FR2502456A1 - Bac a fleurs demontable - Google Patents

Abstract

LES COMPOSANTS EN MATIERE PLASTIQUE DU BAC COMPORTENT UNE CUVETTE DE BASE 10, QUATRE PANNEAUX LATERAUX 1 A 4 ET DES ELEMENTS D'ANGLE DE LIAISON, UN REBORD PERIPHERIQUE SUPERIEUR 13 DE LA CUVETTE ETANT EMBOITE DANS DES RAINURES LONGITUDINALES INTERIEURES 9 DELIMITEES PAR LES PANNEAUX. SELON L'INVENTION, LES ELEMENTS D'ANGLE SONT CONSTITUES PAR DES PIEDS 17 PRESENTANT CHACUN DEUX SAIGNEES VERTICALES 22, 23, PERPENDICULAIRES L'UNE A L'AUTRE ET DESTINEES A COIFFER LES EXTREMITES CONTIGUES DES DEUX PANNEAUX D'ANGLE CORRESPONDANTS QUI BUTENT CONTRE UNE AME PLEINE DU PIED CONSIDERE; LES DEUX EXTREMITES DE CHAQUE PANNEAU DELIMITENT CHACUNE UNE RAINURE TRANSVERSALE EXTERIEURE 24 COOPERANT PAR COULISSEMENT AVEC UNE REGLETTE DE VERROUILLAGE FORMEE EN SAILLIE DANS LA SAIGNEE CHOISIE D'UN PIED; CHAQUE PIED EST EN DEUX PARTIES 18, 19 SE COMPLETANT L'UNE L'AUTRE ET REUNIES AU MOYEN D'UNE VIS DE SERRAGE 20 EN EMPRISONNANT LES CHANTS 7 DES PANNEAUX.

Description

Bac à fleurs démontable
La présente invention concerne un bac a fleurs démontable du type comprenant une cuvette de base dont un rebord périphérique est emboité dans les rainures longitudinales basses de panneaux latéraux qui, dans les angles, sont réunis entre eux au moyen d'éléments de liaison.

Dans une réalisation connue, faisant l'objet du brevet français nO 2.381.464, les éléments d'angle de liaison sont constitués par des règlettes présentant en saillie, dans des directions perpendiculaires, des plots destinés à être engagés dans les ouvertures des canaux internes des panneaux, ceux-ci étant extrudés et comportant chacun deux parois faciales solidaires de nervures internes et de chants externes longitudinaux qui délimitent lesdits canaux.

Le montage de ce bac connu est narticu- lièrement délicat, notamment dans les annales, et tend à décourager les utilisateurs même de bonne volonté il faut en effet vraiment acquérir un tour de main après un apprentissage relativement long. De plus, l'assemblage étant réalisé, il n'est jamais certain que le'démontage ne se produira pas de façon accidentelle, sous la poussée de la terre ou lors d'un déplacement du bac chargé par portage ou tirage au sol.

Dans une autre réalisation connue, les éléments d'angle de liaison sont constitués par des pieds délimitant deux saignées verticales perpendiculaires l'une à l'autre et destinées à recevoir les extrémités contigues de deux panneaux de façon que le chant de l'une soit en regard de la face de l'autre et qu'ainsi la même vis puisse traverser en même temps le pied et ces deux extrémités de panneaux pour assurer la liaison généralement plusieurs vis sont nécessaires par pied.

Dans cette autre réalisation, les pieds rknissent les panneaux entre eux et avec un fond plat en deux morceaux jointifs ; ils permettent donc de constituer des bacs, mais ceux-ci ne sont pas du type à humidification et aération automatiques. D'ailleurs, le montage est long et relativement difficile dans ce cas également, car il faut maintenir les emboitements multiples en place pendant la pose des vis. D'autre part, les têtes desdites vis sont apparentes et nuisent à l'esthétique du bac1 en même temps qu'elles n'inspirent pas confiance, dès lors qu'elles suggèrent à l'utilisation la structure fragmentée du bac par rapport a la structure monolithique qui convainc de a solidité et de l'étanchéité.

La présente invention a pour hut de remédier à ces inconvénients et vise par conséquent à faciliter le montage du bac, à renforcer la solidite des assemblages, à suggérer le monolithisme et à améliorer l'esthétique en ouvrant sur une grande variété de modèles ; elle permet étalement de fabriquer en matière plastique les composants du bac et d'y parvenir par des techniques parfaitement maitrisées et économiques l'extrusion et le sciage pour les panneaux et les pieds, l'injection ou le thermoformage pour la cuvette.

Conformément à l'invention, les éléments d'angle sont constitués par des pieds présentant chacun deux saignes verticales perpendiculaires l'une à l'autre et destinées à coiffer les extrémités contiqües des deux panneaux d'angle correspondants qui butent contre une âme pleine du pied considéré ; les deux extrémités de chaque panneau délimitent chacune une rainure transversale extérieure coopérant par coulissement avec une rèqlette de verrouillage formee en saillie dans la saignée choisie d'un pied ; chaque pied est en deux parties se complétant l'une, l'autre et réunies au moyen d'une vis de serrage en emprisonnant les chants des panneaux.

Suivant un mode d'exécution préférentiel, la partie supérieure de chaque pied est exempte, du bas jusqu'au rebord de la cuvette, du coin intérieur définissant les deux saignées, tandis que la partie inférieure du pied considéré est exempte de la "cornière extérieure pour que celle de la partie supérieure puisse en prendre la place, les extrémités des saignées étant contigües des chants des panneaux correspondants; avantageusement, l'épaulement du "coin" intérieur de la partie supérieure de chaque pied bute contre le dessus du rebord de la cuvette, tandis que l'épaulement du "coin" intérieur de la partie inférieure du pied considéré bute contre le dessous de ce rebord de fa con que ledit rebord se trouve pincé lorsque lesdites parties sont assemblées et fixées entre elles au moyen de la vis.

Par ailleurs, la rainure longitudinale de chacun des panneaux est profilée en cornière et coopère avec un rebord de cuvette a profil conjugué pour obtenir un verrouillage, le montage étant réalisé par translation longitudinale relative tandis que celui des pieds est effectué par translation transversale relative.

Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, A titre d'exemple non limitatif, sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 est une perspective en vue synoptique montrant un bac a fleurs, conforme à l'invention, dont la grille, la mèche, le niveau par flotteur et la cheminée d'aération et de remplissage ne sont pas montés, étant hors du cadre de cette invention.

- les figures 2 et 3 sont des sections prises suivant la ligne II-II de la figure 1 et illustrant deux modes d'exécution des pieds.

- la figure 4 est une coupe transversale prise, a plus grande échelle, suivant la ligne IV-IV de la figure 1 et faisant ressortir le montage des Panneaux latéraux sur le rebord de la cuvette.

- la figure 5 est une perspective partielle d'une variante de réalisation d'un pied vu de dessous, le bac étant retourné.

Comme le montre la figure 1, le bac comporte quatre panneaux latéraux 1 à 4 identiques les uns aux autres. Ils sont fabriqués par extrusion d'une bande en matière plastique et tronçonnage de celle-ci a longueur ; la bande présente deux parois faciales 5 et 6 réunies entre elles par des chants 7 et des nervures longitudinales internes 8 ; la paroi faciale intérieure 6 délimite une rainure longitudinale 9 (figure 4) profilée en cornière.

Le bac comporte également une cuvette 10 en matière plastique thermoformée ou moulée par injection.

Cette cuvette tronconique à fond plat est solidaire d'un plateau supérieur 11 circonscrit par un épaulement ascendant 12 qui est prolongé vers l'extérieur par un rebord 13. Une grille 14 (figure 4) retenant la terre et délimitant la réserve d'eau contenue dans la cuvette, repose sur le plateau ll; elle est solidaire d'une proéminence 15 conformée en V montant et destinée a soutenir une mèche 16 dont les extrémités traversent ladite grille et plonge dans l'eau de la réserve.

Le profil du rebord 13 est conjugué avec la section de la rainure 9 des panneaux, de façon que le montage de ceux-ci sur la cuvette ne puisse entre effectué que par translation longitudinale, ce qui permet de s'opposer a tout déboftement par pression ou arrachement, perpendiculairement à l'étendue desdits panneaux.

.(figure 4).

Ainsi que cela ressort des figures 1 et 5, les panneaux 1 a 4, préalablement montés par translation longitudinale sur le rebord de la cuvette 10, sont réunis entre eux au moyen de pieds 17 identiques les uns aux autres et prenant place dans les angles à l'endroit où un vide existe pour permettre justement le coulissement précité desdits panneaux sans qu'ils puissent se gêner mutuellement.

Chaque pied 17 comporte une partie supérieure 18 et une partie inférieure 19 se complétant l'une l'autre et assemblés entre elles, après montage de la manière exposée ci-après, au moyen d'une vis 20. Ces parties sont également fabriquées par extrusion d'une matière plastique et par sciage des zones à faire disparaître.

La description qui suit est valable que le pied ait une section circulaire (figure 2) ou une section carrée (figure 3) et c'est la raison pour laauelle ces deux figures portent des références identiques bien entendu, la section en question peut être différente: polygonale, oblongue, en larme etc... du moment que les éléments référencés s'y retrouvent.

La partie supérieure 18 de chaque pied présente deux saignées verticales 22 et 23, perpendiculaires l'une à l'autre et destinées à coiffer les extrémités contigues de deux panneaux d'angle à relier 1 et 2 par exemple. Les fonds de ces saignées constituent une âme pleine occupant l'espace vide précité qui doit être ménagé entre ces panneaux pour permettre leur coulissement mutuel relativement au rebord 13 de la cuvette 10.

En même temps que les panneaux sont tronçonnés dans la bande extrudée, deux rainures transversales 24 sont taillées dans la Daroi extérieure 5 de part et d'autre de chaque coupe jusqu'aux chants 7-
Ainsi, chaque panneau comporte, à ses extrémités, des rainures 24 laissant apparaître les nervures 8 qui sont également entaillées. Ces rainures sont destinées à s'emboîter sur des règlettes de verrouillage 25 venues en saillie dans les saignées 22 et 23. Dès lors, la partie supérieure 18 du pied considéré peut être montée par coulissement vertical du haut vers le bas sur les extrémités contigües des deux panneaux d'angle 1 et 2 préalablement montés par coulissement horizontal sur le rebord 13 de la cuvette 10.La descente du pied est effectuée jusqu 'a ce que le capuchon 21 dont celui-ci est rendu solidaire définitivement, par collage par exemple, bute sur les chants supérieure 7 desdits panneaux. Mais pour que cette opération soit réalisable il faut que le coin 26 (figures 2 et 3) de cette partie supérieure de pied 18 délimitant les saignées 22 et 23 soit éliminé du bas jusqu'au dessus du rebord 13 de la cuvette, la portion à éliminer 27 (figure 1) étant extraite par sciage.

La partie inférieure 19 du pied 17 considéré (figures 1 à 3) présente une pastille 28 prolongee par un embout 29 qui correspond à la forme du coin 26 complétée par celle des saignées 22 et 23, afin que le chant inférieur 7 des panneaux d'angle correspondants 1 et 2 puisse reposer sur cet embout ; mais dans cette partie inférieure 19, la cornière 30 se trouve éliminée par sciage pour que celle homologue subsistante de la partie supérieure 18 puisse prendre sa place ; à la base, la forme du pied provenant de la réunion des parties 18 et 19 est complète, le jointement étant alors dissimule
La vis 20 traverse la pastille 28 de la partie inférieure 19 et se bloque dans un canal cruciforme 31 de la partie supérieure 18, venu d'extrusion.

Suivant la variante illustrée par la figure 5, l'embout 99 de la partie inférieure 19 est prolongé par un coin 26 dont l'épaulement supérieur 32 bute contre le dessous du plateau 11 de la cuvette, alors que l'épaulement inférieur 33 du coin 26 de la partie supérieure 18 bute contre le dessus de ce plateau.

Ainsi, en montant les pieds 17 et en serrant les vis 20, on pince le plateau de la cuvette dans les anales, en évitant ainsi un suintement de l'eau par les échancrures 34 desdits angles.

I1 résulte de ce qui précede que le montage du bac est très facile et rapide, qu'il conduit à un assemblage extrêmement solide et fiable. Pourmonter ce bac, il suffit en effet de faire coulisser horizontalement les panneaux 1 a 4 par leurs rainures 9 sur les rebords 13 du plateau 11 de la cuvette 10, puis de faire coulisser verticalement du haut vers le bas les parties supérieures 18 des pieds 17 par leurs saignées 22, 23 avec les réglettes 25 sur les extrémités des panneaux avec les rainures 24, enfin d'emboîter les parties inférieures 19 de ces pieds et de fixer les vis 20.

L'invention n'est pas limitée a la forme de réalisation représentée et décrite en détail, car diverses modifications peuvent y etre apportées sans sortir de son cadre.

Claims (5)

REVENDICTIONS

1.- Bac h plantes dont les composants en matière plastique comportent une cuvette de base (10) quatre panneaux latéraux (1 à 4) et des éléments d'angle de liaison, un rebord périphérique supérieur (13) de la cuvette étant embolté dans des rainures longitudinales intérieures (9) délimitées par les panneaux, caractérisé

- en ce que les éléments d'angle sont constitués,d'une façon connue en soi, par des pieds (17) présentant chacun deux saignées verticales (22, 23) perpendiculaires l'une a l'autre et destinées a coiffer les extrémités contigües des deux panneaux d'angle correspondants qui butent contre une ame pleine du pied considéré,

- en ce que les deux extrémités de chaque panneau délimitent chacune une rainure transversale extérieure (24) coopérant par coulissement avec une règlette de verrouillage (25) formée en saillie dans la saigne choisie d'un pied.

- et en ce que chaque pied est en deux parties (18, 19) sa complétant l'une, l'autre et réunies au moyen d'une vis de serrage (20) en emprisonnant les chants ( 7 ) des panneaux.

2.- Bac a plantes selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure (18) de chaque pied est exempte, du bas jusqu'au rebord de la cuvette, du coin intérieur (26) définissant les deux saignées (22, 23), tandis que la partie inférieure (19) du pied considéré est exempte de la "cornière" extérieure (17) pour que celle de la partie supérieure puisse en prendre la place, les extrémités des saignées étant contigües des chants des panneaux correspondants.

3.- Bac a plantes selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'épaulement (33) du "coin" intérieur (26) de la partie supérieure (18) de chaque pied (17) bute contre le dessus du rebord (11) de la cuvette (10), tandis que l'épaulement (32) du "coin" intérieur (26) de la partie inférieure (19) du pied considére bute contre le dessous de ce rebord de façon que ledit rebord se trouve pincé lorsque lesdites parties sont assemblées et fixées entre elles au moyen de la vis (20).

4.- Bac à fleurs selon la revendication 1, caractérisé en ce que la rainure longitudinale 9 de chacun des panneaux(l à 4)est profilée en cornière et coopère avec un rebord (13) de cuvette à profil conjugué pour obtenir un verrouillage, le montage étant réalisé par translation longitudinale relative tandis que celui des pieds (17) est effectué par translation transversale relative

5.- Bac à fleurs selon la revendication 1, caractérisé en ce que les panneaux (1 à 4) sont tirés d'une bande creuse à double paroi (5, 6) et nervures internes (8), délimitant la rainure longitudinaleintérieure (9), cette bande étant extrudée et son tronçonnage en panneaux s'accompagnant du taillage des deux rainures transversales extérieure (24) de part et d'autre de la coupe.