FR2505394A1 - Dispositif de commande pour l'ouverture d'une porte coulissante - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF DE COMMANDE POUR PORTE COULISSANTE COMPREND UN BOITIER 7 DANS LEQUEL EST SUPPORTE TOURNANT UN ARBRE MENE SUR LEQUEL SONT SOLIDAIRES EN ROTATION UN PIGNON 8 ENGRENANT AVEC UNE CREMAILLERE DE LA PORTE COULISSANTE ET UNE ROUE HELICOIDALE 1 ENGRENANT AVEC UNE VIS SANS FIN 2 MONTEE SUR UN ARBRE MENANT 3 ACTIONNE PAR UN MOTEUR ELECTRIQUE 4 LOGE DANS CE MEME BOITIER 7; LEDIT MOTEUR 4 COMPORTE UN ROTOR 9 SUPPORTE TOURNANT SUR L'ARBRE MENANT 3 ET DISPOSE ENTRE DEUX PLATEAUX 13, 14 DONT L'UN 13 EST SOLIDAIRE DE L'ARBRE MENANT 3 ET L'AUTRE 14 EST ACCOUPLE EN ROTATION AVEC CE MEME ARBRE MAIS AXIALEMENT MOBILE PAR RAPPORT A CELUI-CI AU MOYEN D'UN LIMITEUR DE COUPLE. APPLICATIONS: OUVERTURE ET FERMETURE DE PORTES COULISSANTES.

Description

La présente invention concerne un dispositif de commande pour l'ouverture d'une porte coulissante.

On connais actuellement des portes et des grilles coulissantes horizontalement dont l'actionnement est commandé par un dispositif qui comprend un engrenage, constitué par une vis sans fin et par une roue hélicot- dale, capable de transmettre le mouvement provenant d'un moteur électrique à un pignon qui est en engrènement constant avec une crémaillère fixée sur la porte, de manière à provoquer le déplacement de cette dernière.

Les problèmes que l'on rencontre dans ces dispositifs de commande consistent dams la nêceesité de prévoir des systèmes de sécurit6- capables d'interrompre la fermeture de la porte an cas où quelqu'un s'y trouverait coincé et de permettre l'ouverture manuelle de la porte au cas où le moteur électrique ne pourrait fonctionner à cause d'une panne ou par manque de courant.

Toutefois, les solutions proposées pour ces problèmes ne s'avèrent pas tout à fait satisfaisantes en raison de la complexité structurelle du dispositif.

Le but de la présente--invention est par conséquent celui de réaliser un dispositif de commande capable de résoudre les problèmes susmentionnés d'une manière simple et avec une grande sûreté de fonctionnement.

Ce but est atteint par un dispositif comprenant un bottier dans lequel est supporté tournant un arbre mené sur lequel sont solidaires en rotation un pignon engrenant avec une crémaillère de la porte coulissante et une roue hélicoidale engrenant avec une vis sans fin montée sur un arbre menant actionné par un moteur électrique logé dans ce même bottier, caractérisé par le fait que ledit moteur électrique comporte un rotor qui est supporté tournant sur l'arbre menant et qui est disposé entre deux plateaux dont l'un est solidaire de l'arbre menant tandis que l'autre est accouplé en rotation avec ce même arbre, mais axialement mobile par rapport à celui-ci, au moyen d'un limiteur de couple comprenant un ressort réglable apte à permettre le serrage de ce même rotor entre lesdits plateaux avec une force prédéterminée.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement de la description qui va suivre, d'une forme de réalisation préférée mais non exclusive, donnée ici à titre d'exemple en regard des dessins annexés, sur lesquels
la Figure 1 est une vue en coupe du dispositif suivant l'axe du moteur électrique
La Figure 2 est une vue en coupe du même dispositif suivant la ligne II-II de la figure 1
La Figure 3 est une vue en coupe du même dispositif suivant la ligne III-III de la figure 2.

Le dispositif représenté comprend un engrenage constitué par une roue hélicoïdale 1 et par une vis sans fin 2 réalisée à même un arbre menant 3 actionné par un moteur électrique 4. L'arbre 3 est supporté tournant, à l'aide de roulements 5 et 6, dans un bottier 7.

Le moteur électrique 4 est du type réversible et par l'intermédiaire de l'engrenage 1,2, il actionne un pignon 8 qui engrène avec une crémaillère, non représentée sur le dessin, solidaire de la porte que l'on désire commander
Sur l'arbre 3 est monté le rotor 9 du moteur sélect trique 3, dont le stator 10 est fixé dans le bottier au moyen de vrts d'assemblage 11. Le rotor est en mesure de tourner sur l'arbre 3 grâce à des coussinets 12 qui lui permettent de se déplacer axialement. Le rotor est interposé entre deux plateaux 13 et 14 dont le premier est constitué par un flasque de l'arbre 3, tandis que le second est monté coulissant sur ce même arbre. Entre les faces opposées du rotor 9 et les plateaux 13 et 14 sont d'autre part interposées des rondelles 15, 16 en matériau de friction.

Sur l'extrémité de l'arbre 3 qui supporte le moteur 4 est pratiqué un trou axial 17 dans lequel est insérée diamétralement une broche 18 dont les extrémités opposées sortent de l'arbre 3 à travers des boutonnières longitudinales 19 pour s'engager radialement dans le plateau 14. De cette manière le plateau 14 est solidaire en rotation mais axialement coulissant par rapport à l'arbre 3.

Le plateau 14 est pressé contre le rotor par un ressort 20 logé dans le trou 17. Ce même ressort 20 vient buter, par une de ses extrémités, contre une vis de réglage 21, tandis qu'avec son autre extrémité il agit sur un goujon en forme de V disposé à cheval sur la broche 18. Corme on peut le constater, le ressort 20 fait fonction de limiteur de couple (torque limiter), réglable au moyen de la vis 21, car il permet de limiter la force dtentratnement de libre 3 à une valeur qui dépend de la compression du ressort 20 et du coefficient de frottement entre les plateaux 13 et 14 et les faces opposées du rotor 9.

La roue hélicordale 1 est montée tournante sur un second arbre 23, ou arbre mené, qui est à son tour supporté tournant à l'aide de roulements 24 et 25 dans le bottier 7, suivant un axe orthogonal par rapport à celui de l'arbre 3. Sur l'extrémité de l'arbre 23 qui sort du bottier est emmanché ledit pignon 8 d'entrainement de la crémaillère.

Au centre de l'arbre 23, une boutonnière diamétrale passante 26 a été pratiquée, dans laquelle est insérée une broche 27. Les extrémités opposées de la broche 27 dépassent de la boutonnière 26 et s'engagent dans une rainure diamétrale 28 du moyeu 29 de la roue 1. La broche est pressée contre le moyeu 29 par un ressort 30 monté sur l'arbre 23 et s'appuyant contre la broche avec interposition d'une coupelle 31 dont le bord périphérique empêche la tige de s'échapper radialement. Par ailleurs, l'extrémité opposée du ressort 30 vient buter contre une bague 32 qui à son tour s'appuie contre le roulement 24.

Axialement par rapport à l'arbre 23, le bottier 7 présente un manchon ou portion tubulaire 33 dans laquelle est vissé un cylindre 34 doté d'un bouton de préhension 35. Comme on peut le voir sur la figure 3, le cylindre 34 présente un logement axial 36 destiné à accueillir une serrure 37 actionnable au moyen d'une clé plate 38.

La serrure 37 possède un pêne 39 mobile radialement, lequel, lorsque le cylindre est partiellement dévissé de la portion tubulaire 33, s'engage dans une ouverture 40 prévue sur ladite portion tubulaire 33.

À l'extrémité opposée au pignon 8, l'arbre 23 est doté d'un trou axial 41 qui débouche dans la boutonnière 26 et dans lequel coulisse une tige 42.

Cette tige 42 présente une extrémité qui est en contact avec la broche 27, tandis que son autre extrémi- té s'étend à l'intérieur de la portion tubulaire 33 jusqu'à la serrure 37.

Le fonctionnement du dispositif qui vient d'etre décrit est le suivant : l'actionnement du moteur électrique 4 commande, par l'engrenage 1, 2, la rotation du pignon 8 et de ce fait l'ouverture ou la fermeture de la porte suivant le sens de rotation imprimé au moteur électrique. En effet, dans des conditions de tonction- nement normales le rotor 9 est serré entre les plateaux 13, 14, tandis que la roue hélicoïdale 1 est solidarisée à la rotation de l'arbre 23 par la broche 27 qui est insérée dans la rainure 28.

Par ailleurs, si lors de la fermeture de la porte un corps étranger venait s'interposer de manière à empêcher le libre coulissement de celle-ci, on aura un couple résistant suffisant pour provoquer le patinage du rotor 9 entre les plateaux 13, 14 et l'arrêt de l'arbre 3, et de ce fait celui de la porte.

Par contre, lorsqu'il est nécessaire d'ouvrir manuellement la porte, par exemple en cas de manque de courant électrique, on procède au déblocage de la roue 1 de l'arbre 23, de sorte que le pignon 8 peut tourner librement tout en restant engrené avec la crémaillère de la porte. On doit relever que le déblocage de la roue 1 est nécessaire car l'engrenage 1, 2 n'est pas en mesure de tourner lorsque l'on désire déplacer la porte mannel- lement. Le déblocage de la roue 1 est obtenu en libérant le pène 39 de l'ouverture 40 en actionnant la clé 38 et en vissant le cylindre 34 dans laportiontubulaire 33. La serrure 37 vient alors en contact avec la tige 42 qui coulisse dans le trou 41 et dégage la broche 27 de la rainure 28 en opposition à l'action du ressort 30. Judicieusement, la serrure 37 est du type dans lequel le pène 29 est poussé en sortie par un ressort qui, en dévissant le cylindre 34 dans la position de départ, permet au pêne 29 de s'engager automatiquement dans l'ouverture 40 lorsque celle-ci s'aligne avec le pêne.

Compte tenu de ce qui précède, il va de soi que l'on peut réaliser diverses modifications et variantes au dispositif conforme à l'invention, tout en restant dans la portée de l'invention telle que décrite ci-dessus et revendiquée ci-après.

Claims (3)

R EV E N D I C ATI O N S

1.- Dispositif de commande pour l'ouverture d'une porte coulissante, comprenant un bottier dans lequel est supporté tournant un arbre mené sur lequel sont solidaires en rotation un pignon engrenant avec une crémaillère de la porte coulissante et une roue hélicoidale engrenant avec une vis sans fin montée sur un arbre menant actionné par un moteur électrique logé dans ce même bottier, caractérisé par le fait que ledit moteur électrique comprend un rotor (9) qui est supporté tournant sur l'arbre menant (3) et disposé entre deux plateaux (13, 14) dont l'un (13) est solidaire de l'arbre menant, tandis que l'autre (14) est accouplé en rotation avec ce même arbre, mais axialement mobile par rapport à celui-ci, au moyen d'un limiteur de couple comprenant un ressort (20) réglable apte à permettre le serrage de ce même rotor entre lesdits plateaux avec une force prédéterminée.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'arbre mené (23) présente une boutonnière (26) diamétralement passante dans laquelle est insérée une broche (27) dont les extrémités opposées dépassent de ladite boutonnière (26) pour s'engager dans une rainure diamétrale du moyeu (29) de la roue hélicôdale(1), ladite broche étant pressée contre ledit moyeu par un ressort (30) qui s'appuie sur celle-ci avec interposition d'une coupelle (31), et caractérisé également par le fait que dans ledit bottier (7), coaxialement à l'arbre mené, a été pratiquée une portion tubulaire (33) dans laquelle est vissé un cylindre (34), doté d'un bouton d'actionnement (35), qui présente un logement apte à accueillir une serrure (37) dotée d'un pène mobile (39) dans le sens radial apte à s'engager, lorsque ledit cylindre est partiellement dévissé, dans une ouverture (40) de ladite portion tubulaire, sur l'extrémité dudit arbre mené adjacente à ladite portion tubulaire étant ménagé un trou axial (41) débouchant d'un côté dans ladite boutonnière et de l'autre, dans ladite portion tubulaire et dans lequel coulisse une tige (42) destinée à provoquer, lorsque le cylindre est en position vissée, le dégagement de ladite broche de ladite rainure du moyeu.

3.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'arbre menant (3) présente un trou axial (17) dans lequel est logé ledit ressort (20) dont une des extrémités est en butée contre une vis de réglage (21) vissée dans ce même trou, tandis que son extrémité oppo sée vient agir sur une broche (18) qui traverse diamétralement ledit trou en ressortant à l'extérieur à travers les boutonnières longitudinales (19) pour s'engager radialement dans le plateau mobile (14).