entre deux positions:une position inactive escamotée (figure 11) et une position active de retenue (figure 10). L'élément (111) est alors articulé par rapport au pied autour d'un axe horizontal (16) et comprend une partie de retenue (17) percée d'un trou (15), prolongée par deux bras latéraux (19) dont les extrémités sont reliées à l'axe (16). Comme dans le cas précédent, le diamètre du trou(15) est suffisamment grand pour laisser passer la partie inférieure (10) du mât du parasol. L'axe (16) est placé à une hauteur (h) suffisante pour permettre l'escamotage de l'élément de retenue (10), mais suffisamment bas pour retenir correctement le mât du parasol.

Les figures 12 et 13 représentent deux autres modes d'exécution de l'élément de retenue qui sont constitués par des étriers (112) et (113) ayant la forme d'une boucle et réalisés en fil d'acier à ressort, auto énergisés et constamment sollicités selon F1 en position inactive, c'est à dire contre le pied de la table. A cet effet, l'étrier (112) est prolongé par deux brins (112') et (112") sensiblement parallèles, décalés l'un par rapport à l'autre et logés dans deux trous (17) et (18) du pied de la table. Par contre l'étrier (113) comprend deux brins convergeants (113') et (113") tourillonnant dans deux trous (19) et (20) réalisés dans le pied de la table. L'axe de ces deux trous étant bien entendu convergeant en un point A.La partie inférieure (10) du mât (6) est introduite entre la branche horizontale de l'étrier (112) ou (113) et le pied du mât, qui est ainsi plaqué contre le piètement.

Les figures 14 et 15 montrent des variantes selon lesquelles les éléments de retenue font partie intégrante du piètement.

La figure 14 montre une variante selon laquelle le pied (9) comprend un trou (15) destiné à la retenue de la partie inférieure (10) du mât (6) du parasol (7).

La figure 15 représente en perspective partielle une variante de retenue pour le mât du parasol. Selon cette variante, l'axe du trou (3) est sensiblement aligné avec l'axe du pied (9) qui comprend un logement (22) d'axe Y1Y1, débouchant vers le haut, et avantageusement vers le bas pour permettre l'écoulement de l'eau éventuelle. Pour la retenue du parasol, le mât (6) est introduit au travers du trou (3) puis descendu et retenu dans le pied lui-même de la table grâce au logement (22) qui compred à la partie inférieure un trou (15) de retenue.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.

Claims (10)

Revendacations

1. Table notamment de plein air dont le plateau (2) supporté par un piètement (9) comprend au moins un trou permettant le passage et la retenue du mât (6) d'un parasol (7), caractérisée par le fait que le ou les trous (3,3',3") sont décentrés et sont disposés entre le centre de symétrie (201) dudit plateau et les bords latéraux (200) de celui-ci.

2. Table selon la revendication 1, caractérisée par le fait quelea table comprend plusieurs trous décentrés (3,3') qui sont plus rapprochés des bords latéraux (200) du plateau (2) de la table que du centre de symétrie (201) de cedit plateau.

3. Table selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le plateau (2) de la table est rectangulaire ou carré et les trous décentrés (3) sont disposés dans les angles (21) dudit plateau (2).

4. Table selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisée par le fait que le plateau (2) comprend des trous décentrés (3') disposés entre les trous décentrés (3) et le centre de symétrie (201) du plateau.

5. Table selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que les trous décentrés (3) sont disposés à proximité des pieds (9) de la table.

6. Table selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la partie inférieure (12) des pieds (9) comprend un élément inférieur de retenue (11,110,111,112,113,15).

7. Table selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'élément inférieur de retenue (11,110,15) est fixe et solidaire du piètement (9).

8. Table selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'élément inférieur de retenue (111,112,113) est escamotable et mobile entre deux positions, une position escamotée contre le piètement et une position de retenue selon laquelle l'élément inférieur de retenue fait saillie par rapport au piètement.

9. Table selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le pied ou les pieds (9) comprennent un trou (15) destiné à retenir le mât (6) du parasol (7) et constituent ainsi l'élément de retenue de celui-ci.

10. Table selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend aussi un trou (4) disposé au centre de symétrie (201) du plateau (2).