FR2547001A1 - Mecanisme d'embrayage a diaphragme et moyens elastiques additionnels associes a celui-ci, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

DANS CE MECANISME D'EMBRAYAGE, DES MOYENS ELASTIQUES ADDITIONNELS, DISTINCTS DU DIAPHRAGME 27, SONT ASSOCIES A CELUI-CI. SUIVANT L'INVENTION, ET EN COMBINAISON, LESDITS MOYENS ELASTIQUES ADDITIONNELS, QUI SONT PAR EXEMPLE CONSTITUES PAR DES ORGANES ELASTIQUES 42, INTERVIENNENT ENTRE LE DIAPHRAGME 27 ET LE COUVERCLE 13, DE MANIERE A RENFORCER L'ACTION DUDIT DIAPHRAGME 27 SUR LE PLATEAU DE PRESSION 20, ET D'AUTRE PART, UNE PORTION AU MOINS DE LEUR PARTIE ELASTIQUE FONCTIONNELLE EST DISPOSEE DU COTE DUDIT COUVERCLE 13 TOURNE VERS LEDIT DIAPHRAGME 27. APPLICATION, NOTAMMENT, AUX MECANISMES D'EMBRAYAGE POUR VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les mécanismes d'embrayage, c'est-à-dire l'ensemble des pie- ces qui, pour la constitution d'un embrayage, notamment pour l'équipement d'un véhicule automobile, sont à rapporter de manière unitaire sur un plateau de réaction, ou volant, avec insertion d'un disque de friction.

Ainsi qu'on le sait, un mécanisme d'embrayage comporte, d'une manière générale, une première pièce globalement annulaire, dite couvercle, par laquelle il est adapté à être rapporté sur le plateau de réaction auquel il est associé, une deuxième pièce globalement annulaire, dite plateau de pression, qui est liée en rotation à la première tout en étant mobile axialement par rapport à celle-ci, et qui est destinée à assurer le serrage axial du disque de friction contre ledit plateau de réaction, et des moyens élastiques, qui, pour ce serrage, ou engagement, interviennent axialement-entre ledit couvercle et ledit plateau de pression et sont aptes à solliciter en permanence ce dernier en direction opposée audit couvercle, et donc en direction dudit plateau de réaction.

La présente invention vis plus particulièrement le cas où ces moyens élastiques appartiennent à une troisième pièce globalement annulaire, dite diaphragme, comportant,d'une part, une partie périphérique circulairement continue formant rondelle Belleville, par laquelle, prenant appui sur le couvercle, elle est apte à agir sur le plateau de pression et constitue ainsi les dits moyens élastiques, et, d'autre part, une partie centrale fragmentée en doigts radiaux par des fentes, par laquelle elle constitue conjointement des leviers propres à l'action d'une pièce de commande mobile, dite butée de débrayage, pour la commande en dégagement, ou desserrage, dudit plateau de pression.

Lorsque, par construction, les conditions sont telles que,pour cette commande en dégagement, la butée de débrayage doit agir en poussée sur les doigts du diaphragme, c'est-àdire dans un sens allant axialement du couvercle vers le plateau de pression, il est souhaitable que des dispositions soient prises pour que le diaphragme reste au contact du couvercle au cours d'une telle commande en dégagement, ou au moins au voisinage immédiat de celui-ci, afin que, libérant convenablement le plateau de pression, la course, ou levée, de ce dernier, nécessaire au dégagement recherché, puisse ainsi être satisfaisante.

Suivant une première disposition déjà connue, notamment par les brevets FR-A-1599075, du 27 Novembre 1968, et FR-A2456877 du 18 Mai 1979, il est fourni à cet effet au diaphragme, en sus de l'appui, ou appui primaire, qui est le sien sur le couvercle pour la configuration d'engagement de l'ensemble, un deuxième appui, ou appui secondaire, qui, à niveau avec le précédent, est disposé du coté opposé à celui-ci, et donc du cdté opposé au couvercle, et qui, en pratique, appartient à des moyens d'assemblage assujettissant de manière pivotante ledit diaphragme au couvercle, pour un basculement de celuici lors de la commande en dégagement de l'ensemble.

Dans le brevet FR-A-1599075, lesdits moyens d'assemblage appliquent axialement au diaphragme, de son appui secondaire à son appui primaire, une certaine charge élastique, qui compte tenu des bras de leviers en jeu, est de manière syste- matique supérieure par construction à la charge maximale de débrayage correspondante, c'est-à-dire à la force maximale à appliquer aux doigts radiaux dudit diaphragme pour en provoquer le basculement nécessaire à une commande en dégagement de l'ensemble, et dont il résulte donc que le diaphragme reste en permanence aucontact du couvercle lors d'une telle commande en dégagement, tout jeu entre lui et ledit couvercle étant empêché.

Mais, des frottements importants sont inévitablement induits par un tel serrage élastique du diaphragme entre ses appuis primaire et secondaire, et ils ne manquent pas d'être à l'origine d'un effet intempestif d'hystérésis pour l'ensemble, et, notamment, d'une différentiation des charges correspondant au basculement dudit diaphragme dans un sens vis-à-vis de celles correspondant à son basculement en sens opposé.

Ces frottements importants entre le diaphragme et ses appuis primaire et secondaire provoquent de surcroît une usure accentuée de ces derniers.

Dans le brevet FR-A-2456877, il est fait en sorte que, par un montage approprié des moyens d'assemblage assujettis sant de manière pivotante le diaphragme au couvercle, les appuis primaire et secondaire dudit diaphragme s'écartent teporairenent l'un de l'autre lors d'une commande en dégagement de l'ensemble.

Le diaphragme, ainsi momentanément libéré, peut, au moins théoriquement disposer de toute la liberté de mouvement souhaitable pour son basculement, en abandonnant momentanément tout contact avec son appui primaire sur le couvercle pendant la commande en dégagement en cours avant de retrouver correctement un tel appui préalablement au terme d' une telle commande en dégagement.

Mais, en pratique, pour obtenir l'effet recherché, les moyens d'assemblage l'assujettissant de manière pivotante au couvercle nécessitent pour leur exécution, un montage précis, difficile à respecter.

I1 peut, en variante, être laissé en permanence un jeu entre le diaphragme et ses appuis primaire et secondaire, ledit appui secondaire étant systématiquement établi à une distance déterminée, fixe, dudit appui primaire, supérieure à l'épaisseur dudit diaphragme.

Mais, outre la perte de levée qui en résulte pour plateau de pression, une telle solution est inévitablement génératrice de bruits, le diaphragme passant de son appui primaire à son appui secondaire lors d'une commande en dégagement, avant de revenir à son appui primaire au terme de l'engagement consécutif à une telle commande en dégagement.

Suivant une deuxième disposition déjà connue, notamment par les brevets US-A-2 195 663, et FR-A-2 505 426 du 4 Mai 1982, aucun appui secondaire n'est prévu pour le diaphragme, ledit diaphragme ne trouvant pas d'autre appui que le plateau de pression du côté opposé au couvercle, comme cela est également le cas lorsque, par construction, et à l'inverse des conditions en cause, la butée de débrayage doit agir en traction sur les doigts du diaphragme pour la commande en dégagement de l'ensemble, et, audit diaphragme, sont associés, pour son maintien, des moyens élastiques particuliers, dits ici par simple commodité moyens élastiques additionnels, propres à le solliciter en permanence au contact de son appui sur le couvercle.

Dans le brevet US-A-2 195 663, ces moyens élastiques additionnels interviennent entre le couvercle et le plateau de pression, ou, plus précisément, entre le couvercle et des tirants qui, attelés au plateau de pression, traversent le couvercle et se développent à l'extérieur de celui-ci, lesdits moyens élastiques additionnels étant eux-mêmes à l'extérieur dudit couvercle, c'est-à-dire du côté du couvercle opposé, notamment, au diaphragme.

I1 en est de même pour certaines au moins des formes de réalisation proposées dans le brevet FR-A-2505426, dans d' autres formes de réalisation duquel, cependant, les moyens élastiques additionnels, placés en variante à l'intérieur du couvercle, interviennent entre le plateau de réaction et le plateau de pression
Dans tous les cas, pour que, comme recherché,le diaphragme reste en permanence au contact de son appui sur le couvercle lors d'une commande en dégagement de l'ensemble, il est nécessaire que, compte tenu des bras de levier en jeu, la charge élastique développée par ces moyens élastiques additionnels soit comme précédemment, supérieure à la charge maximale de débrayage correspondante.

Mais, vis-à-vis de la charge élastique propre du diaphragme, c'est-à-dire de la charge élastique que celui-ci doit exercer sur le plateau de pression pour son engagement, il s'agit d'une charge élastique antagoniste.

I1 en résulte que, les conditions étant égales par ailleurs, il est nécessaire, pour contre-balancer cette charge élastique, de surdimensionner en charge le diaphragme, au prix d'un renchérissement de celui-ci et d'une augmentation intempestive de son poids.

De plus, lorsque les moyens élastiques mis en oeuvre sont disposés à l'extérieur du couvercle, il en résulte, le plus souvent, une augmentation de l'encombrement axial de l'ensemble.

Dans le brevet US-A-2246231, des moyens élastiques additionnels sont également associés au diaphragme, mais ces moyens élastiques additionnels interviennent entre ledit diaphragme et le couvercle, en sorte que la charge élastique qu' ils déploient, au lieu d'être, comme précédemment, antagoniste vis-à-vis de celle exercée sur le plateau de pression par ledit diaphragme, ajoute avantageusement ses effets à ceux de celle-ci.

Autrement dit, les moyens élastiques additionnels ainsi associés au diaphragme en renforcent alors avantageusement l'action sur le plateau de pression.

Mais dans ce brevet US-A-2246231, qui concerne de surcroit un mécanisme d'embrayage dont les moyens élastiques de serrage sont un disque ondulé, et non pas un diaphragme plat, et qui est globalement de réalisation relativement complexe, avec un couvercle dont la périphérie interne s'étend axialement, et non pas transversalement, ces moyens élastiques additionnels, ou au moins la partie élastique fonctionnelle de ceux-ci, s'détendent globalement à l'extérieur du couvercle, en débordant axialement très largement du contour hors tout de celui-ci, au détriment de l'encombrement axial de l'ensemble.

Ces moyens élastiques additionnels sont par ailleurs par eux-mêmes d'autant plus encombrants que, devant être sensibles à la force centrifuge pour moduler leurs effets en fonction de celle-ci, ils ont nécessairement un développement relativement important.

La présente invention à d'une manière générale pour objet une disposition qui permet de minimiser, voire même éliminer, ces inconvénients, et conduit, en outre, à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a pour objet un mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, du genre comportant une première pièce globalement annulaire, dite couvercle, une deuxième pièce globalement annulaire, dite plateau de pression, qui est liée à la première tout en étant mobile axialement par rapport à celle-ci, une troisième pièce globalement annulaire, dite diaphragme, qui, intervenant axialement-entre le plateau de pression et le couvercle, comporte, d'une part une partie périphérique circulairement continue, formant rondelle Belleville, par laquelle elle est apte à agir sur le plateau de pression en prenant appui sur le couvercle, et, d'autre part, une partie centrale fragmentée en doigts radiaux par des fentes, et des moyens élastiques additionnels, qui, distincts du diaphragme, sont asso- ciés à celui-ci, ce mécanisme dlembrayage étant d'une manière générale caractérisé en ce que, en combinaison, d'une part lesdits moyens élastiques additionnels interviennent entre le diaphragme et le couvercle, de manière à renforcer l'action dudit diaphragme sur le plateau de pression, et, d'autre part, une portion au moins de la partie élastique fonctionnelle de ces moyens élastiques additionnels est disposée à l'intérieur du couvercle, c'est-à-dire du côté de celui-ci tourné vers ledit diaphragme.

Suivant une forme possible de mise en oeuvre de 1 'inven- tion, seule une telle portion de la partie élastique fonctionnelle desdits moyens élastiques additionnels est ainsi disposée à l'intérieur du couvercle.

Cependant, suivant une forme préférée de mise en oeuvre de l'invention, ces mayens élastiques additionnels sont tout entier disposés à l'intérieur du couvercle, du côté de celuici tourné vers le diaphragme.

Quoi qu'il en soit, l'encombrement axial de l'ensemble est avantageusement réduit.

En outre, lorsqu'ils sont tout entier disposés a l'intérieur du couvercle, ces moyens élastiques additionnels mis en oeuvre suivant l'invention se prêtent avantageusement à une réalisation unitaire, ce qui en facilite la manipulation et le montage.

Ils peuvent par exemple appartenir d'un seul tenant à un ressort en fil, et par exemple à un ressort en fil rond métallique, qui, convenablement conformé, s'étend circulairement tout d'abord autour de l'axe de l'ensemble.

En variante, ils peuvent appartenir à une pièce qui, distincte du plateau de pression, est convenablement rapportée sur celui-ci, en étant par exemple formés par une partie centrale fragmentée en doigts radiaux par des fentes, à la ma nière de celle d'un diaphragme, d'une telle pièce.

Dans l'un et l'autre cas, leur mise en place se fait par simple empilage axial au sein de l'ensemble, sans interventions ponctuelles de part et d'autre du couvercle et/ou du diaphragme par exemple.

Le cout de montage de l'ensemble s'en trouve avantageusement réduit d'autant.

Dans tous les cas, que seule une portion de ces moyens élastiques additionnels soit disposée à l'intérieur du couvercle ou qu'ils y soient disposés tout entier, ils agissent avantageusement sur le couvercle dans un sens qui, allant axialement du couvercle vers le plateau de pression, et donc dans un sens opposé à la sollicitation d'écartement, par rapport audit plateau de pression, dont est par ailleurs l'objet le couvercle de la part du diaphragme pour la configuration d' engagement de l'ensemble.

Le couvercle s'en trouve ménagé, et cet avantage est d'autant plus sensible qu'il concerne une zone particulièrement critique du couvercle, puisqu'il s'agit d'une zone proche de sa périphérie interne, et donc d'une zone éloignée de sa paroi latérale globalement cylindrique, susceptible, elle, d'une bonne résistance.

Les conditions étant égales par ailleurs, le couvercle peut donc être moins épais, et.donc moins coûteux et moins lourd.

De plus, gracie à la disposition suivant l'invention, les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme fournis sent avantageusement un appui secondaire à celui-ci, du côté opposé au couvercle.

Certes, dans le brevet US-A- 2 246 231, les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme ont également une emprise sur celui-ci du côté opposé au couvercle.

Mais il n'y s'agit que de moyens de crochetage propres à leur action sur ce diaphragme, la totalité de leur partie fonctionnelle se trouvant par contre du côté oppose à ces moyens de crochetage.

En outre, à la différence de celle décrite dans ce brevet US-A- 2 246 231, la disposition suivant l'invention se prête avantageusement à la mise en oeuvre d'un diaphragme plat et d'un couvercle traditionnel à périphérie interne s' étendant transversalement.

Enfin, la disposition suivant l'invention permet avantageusement de disposer si désiré l'appui secondaire du diaphragme sur une circonférence de celui-ci de diamètre inférieur à celui de la circonference sur lequel se trouve disposé son appui primaire, et, aInsi, avec un même diaphragme, de moduler, au gré des applications envisagées, la charge élastique globale appliquée au plateau de pression par un tel diaphragme et les moyens élastiques additionnels qui lui sont associés, ce qui est faTrorahle à une standardisation des diaphragmes à mettre en oeuvre pour des applications différentes.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un mécanisme d'embrayage suivant 1'invention, suivant la ligne II-II de la figure 2 ;;
la figure 2 en est, avec des arrachements divers, une vue partielle en élévation, suivant la flèche II de la figure 1
la figure 3 en est, supposée développée à plat, une vue partielle en coupe circonférentielle, suivant la ligne III-III de la figure 2
les figures 4,5 sont des vues respectivement analogues à celles des figures 1, 2 et concernent une variante de réalisation
les figures 6, 7 sont également des vues respectivement analogues à celles des figures 1, 2 et concernent une autre variante de réalisation ;;
les figures 8, 9 sont des vues analogues à celle de la figure 7 et concernent chacune respectivement une autre variante de réalisation
les figures 10, 11, 12, 13, 14, sont des vues partielles analogues à celle de la figure 6 et concernent chacune respectivement une autre variante de réalisation
les figures 15,16 sont des vues respectivement analogues à celles des figures 1, 2 et concernent une autre variante de réalisation
De manière connue en soi, et tel que schématiquement illustré par des traits interrompus à la figure 1, le mécanisme d'embrayage 10 suivant l'invention est destiné à être rapporté sur un plateau de réaction 11, avec insertion d'un disque de friction 12.

De manière également connue en soi, le mécanisme d'em brayage 10 suivant l'invention comporte une première pièce globalement annulaire 13, dite couvercle, par laquelle il est adapté à être rapporté sur un tel plateau de réaction 11.

Ce couvercle 13 comporte un fond 14, qui est globalement ajouré d'une ouverture centrale 15, une paroi latérale 16, qui s'étend globalement axialement, et, à l'extrémité de celle-ci, un rebord transversal 17, qui s'étend globalement radialement, et qui, de place en place, présente des trous 18 propres au passage de vis pour la fixation de l'ensemble au plateau de réaction 11.

Pour serrage du disque de friction 12, le mécanisme d' embrayage 10 suivant l'invention comporte une deuxième pièce globalement annulaire 20, dite plateau de pression, qui est liée en rotation au couvercle 13 tout en étant mobile axialement par rapport à celui-ci.

Dans les formes de réalisation représentées, et de ma nière connue en soi, le plateau de pression 20 est à cet effet attelé au couvercle 13 par des languettes élastiquement déformables 21, qui s'étendent sensiblement tangentiellement à une circonférence de l'ensemble.

Par exemple, il est prévu trois jeux de telles languettes 21, qui sont régulièrement répartis circulairement, à 1200 deux à deux, et qui, tel que représenté, comportent chacun deux languettes 21 superposées.

Chacun de ces jeux de languettes 21 s'étend entre, d' une part, une patte 22 du plateau de pression 20, qui est prévue radialement en saillie à cet effet à la périphérie de celui-ci, et à laquelle il est assujetti par un rivet 23, et, d'autre part, une portion du rebord radial 17 du couvercle 13, qui est décalée axialement en direction du fond 14 de celuici par rapport à la partie courante de ce rebord radial 17, et à laquelle il est également assujetti par un rivet 24.

En pratique, dans les formes de réalisation représentées, la portion en question, ainsi décalée axialement, du rebord radial 17 du couvercle 13 est plus ou moins échancrée par une encoche 25 donnant accès à la patte 22 concernée du plateau de pression 20 pour la mise en place du rivet 23 correspondant lors de l'assemblage de l'ensemble.

Le mécanisme d'embrayage 10 suivant l'invention comporte, enfin, une troisième pièce globalement annulaire 27, dite diaphragme, qui, intervenant axialement entre le plateau de pression 20 et le couvercle 13, et, en pratique, disposée axialement entre ceux-ci, comporte, d'une part une partie périphérique circulairement continue 28, formant rondelle
Belleville, par laquelle elle porte axialement sur ce plateau de pression 20, en prenant appui sur le couvercle 13, pour sollicitation dudit plateau de pression 20 en direction du plateau de réaction 11, et ainsi serrage, ou engagement, du disque de friction 12, et, d'autre part, une partie centrale 29 fragmentée en doigts radiaux 30 par des fentes 31, par laquelle elle est adaptée à être soumise à une butée de débrayage, non représentée, pour le relâchement, ou dégagement, dudit disque de friction 12.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 4, ce diaphragme 27 porte sur le plateau de pression 20 à la faveur d'un cordon annulaire 33, éventuellement circulairement fragmenté en bossages, que présente à cet effet axialement en saillie celui-ci, au voisinage de sa périphérie externe, sur sa face tournée vers le fond 14 du couvercle 13, et il prend appui sur ce couvercle 13, et, plus précisément, sur ledit fond 14 de celui-ci, à la faveur d'un bourrelet annulaire 35 que présente également axialement en saillie ce fond 14, par exemple par emboutissage, tel que représenté, en direction du plateau de pression 20, et au voisinage de son ouverture centrale 15.

La butée de débrayage associée devant intervenir en poussée sur les doigts radiaux 30 du diaphragme 27, suivant les flèches F1 de la figure 1, le diamètre D1 de la circonférence suivant laquelle ce diaphragme 27 porte ainsi axialement sur le plateau de pression 20 est supérieur à celui D2 de la circonférence- suivant laquelle il prend appui sur le couvercle 13.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 3, le centrage du diaphragme 27 par rapport au couvercle 13 est assuré par des pattes 38 qui sont issues de ce couvercle 13, et plus précisément du fond 14 de celui-ci, en étant par exemple, et tel que représentE, d'un seul tenant avec celui-ci, et-qui, globalement allongées axialement, sont chacune respectivement engagées, pour un tel centrage, dans certains des passages 39 que présente usuellement le diaphragme 27 à la racine de ses doigts radiaux 30, lesdits passages 39 résultant d'un épanouissement local des fentes 31 y délimitant ces doigts radiaux 30.

Pour le centrage recherché, certaines au moins des pattes 38 du couvercle 13 butent circonférentiellement par l'une au moins de leurs tranches latérales sur le bord circonférentiel correspondant des passages 39 du diaphragme 27 qu'elles traversent, figure 2.

Dans la forme de réalisation représentée, les pattes 38 que forme ainsi le fond 14 du couvercle 13 sont constituées à la faveur d'une découpe échancrée de la périphérie interne de ce fond 14, en sorte que, dans cette forme de réalisation, l'ouverture centrale 15 de celui-ci se trouve définie, ponctuellement, de place en place, par des languettes 40, qui alternent avec lesdites pattes 38, et qui forment ladite périphérie interne du fond 14 du couvercle 13.

Ces dispositions sont bien connues par elles-memes, et ne faisant pas en soi l'objet de la présente, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

De manière également connue en soi, des moyens élastique additionnels, distincts du diaphragme 27, sont associés à celui-ci.

Suivant l'invention, et ainsi qu'il apparaîtra plus complètement ultérieurement, en combinaison, d'une part ces moyens élastique additionnels interviennent entre le diaphragme 27 et le couvercle 13, de maniere à renforcer l'action dudit diaphragme 27 sur le plateau de pression 20, et, d'autre part, une portion au moins de leur partie élastique fonctionnelle est disposée du côté dudit couvercle 13,et plus précisément du fond 14 de celui-ci, tourné vers ledit diaphragme 27.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 3, les moyens élastique additionnels ainsi associés au diaphragme 27 comportent au moins un organe élastique 42 en forme d'épingle, c'est-à-dire un organe élastique constitué par un tronçon de fil, et par exemple un tronçon de fil rond métallique, convenablement conformé.

En pratique, une pluralité de tels organes élastiques 42 sont prévus, un par languette 40 du couvercle 13.

Chacun de ces organes élastiques 42 forme globalement une boucle dont les extrémités 43 sont repliées l'une vers l'autre, et il a, radialement, de ce fait, figure 1, la configuration générale d'un crochet en C, mais, formée d'une telle boucle, ce crochet a deux brins 44', 44", figures 2 et 3.

Par l'une des extrémités 43 de la boucle qu'il forme, dont une est ouverte par une fente 45 dans la forme de réalisation représentée, chacun des organes élastiques 42 porte axialement sur le couvercle 13, et précisément sur le fond 14 de celui-ci, du côté de ce fond 14 opposé au diaphragme 27, au voisinage de son ouverture centrale.

Pour appui des organes élastiques 42, le fond 14 du couvercle 13 présente annulairement une gorge 46, de section transversale arrondie.

La périphérie interne de ce fond 14 étant fractionnéeen languettes 40 dans la forme de réalisation représentée, la gorge 46 affecte chacune individuellement, en continuité de l'une à l'autre, ces languettes 40, le long de leur bord libre d'extrémité.

Par les brins 44', 44" de la boucle qu'il forme, chacun des organes élastiques 42 traverse axialement le couvercle 13, et, plus précisément, le fond 14 de celui-ci, par un passage 47 prévu à cet effet dans ce fond 14.

Dans la forme de réalisation représentée, ce passage 47 est allongé circonférentiellement en boutonnière.

Par les brins 44',44" de la boucle qu'il forme, chacun des organes élastiques 42 traverse également axialement, le diaphragme 27.

Il est mis à profit, à cet effet, les passages 39 que présente ce diaphragme 27, les organes élastiques 42 alternant avec les pattes 38 du couvercle 13, comme les languettes 40 auxquels ils sont associés.

Par l'autre des extrémités 43 de la boucle qu'il forme chacun des organes élastiques 42 porte axialement sur le diaphragme 27, du côté de celui-ci opposé au couvercle 13, et, plus précisément, au fond 14 de celui-ci.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 3, chacun des organes élastiques 42 est engagé avec, de part et d'autre, un jeu circonférentiel dans l'un au moins des passages 47 et 39 qu'il traverse, cependant que, pour son maintien axial, il comporte, au voisinage de l'autre desdits passages, dans la zone médiane de chacun des brins 44', 44" de la boucle qu'il forme, une déformation locale 46', 46", figure 3, par laquelle il est circonférentiellement engagé sur la tranche d'un tel passage.

Dans la forme de réalisation représentée, c'est le passage 47 du couvercle 13 qu'un tel organe élastique 42 traverse avec jeu, tandis qu'il est en prise avec le diaphragme 27 par la tranche du passage 39 correspondant de celui-ci, ainsi qu' il est mieux visible à la figure 3.

Mais il va de soi qu'une disposition inverse est possible.

Par ailleurs,et ainsi qu'il est mieux visible à la figure 1, les extrémités 43 de la boucle que forme chacun des organes élastiques 42 sont radialement à un même niveau.

En pratique, le diamètre D3- correspondant de la circonférence de l'ensemble suivant laquelle, par l'une de ces extrémités 43, les moyens élastiques additionnels que constituent les organes élastiques 42 prennent appui sur le couvercle 13 est différent de celui, D2, de la circonférence suivant laquelle le diaphragme 27 prend lui-même appui sur ledit couvercle 13.

Dans les formes de réalisatiôn représentées, ce diamètre
D3 est inférieur du diamètre D2
Il en résulte que c'est sur les doigts radiaux 30 du diaphragme 27 que les moyens élastiques additionnels constitués par ces organes élastiques 42 portent sur ce diaphragme 27.

Ainsi qu'on le notera, dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 3, c'est plus de la moitié de la partie élastique fonctionnelle de ces organes élastiques 42 qui est disposée à l'intérieur du couvercle 13, du côté du fond 14 de celui-ci tourné vers le diaphragme 27.

En service, le diaphragme 27 applique de lui-même, annulairement, une force axiale sur le plateau de pression 20, suivant les flèches F2 de la figure 1.

Corollairement, il est l'objet, annulairement, de la part des organes élastiques 42, d'une force axiale de sens contraire, suivant les flèches F3 de la figure 1.

Cette force axiale étant disposée du côté opposé à la précédente par rapport à son point d'appui sur le couvercle 13, ses effets sur le plateau de pression 20 s'ajoutent à ceux de celle-ci.

Autrement dit, lesmoyens élastiques additionnels que constituent pour le diaphragme 27 des organes élastiques 42 renforcent l'action de ce diaphragme 27 sur le plateau de pression 20.

Pour ce faire, ces moyens élastiques additionnels prennent appui sur le couvercle 13, et, plus précisément, sur le fond 14 de celui-ci, et, ainsi qu'on le notera, leur sens d'action correspondant sur ledit fond 14, qui est opposé à celui repéré par les flèches F3 sur la figure 1, va axialement du couvercle 13 au plateau de pression 20.

Ils s'opposent donc avantageusement à l'effort d'écartement dont est par ailleurs l'objet, par rapport au plateau de pression 20, et sous la sollicitation du diaphragme 27, le fond 14 du couvercle 13.

Par construction, et compte tenu des bras de levier en cause, la force axiale suivant laquelle agissent sur le diaphragme 27 les moyens élastiques additionnels que constituent pour celui-ci les organes élastiques 42 est voisine de la force maximale de débrayage que doit appliquer axialement aux doigts 30 de ce diaphragme 27 la butée de débrayage associée pour assurer une commande en dégagement de l'ensemble.

I1 en résulte que, lors d'une telle commande en dégagement, le diaphragme 27 peut rester en toute certitude en permanence au contact de l'appui qu'offre pour lui, par son bourrelet annulaire 35, le fond 14 du couvercle 13, en assurant ainsi, pour le plateau de pression 20, une levée constante.

En effet, lors d'une telle commande en dégagement le couple interne de diaphragme 27 diminue, et un équilibre des forces intervient entre, d'une part, la force de débrayage alors appliquée aux doigts 30 de ce diaphragme 27, et,d'autre part, la force axiale due aux moyens élastiques additionnels que constituent les organes élastiques 42 et la force axiale de rappel due aux languettes 21, ces diverses forces s 'exer- çant, directement, ou indirectement, sur le diaphragme 27.

Si la force axiale due aux organes élastiques 42, bien que voisine de la force maximale de débrayage, est supérieure à celle-ci, le diaphragme 27 reste à coup sur en permanence au contact du bourrelet annulaire 35 du couvercle 13.

Si elle est inférieure à la force maximale de débrayage, il suffit; pour qu'il en soit encore ainsi, que la somme des forces axiales dues aux organes élastiques 42 et aux languettes 21 soit, elle, supérieure à ladite force maximale de débrayage.

Comme mentionné ci-dessus, les languettes 21, convenablement cambrées à cet effet, constituent, en effet, pour le plateau de pression 20 des moyens élastiques de rappel, qui, le sollicitant en permanence en direction opposée au disque de friction 12, pour en assurer un retrait convenable vis-àvis dudit disque de friction, propre au desserrage recherché de celui-ci, lors d'une commande en dégagement de l'ensemble.

Compte tenu des moyens élastiques additionnels que constituent pour le diaphragme 27 les organes élastiques 42, de l'action qui en résulte sur le plateau de pression 20, et des bras de levier en cause, les languettes élastiques 21, ou, d'une manière plus générale, les moyens élastiques de rappel associés audit plateau de pression, doivent, en pratique, suivant l'invention, être de préférence légèrement surdimensionnés, les conditions étant égales par ailleurs, par rapport à ce qui est usuellement mis en oeuvre dans le mécanisme d'embrayage du genre concerné.

pans la forme de réalisation illustrée par les figures 4, 5, qui est globalement du type de la précédente, il est tiré parti des organes élastiques 42 pour la constitution de moyens élastiques de centrage pour le diaphragme 27.

Une telle disposition ne faisant pas en soit l'objet de la présente invention, elle ne sera pas déc-rite en détail ici.

I1 sera simplement indiqué que, les organes élastiques 42 étant circonférentiellement disposés à distance les uns des autres, ils sont avantageusement conjugués deux à deux, de manière à intervenir circonférentiellement deux à deux en sens opposés l'un par rapport à l'autre : pour l'un des organes élastiques 42 ainsi conjugués, l'un des brins 44', 44" de la boucle qu'il forme porte circonférentiellement sur la tranche de l'une des extrémités circonférentielle du passage 47 du couvercle 13 qu'il traverse et est à distance de la tranche de l'extrémité circonférentielle correspondante du passage 39 concerné du diaphragme 27, tandis que l'autre desdits brins 44', 44" est à distance de la tranche de l'autre des extrémités circonférentielles dudit passage 47 du couvercle 13 et porte circonférentiellement sur la tranche circonférentielle correspondante dudit passage 39 du diaphragme 27, et, pour l'autre desdits organes élastiques 42, une disposition inverse est adoptée.

Le centrage élastique du diaphragme étant ainsi assuré, le couvercle 13 peut être dépourvu de toute patte 38, ou, si de telles pattes 38 existent, elles peuvent traverser avec un jeu circonférentiel les passages correspondant 39 du diaphragme 27 ; sa périphérie interne peut en outre être circonférentiellement continue.

Si dans ce qui précède les moyens-élastiques additionnels associés au diaphragme 27 ne sont que pour partie disposés à l'intérieur du couvercle 13, c'est-à-dire du côté du fond 14 de celui-ci tournés vers le diaphragme 17, il n'en est pas de même dans les formes de réalisation illustrées par les figures 6 à 16, dans lesquels, au contraire, et de manière particulièrement avantageuse, ils sont tout entier disposés dudit côté du fond 14 du couvercle 13, et, plus précisément , du côté du diaphragme 27 formé par le plateau de pression 20.

Dans les formes de réalisation plus particulièrement représentées sur les figures 6 à 14, ces moyens élastiques additionnels appartiennent à un ressort en fil 50, par exemple en fil rond métallique, convenablement conformé.

D'une manière générale, ce ressort 50 est conformé de manière à présenter, successivement échelonnés radialement, de la périphérie externe de l'ensemble vers l'axe de celui-ci, et reliés les uns aux autres par des tronçons radiaux 51, au moins un premier tronçon circonférentiel 52, radialement le plus externe, par lequel il est propre à trouver un appui sur le plateau de pression 20, au moins un deuxième tronçon circonférentiel 53, par lequel il est propre à trouver un appui sur le couvercle 13, et au moins un troisième tronçon circonférentiel 54, radialement le plus interne, par lequel il est propre à porter sur au moins un doigt radial 30 du diaphragme 27 et à constituer ainsi les moyens élastiques additionnels associés à ce diaphragme 27, ou à au moins participer à une telle constitution de ceux-ci.

En pratique, dans les formes de réalisation représentées, le ressort 50 auxquels appartiennent les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme 27 s'étend circulairement en continu tout autour de l'axe de l'ensemble, et présente, de place en place, des premiers, seconds et troisièmes tronçons circonférentiels 52, 53, 54.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 6, 7, pour un premier tronçon circonférentiel 52, il n'y a, pour chaque maille ou pas du ressort 50, qu'un deuxième et qu'un troisième tronçons circonférentiels 53, 54 lesdits tronçons circonférentiels 52, 53, 54, étant reliés en zigzag par des tronçons radiaux 51 à leurs extrémités opposées.

Pour une telle maille ou pas, et en supposant que celleci débute par un premier tronçon circonférentiel 52, il y a ainsi, successivement, après ce premier tronçon circonférentiel 52, un tronçon radial 51, de longueur moitié, c'est-à- dire de longueur ne s'étendant radialement que sur la moitié de la distance séparant ce premier tronçon circonférentiel 52 du troisième tronçon circonférentiel 54, un deuxième tronçon circonférentiel 53, un tronçon radial 51 de longueur moitié, un troisième tronçon circonférentiel 54, et un tronçon radial 51 de longueur double de celle des précédents, ce tronçon radial 51 s'étendant sur toute la distance radiale entre les.

premier et troisième tronçons circonférentiels 52, 54.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 6, 7, le ressort 50 est axialement interposé, par ses premiers tronçons circonférentiels 52, entre le plateau de pression 20 et le diaphragme 27, et, plus précisément, la partie circulairement continue formant rondelle Belleville 28 de celui-ci, chacun desdits premiers tronçons circonférentiels 52 étant en prise avec une gorge 56 ménagée circonférentiellement, pour son maintien, dans le bossage 33 correspondant du plateau de pression 20.

Le ressort 50 sert ainsi avantageusement de jonc de basculement pour le diaphragme 27, cependant que, engagé dans une gorge du plateau de pression 20, il est avantageusement soustrait aux effets de la force centrifuge en service.

En outre, dans la forme de réalisation illustrée par les figures 6, 7, les pattes 38 issues du couvercle 13 formant chacune à leur extrémité un coude de calage 57, par exemple par repli radial en direction opposée de l'axe de l'ensemble, tel que représenté, et constituant ainsi des pattes de retenue, le ressort 50 est en prise, par ses deuxièmes tronçons circonférentiels 53, avec le coude de calage 57 desdites pattes de retenue 38, à raison, par exemple, d'un deuxième tronçon circonférentiel 53 par patte de retenue 38.

C'est donc, dans ce cas, par l'intermédiaire de ces pattes de retenue 38 que les deuxièmes tronçons circonférentiels 53 du ressort 50 trouvent. un appui sur le couvercle 13.

Dans la forme de- réalisation représentée sur les figures 6, 7, c'est par sa zone médiane que chaque deuxième tron çon circonférentiel 53 du ressort 50 est en prise avec le coude de calage 57 d'une patte de retenue 38 du couvercle 13, et le calage circonférentiel de ce ressort 50 vis-à-vis de l'ensemble est assuré par les bossages 33 du plateau de pression 20, ceux-ci présentant à cet effet, à leurs extrémités circonférentielles, des retours en équerre 59, dirigés radialement en direction de l'axe de l'ensemble par exemple, tel que représenté, figure 7.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée sur ces figures 6, 7, chaque troisième tronçon circonférentiel 54 du ressort 50 ne porte simultanément que sur deux doigts radiaux 30 du diaphragme 27.

Mais tous les doigts 30 du diaphragme 27 sont ainsi concernés par le ressort 50, ce qui évite toute tendance au vrillage de ce diaphragme 27.

Dans les variantes de réalisation illustrées par les figures 8 et 9, il y a, de manière symétrique, pour un premier tronçon circonférentiel 52 du ressort 50, deux deuxièmes tron çons circonférentiels 53, globalement de longueur moitié, et, décalé de longueur moitié par rapport audit premier tronçon circonférentiel 52, un seul troisième tronçon circonférentiel 54.

Autrement dit, chaque maille ou pas de ce ressort 50 comporte successivement un premier tronçon circonférentiel 52, un tronçon radial 51 de longueur moitié, tel que défini cidessus, un deuxième tronçon circonférentiel 53, qui, circonférentiellement, ne s'étend que sur un secteur angulaire globalement moitié celui sur lequel s'étend le premier tronçon circonférentiel 52, un tronçon radial 51, de longueur-moitié, un troisième tronçon circonférentiel 54, qui s'étend sur un secteur angulaire double de celui sur lequel s'étend le deu xième tronçon circonférentiel 53 précédent, un tronçon radial 51, de longueur moitié, un deuxième tronçon circonférentiel 53, de longueur égale à celle du précédent, mais dirigé circonférentiellement en sens opposé à celui-ci, et un tronçon radial 51, de longueur moitie.

Dans de telles variantes, chaque deuxième tronçon circonférentiel 54 porte simultanément sur quatre doigts radiaux 30 du diaphragme 27, deux à pleine longueur, dans leur zone médiane, et deux partiellement, à leurs extrémités, et tous les doigts radiaux 30 du diaphragme 27 sont ainsi concernés par le ressort 50.

En outre, dans ces variantes de réalisation, le calage circonférentiel du ressort 50 est assuré par les pattes de retenue 38 du couvercle 13, certaines au moins de celles-ci intervenant dans des coudes de ce ressort 50, c'est-à-dire dans les zones d'angle formées entre un tronçon radial de celui-ci et un de ses deuxièmes tronçons circonférentiels 53.

Par exemple, figure 8, il en est ainsi pour une patte de retenue 38 sur deux, la deuxième intervenant au droit des deux tronçons radiaux 51 concernés par deux deuxièmes tronçons circonférentiels 53 de sens opposés ; en variante, figure 9, chacune des pattes de retenue 38 du couvercle 13 intervient dans un coude du ressort 50.

Dans les formes de réalisation illustrées par les figures 10 à 14, le ressort 50 est crocheté sur le plateau de pression 20, soit directement; figures 10, 11, soit indirectement, par l'intermédiaire d'une pièce 60, qui, distincte dudit plateau de pression 20, est convenablement rapportée sur celui-ci, figures 12 à 14.

Dans les formes de réalisation plus particulièrement représentées sur les figures 10, 11, le ressort 50 est crocheté sur le plateau de pression.20 à la faveur d'une gorge 59 ménagée à cette effet transversalement sur celui-ci, c'està-dire à la faveur d'une gorge dont la concavité est orientée perpendiculairement à l'axe de l'ensemble.

En pratique, cette gorge 59 affecte les bossages 33 du plateau de pression 20, en étant orientée soit en direction opposée à l'axe de l'ensemble, figure 10, soit en direction de cet axe, figure 11.

Par tailleurs, dans les formes de réalisation illustrées par ces figures 10, 11, c'est en direction de l'axe de l'ensemble qu'est pliée l'extrémité des pattes de retenue 38 du couvercle pour constitution du coude de calage 57 de celles-ci, ce qui permet de soustraire le ressort 50 aux effets de la force centrifuge en service.

I1 en est de même dans la forme de réalisation illustrée dans la figure 12.

La pièce rapportée 60 associée au plateau de pression 20 dans cette dernière forme de réalisation, aussi bien que dans celle illustrée par les figures 13, 14, peut par exemple être rapportée à force sur ce plateau de pression 20.

En variante, elle peut lui être soudée.

I1 s'agit, en pratique, d'une pièce en tôle, convenablement conformée.

Ces dispositions ne faisant pas partie de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail:ici
I1 sera simplement indiqué quer dans la forme de réalisation illustrée par la figure 12, cette pièce 60 comporte, annulairement, suivant des circonférences de diamètres différents,de bossages 61,62, le premier, qui est aussi le plus extérieur, pour appui du diaphragme 27, et le deuxième, qui est le plus intérieur, pour crochetage du ressort 50, ce ressort 50 etant en prise avec la partie en creux d'un tel bossage.

Dans les formes de réalisation illustrées par les figures 13,14, un seul bossage, 61, est prévu, ce bossage donnant appui, par sa partie en relief, au diaphragme 27, et permet tant, par sa partie en creux, le crochetage du ressort 50.

Pour échapper radialement au bossage 61 ou 62 avec lequel il est en prise, le ressort 50 peut soit contourner la tranche. correspondante libre de ce bossage, figure 12, soit la traverser radialement à la faveur d'échancrures prévues de place en place à cet effet, figures 13, 14.

Quoi qu'il en soit, dans les formes de réalisation illu5- trées par les figures 13, 14, la pièce 60 forme en outre, de place en place, à sa périphérie externe, des pattes de retenue 63, qui sont adaptées à permettre de limiter le mouvement axial du plateau de pression 20, en étant à cet effet engagées chacune dans une ouverture 64 de la paroi latérale 16 du couvercle 13, et dont une seule est visible sur les figures.

I1 peut s'agir soit, figure 13, d'une patte dirigée blobalement radialement, soit, figure 14, d'une patte dirigée globalement axialement.

Ces dispositions ne font pas partie de la présente invention et ne seront donc pas décrites plus en détail ici.

Bien entendu, dans les formes de réalisation illustrées par les figures 10 à 14 ci-dessus, c'est par ses premiers tronçons circonférentiels 52 que le ressort 50 est crocheté sur le plateau de pression 20.

Quoi qu'il en soit, et ainsi qu'on le comprendra, ainsi crocheté sur le plateau de pression 20, le ressort 50, peut, si désiré, constituer par lui-même les moyens de rappel associés à ce plateau de pression 20 pour en assurer, au dégagement, un retrait convenable par rapport au disque de friction 12, en substitution aux languettes 21 précédentes, ou en association à celles-ci.

Cette disposition est d'autant plus intéressante que, en pratique, comme indiqué ci-dessus, les moyens de rappel ainsi associés au plateau de pression 20 doivent normalement être légèrement surdimensionnés par rapport à ce qui est usuellement mis en oeuvre.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 15, 16, il est tiré profit de la présence d'une pièce rapportee 60 sur le plateau de pression 20 pour la constitution des moyens élastiques additionnels associés au diaphragme 27.

En effet, suivant cette forme de réalisation, ces moyens élastiques additionnels appartiennent à cette pièce 60.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, pour la constitution desdits moyens élastiques additionnels, la pièce 60 comporte une partie centrale 65 fragmentée en doigts radiaux 66 par des fentes 67, à la manière de la partie centrale 29 du diaphragme 27, et c'est par leur extrémité, arrondie à cet effet, que les doigts radiaux 66 de cette pièce 60 portent sur lesdits doigts 30 du diaphragme 27.

En pratique également, dans la forme de réalisation repr6- sentée, la pièce 60 comporte un nombre de doigts 66 moitié de celui des doigts 30 du diaphragme 27, chacun de ces doigts 66 portant simultanément sur deux doigts 30 de ce dernier.

Ainsi qu'on le notera, dans cette forme de réalisation, les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme 27 sont donc portés par le plateau de pression 20.

Dans la forme de réalisation représentée, les pattes de retenue 38 du couvercle 13 traversent axialement, avec un jeu circonférentiel, la pièce 60, à la façon de passage 70, formés par un épanouissement à leur racine, des fentes 67 qui y délimitent des doigts 66.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et ou bien de combinaison de leurs divers éléments.

En particulier, s'agissant des formes de réalisation illustrées par les figures 10 à 14, il va de soi que l'on peut adopter, pour le ressort 50, l'une ou l'autre des configurations décrites en détail en référence aux figures 7 à 9.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Mécanisme d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, du genre comportant une première pièce globalement annulaire (13), dite couvercle, une deuxième pièce globalement annulaire (20), dite plateau de pression, qui est liée en rotation à la première tout en étant mobile axialement par rapport à celle-ci, une troisième pièce globalement annulaire (27), dite diaphragme, qui, intervenant axialement entre le plateau de pression (20) et le couvercle (13), comporte, d'une part une partie périphérique circulairement continue (28), formant rondelle Belleville, par laquelle elle est apte à agir sur le plateau de pression (20) en prenant appui sur le couvercle (13), et d'autre part, une partie centrale fragmentée en doigts radiaux (30) par des fentes, et des moyens élastiques additionnels, qui, distincts du diaphragme (27), sont associés à celui-ci, caractérisé en ce que, en combinaison, d'une part lesdits moyens élastiques additionnels interviennent entre le diaphragme (27) et le couvercle (13), de manière à renforcer l'action dudit diaphragme (27) sur le plateau de pression (20), et, d'autre part, une portion au moins de la partie élastique fonctionnelle de ces moyens élastiques additionnels est disposée du côté dudit couvercle (13) tourné vers ledit diaphragme (27).

2. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 1, et dans lequel les moyens élastiques additionnels comportent au moins un organe élastique (42) constitué par un tronçon de fil, par exemple, un tronçon de fil rond métallique, convenablement conformé, caractérisé en ce que, ledit organe élastique (42) formant globalement une boucle dont les extrémités sont repliées l'une vers l'autre, il a, radialement, la configuration d'un crochet en c à deux brins (44',44"), ledit organe élastique (42) portant axialement sur le couvercle (13), du côté de celui-ci opposé au diaphragme (27), par l'une des extrémités de la boucle qu'il forme, traversant axialement par ses deux brins (44', 44") un passage (47) dudit couvercle (13) et un passage (39) dudit diaphragme (27), et portant axialement sur ledit diaphragme (27),du côté de celui-ci opposé au couvercle (13), par l'autre des extrémités de ladite boucle.

3. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les extrémités de la boucle que forme ledit organe élastique (42) sont radialement à un même niveau.

4. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 2, 3, caractérisé en ce que, pour son maintien axial, ledit organe élastique (42) comporte une déformation locale au voisinage du passage (47,39) du couvercle (13) et/ôu du diaphragme (27) qu'il traverse.

5. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le passage (39) du diaphragme (27) que traverse axialement par ses deux brins (44', 44") ledit organe élastique (42) est constitué par l'un des épanouissements que forment usuellement à leur racine les fentes délimitant les doigts radiaux (30) dudit diaphragme (27).

6. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que, les moyens élastiques additionnels comportant au moins deux organes élastiques (42) circonférentiellement disposés à distance l'un de l'autre, l'un des brins (44', 44") d'un des organes élastiques (42) ainsi mis en oeuvre porte circonférentiellement sur la tranche de l'une des extrémités circonférentielles du passage (47) au couvercle (13) qu'il traverse et est à distance de la tranche de l'extrémité circonférentielle correspondante du passage (39) du diaphragme (27), tandis que l'autre desdits brins (44', 44") est à distance de la tranche de l'autre des extrémités circonférentielles dudit passage (47) du couvercle (13) et porte circonférentiellement sur la tranche de l'ex trématé circonférentielle correspondante dudit passage (39) du diaphragme (27), et, pour l'autre desdits organes élastiques (42), une disposition inverse est adoptée, en sorte que lesdits moyens élastiques additionnels constituent également par eux-mêmes des moyens decentrage élastique du diaphragme (27) sur le couvercle (13).

7. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens élastiques additionnels sont tout entier disposés du côté du couvercle (13) tourné vers le diaphragme (27).

8. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 7, dans lequel les moyens élastiques additionnels appartiennent à un ressort (50) en fil, par exemple en fil rond métallique, convenablement conformé, caractérisé en ce que ledit ressort (50) est conformé de manière à présenter, successivement échelonnés radialement, de la périphérie externe de l'ensemble vers l'axe de celui-ci, et reliés les uns aux autres par des tronçons radiaux (51), au moins un premier tronçon circonférentiel (52), par lequel il est propre à trouver un appui sur le plateau de pression (20), au moins un deuxième tronçon circonférentiel (53), par lequel il est propre à trouver un appui sur le couvercle (13), et au moins un troisième tronçon circonférentiel (54), par lequel il est propre à porter sur au moins un doigt radial (30) du diaphragme (27) et à constituer ainsi les moyens élastiques additionnels associés à celuici.

9. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le ressort (50) auquel appartiennent les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme (27) s'étend circulairement tout autour de l'axe de l'ensemble et présente, de place en place, des premier (52), second (53) et troisième (54) tronçons circonférentiels.

10. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 9, caractérisé en ce que, pour un premier tronçon circonférentiel (52) il n'y a qu'un deuxième (53) et qu'un troisième (54) tronçons circonférentiels, lesdits tronçons circonférentiels (52,53,54) étant reliés en zigzag par des tronçons radiaux (51) à leurs extrémités opposées.

11. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 9, caractérisé en ce que, pour un premier tronçon circonférentiel (52), il y a, de manière symétrique, deux deuxièmes tronçons circonférentiels (53) globalement, de longueur moitié, dirigés en sens opposés l'un par rapport à l'autre, et, décalé de longueur moitié par rapport audit premier tronçon circonférentiel (53), un seul troisième tronçon circonférentiel (54).

12. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 8 à 11, et dans lequel sont issues du couvercle, en étant par exemple d'un seul tenant avec celui-ci, des pattes (38), communément dites pattes de retenue, qui, globalement allongées axialement, forment chacune à leur extré mité un coude de calage (57), caractérisé en ce que, par son ou ses deuxième(s) tronçon(s) circonférentiel(s) (53), le ressort (50) auquel appartiennent les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme (27) est en prise avec le coude de calage (57) desdites pattes de retenue.

13. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que, par son ou ses premier(s) tronçon(s) circonférentiel(s) (52), le ressort (50) auquel appartiennent les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme (27) est axialement interposé entre le plateau de pression (20) et le diaphragme (27) et sert aussi de jonc de basculement pour celui-ci.

14. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que, par son ou ses premier(s) tronçon(s) circonférentiel(s)(52), le ressort (50) auquel appartiennent les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme (27) est crocheté sur le plateau de pression (20).

15. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 14, caractérisé en ce que ledit ressort (50) est directement crocheté sur le plateau de pression (20), à la faveur d'une gorge (59) ménagée à cet effet transversalement sur celui-ci.

16. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 14, caractérisé en ce que ledit ressort (50) est crocheté sur le plateau de pression (20) par l'intermédiaire d'une pièce (60) qui, distincte dudit plateau de pression, est convenablement rapportée sur celui-ci.

17. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens élastiques additionnels associés au diaphragme (27) sont portés par le diaphragme (27).

18. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 17, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques additionnels appartiennent à une pièce (60) qui, distincte du plateau de pression, est convenablement rapportée sur celui-ci.

19. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 18, caractérisé en ce que, pour la constitution des dits moyens élastiques additionnels, ladite pièce (60) comporte une partie centrale fragmentée en doigt radiaux (66) par des fentes.

20. Mécanisme d'embrayage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que, les moyens élastiques additionnels prennent appui sur le couvercle (13) suivant une circonférence de l'ensemble de diamètre différent de celui de la circonférence suivant laquelle le diaphragme (27) prend lui-même appui sur ledit couvercle (13).

21. Mécanisme d'embrayage suivant la revendication 20, caractérisé en ce que les moyens élastiques additionnels prennent appui sur le couvercle (13) suivant une circonférence de diamètre inférieur à celui de la circonférence suivant laquelle le diaphragme (27) prend lui-même appui sur ledit couvercle (13)

22. Mécanisme d'embrayage suivant llune quelconque des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques additionnels agissent sur le couvercle (13) dans un sens qui, axialement, va dudit couvercle (13) au plateau de pression (20).