FR2496715A1 - Mecanisme d'armure du genre verdol ou jacquard pourvue de moyens d'assurer un croisement aise des griffes - Google Patents

Abstract

LE CROCHET SUIVANT L'INVENTION COMPREND UNE PARTIE SUPERIEURE EN EPINGLE A CHEVEUX REFERENCEE 1 ET UNE TIGE INFERIEURE 2 REPOSANT CONTRE LA PLANCHE DE FOND 7. CHACUNE DES BRANCHES 4, 5 COMPORTE UNE BOSSE 4B, 5B DESTINEE A COOPERER AVEC LES BARREAUX 11A, 11B D'UNE RAQUETTE FIXE. LES BROSSES VIENNENT PORTER CONTRE LES BARREAUX 11A, 11B AU MOMENT DU CROISEMENT DES GRIFFES 9A, 10A RESPECTIVEMENT DU CADRE 9 ET DU CADRE SUPERIEUR 10 DE MANIERE QUE LE BEC 5A DE LA BRANCHE NON SAISIE PAR UNE GRIFFE NE SOIT PAS INTERESSE PAR LE DEPLACEMENT DE L'AUTRE. MECANIQUE D'ARMURE.

Description

On sait que dans les mécaniques d'armure du genre Verdol ou Jacquard,

utilisées en liaison avec un métier à tisser, il existe des crochets assurant l'ouverture de la foule du métier grâce à leurs déplacements commandés par deux cadres de griffes. Simultanément pendant que certains crochets descendent d'autres montent. Les crochets usuels à double branche doivent être déformés quand les cadres se croisent sinon le crochet descendant serait accroché par le cadre qui s'élève. Donc au pas clos des fils de chaîne on agit sur la branche libre du crochet au moyen d'une aiguille commandée par l'un des éléments d'un train de barres. Cette opération qui consiste à déplacer longitudinalement les

aiguilles s'appelle la "presse".

La lecture et l'action de presse des aiguilles s'effectuent avant la prise en charge des crochets par l'un ou l'autre des cadres de griffes, c'est-à-dire dans leurs positions hautes et/ou basses. Dans le cas o les crochets comportent une double branche, la presse doit être maintenue jusqu'à ce que le croisement des griffes soit effectué. Ceci exige un déplacement très rapide du papier qui doit s'effectuer dans le temps très court pendant lequel la presse est relâchée. De plus ceci

interdit de faire tourner la mécanique à l'envers.

Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à supprimer l'opération de presse des crochets lorsque la foule se trouve en position de pas clos, c'est ainsi qu'une mécanique double lève suivant l'invention comporte des crochets affectant la forme générale d'un diapason, c'est-à-dire qu'ils comportent une partie en épingle A cheveux prolongée vers le bas par une tige rectiligne à l'extrémité de laquelle est attaché le harnais. Chaque branche des crochets est pourvue d'une déformation ou bosse dirigée vers l'extérieur ou l'intérieur et propre à coopérer avec une raquette dont les barreaux ou tiges assurent la position appropriée des branches de chaque crochet par coopération avec ses bosses. Ainsi la presse n'étant pas nécessaire au croisement des gtiffes, on peut la relâcher dès qu'est effectuée la prise en charge des crochets par les griffes correspondantes. De cette

manière on a un temps beaucoup plus long pour déplacer le papier.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer: Fig. 1 à 12 illustrent les différentes positions d'un crochet d'une mécanique établie conformément à l'invention, on observe qu'en fig. 5 et 11, qui correspondent à la position de pas clos, l'action des barreaux de la raquette sur les bosses du crochet permettent un

croisement aisé des cadres de griffes.

Fig. 13 à 24 sont des vues semblables à celles de fig. 1 à 12, mais correspondant à une variante dans laquelle la forme des crochets est modifiée de manière à correspondre a une presse inversée, c'est-à-dire qu'à partir du repos les crochets ne sont actionnés par les griffes que

s'ils sont pressés.

Fig. 25 à 27 montrent une variante de réalisation d'un crochet tel qu'illustré en fig. 1 à 12 mais destiné a fonctionner avec

une seule raquette.

Comme représenté en fig. 1 à 12, les crochets utilisés conformément à la présente invention présentent la forme d'un diapason, c'est-à-dire qu'ils comprennent tout d'abord une partie supérieure 1 en forme d'épingle A cheveux et une tige inférieure 2 qui part de la liaison arrondie 3 entre les deux branches verticales 4 et 5 de la partie 1. L'extrémité inférieure de la tige 2 est associée à un anneau 6 destiné à reposer dans une cavité 7a de forme complémentaire ménagéedans la planche de fond usuelle 7 d'une mécanique d'armure. A l'anneau 6 est attachée une

lisse 8 représentée en traits discontinus.

L'extrémité libre de chacune des branches 4, 5 de la partie supérieure 1 de chaque crochet est retournée de manière a constituer un bec 4a respectivement 5a. Ces becs sont destinés à coopérer avec les griffes 9a, lOa d'un cadre inférieur 9 respectivement supérieur 10. A la manière usuelle les deux cadres se déplacent verticalement avec une

position à laquelle les griffes 9a, lOa se trouvent dans un mgne plan.

Les griffes lOa du cadre supérieur peuvent d'ailleurs venir en dessous de celles 9a du cadre inférieur. Une telle disposition étant bien connue dans la pratique, il n'est pas nécessaire de décrire <Uavantage la réalisation de tels,cadres. On observera toutefois que les figures du dessin annexé, sont schématisées et ne prétendent pas représenter de manière précise comment les cadres de griffes se croisent Les branches 4, 5 de la partie supérieure 1 des crochets sont pourvues de cambrages ou bosses 4b, 5b orientés vers l'extérieur et situés au même niveau. La mécanique suivant l'invention comprend encore une raquette 11 comportant des tiges lia, llb situées de part et d'autre des branches 4 et 5 du crochet. On a encore prévu deux grilles respectivement 12 et 13 dont les barreaux 12a, 13a sont disposés de part et d'autre de la raquette 11 respectivement au-dessus et au-dessous des tiges llb, c'est-à-dire que lesdits barreaux se trouvent du côté de chaque crochet

opposé a celui qui fait face au sens de la presse normale.

A la manière usuelle la tige 2 de chaque crochet est pourvue d'un bec 2a destiné à coopérer avec une lame 14 lorsqu'on désire maintenir le crochet en position de pas ouvert. On observe encore la présence d'une aiguille 15 comportant un oeilleton 15a traversé par la tige 2 de chaque crochet.

Le fonctionnement d'une mécanique d'armure comportant les perfec-

tionnements suivant l'invention découle des explications qui précèdent Fig. 1 représente un crochet à la position de repos, l'anneau 6 reposant dans la cavité 7a dans la planche de fond 7. On observe que le bec 4a de sa branche 4 se trouve au- dessus de la griffe 9a de telle

sorte que si ce cadre s'élève il entraîne la montée du crochet (fig. 2).

On note que la position basse du crochet est stable du fait que sa branche 4 repose contre la griffe 9a et que la bosse 5b de la branche 5

est en appui contre le barreau 13a.

L'élévation du crochet entraîne une coopération de sa branche 5 avec la griffe lOa du cadre 10 en mouvement de descente sauf pendant la p-ériode du crois.ement des griffes. Au point mort haut la bosse 5b

vient coopérer avec le barreau l2a.

Lorsque le cadre 9 redescend, il laisse le crochet en position haute car son bec 2a vient reposer contre la lame 14 de pas ouvert (fig. 3). Là encore le crochet se trouve en position stable grâce à la coopération de sa branche 4 avec la griffe 9a et celle de sa bosse 5b

avec le barreau 12a.

En partant de la position de fig. 3 si l'on désire redescendre le crochet par coopération de son bec 4a avec la griffe 9a, (fig. 4) il est nécessaire de déplacer l'aiguille 15 vers la droite pour exercer une

presse sur la tige 2 de telle sorte que son bec 2a échappe la lame 14.

On revient alors en position de fig. 1 après que la presse ait été

annulée.

On conçoit aisément que si les cadres 9 et 10 se croisent il est indispensable que le bec 5a de la branche 5 du crochet ne soit pas accroché par la griffe correspondante lOa du cadre 10 lorsque celui-ci remonte, sinon le crochet lui-même s'élèverait contrairement à l'information lue par l'aiguillette. C'est dans ces conditons qu'agit la tige llb de la raquette 11. Lorsque le crochet descend suspendu au cadre 9 sa bosse b vient coopérer avec la tige llb de telle sorte que la branche corres- pondante 5 du crochet est déformée vers la gauche en fig. 5 si bien que le bec 5a échappe à l'action de la griffe lOa. On note que, conformément à l'invention le croisement des griffes s'effectue sans qu'aucune presse

ne soit effectuée sur l'aiguille 15.

Si en partant de la position de fig. 1, on désire que le crochet reste appliqué contre la planche de fond il suffit d'exercer une presse sur l'aiguille 15 (sens de la flèche) pour déformer la partie supérieure du crochet de telle sorte que le bec 4a de sa branche 4 se trouve effacé de la course ascendante de la griffe 4a. On voit bien en fig. 6 que cette déformation est obtenue d'une part bien entendu du fait de la presse et d'autre part par la présence du barreau 13a contre lequel vient porter la bosse 5b, tandis que l'extrémité inférieure de la tige 2

reste immobile par rapport à la planche de fond 7.

En partant de fig. 1 le crochet peut être saisi par la griffe 1Oa du cadre supérieur 10 se trouvant à sa position basse, puisqu'alors le bec 5a de la branche 5 dudit crochet se trouve au-dessus de la griffe considérée (fig. 7). A cette position le crochet est également stable puisque la bosse 5b de la branche 5 est en appui contre le barreau 13a

de la grille 13.

Le crochet saisi par la griffe 10a s'élève alors (fig. 8). Pendant son ascension, sa position est stable du fait que sa branche 4 frotte contre la griffe 9a du cadre 9, tandis que la tige 2 glisse le long de la lame 14. En position haute le crochet vient prendre appui par la bosse b de sa branche 5 contre le barreau 12a de la grille 12. On a illustré en fig. 9, la position dans laquelle le crochet reste à sa position haute par appui de son bec 2a sur la lame 14 de pas ouvert. On observe la stabilité particulièrement grande du crochet à cette position haute puisque ses deux branches 4 et 5 sont guidées par les griffes 9a et lOa tandis que la bosse 5b de sa branche 5 repose

contre le barreau 12a de la grille 12.

En fig. 10 on a représenté le crochet déformé par la presse exercée par l'aiguille 15 dans le sens de la flèche. C'est en réalité seule la tige 2 qui est intéressée par l'action de presse. Le bec 2a s'écarte de la lame 14 de sorte que le crochet peut redescendre avec le cadre 10. Il est à remarquer que la déformation de la tige 2 n'a pas d'influence sur les branches 4 et 5 du fait de l'appui de la bosse 5b de la branche 5 contre le barreau 12a de la grille 12, de l'accrochage du bec 5a sur la griffe lOa et enfin du guidage de la branche 4 par la

griffe 9a.

Au cours de sa descente, suspendu par la griffe lOa, un crochet suivant l'invention n'est pas intéressé par la montée des griffes 9a du t496715 cadre inférieur 9 car, comme illustré en fig. 11 à la position de pas clos la bosse 4b de la branche 4 vient coopérer avec la tige lla de la raquette 11, ce qui provoque une déformation de la branche en direction de son autre branche 5 si bien que le bec 4a de la première ne peut pas être actionné par la griffe 9a en cours de montée. La déformation précitée de la branche 4 est rendue possible par appui de la bosse 5b de

la branche 5 contre la tige llb de la raquette 11.

On a illustré en fig. 12 comment le crochet est déformé par la presse de l'aiguille 15 de manière qu'il reste en position basse, c'est-à-dire que le bec 5a de sa branche 5 ne soit pas saisi par la

griffe lOa du cadre supérieur en cours d'ascension. Là encore la défor-

mation de la branche 5 est possible grâce à l'appui de sa bosse 5b

contre le barreau 13a de la grille 13.

Le crochet illustré en fig. 13 à 24 est du même genre que celui décrit précédemment exception faite qu'il est destiné a une mécanique d'armure à presse inversée. Par là on entend que le crochet reste sur la planche de fond, c'est-à-dire à sa position basse s'il ne subit pas de presse, alors que dans la presse normale le crochet est saisi par la griffe de l'un ou l'autre des deux cadres sans action de l'aiguille sur

lui-même.

Le crochet illustré en fig. 13 à 24 est du même type que le précédent mais sa partie en épingle à cheveux comporte deux branches 16 et 17 de formes différentes de celle 4, 5. Le bas de cette partie 1 comprend deux éléments rectilignes rapprochés 16a, 17a qui s'éloignent ensuite pour constituer les parties 16b, 17b dont les extrémités libres sont agencées en forme de becs 16c, 17c tournés vers l'extérieur comne ceux 4a, 5a. On observe que la partie 16b de la branche 16 est pourvue d'un cambrage ou bosse 16d orienté vers l'intérieur. Une raquette à deux barreaux référencée 18 est placée entre les branches 16, 17 au niveau de leurs parties les plus écartées 16b, 17b. On a référencé 18a, 18b deux

barreaux supperposés de la raquette 18.

On observe toutefois un léger changement concernant l'emplacement de la lame de pas ouvert et du bec correspondant du crochet. En effet ladite lame référencée maintenant 14' se trouve à droite sur les fig. 13 à 24 par rapport à la tige 2 alors que dans les figures précédentes elle se trouvait à gauche. Le bec 2a référencé maintenant 2'a se trouve

également inversé par rapport à celui 2a.

Lorsque le crochet repose sur la planche de fond par son anneau 6 (fig. 13) l'élévation du cadre inférieur 9 n'entraîne pas la montée du crochet du fait que le bec 16c se trouve déporté vers la droite par

rapport à la griffe 9a.

Si l'on désire que le crochet s'élève, il est nécessaire d'effec-

tuer une presse sur l'aiguille 15 de manière à entraîner une déformation de la branche 16 qui se courbe de manière que son bec 16c vienne audessus de la griffe 9a (fig. 14). La déformation vers la droite des crochets entraîne une courbure de sa branche 16 du fait qu'au repos sa bosse 16d

est en appui contre le barreau 18b de la raquette 18.

On a représenté en fig. 15, le crochet à sa position supérieure lorsqu'il est entraîné par le cadre inférieur 9. On observe que la partie 17b de la branche 17 est en appui contre la griffe lOa du cadre supérieur en cours de descente du fait que la raquette produit un écartement des parties 16a, l7a des branches 16, 17. A partir de cette position la descente du crochet est possible car le bec 2'a échappe la

lame de pas ouvert 14'.

On a illustré en fig. 16 la position du crochet et des cadres de griffes au moment de leur croisement, c'est-à-dire lorsque le pas est clos. Le cadre inférieur 9 descend tandis que le cadre supérieur 10 monte. Le guidage de la partie 17b de la branche 17 par les deux barreaux 18a, 18b de la raquette 18 s'effectue du fait de la déformation du crochet due à l'action de la griffe 9a sur le bec 16c. Il faut en effet rappeler que lorsque l'une des branches du crochet est saisie par une griffe c'est qu'elle a été au préalable déformée. Dans ces conditions le croisement des cadres de griffes s'effectue sans aucune action du cadre

montant par rapport aux crochets.

Ce dernier peut être maintenu en position haute à condition que son bec 2'a vienne reposer sur la lame de pas ouvert 14'. Pour ce faire

on excerce une presse dans le sens de la flèche (fig. 17) par l'intermé-

diaire de l'aiguille 15 de manière à déformer la tige 2 en direction de la droite. Dans ces conditions la descente du crochet ne peut s'effectuer et il reste dans la position illustrée en fig. 18. Cette position est stable du fait de l'appui du bec 2'a sur la lame 14', de l'action du barreau 18a, et de la raquette 18 entre les parties 16a, 17a des branches 16, 17 dont les prolongements vers le haut 16b, 17b sont respectivement

guidés par les griffes 9a,-lOa.

Fig. 19 montre le crochet en position basse comme en fig. 13 mais avec le cadre supérieur permettant l'élévation du crochet par coopération de sa griffe lOa avec le bec 17c. Comme indiqué précédemment en référence aux figures semblables pour que la griffe lOa accroche le bec 17c il est

nécessaire d'amener celui-ci au-dessus d'elle en réalisant un déplace-

ment suivant le sens de la flache en fig. 20 de l'aiguille 15. La branche 16 du crochet pivote autour du barreau 18b par coopération de sa bosse 16d ce qui permet le déplacement de son autre branche 17. Le haut de celle-ci vient plaquer contre la griffe 10a au-dessus de laquelle se place le bec 17c. Le crochet peut-être alors élevé par l'ascension du cadre supérieur 10 pour arriver à la position de fig. 21 qui correspond à la position de fig. 15 à cela près que ce n'est pas le même cadre qui a élevé le crochet. La stabilisation de ce dernier est réalisée de

manière semblable.

La position illustrée en fig. 22 illustre le croisement des cadres 9 et 10 lorsque le crochet redescend avec son bec 17c associé à la griffe lOa. Seule la branche 17 du crochet étant déformée puisqu'elle est accrochée à la griffe la, la griffe 9a monte sans accrocher le bec 16c. Fig. 23 illustre comment, grâce à un déplacement de l'aiguille 15 ou presse, le bec 2'a vient se situer au-dessus de la lame de pas ouvert 14' de manière que le crochet soumis à l'action de la griffe lOa du cadre 10 ne soit pas redescendu par celui-ci mais reste en position haute, comme illustré en fig. 24. La raquette 18 et le guidage des parties supérieures 16b, l7b des branches 16, 17 au moyen des griffes

9a, l0a permet de conserver stable le crochet en position de pas ouvert.

Il est possible en fig 1 à 12 de supprimer les grilles 12 et 13 et de ne conserver que la raquette 11 à condition que ses barreaux lia, llb soient en contact avec les parties des branches 4, 5 du crochet se

trouvant au-dessus des bosses 4b, 5b.

On observe toutefois que l'aiguille 15 ne coopère plus avec la tige inférieure 2 du crochet mais avec ses deux branches 4, 5 grâce à

deux oeillets 15b, 15c que chacune des branches précitées traverse.

Comse illustré en fig. 25 le bec 4a de la branche 4 se trouve au-dessus de la griffe 9a du cadre inférieur 9 lorsque le crochet est en position de repos contre la planche de fond 7. L'élévation du cadre 9

entraîne celle du crochet.

Si l'on ne désire pas que le bec 4a soit saisi on excerce une presse sur l'aiguille 15 (fig. 26) dans le sens de la flèche de telle sorte que les deux branches 4, 5 du crochet sont déplacées vers la droite. Le déplacement de la branche 4 entraîne le décalage de son bec 4a par rapport a la griffe 9a de sorte que lorsque celle-ci s'élève elle ne saisit pas ledit bec. La branche 5 est déformée par pivotement autour

du barreau 1lb de la raquette 11.

Au croisement des griffes (fig. 27) les deux branches 4, 5 du crochet sont rapprochées par coopération de leurs bosses 4b, 5b avec les barreaux lia, llb de la raquette Il de telle sorte que la branche 5 du crochet qui n'est pas retenue par la griffe d'un cadre est décalée par rapport à la griffe de l'autre cadre, si bien que ce dernier ne peut pas

remonter le crochet lorsqu'il descend accroché au premier cadre.

Dans ces conditions si l'on appelle D l'espacement des barreaux lia, llb de la raquette cette dimension doit être telle que les branches soient en appui sur la raquette dans leurs parties situées au-dessus des bosses 4b, 5b de telle sorte que cette raquette assure la stabilisation tout en évitant le basculement du crochet sur la planche de fond. La distance Dl séparant le sommet des bosses 4b, 5b est telle que la coopération de celles-ci avec les barreaux lia, llb provoque l'effacement des becs 4a, 5a au moment du croisement des griffes comme illustré en

fig. 27.

Enfin la distance d séparant la partie inférieure des deux branches 4, 5 doit être telle que la branche 5 soit en appui contre la raquette en position haute du crochet de manière à permettre l'accrochage du bec 2a sur la lame de pas ouvert 14. Dans le mode d'exécution illustré il est donc nécessaire que d soit égal à D de manière que les deux parties inférieures des branches 4 et 5 coopèrent avec les deux barreaux de la

raquette 11 en position haute du crochet.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a

été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les

détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (9)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1. Mécanique d'armure du genre Verdol ou Jacquard,.dont les crochets (1-2) comportent deux branches égales (4, 5, 16, 17) ou inégales à extrémité supérieure conformée en crochet (4a, 5a, 16c, 17c), caractérisée en ce qu'elle est pourvue de moyens (11, 18) destinés à permettre le croisement des griffes (9a, 10a) sans action de presse sur les branches (4, 5 - 16,

17) des crochets.

2. Mécanique d'armure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens permettant le croisement des griffes (9a, lOa) sont constitues d'une part par des bosses (4b, 5b-16d) ménagées sur les branches (4, 5-16) de chaque crochet et d'autre part par des butées fixes (11, 12, 13-18)

contre lesquelles lesdites bosses viennent porter au moment opportun.

3. Mécanique d'armure suivant la revendication 2, caractérisée en ce 1.5 que les bosses (4b, 5b) sont orientées vers l'extérieur des branches

(4,5) de chaque crochet.

4. Mécanique d'armure suivant la revendication 3, caractérisée en ce qu'elle comprend une raquette (11) dont les tiges (la, llb) forment les butées d'actionnement des bosses (4b, 5b) au moment du croisement des

griffes (9a, lOa).

5. Mécanique d'armure suivant la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre deux grilles (12, 13) dont les barreaux sont placés de part et d'autre de la raquette (11) et qui sont disposées du c8té de chaque crochet opposé à celui qui fait face au sens de la- presse

normale des aiguilles (15).

6. Mécanique d'armure suivant la revendication 2, caractérisée en ce que l'une des branches (16) du crochet comporte une bosse (16d) tournée

vers l'intérieur.

7. Mécanique d'armure suivant la revendication 6 caractérisée en ce

que les barreaux superposés (18a, 18b) d'une même grille (18) sont dispo-

sés entre les deux branches (16, 17) du crochet.

8. Mécanique d'armure suivant la revendication 6, caractérisée en ce

que chacune des branches (16, 17) du crochet comporte des parties infé-

rieures (16a, l7a) plus rapprochées de manière à écarter lesdites branches lorsque ces parties inférieures viennent se placer de part et d'autre des

barreaux de la raquette (18).

9. Mécanique d'armure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les parties de ces deux branches (4, 5) se trouvant au-dessus et audessous des bosses (4b, 5b) coopèrent en position basse et haute du

crochet avec les deux tiges (11a, 11b) de la raquette (11).