FR2541335A1 - Machine pour repartir et niveler sur un fond immerge les materiaux destines a la construction d'une digue ou autre ouvrage analogue - Google Patents

Abstract

CETTE MACHINE APPUYEE SUR QUELQUES CAISSONS PREALABLEMENT POSES A LEUR BONNE POSITION POUR EPANDRE, REPARTIR ET NIVELER LES MATERIAUX SUR UN FOND IMMERGE COMPORTE UNE STRUCTURE 1 SUFFISAMMENT HAUTE POUR EMERGER AU-DESSUS DU NIVEAU DE LA MER 9 UNE TREMIE 13 PORTEE PAR CETTE STRUCTURE ET DESTINEE A RECEVOIR LES MATERIAUX QUE L'ON VEUT EPANDRE, REPARTIR ET NIVELER, UN TUBE DE DESCENTE DES MATERIAUX 14 PARTANT DE CETTE TREMIE, INCLINE VERS L'AVANT DE FACON QUE SA PARTIE ANTERIEURE PUISSE S'ENFONCER DANS LA MER, EN AVANT DE CETTE STRUCTURE, UN DEVERSOIR 15 A LA PARTIE INFERIEURE DE CE TUBE, DES MOYENS POUR POUVOIR DEPLACER TRANSVERSALEMENT SUR CETTE STRUCTURE, ALTERNATIVEMENT DANS UN SENS ET DANS L'AUTRE, ET SIMULTANEMENT, LA TREMIE, LE TUBE ET LE DEVERSOIR, D'UNE AMPLITUDE EGALE A LA LARGEUR DE LA COUCHE DE MATERIAUX QUE L'ON VEUT OBTENIR, UNE LAME 18, 20 DE MEME LARGEUR, DISPOSEE DERRIERE CE DEVERSOIR, ET DONT L'ARETE INFERIEURE EST DESTINEE A NIVELER LA COUCHE DE MATERIAUX AU FUR ET A MESURE DE SON EPANDAGE ET DE LA PROGRESSION DE LA MACHINE, ET UN VERIN 21, A CHAQUE EXTREMITE DE LA LAME, PERMETTANT DE SOULEVER OU D'ABAISSER SON EXTREMITE.

Description

Lorsque l'on veut construire une jetée en béton, un môle, une digue, ou tout autre ouvrage analogue, on prépare, par tous moyens appropriés, tels que par dragage, le fond sur lequel doit être construit Cet ouvrage; on y dépose ensuite une couche de matériaux, de façon à former un plan d'appui pour des caissons jointifs, qui doivent servir d'assise a l'ouvrage envisagé.

I1 faut,bien entendu, que la couche de matériaux soit nivelée avec autant de précision que possible, et que son niveau supérieur soit a une profondeur déterminée ; jusqu'à présent, l'épandage des materiaux se faisait par bennes ou par chalands à clapet, et leur répartition et leur nivelage étaient ac.bevés par des scaphandriers ; c'était un travail lent et pénible'.

Pour remédier à cet inconvénient, la présente invention a pour objet, une machine qui permet d'obtenir la répartition et le nivelage des matériaux sur un fond immergé, les différentes fonctions pouvant être automatiques ou non.

Cette machine est agencée pour pouvoir progresser au fur et à mesure de l'avancement des travaux, par avànces successives égales à la longueur d'un salisson, et en s'appuyant sur la rangée de caissons en cours de pose. La machine roule ou glisse à la surface supérieure des caissons, sur chemins de roulements métalliques ou directement sur le béton ; il est donc nécessaire d'amorcer le travail, par des moyens classiques par exemple, pour pouvoir disposer sur la couche de matériaux un nombre de agissons suffisant, trois par exelnPle, pour qu'ils puissent supporter la machine qui peut alors prendre le relais et continuer le travail.

Cette machine, qui peut être lr,ontGe sur une paire de boggies par exemple, comporte une structure suffisamment haute pour émerger au-dessus du niveau de la mer, une lame, de la largeur de la couche de matériaux que l'on veut obtenir, dont l'arête inférieure est destinée à niveler la couche de matériaux au fur et à mesure de son épandage par tous moyens appropriés et de la progression de la machine, et un vérin, à chaque extrémité de la lame, permettant de soulever ou d'abaisser son extrémité corresPondante.

Cette machine peut être aménagée pour épandre les matériaux utilisés ; elle comporte alors,en outre,une trémie portée par cette structure et destinée à recevoir les matériaux que l'on veut épandre, répartir et niveler, un tube de descente des matériaux partant de cette trémie, incliné vers l'avant de façon que sa partie antérieure puisse s'enfoncer dans la mer, en avant de cette structure, un déversoir à la partie inférieure de ce tube, des moyens pour pouvoir déplacer transversalement sur cette structure, alternativement dans un sens et dans l'autre, et simultanément, la trémie, le tube et le déversoir, d'une amplitude égale à la largeur de la couche de matériaux que l'on veut obtenir, la lame étant disposée derrière le déversoir.

Le contrôle du plan de. nivellement est réalisé en dehors de l'eau par des moyens topoqraphiques traditionnels, lunettes et mires, ou par des moyens plus récents, tels que lasers tournants. La rectification éventuelle de la position de la lame est faite par un conducteur qui agit sur un pupitre de commande, ou de façon automatique.

Pour obtenir un réglage automatique de la position de la lame, on matérialise un plan horizontal de niveau déterminé au-dessus de la mer, au moyen d'un rayon laser émis par un appareil placé à terre, et tournant dans un plan horizontal, et on prévoit, sur chaque extrémité de la lame, une chandelle émergeant au-dessus du niveau de la mer, et portant à sa partie supérieure trois cellules réceptrices, susceptibles d'être excitées par ce rayon laser ; la cellule inférieure commande le fonctionnement du vérin dans le sens de la montée de l'extré- mité correspondante de la lame, la cellule centrale commande l'arrêt du fonctionnement du vérin, et la cellule supérieure commande son fonctionnement dans le sens de la descente de la lame ; la distance entre ces cellules, qui peut être de l'ordre de un ou de plusieurs centimètres, correspond à la tolérance acceptée pour le nivellement des matériaux.

Le dessin annexé montre à titre d'exemple, un mode de réalisation de la présente invention, machine roulante et à approvisionnement contrôlé direct.

La figure 1 est une vue latérale de l'appareil en cours d'utilisation.

La figure 2 est une vue en coupe transversale faite suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue en plan.

La figure 4 montre à plus grande échelle, la position de la lame de nivelage par rapport aux matériaux qui viennent d'être approvisionnés.

La structure 1 de l'appareil représenté repose par l'inter médiaire de deux boggies avant 2 et arrière 3 sur deux rails parallèles 4, fixés sur la face supérieure des caissons 5, posés eux-memes sur la surface supérieure 6 d'une couche de matériaux 7, préalablement déposée et nivelée sur le fond 8 préparé au niveau désiré au-dessous du niveau moyen 9 de la mer 10, par exemple, une quinzaine de mètres ; sur la plate- forme transversale 11 de la partie antérieure de la structure 1 peut être déplacé transversalement l'équipage mobile 12 sur lequel est montée la trémie 13 de chargement de matériaux la partie inférieure de cette trémie est reliée par un tube 14 à un déversoir 15 desdits matériaux ; la partie inferieure de ce tube 14 est porté et guide par un chariot 16, susceptible d'être déplacé transversalement sur la partie antérieure 17 de la structure 1 de la machine.

Des moyens non représentés permettent d'obtenir des déplacements égaux et simultanés de l'équipage mobile 12 portant la trémie de chargement 13, et du chariot 16 portant et guidant le déversoir 15
A l'avant de la partie antérieure 17 de la structure 1 de la machine, est monté un bouclier 18, susceptible de pousser devant lui et, par conséquent, de répartir les matériaux 19 qui viennent d'être déposés sur le fond 8 de la mer par le déver- soir 15 ; ce bouclier 18 est prolongé à sa partie inférieure, par une lame 20 destinée à réaliser le nivellement de la couche de matériaux, et dont l'arête inférieure détermine le niveau supérieur 6 de la couche dé matériaux en cours de dépôt ; elle est fixée de façon amovible à un support pour pouvoir être changée lorsqu'elle est usée.

Chacune des extrémités de ce bouclier 18 et de cette lame 20 est portée par un vérin 21 qui permet d'amener et de maintenir l'arête inférieure de ladite lame au niveau désiré au-dessous de celui de la mer.

A cet effet, au-dessus des deux extrémités de ce bouclier 18, ou de cette lame 20, sont prévues deux chandelles, non représentées, qui émergent au-dessus du niveau 9 de la mer et qui portent chacune, à son extrémité supérieure, les trois cellules dont il a été question ci-dessus qui assurent automatiquement la montée de l'extrémité de la lame, si elle se trouvait trop basse, sa descente, si elle est trop haute, et son maintien, lorsqugelle est au niveau désiré.

Le déplacement de la machine est différent d'un type à l'autre, simplifié ou complet. Il peut être obtenu au moyen de treuils ou de vérins hydrauliques agissant par courses successives entre les caissons et la structure métallique, ou au moyen de boggies moteurs, hydrauliques, électriques oumécaniques.

Lorsque la machine est arrivée dans la position reré- sentée à la figure 1, et qu'elle a donc préparé et nivelé un complément 7a de la couche de matériaux 7 de longueur suffisante pour pouvoir supporter un caisson, on utilise un appareil quelconque 22 pour venir y poser un nouveau caisson Sa à la suite des précédents, sur lequel on fixe des prolongements des rails 4 qui permettront de faire avancer la machine et de poursuivre le travail.

I1 est bien entendu que le mode de réalisation de l'invention qui a été décrit ci-dessus en référence au dessin annexé, a été donné à titre purement indicatif, et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention.

Claims (4)

- REVENDICATIONS

1. Machine pour répartir et niveler sur un fond immergé les matériaux destinés à la construction d'une digue ou autre ouvrage analogue, caractérisée en ce qu'elle comporte une structure (1) suffisamment haute pour émerger au-dessus du niveau de la mer (9), une lame (18, 20) portée par cette structure, de la largeur de la couche de matériaux qu'on désire obtenir et dont l'arête inférieure est destinée à niveler la couche de matériaux au fur et à mesure de son épandage et de la progression de la machine, et un vérin (21), à chaque extrémité de la lame, permettant de soulever ou d'abaisser son extrémité.

2. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une trémie (13) portée par cette structure et destinée à recevoir les matériaux que l'on veut épandre, répartir et niveler, un tube de descente des matériaux (14) partant de cette trémie, incliné vers l'avant de façon que sa partie antérieure puisse s'enfoncer dans la mer, en avant de cette structure, un déversoir (15) à la partie inférieure de ce tube, des moyens pour pouvoir déplacer transversalement sur cette structure, alternativement dans un sens et dans l'autre, et simultanément, la trémie, le tube et le déversoir, d'une amplitude égale à la largeur de la couche de matériaux que l'on veut obtenir et en ce que la lame (18, 20), de même largeur, est disposée derrière ce déversoir.

3. Machine suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que, au-dessus de la lame (20) assurant le nivelage de la couche de matériaux, elle comporte un bouclier (18) provoquant sa répartition sur toute sa largeur.

4. Machine suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, agencée pour obtenir un réglage automatique de la position de la lame par rapport au niveau d'un plan horizontal maté rialisé par un rayon laser tournant dans ce plan, caractérisée en ce qu'elle comporte sur chaque extrémité de la lame, une chandelle émergeant au-dessus du niveau de la mer, et portant à sa partie supérieure, trois cellules réceptrices, susceptibles d'être excitées par ce rayon laser, et en ce que la cellule inférieure commande le fonctionnement du vérin dans le sens de la montée de l'extrémité correspondante de la lame, la cellule centrale commande l'arrêt du fonctionnement du vérin, et la cellule supérieure commande son fonctionnement dans le sens de la descente de la lame.