FR2498515A1 - Machine a fendre les buches - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES MACHINES UTILISEES POUR FENDRE LES BUCHES DE BOIS, EN VUE DE REDUIRE LEURS DIMENSIONS. UNE VIS 7, EQUIPEE D'UN OUTIL 14, IMMOBILISEE EN ROTATION PAR UNE CANNELURE 8 ET UNE CLAVETTE 9, SE DEPLACE VERTICALEMENT SOUS L'ACTION D'UN ECROU 6 ENTRAINE EN ROTATION PAR UN MOTEUR 2 ET UNE TRANSMISSION PAR PIGNONS 3 ET 5 ET D'UNE CHAINE 4. DES MICRO-CONTACTEURS 10 ET 11 ACTIONNES PAR LA BAGUE 13 ASSURENT LE CONTROLE DU DEPLACEMENT, DU RELEVAGE ET DE LA DESCENTE DE LA VIS 7. UN OUTIL ET UN DISPOSITIF SPECIAL PERMETTENT RESPECTIVEMENT DE FENDRE LES BUCHES EN QUATRE MORCEAUX ET EN UNE MULTITUDE DE MORCEAUX. APPLICATION: TRANSFORMATION DU BOIS COUPE EN VUE DE SON UTILISATION POUR LE CHAUFFAGE.

Description

La présente invention concerne les machines utilisées pour fendre les bûches de bois, en vue de réduire leurs dimensions pour faciliter leur utilisation et leur combustion.

I1 existe déjà des dispositifs et des machines facilitant la fente des bûches ou mécanisant entièrement cette opération. Le dispositif le plus simple consiste en un outil en forme de coin, fixé à l'extrêmité d'une potence coulissante, sur lequel l'opérateur doit frapper avec une masse pour obtenir l'enfoncement et la séparation.

Sur les machines à fendre, différents moyens sont utilisés pour obtenir l'effort nécessaire à l'enfoncement de l'outil, parmi lesquels on peut citer t un vérin hydraulique : Brevets français BO 2.380113, 2.45I256, 2.447257, 2.433399, 2.397925, 2.3494I9 et 2.v4I5425; une vis tournant dans un écrou solidaire d'un étrier brevet français 2.3376I5; un cône fileté rotatif s brevetsfrançaisN0 2.345273, 2.4I5524 et I.237280 t un dispositif pyrotechnique : brevet français NO I.435942.

Les machines utilisant un vérin hydraulique nécessitent, pour leur fonctionnement, d'être raccordées à une génération hydraulique fixe ou mobile; oe qui ne permet leur utilisation que par des entreprises déjà équipées d'une telle génération ou par des agriculteurs qui disposent d'une centrale hydraulique sur leurs tracteurs.

Sur l'appareil à étrier et à vis, la vis est entraînée en ro tation manuellement; ce qui n'élimine pas l'effort physique. Les appareils à cône fileté sont généralement conçus pour' outre fixés sur l'attelage trois points d'un tracteur et entrainés par la prise de force dont est équipé celui-ci; ce qui ne permet leur emploi que par les agriculteurs. Le dispositif pyrotechnique exige le rechargement et le réarmement à chaque opération et présente quelques risques pour l'opérateur, étant donné l'impossibilité de contrôler l'effort produit au moment de ltexplosion.

Toutes ces machines et appareils ont été conçus pour réaliser la fente de la bûche en deux parties; ce qui oblige l'opérateur à effectuer deux reprise successives lorsqu'on désire fendre la bûche en une multitude de morceaux en vue d'obtenir des bûchettes ou petit bois destinés à l'allumage, car l'utilisation de machines à fendre du type de celles indiquées ci-dessus, pour effectuer ce travail, fait courir des risques d'accident à l'opérateur, demande un temps très long et entraine un gaspillage d'énergie important.

La machine à fendre les bûches, objet de l'invention, permet d'éviter ces inconvénients. Avec celle-ci, en effet, son fonctionnement peut être obtenu par simple raccordement au réseau électrique "secteur", les bûches peuvent être fendues en deux, en quatre, ou en petit bois, selon l'outil utilisé, la course de l'outil est réglable et son retour en position haute est obtenu automatiquement. Le dé clenchetnent de la descente de l'outil est obtenu par simple action sur un bouton poussoir, sur une pédale ou automatiquement.

La machine selon l'invention se caractérise principalement en ce que le déplacement de l'outil et la force nécessaire à la fente des bûches sont obtenus par l'intermédiaire d'un moteur électrique, d'une transmission à chaines, d'un écrou rotatif et d'une vis immo biliée en rotation; en ce que la course de la vis et son retour en position haute sont déterminés par des micro-contacts électriques; en ce que le déclenchement du cycle est obtenu par bouton poussoir ou par contacteur à pédale; en ce que la succession des cycles est commandée automatiquement par un relais temporisé; en ce qu'elle est équipée d'un outil permettant de fendre les bûches en quatre et en ce qu'elle est équipée d'un dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux.

L'écrou rotatif et ses pignons d'entrainement ne constituent qu'une seule pièce et la vis est immobilisée en rotation par l'intermédiaire d'une cannelure et d'une clavette.

La position des micro-contacts électriques est réglable en position verticale, ainsi que la bague montée sur la vis, servant à leur actionnement.

L'outil permettant de fendre les bûches en quatre est constitué de deux coins métalliques fixés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre de façon que l'arête de l'un soit située en retrait de l'arête de l'autre.

Le dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux est constitué de lames effilées, disposées perpendiculairement 1 'une par rapport à l'autre de façon à former un quadrillas ge serré, fixées à l'intérieur d'un cadre.

Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le cadre supportant le quadrillage est supporté par des pieds qui le maintiennent à une hauteur supérieure à celle des bûches, de façon que les arêtes tranchantes soient tournées vers le haut.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le cadre supportant le quadrillage est fixé à la vis, à une distance de l'ex- trêmité de celle-ci, supérieure à la hauteur des bûches, de façon que les arêtes tranchantes soient tournées vers le bas.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaf- tront dans la description qui va suivre, d'une machine à fendre les bûches, réalisée selon l'invention, donnée à titre d'exemple non limitatif, au regard des dessins annexés sur lesquels
- La figure I représente une vue de c6té de la machine.

- La figure 2 représente une vue de face de l'outil permettant de fendre les bûches en quatre morceaux.

- La figure 3 représente une vue en perspective cavalière du dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux.

Telle qu'elle est représentée sur la figure I, la machine comporte principalement s un bti I supportant un moteur électrique 2 sur l'arbre duquel est fixé un double pignon 3 qui entrains, par l'intermédiaire de chaînes 4, le double pignon 5 solidaire de l'écrou 6, à l'intérieur duquel est montée la vie 7, immobilisée en rotation par la cannelure 8 et la clavette 9, deux micro-contacts électriques 10 et II, fixés contre la paroi du carter I2, commandés par la bague I3, un outil I4 et un boîtier de commande à bouton poussoir I5.

Tel qu'il est représenté sur la figure 2, l'outil servant à fendre les bûches en quatre morceaux est constitué de deux coins I6 et I7, solidaires d'une bague I8 permettant la fixation à l'extrémi- té inférieure de la vis 7.

Tel qu'il est représenté sur la figure 3, le dispositif servant à fendre les bûches en une multitude de morceaux est constitué de lames effilées I9 disposées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre, fixées dans un cadre 20 supporté par des pieds 21.

Comme on le voit, en se reportant successivement aux figures I à 3, l'écrou 6 transforme en force verticale et en déplacement, le couple et la rotation qui lui sont communiquis par le moteur 2 par l'intermédiaire des doubles pignons menants 3 de la chaîne 4 et du pignon mené 5. La vis 7 se déplace verticalement vers le bas ou vers le haut, selon le sens de rotation du moteur 2, puisque celle-ci est immobilisée en rotation par la clavette 9 qui coulisse dans la cannelure 8. Lorsque la vis descend, l'outil en forme de coin I4, monté à l'extrêmité de la vis 7, rencontre la bûche qui a été disposée en dessous et ,en poursuivant sa course, assure la séparation en deux parties de celle-ci.Lorsque la bague 13 rencontre le levier de commande- du micro-contact IO, celui-ci inverse le sens de rotation du moteur 2 pour assurer la remontée de la vis en position haute jusqu'à ce que la bague 13 rencontre le levier de commande du microcontact II qui assure l'arrêt du moteur 2, puis l'inversion d sens de celui-ci au bout d'un certain délai, ou sous l'action du contacteur I5,d'un contact à pédale.

En se reportant à la figure 22 on remarque que les deux coins I6 et 17 sont fixés perpéndiculairement l'un par rapport à l'autre, dans une position relative telle que l'un I6 soit situé en retrait de l'autre I7. L'ensemble est fixé à l'extremité de-la vis 7 par la bague I8.

En se reportant à la figure 3,- on remarque que le dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux est constitué d'un qnadrîllage de lames 19, supposé par le cadre 20 surélevé par les pieds 21. Pour obtenir la fragmentation de la bûche, il suffit de poser celle-ci debout sur le dispositif et d'exercer une pression sur elle par l'intermédiaire d'une pièce d'appui fixée à l'extremité de la vis 7.. Les lames qui constituent le quadrillage pénètrent alors à l'intérieur de la bâche pour en assurer la fragmentation. En fin de course de la vis, la bûche a entièrement traversé le quadrillage et les morceaux se retrouvent entre les pieds du cadre support.

La machine objet de l'invention, peut être utilisée dans tous les cas où il est nécessaire de fendre en plusieurs morceau, de seotion plus ou moins grande, des bûches d'assez grand diamètre et assez noueuses.

Des applications particulièrement intéressantes peuvent être la transformation du bois, en vue de son utilisation pour le chauffage d'habitations individuelles.

Claims (9)

1. RENDI CATIONS

   I. Machine à fendre les bûches, caractérisée en ce que le déplacement de l'outil et la force nécessaire à la fente des bûches sont obtenus par l'intermédiaire d'un moteur électrique, d'une transmission à chaînes, d'un écrou rotatif (6) et d'une vis (7) immobili- sée en rotation; en ce que la course de la vis (7) et son retour en position haute sont déterminés par des micro-contacts électriques (IO et II); en ce que le déclenchement du cycle est obtenu par un bouton poussoir ou par un contacteur à pédale; en ce que la succession des cycles est commandée automatiquement par un relais temporisé; en ce qu'elle est équipée d'un outil permettant de fendre les bû- chois en quatre morceaux; en ce qu'elle est équipée d'un dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux.
2. 2. Machine à fendre les bûches, selon la revendication I, caractérisée en ce que l'écrou rotatif (6)! et ses pignons d'entraine- ment (5) ne constituent qu'une seule pièce.
3. 3. Machine à fendre les bûches, selon la revendication I, caractérisée en ce que la vis (7) est immobilisée en rotation par l'intermédiaire d'une cannelure (8) et d'une clavette (9).
4. 4. Machine à fendre les bûches, selon la revendication I, caractérisée en ce que la position verticale des micro-contacts électriques (I0 et II) est réglable.
5. 5. Machine à fendre les bûches, selon les revendications I ou 42 caractérisée en ce que les micro-contacts (IO et II) sont actionnés par une bague (13), à position réglable, montée sur la vis(7)
6. 6. Machine à fendre les bûches, selon la revendication I, caractérisée en ce que l'outil permettant de fendre les bûches en quatre est constitué de deux coins métalliques (I6 et I7), fixés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre, de façon que l'arête de l'un (I6) soit située en retrait de l'arête de l'autre (I7).
7. 7. Machine à fendre les bûches, selon la revendication I, caractérisée en ce que le dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux est constitué de lames effilées (19), disposées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre, de façon à former un quadrillage serré.
8. 8. Machine à fendre les bûches, selon la revendication 7, caractérisée en ce que le quadrillage est fixé à l'intérieur d'un cadre (20) destiné à transmettre ouà encaisser la poussée de la vis.
9. 9. Machine à fendre les bûches, selon les revendications I, 7 ou 8, caractérisée en ce que le dispositif permettant de fendre les bûches en une multitude de morceaux, est supporté par des pieds (21), qui le surélève à une hauteur supérieure à celle des bûches.