FR2533120A1 - Procede de fabrication de bracelets pour montres et articles analogues - Google Patents

Abstract

PROCEDE DE FABRICATION DE BRACELETS POUR MONTRES OU ANALOGUES CONSISTANT A REALISER CHAQUE BRIN PAR L'ASSEMBLAGE DE DEUX LANGUETTES 1 ET 2 EN MATIERES DIFFERENTES PLACEES BOUT A BOUT TELLES QU'UNE EN PEAU DE REPTILE ET L'AUTRE EN CUIR. POUR REALISER CHAQUE BRIN, ON AMINCIT LES EXTREMITES 3 DES LANGUETTES 1 ET 2, ON PLACE LESDITES EXTREMITES L'UNE CONTRE L' AUTRE, FLEUR CONTRE FLEUR, ON LES ASSEMBLE PAR UNE COUTURE 4, ON ETIRE LES DEUX LANGUETTES POUR LES PLACER SENSIBLEMENT DANS LE PROLONGEMENT L'UNE DE L'AUTRE, ON ECRASE LE PLI 5 FORME SUR LA LANGUETTE LA PLUS SOUPLE ET ON MAINTIENT L'ENSEMBLE DANS CETTE POSITION PAR LA FIXATION DE LA DOUBLURE USUELLE 6.

Description

La présente invention est relative à un procédé de fabrication de bracelets pour montres et elle concerne, plus particulièrement ceux réalisés en peaux de reptiles,mais peut concerner tout type de bracelets.

L'invention consiste à fabriquer chaque brin du bracelet à l'aide de deux languettes assemblées (par exemple une en peau de reptile tandis que l'autre est en cuir),ce qui conduit à la réalisation de " coordonnés".

L'intérêt de l'invention réside dans la technique de fabrication et de montage de deux matières différentes telle qu'indiquée dans la description qui va suivre, faite en se référant au dessin annexé à titre d'exemple indicatif seulement,sur lequel:
La figure 1 est une vue en perspective de l'extrémité d'un brin de bracelet réalisé conformément au procédé de l'invention,
Les figures 2,3 et 4 sont des vues schématiques,partielles, montrant différentes phases de la réalisation d'un bracelet de montre.

En se reportant au dessin, on voit que chaque brin du bracelet est réalisé par l'assemblage de deux languettes 1 et 2, celle 1 étant en peau de reptile, tandis que celle 2 est en cuir.

La languette 2 correspond à l'extrémité du brin qui doit coopérer avec celle de l'autre brin. Dans l'exemple représenté, il s'agit de l'extrémité présentant les perforations de passage de l'ardillon de la boucle fixée à l'autre brin ( non représenté).

I1 faut noter aussi que, par rapport aux bracelets. usuels en peaux de reptiles, la longueur de la languette nécessaire à la réalisation de chaque brin est divisée sensiblement par deux ce qui abaisse d'autant le prix de revient.

La réalisation du bracelet peut s'effectuer de la façon ci-dessous:
Les extrémités à assembler sont amincies en 3 et les brins 1 et 2 sont placés l'un sur l'autre fleur contre fleur,puis solidarisés par une couture 4( figure 2).

Ensuite, on étire les deux brins pour les placer sensiblement en alignement ( figure 3) et on soumet l'ensemble à une pression pour écraser le pli 5 qui se produi-t sur le brin le plus souple c'est-à-dire celui l;les deux brins sont alors situés dans le prolongement l'un de l'autre et sont maintenus dans cette position par la doublure 6, usuelle ,collée et, ou, cousue ( figure 4).

Naturellement, la finition du bracelet s'effectue de la façon usuelle.

Le procédé-de l'invention peut être étendu à des articles similaires tels que des ceintures ou des bretelles.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS

   l-Procédé de fabrication de bracelets pour montres ou analogues, consistant à réaliser chaque brin par l'assemblage de deux languettes (1 et 2) en matières différentes placées bout à bout telles qu'une en peau de reptile et l'autre en cuir.

   2procédé de fabrication de bracelets pour montres ou analogues, selon la revendication l,consistant à amincir les extrémités (3) des languettes (1 et 2), à placer lesdites extrémités l'une contre l'autre, fleur contre fleur, à les assembler par une couture (4), à étirer les deux languettes pour les placer sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre, à écraser le pli (5) formé sur la languette la plus souple et à maintenir l'ensemble dans cette position par la fixation de la doublure usuelle ( 6).