FR2492357A1 - Procede de commande du frein d'un treuil et dispositifs de freinage pour la mise en oeuvre du procede - Google Patents

Abstract

L'INVENTION EST RELATIVE A UN PROCEDE DE COMMANDE DU FREIN D'UN TAMBOUR 2 DE TREUIL, FREIN COMPORTANT UN ELEMENT SOLIDAIRE EN ROTATION DU TAMBOUR ET UN ELEMENT ATTELE AU SUPPORT DU TAMBOUR ROTATIF AU MOYEN D'UN SUPPORT DE FREIN MONTE OSCILLANT AUTOUR DE L'AXE DE ROTATION DU TAMBOUR. SELON CE PROCEDE, ON DETECTE EN PERMANENCE TOUT DEVIRAGE D EVENTUEL DU TAMBOUR 2 AUSSI BIEN LORSQUE LA COMMANDE DU TREUIL EST EN POSITION NEUTRE QUE DANS LA POSITION D'ENTRAINEMENT DU TREUIL EN VIRAGE, CEPENDANT QUE DANS CES POSITIONS, LORS DE LA DETECTION D'UN DEVIRAGE D, ON MET EN OEUVRE LE FREIN DU TREUIL EN COMMANDANT CETTE MISE EN OEUVRE A PARTIR DE LA DETECTION 22-19-18 DU DEVIRAGE D. UNE APPLICATION EST LA REALISATION DE TREUILS PRECIS ET DE SECURITE.

Description

Dans le domaine des treuils de levage, un problème important est reste sans solution jusqu'à maintenant. Ce problème est le suivant : après avoir fixe la charge à lever à 1 'extre- mite du câble de levage, l'opérateur commande l'enroulement de ce cale sur le tambour du treuil, ce qui provoque le décollage de la charge hors d'appui de son support initial et la suspension de cette charge à l'extrémité dudit câble. Souvent, l'élévation de la charge doit être provisoirement interrompue, puis être ultérieurement poursuivie. Au moment de l'interruption, la commande du fonctionnement du moteur d-'entraînement du treuil cesse, ce qui provoque automatiquement la commande du frein du treuil et permet donc l'immobilisation de la charge à l'altitude désirée par rapport au sol.Au moment de poursuivre l'élévation de la charge, I'opérateur commande la remise en marche du moteur, ce qui, automatiquement, assure la suppression du freinage et ceci, quelle que soit la valeur du couple moteur, même si ce couple est, au moment de la remise en marche du moteur, inferieur au couple exercé par la charge sur le tambour du treuil. On comprend sans difficulte que, dans ce dernier cas, au moment de la remise en marche du moteur, la charge commence par descendre, alors qu'en a été commandée l'élévation, du fait de la prépondérance momentanée du couple exercé par la charge.

Ce fonctionnement des treuils connus est mauvais, d'une part, du fait de l'imprécision de la manoeuvre, d'autre part, du fait du danger que constitue, notamment pour les personnes, une telle manoeuvre qui débute par une chute imprévisible et incontrô lée de la charge.

Pour remedier à ces inconvénients graves, il est néces- saire de concevoir un nouveau procédé de commande du frein du treuil selon lequel la suppression du freinage n' est realisée ni simultanément à la remise en marche du moteur, ni même, ce qui est mieux, mais reste neanmoins insuffisant, après qu'un couple moteur déterminé à l'avance soit atteint, mais est au contraire realisXe seulement apres que le couple moteur soit redevenu au moins égal au couple dit, de dévirage, exercé par la charge. C'est naturellement dans ce seul cas, qu'on a la certitude d'éviter toute chute incontrôlée de la charge.

L'invention a donc d'abord pour objet un procédé de commande du frein d'un tambour de treuil, ledit frein comportant un élément solidaire en rotation du tambour et un élément attelé au support du tambour rotatif au moyen d'un support de frein monté oscillant autour de l'axe de rotation dudit tambour, selon lequel, dénommant "virage" toute rotation du tambour de treuil dans le sens de la levée d'une charge éventuelle, et "dévirage" toute rotation dudit tambour dans le sens opposé au virage, lorsque la commande d'entraînement du treuil est en position neutre, on détecte toute amorce du dévirage du tambour de treuil, et ultérieurement, lors d'une commande d' entr)aînement du treuil dans le sens du virage, on commande le defreinage seulement après disparition de toute tendance au dévirage.

On détecte en permanence tout dévirage éventuel du tambour aussi bien lorsque la commande du treuil est en position neutre que dans la position d'entraînement du treuil en virageS cepen dant -que, dans lesdites positions de commande du treuil, lors de la détection d'un dévirage, on met en oeuvre le frein du treuil en commandant cette mise en oeuvre à partir de la détection du dévirage, et que, lors de la commande d'entraînement du treuil dans le sens du dévirage, on commande le défreinage du treuil, directement à partir de la commande du dévirage en by-passant la détection de ce dévirage.

De manière préférée, on efectue la détection du dévirage éventuel en montant, mobile par rapport au bâti et entre deux butées, un élément de détection au moyen d'un dispositif à échappement "freiné" bidirectionnel.

L'invention a également pour objet un dispositif de freinage d'un tambour de treuil permettant la mise en oeuvre d'un d e s procédés précédents. Ce dispositif comporte un détecteur de dévirage constitué par deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre, -un corps par rapport auquel une pige est montée mobile-, un élément de ce détecteur étant monté sur le bâti du tambour, l'autre élément étant disposé en regard d'un organe de commande monté sur la partie rotative du treuil, entre deux butées montées sur le bâti du treuil qui en limitent les débattements lors de la rotation de ladite partie rotative du treuil dans le sens du virase et dans le sens du dévirage, respectivement, celle de ces deux butées correspondant à la limitation du débattement lors d'un dévirage étant disposée de manière à permettre le déplacement relatif des deux éléments du détecteur et à limiter ce déplacement à une valeur évitant tout dommage au détecteur, cet organe de commande étant monté sur la partie rotative du treuil par un disposée tif de montage le rendant solidaire de cette partie rotative lors du débattement libre entre les deux butees et permettant, par contre, son glissement par rapport à la partie rotative après sa mise en appui sur l'une des deux butées.

Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de montage est constitué par un aimant maintenu en appui sur une pièce magnétisable de glissement, solidaire de la partie rotative du treuil, ledit organe de commande étant solidaire de l'aimant.

De manière avantageuse, d'une part, l'aimant est muni d"n support monté à rotation par rapport au bâti du treuil, d'autre part, le support de l'aimant constitue ledit organe de commande.

Selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif de montage est constitué par un basculeur qui est monté pivotant sur un bras monté mobile par rapport au bâti du treuil, un ressort de rappel étant disposé entre ces basculeur et bras pour placer ces éléments dans une configuration de repos, cependant qu'une couronne dentelée coaxiale au tambour du treuil et solidaire de ce tambour interfere avec le basculeur, entraîne l'ensemble du basculeur et du bras jusqu'à appui de ce bras sur l'une des butées, lorsque le tambour du treuil tourne par rapport au bâti, et fait alors pivoter le basculeur par rapport au bras, lorsque celui-ci est parvenu en appui au cours d'un dévirage sur la butée correspondante, en opposition à l'effort de rappel dudit ressort.

De manière avantageuse
- le bras est monté pivotant par rapport au bâti du treuil ;
- la butée de limitation de déplacement du bras correspondant au virage comprend'un corps de butée qui est fixe par rapport au bâti du treuil et un élément d'appui qui est mobile par rapport audit corps de butée et qui est rappelé élastiquement en une position de repos lorsque l'organe de commande est hors d'appui de ladite butée, pouvant être déplacé par l'ensemble brasbasculeur jusqu a ce que ledit basculeur parvienne en une position dans laquelle il "échappe" des dents de la couronne lors d'un virage du treuil.

te choix du moteur d'eneraînement du tambour de treuil est avantageusement réalisé en adoptant un moteur hydraulique réversible comportant deux raccords principaux qui sont reliés, chacun, sélectivement, à une source de fluide sous pression et à un réservoir de décharge, et inversement, respectivement, cependant que le dispositif de freinage est du type "frein de sécurité", les garnitures de friction du frein étant normalement maintenues en appui sur un élément solidaire de la partie rotative du treuil sous l'effet d'un ressort de freinage et n'étant ecartées dudit élément solidaire de la partie rotative du treuil que sous l'effort d'un vérin hydraulique de défreinage qui est relié, lui aussi, à une source de fluide sous pression avec interposition d'un'dis- tributeur-à deux positions, ces deux positions correspondant, la première, à la non-alimentation du vérin de defreinage, et la deu xieme position, à l'alimentation de ce vérin de défreinage, et qu'un organe de réglage de sa position est attelé à ce dis tribu- teur le maintenant dans sa première position, lorsque l'organe de commande du détecteur est an appui sur la butée qui en limite le déplacement lors d'un dévirage.

De manière préférée,
- la source de fluide sous pression du vérin de defrei- nage est constituée par la source de fluide sous pression de eom- mande du moteur d'entraînement du treuil en virage
- le vérin de défreinage est relie au raccord d'alimen- tation du moteur en fluide, lors d'un dévirage commandé,avec interposition d'un autre distributeur à deux positions, les deux positions de ce distributeur correspondant, la première, à l'isolement du vérin de défreinage par rapport audit raccord, la deuxième position, à la mise en communication du vérin de défreinage avec ledit raccord, cependant qu'un organe de réglage de la position de cet autre distributeur y est attelé et commande la mise en place de la deuxième position, lorsque ledit raccord est alimenté en fluide,.

L'invention sera mieux comprise, et des caractéristiques secondaires et leurs avantages apparaîtront au cours de la description de réalisations donnée ci-dessous à titre d'exemple.

Il est entendu que la description et les dessins ne sont donnés qu'à titre indicatif et non limitatif.

Il sera fait référence aux dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 est une coupe axiale d'un treuil conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue suivant flèche F de la figure 1 ;
- la figure 3 est l'agrandissement d'un détail de la figure 2
- la figure 4 représente un premier mode de réalisation d'un dispositif de freinage conforme à l'invention ;
- la figure 5 constitue le schéma du circuit hydraulique du dispositif de la figure 4 ; et,
- la figure 6 représente un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de freinage conforme à l'invention.

Le treuil de la figure i est constitué par
- un bati 1,
- le tambour 2 du treuil, monté à rotation sur le bâti au moyen de paliers de rotation 3 et des paliers du moteur d'entraînement 4, dont le corps 5 est fixé sur le bâti 1,
- un frein, dont les deux garnitures de friction 6 sont disposées en regard d'un cylindre 7 solidaire du tambour 2 et dont l'élément de réaction de la commande du freinage est constitué par un anneau 8, qui est monté sur le hati 1 avec interposition de roulements de rotation 9, deux butées 10 et 11, solidaires du bâti 1, limitant cette rotation à un faible debattement,
- un vérin 12 interpose entre les garnitures 6 et un ressort 13 interposé entre le cylindre 14 et le piston 15 du frein, ce ressort 13 ayant pour fonction d'écarter les deux garnitures 6 et de commander le freinage en les appliquant sur le cylindre 7, et, le vérin 12 ayant un effet antagoniste du ressort 13, et commandant le défreinage,
- le dispositif de détection 16 selon l'invention, qui est interposé entre le corps 5 du moteur et une joue 17 du tambour 2, et dont deux exemples de réalisation vont être décrits en détail.

Une premiere variante du dispositif 16 est représentée sur les figures 4 et 5.

Le bâti l du treuil supporte un interrupteur électrique 18 à deux positions, dont l'extrémité 19 du levier de manoeuvre 20 du contact mobile 21 est disposé en regard de la tranche d'un disque 22 qui supporte un aimant plan 23. Le disque 22 et l'aimant 23 sont montés pivotants autour d'un axe 24 parallèle à l'axe 25 du tambour 2 du treuil au moyen d'un bras 26 à une extrémité 27 duquel ils sont fixés, ce bras 27 étant monté pivotant par rapport au corps 5 du moteur (et donc, par rapport au bâti 1) par son autre extrémité 28 et l'axe 24. Un ressort 29, interposé entre le levier 20 et le corps de l'interrupteur 18, tend à placer le contact mobile 21 dans la position d'alimentation en énergie élec- trique de l'électroaimant 30 d'une électrovanne 31.Par ailleurs, deux butées 32 et 33, réglables en position au moyen de vis 34, sont montées sur le corps 5 du moteur, de part et d'autre du bras pivotant 26, pour limiter le pivotement de ce bras, l'une d'elles, 32, préservant l'interrupteur 18 de l'écrasement par le disque 22, mais rendant cependant possible le déplacement du levier 20 de la position d'alimentation à la position de non-alimentation en énergie électrique du contact mobile 21.

Le circuit hydraulique est représenté sur la figure 5 er comprend le moteur hydraulique 4 d'entraînement du tambour 2, à -double effet, une pompe 35, un réservoir de fluide 36. La pompe 35 est reliée au réservoir 36 par son conduit d'aspiration 37 et à un distributeur de fluide à trois positions 38 par son conduit de refoulement 39. Un conduit 40 relie le distributeur 38 au raccord principal 41 du moteur 4, qui correspond à l'alimentation de ce moteur provoquant la descente de la charge 42 suspendue au câble 43 enroulé sur le tambour 2, et, un conduit 44 relie ce distributeur 38 au deuxième raccord principal 45 du moteur 4, qui correspond au contraireS à l'alimentation du moteur provoquant l'élévation de la charge 42.Des conduits de décharge 46 et 47 relient, respectivement, les conduits 39 et 44 à un conduit général 48 de retour du fluide au réservoir 36, des clapets de décharge 49 et 50 étant disposés sur les conduits 46 et47 , respectivement et étant tarés à une pression maximale relativement élevée, de l'or -dre de 400 bars, par exemple, un autre clapet taré 51 étant disposé sur le conduit de retour 48, et maintenant dans ce conduit, une pression maximale relativement faible, de l'ordre de 20 bars, par exemple. De plus, un conduit 52 relie le distributeur 38 directement au conduit 48, en amont du clapet 51 par rapport au réservoir 36. De maniere classique, un limiteur de débit 53 est disposé sur le conduit 44 et a son ouverture pilotée par la pression du fluide du conduit 40, un conduit de pilotage 54 reliant ce conduit 40 au raccord de pilotage 53a du limiteur de débit 53.Un conduit de by-pass 55 est raccordé au conduit 44 de part et d'autre du limiteur de débit 53, cependant qu'un clapet de non-retour 56 est disposé sur ce conduit de by-pass 55 et ne permet le passage du fluide que du distributeur 38 vers le raccord principal 45 du moteur. Enfin, un conduit 94 relie les conduits 47 et 40, un clapet de non-retour 95 étant disposé sur ce conduit 94 et ne permettant le passage du fluide que du conduit 47 vers le conduit 40, rendant possible le "gavage" du moteur 4 et évitant ainsi tout risque de cavitation.

Les trois positions du distributeur 38 correspondent
- la première position, aux mises en communication des conduits 39 et 44, et, des conduits 40 et 52
- la deuxième position, à la mise en communication des conduits 39 et 52, et, à l'obturation des conduits 40 et 44 ; et,
- la troisième position, aux mises en communication des conduits 39 et 40, et, des conduits 44 et 52.

Sur la figure 5, la représentation du système de freinage a été schématisea mais les organes conservent la même fonction que celle décrite précédemment. Le circuit hydraulique de commande du freinage comprend
- un distributeur 57 à deux positions,
- l'électrovanne 31,
- l'interrupteur 18, dont on a représenté le contact mobile 21,
- une source d'énergie électrique 58,
- un clapet navette 59 à deux raccords d'entrée 60, 61 et un raccord de sortie 62, et les conduits et fils de liaison suivants
- un conduit 63 relie le conduit 40 au distributeur 57,
- un conduit 64 relie le distributeur 57 au raccord d'entrée 60 du clapet navette 59,
- un conduit 65 relie le distributeur 57 au réservoir 36,
- un conduit de pilotage 66 relie le conduit 6? au vérin de pilotage 67 du distributeur 57, l'effet du fluide contenu dans ce conduit 66 étant antagoniste de celui d'un ressort 68 de rappel du distributeur 57 dans sa première position,
- un conduit 69 relie le conduit 44 à l'électrovanne 31,
- un conduit 70 relie cette électrovanne 31 au second raccord d'entrée 61 du clapet navette 59,
- un conduit 71 relie l'électrovanne 31 au réservoir 36,
- un conduit 72 relie le raccord de sortie 62 du clapet navette 59 à la chambre de défreinage 73 du vérin 12,
- des fils électriques 74, 75 relient les bornes 3osa, 30b de l'électrovanne 30, l'un, 74 à un plot 76 de la source d'énergie électrique 58, l'autre, 75, à l'une, 77, des bornes de l'interrupteur 18,
- un fil électrique 78 relie le contact mobile 21 à l'autre plot 79 de la source d'énergie 58,
- un ressort 80, qui est attelé à l'électrovanne 31 et a un effet antagoniste de celui de l'électroeimant30, quand celui-ci est alimenté, tendant à placer l'électrovanne dans sa première position.

Les deux positions du distributeur 57 correspondent
- la première position, à la mise en communication des conduits 64 et 65, à l'obturation du conduit 63, et, à la prépon dérance de effet du ressort 68 ; et,
- la deuxième position, à la mise en communication des conduits 63 et 64, à l'obturation du conduit 65, et, à la prépondérance de l'effet du fluide contenu dans le conduit 66.

Les deux positions de l'électrovanne 31 correspondent :
- la première position, à la mise en communication des conduits 70 et 71, et, à l'obturation du conduit 69 ; et,
- la deuxième position, à la mise en communication des conduits 69 et 70, et, à l'obturation du conduit 71.

Mécaniquement, la réalisation de la figure 6 est différente de celle de la figure 4. Des doigts 81 sont disposés radialement solidaires du tambour 2, en étant, par exemple, fixés à la périphérie d'une joue 17, et sont angulairement regulièrement espacés. Un bras 82 est monté oscillant par rapport au bâti 1 autour d'un axe 83. Un bras auxiliaire 84 est monté pivotant sur le bras 82, autour d'un axe 85, en etant rappelle dans une position de repos, dans laquelle il est en appui sur une butée 86 solidaire du bras 82, par un ressort 87. Ce bras auxiliaire supporte une pige 88 qui interfère, dans la position moyenne du bras 82 et dans la position de repos du bras 84, avec le trajet 89 des extrémités des doigts 81.Le bras 82 débat entre une bu tee90 fixe , bien que réglable au moyen d'un filetage 91, et une butée 92 qui est rappelée en position par un ressort 93, mais peut s'effacer lors d'un coulissement comprimant ce ressort 93.

Du côte de la butée fixe 90, est disposé l'interrupteur 18 déjà décrit, dans la même position relative par rapport à cette butée 90 que celle qu'il a dans la réalisation de la figure 4 par rapport à la butée 32. L'extrémité 19 du levier 20 est disposée en regard du bras 82, qui est susceptible de la pousser.A noter, les points suivants
- Lorsque le tambour 2 tourne dans le sens de la flèche
V, d'enroulement du câble 43 et de levage de la charge 42, les doigts 81 entraînent la pige 88, et provoquent ainsi le pivotement du bras 82, jusqu a d'abordS l'appui du bras auxiliaire 84 sur la butée mobile 92, puis coulissement de cette butée mobile 92 permettant à l'extrémité 88a de la pige 88 d'être située hors du trajet circulaire 89,
- Lorsqu'au contraire, le tambour 2 est entraîné dans le sens D du dévirage, opposé au sens V, les doigts 81 entraînent la pige 88, jusqu a d'abord l'appui du bras 82 sur la butée fixe 90, puis l'échappement de la pige 88 hors du trajet 89 par basculement du bras auxiliaire 84 autour de l'axe 85.

Ainsi, dans l'un et l'autre sens de rotation du tambour > la pige 88 peut être disposée dans des positions ne gênant pas la rotation de ce tambour. De plus, lors de l'appui du bras 82 sur la butée mobile 90, ce bras a repoussé l'extrémité 19 du levier 20 et a ainsi placé l'interrupteur 18 dans la position coupant l'alimentation en énergie électrique de l'électroaimant 30 de l'électrovanne 31.

Si la réalisation mécanique de la figure 6 est différente de celle de la figure 4, par contre, le schéma électrohydraulique est identique, et déjà représenté sur la figure 5.

Le fonctionnement du dispositif proposé va maintenant être décrit en prenant pour exemple la réalisation de la figure 4. Le fonctionnement avec la réalisation de la figure 6 est très analogue, identique sur le plan du circuit mis en oeuvre, et différent seulement sur le plan mécanique, pour la part de fonctionnement qui a déjà été évoquée en regard de cette figure 6.

I1 convient d'étudier les fonctionnements obtenus
- en commande normale de levage de la charge,
- en commande de l'arrêt du levage,
- en commande normale de descente de la charge,
- lors de l'intervention automatique du freinage, par exemple, soit lors d'un arrêt de la manoeuvre et jusqu'à une nouvelle commande du levage de la charge, soit lors de la commande d'un levage à très faible vitesse et de l'existence d'un risque de dévirage non desiré.

Lors de la commande normale de levage de la charge 42, dans la position dans laquelle elle est suspendue au câble 43 et le frein est serré, immobilisant le tambour 2 par rapport à l'anneau 8, cet anneau est initialement en appui sur celle des butées 10 et ll interdisant le dévirage.

De plus, dans un premier temps, la joue 17 a entraîné l'aimant 23 (dans le sens du dévirage jusqu a ce que celui-ci soit arrête), et avec l'aimant, le disque 22, qui est venu en appui sur l'extrémité 19 du levier 20 de l'interrupteur 18 et a ainsi placé cet interrupteur dans la position dans laquelle l'alimentation en énergie électrique de ltélectrovanne 30 est coupée l'électrovanne 31 étant alors placée dans sa première position par le ressort 80. Bien entendu, le distributeur 38 est placé dans sa première position, réalisant l'alimentation en fluide sous pression du raccord 45 par le conduit 44. Le fluide contenu dans les conduits 40, 63 et 66 est à pression faible, égale à la pression de tarage du clapet 51.L'effet predominant sur la position du distributeur 57 est celui du ressort 68, qui place ce distributeur dans sa première position. La pression dans le conduit 64 est donc nulle, et, par ailleurs, le fluide contenu dans la chambre 73 du vérin 12 fait retour au réservoir 36 par les conduits 72, 70 et 71, en traversant le clapet navette 59 et l'élec- trovanne 31. Le ressort 13 du vérin de frein, seul à agir, commande effectivement le freinage.

Pendant une deuxième phase du levage, la pression aug mente dans le conduit 44 et dans le raccord 45, jusqu'au moment où le couple moteur du moteur 4 devient supérieur au couple résistant exercé par la charge 42 sur le tambour 2, et commence i entraîner en rotation dans le sens V du virage (levage de la charge), le tambour 2 et tous les éléments qui y sont attelés, notamment les garnitures 6 du frein, l'-anneau 8 qui s'éloigne de la butée 10 ou ll qui en limitait la rotation dans le sens D du dévirage (descente de la charge), et, bien entendu, l'aimant 23-et le disque 22. Ainsi, le frein étant serre, se produit une légère rotation dans le sens V : la charge 42 commence à monter.

Simultanément, l'éloignement du disque 22 par rapport à l'extrémité 19 du levier 20, permet a l'interrupteur 18 d'etablir la liaison électrique d'-alimentation de l'électroaimant 30, et, par conséquent, de placer l'électrovanne 31 dans sa deuxième position. Ainsi, le fluide sous pression contenu dans le conduit 44 parvient, par les conduits 69, 70 et 72, et, en traversant l'électrovanne 31 et le clapet navette 59, dans la chambre 73 du vérin 12. Son effet est de combattre l'action du ressort 13, de desserrer les garnitures de frein 6, et, de permettre l'entralne- ment normal, dans le sens V du virage, du tambour 2 par le moteur 4. A aucun moment, la charge 42 n'a eu le risque de redescendre de manière indésirable.

Arrêt du levage.

En partant du levage continu précédemment décrit, l'o- pérateur place le distributeur 38 dans sa deuxième position. Les fuites de fluide habituelles provoquent, au bout d'un certain temps, un dévirage très faible et admissible, qui provoque la poussée de l'extrémité 19 du levier 20 par le support 22, la mise en place de l'interrupteur. 18 dans la position de non-alimentation de l'électrovanne 30 en énergie électrique, la remise en place de l'électrovanne 31 dans sa première position, et par suite, la mise en communication avec le réservoir 36 de la chambre 73. L'action prépondérante du ressort 13 rétablit le freinage et fait cesser définitivement le dévirage, lorsque l'anneau 8 revient en appui sur la butée 10 ou ll de limitation du dévirage.

Commande normale de la descente de la charge.

L'opérateur déplace le distributeur 38 de sa deuxième vers sa troisième position. Le fluide sous pression contenu dans le conduit 40, est également contenu dans les conduits 63 et 66, a pour effet de pousser le distributeur 57 dans sa deuxième position, et par suite, par les conduits 63, 64 et 72, et après avoir traversé le distributeur 57 et le clapet navette 59, parvient dans la chambre 73 du vérin 12, commandant ainsi le défreinage et permettant le dévirage désiré et commandé.

Freinage automatique lors d'un dévirage accidentel pendant la commande d'un levage.

I1 a été vu précédemment que, lors de la commande d'un levage à partir d'une position d'arrêt de la charge 42 suspendue au câble 43, la cessation du freinage n'intervenait qu'après que le couple moteur soit devenu supérieur au couple résistant évitant ainsi tout dévirage non désiré.

il se peut également que, pendant la commande d'un le vage à basse vitesse, le couple moteur devienne, contre la volonté de l'operateuB inferieur au couple résistant. Dans le dispositif proposé, ce qui commande le défreinage n'est pas directement la pression d'alimentation du moteur en vue du levage de la charge, mais la constatation d'une absence de dévirage, ce qui est évidemment-bien meilleur. Ainsi, lorsqu'un début de dévirage se produit, dans le mode de fonctionnement étudié ici, le tam bour 2 entraîne dans le sens de la flèche D l'aimant 23.Comme cela a déjà été expliqué, la commande qui en résulte de l'interrupteur 18 coupe l'alimentation en énergie électrique de ltelec- troaimant 30, place l'électrovanne 31 dans sa premiere position, et laisse agir seulement le ressort 13, qui à son tour, provoque le freinage, puis l'arrêt du tambour 2 lors de l'appui de l'anneau 8 sur la butée correspondante 10 ou 11. Après le léger dévirage admissible de déclenchement du freinage, tout dévirage ultérieur est impossible, sauf par commande volontaire du dévirage (distributeur 38 dans sa troisième position).

Les dispositifs proposés sont, de fait, plus sûrs que les dispositifs connus antérieurement, ce qui est bien le but recherché.

L'invention n'est pas limitée aux réalisations décrites, mais en couvre au contraire toutes les variantes qui pour raieat leur être apportées sans sortir de leur cadre, ni de leur esprit.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - ProCédé de commande du frein (6-7) d'un tambour (2) de treuil, ledit frein (6-7) comportant un élément solidaire en rotation du tambour et un élément (6 attelé (8) au support (1) du tambour (2) rotatif au moyen d'un support (8) de frein monté oscillant (10-11) autour de l'axe de rotation (25) dudit tambour (2), selon lequel, dénommant "virage" (V) toute rotation du tambour de treuil dans le sens de la levée d'une charge éventuel le, et "dévirage" (D) toute rotation dudit tambour dans le sens opposé au virage, lorsque la commande d'entraînement du treuil est en position neutre, on détecte (22-19-18) toute amorce du dévirage (D) du tambour (2) de treuil, et ultérieurement, lors d'une commande d'entrainement du treuil dans le sens du virage (V), on commande le défreinage (73) seulement après disparition de toute tendance au dévirage (D), caractérisé en ce qu'on détecte en permanence tout dévirage éventuel (D) du tambour (2) aussi bien lorsque la commande du treuil est en position neutre que dans la position d'entraînement du treuil en virage et en ce que, dans lesdites positions de commande du treuil, lors de la détection d'un dévirage, on met en oeuvre le frein (6) du treuil en commandant cette mise en oeuvre à partir de la détection (22-19) du dévirage, cependant que, lors de la commande d'entraînement du treuil dans le sens du dévirage (D), on commande le défreinage du treuil, directement à partir de la commande (40) du dévirage (D) en by-passant la détection (18-31) de ce dévirage (D).

2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on effectue la détection du dévirage éventuel en montant, mobile par rapport au bâti (1) et entre deux butées (32-33), un élément de détection (26-22) au moyen d'un dispositif (23) à échappement "freiné" bidirectionnel.

3 - Dispositif de freinage d'un tambour de treuil en permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte un détecteur de dévirage constitué par deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre, -un corps (18) par rapport auquel une pige (26-22) est montée mobile-, un élément (18) de ce détecteur étant monté sur le bâti (1) du tambour, l'autre élément (!9) étant disposé en regard d'un organe de commande (22) monté sur la partie rotative (17) du treuil, entre deux butées (32-33) montées sur le bâti (2) du treuil qui en limitent les débattements lors de la rotation de ladite partie rotative du treuil dans le sens du virage (V) et dans le sens du dérivage (D), respectivement, celle (32) de ces deux butées correspondant à la limitation du débattement lors d'un dévirage (D) étant disposée de manière à permettre le déplacement relatif des deux éléments (18-19) du détecteur et à limiter ce déplacement à une valeur évitant tout dommage au détecteur (18), cet organe de commande (22) étant monté sur la partie rotative (17) du treuil par un dispositif de montage le rendant solidaire de cette partie rotative lors du débattement libre entre les deux butées et permettant, par contre, son glissement par rapport à la partie rotative après sa mise en appui sur l'une des deux butées.

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de montage est constitué par un aimant (23) maintenu en appui sur une pièce magnétisable (17) de glissement, solidaire de la partie rotative du treuil, ledit organe de commande (22) étant solidaire de l'aimant.

5 - Dispositif selon Ia revendication 4, caractérisé en ce que l'aimant (23) est muni d'un support (22) monté à rotation (24) par rapport au bâti (1).

6 - Dispositif selon la revendication 5, -caractérisé en ce que le support (22) de l'aimant (23) constitue ledit organe de commande.

7 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de montage est constitué par un basculeur (84) qui est monté pivotant (85) sur un bras (82) monté mobile par rapport au bâti (1) du treuil, un ressort de rappel (87) étant disposé entre ces basculeur et bras pour placer ces éléments dans une configuration de repos, cependant qu'une couronne dentelée (81) coaxiale au tambour (2) du treuil et solidaire de ce tambour interfère (89) avec le basculeur, entraîne ltensemble du basculeur et du bras jusqu'à appui de ce bras (82) sur l'une des butées (90, 92), lorsque le tambour du treuil tourne par rapport au bati, et fait alors pivoter le basculeur par rapport au bras, lorsque celui-ci est parvenu en appui au cours d'un dévirage (D) sur la butée (90) correspondante, en opposition à l'effort de rappel dudit ressort (87).

8 - Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le bras (82) est monté pivotant par rapport au bâti (1) du treuil.

9 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que la butée (92) de limitation de déplacement du bras correspondant au virage (V) comprend un corps de butée qui est fixe par rapport au bâti du treuils et un elément d'appui (92) qui est mobile par rapport audit corps de butée et qui est rappelé élastiquement (93) en une position de repos lorsque l'organe de commande est hors d'appui de ladite butée, pouvant etre déplacé par l'ensemble bras-basculeur jusqu'à ce que ledit basculeur parvienne en une position dans laquelle il "échappe" des dents de la couronne lors d'un virage du treuil.

10 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que le moteur d'entraînement (4) du tambour (2) de treuil est un moteur hydraulique réversible comportant deux raccords principaux (41, 45) qui sont relies (40,44), chacun, sélectivement (38), à une source de fluide sous pression (35) et à un réservoir de décharge (36), et inversement, respectivement, cependant que le dispositif de freinage est du type "frein de sécurité", les garnitures de friction (6) du frein étant normalement maintenues en appui sur un élément (7) solidaire de la partie rotative du treuil sous l'effet d'un ressort de freinage (13) et n'étant écartées dudit élement solidaire de la partie rotative du treuil que sous l'effort d'un vérin hydraulique (12) de défreinage qui est relié (72), lui aussi, à une source de fluide sous pression avec interposition d'un distributeur (31) à deux positions, ces deux positions correspondant, la première, à la non alimentation du vérin de défreinage, et la deuxième position, à l'alimentation de ce vérin de défreinage, et en ce qu'un organe de réglage de sa position (30) est attelé à ce distributeur le maintenant dans sa première position, lorsque l'organe de commande du détecteur est en appui sur la butée qui en limite le déplacement lors d'un dévirage.

ll -Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la source de fluide sous pression du vérin de défreinage est constitué par la source de fluide sous pression (35) de comman- de du moteur d'entratnement (4) du treuil en virage

12 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisé en ce que le vérin de défreinage (12) est relié au raccord d'alimentation (41) du moteur (4) en fluide, lors d'un dévirage (D) commandé avec interposition d'un autre distributeur (57) à deux positions, les deux positions de ce distributeur correspondant, la première, à l'isolement du verin de défreinage par rapport audit raccord, la deuxième position, à la mise en communication du vérin de défreinage avec ledit raccord1 et en ce qu'un organe (67) de réglage de la position de cet autre distributeur (57) y est attelé et commande la mise en place de a deuxième position, lorsque ledit raccord est alimenté en fluide.