FR2524309A1 - Dispositif pour l'administration de suppositoires pouvant egalement convenir pour l'emballage de ces derniers - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF COMPORTE AU MOINS DEUX ELEMENTS ESSENTIELS, A SAVOIR UN PREMIER ELEMENT 6 FORMANT A LA FOIS RECEPTACLE DU SUPPOSITOIRE, ORGANE DE PENETRATION ET MOYEN D'INSERTION DUDIT SUPPOSITOIRE DANS LA ZONE VOULUE ET UN SECOND ELEMENT 1 COMMUNIQUANT AVEC LEDIT RECEPTACLE ET COOPERANT AVEC LUI POUR FORCER LE SUPPOSITOIRE A ETRE EJECTE HORS DUDIT PREMIER ELEMENT.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour. l'administration de suppositoires, un tel dispositif pouvant également convenir pour l'emballage de ces derniers.

Le besoin de disposer d'un appareil pour l'administration de suppositoires se fait surtout sentir dans les centres de soins, les hôpitaux, les cliniques. Les personnes, patients, malades, blessés qui s'y trouvent sont, la plupart du temps, soit dans l'incapacité de procéder ex-mêmes à cette administration, soit involontairement victimes des résultats d'une administration mal faite, soit en raison de la destruction ou dégradation prématurée du suppositoire avant ou pendant son introduction dans l'organisme, soit en raison d'un rejet dudit suppositoire par suite d'une pénétration insuffisante de ce dernier dans ledit organisme.

Ceci amène par conséquent à ce qu'une tierce personne intervienne pour procéder à cette administration.

Celle-ci se fait alors manuellement c'est-à-dire que le suppositoire est introduit dans l'organisme par la voie rectale puis il est poussé par un doigt suffisamment profondément < au-delà du sphincter) pour éviter tout risque de rejet. On conçoit donc aisément tous les inconvénients que cela représente pour ladite tierce personne aussi bien pour ce qui est de l'hygiène que pour ce qui est de la propreté avec les risques de contamination que l'on peut imaginer. De même, le sujet auquel le suppositoire est administré n'est lui-même pas à l'abri de tels risques de contamination par suite d'une telle pénétration digitale de son organisme sans mesures prophylactiques particulières.

Or, la présente invention vise un dispositif pour l'administration1des suppositoires, ne présentant pas les inconvénients rappelés ci-dessus.

Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'il comporte deux éléments essentiels, à savoir un premier élément amovible formant à la fois réceptable du suppositoire, organe de pénétration et moyen d'insertion dudit suppositoire dans la zone voulue, et un second élément communiquant avec ledit réceptacle et coopérant avec lui pour forcer le suppositoire à être éjecté hors dudit premier élément.

De façon plus particulière - le premier élément est constitué d'une pièce creuse de
forme ogivale dont les parois de la portion conique
sont constituées d'au moins deux lamelles ou languettes
réalisées de manière à pouvoir s1 écarter pour permettre,
lorsqu'on exerce, sur le suppositoire logé dans cette
pièce, une poussée dirigée vers le sommet de cette
portion conique, l'éjection de ce suppositoire, et - le second élément est constitué par une seringue sur
laquelle peut s'adapter, par tout moyen approprié, ledit
premier élément et dont l'extrémité du piston est adaptée
de manière à pouvoir pénétrer # l'intérieur de ce premier
élément.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'élément de forme ogivale constitue l'enveloppe d'emballage ou de conditionnement du suppositoire.

D'autres caractéristiques et les avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre faite en regard des dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue en élévation-coupe longitudinale
d'un dispositif selon l'invention, le piston de la
seringue qui en fait partie étant représenté dans deux
positions - la figure 2 est une vue en élévation-coupe longitudinale
de l'élément ogival constituant l'autre élément du
dispositif selon l'invention et contenant un suppositoire,
et, - la figure 3 est une vue correspondant à la figure 2, un
suppositoire étant représenté partiellement éjecté
sous l'action du piston de la seringue représentée
à la figure 1.

En se référant à ces figures, le dispositif selon l'invention est essentiellement constitué d'une seringue 1 munie de sa collerette 4 et de son piston 2 (avec sa tige 2a et sa poignée de commande 3). L'extrémité inférieure de cette seringue comporte un épaulement 5 permettant de fixer, par tout moyen approprié (vissage, emboîtement à force, clippage et analogue), la partie supérieure d'une pièce 6 comportant un épaulement homologue 7.

Cette pièce 6 (dite ci-après embout) est une pièce creuse de préférence de forme ogivale présentant sur une portion importante de sa hauteur une configuratiQn essentiellement cylindrique 8 et une portion conique terminale 9 de hauteur moindre. La paroi de cette portion conique 9 est souple et fendue axialement#à partir du sommet du cône pour former au moins deux languettes ou lamelles. L'embout 6 représenté sur les figures 2 et 3 comporte plusieurs de telles languettes ou lamelles 10 convergeant par leurs extrémités pour former ladite portion conique 9 dite ci-après "tête d'ogive".

Cette pièce amovible 6 est destinée à recevoir ou contenir un suppositoire 11. Par ailleurs, le piston 2 guidé dans sa course à l'intérieur de la seringue par sa tige 2a enserrde dans un fourreau 2b formant palier, d'une part, et d'autre part, en prenant appui sur les parois internes de cette seringue, est susceptible de faire saillie à l'extérieur de celle-ci pour pénétrer à l'isntérieur de l'embout 6 et être guidé dans celui-ci par ses parois internes lorsque cet embout est monté sur ladite seringue.

On se sert de la façon suivante du dispositif décrit ci-dessus
On monte à l'extrémité inférieure de la seringue 1 un embout 6 (dans lequel on a introduit ou dans lequel se trouve déjà un suppositoire if). On introduit ensuite la "tête d'ogive" de cet embout dans l'orifice anal et on poursuit la pénétration de manière à franchir le sphincter anal.

Il suffit alors d'exercer une poussée sur le piston 2 pour que celui-ci, faisant saillie hors de la seringue, pénètre à l'intérieur de l'embout et porte sur ledit suppositoire pour forcer celui-ci vers l'extrémité de la tête d'ogive. Lors de cette poussée, les bords du suppositoire portant sur la face interne des lamelles ou languettes 10 écartent celles-ci, ce qui assure le déplacement du suppositoire vers la sortie comme illustré à la figure 3. Une fois le suppositoire éjecté, les languettes ou lamelles 10 reprennent leur position initiale en ramenant le piston vers l'extrémité inférieure de la seringue en agissant sur la poignée 3 et on extrait le tout en tirant sur la collerette 4.

On voit ainsi que l'opération s'est effectuée avec le minimum de risques de contamination et avec le maximum d'hygiène, et pour le patient et pour l'intervenant. De plus, les risques de rejet ne sont pas à craindre puisque la pénétration et l'insertion du suppositoire ont pu se faire suffisamment profondément au-delà du sphincter anal. Bien entendu, l'élément constitutif principal du dispositif selon 11 invention, à savoir l'embout 6, pourra être nettoyé et stérilisé après l'avoir désolidarisé de la seringue pour servir à nouveau. Ou bien il pourra trie jeté et remplacé par un autre embout qui a été lui-même conditionné ou conservé dans des conditions stériles ou aseptiques.

Ainsi, l'opération qui vient d'être décrite implique, d'une part, de disposer d'un embout spécialement conditionné s'il est jetable après chaque usage et, d'autre part, d'un suppositoire lui-même emballé et conditionné.

Or, une application avantageuse de l'invention réside dans le fait de conditionner le suppositoire dans un embout conforme à l'invention, de manière que ce dernier en constitue l'enveloppe d'emballage, ce qui. évite de multiples manipulations et économise plusieurs emballages.

Il va de soi que le dispositif selon l'invention et chacun de ses éléments constitutifs pourront être réalisés en tout matériau approprié compatible avec la destination de ceux-ci.

- va de soi aussi que les dimensions notamment de l'embout useront différentes suivant qu'il est destiné à des adultes, des enfants ou des bébés.

Bien entendu, l'invention n'a été décrite qu'à titre purement explicatif et nullement limitatif et toute modification utile pourra y être apportée sans sortir de ;son cadre.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour l'administration de suppositoires, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins deux éléments essentiels, à savoir un premier élément (6) amovible formant à la fois réceptacle du suppositoire, organe de pénétration et moyen d'insertion dudit suppositoire dans la zone voulue et un second élément (1) communiquant avec ledit réceptacle et coopérant avec lui pour forcer le suppositoire à être éjecté hors dudit premier élément.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le premier élément est constitué d'une pièce creuse de forme ogivale dont les parois de la portion conique sont constituées d'au moins deux lamelles ou languettes (10) réalisées de manière à pouvoir s'écarter pour permettre, lorsqu'on exerce, sur le suppositoire (11) logé dans cette pièce, une poussée dirigée vers le sommet de cette portion conique, l'éjection de ce suppositoire, et, le second élément (1) est constitué par une seringue sur laquelle peut s'adapter, par tout moyen approprié, ledit premier élément et dont l'extrémité du piston (2) est adaptée de manière à pouvoir pénétrer à l'intérieur de ce premier élément.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'élément de forme ogivale constitue l'enveloppe d'emballage ou de conditionnement du suppositoire.