FR2492250A1 - Appareil pour mesurer le profil de la colonne vertebrale du corps humain notamment - Google Patents

Abstract

L'INVENTION SE RAPPORTE AU SECTEUR TECHNIQUE DES APPAREILS MEDICAUX. L'APPAREIL COMPREND UN CORPS C DANS LEQUEL EST MONTE LATERALEMENT A COULISSEMENT LIBRE ET EN SUPERPOSITION, UNE PLURALITE DE REGLETTES HORIZONTALES GRADUEES R SUSCEPTIBLES D'ETRE MISES EN CONTACT AVEC LE PROFIL DE LA COLONNE ET D'EPOUSER LA TOTALITE DE CE PROFIL EN POSITION VERTICALE DU CORPS DE L'APPAREIL QUI PRESENTE A CET EFFET UN MOYEN 10 D'INDICATION ET DE CONTROLE DU NIVEAU; L'APPAREIL PRESENTANT EN OUTRE UN MOYEN 7 CONFORME POUR BLOQUER L'ENSEMBLE DES REGLETTES EN POSITION DE CONTACT SUR LE PROFIL DE LA COLONNE, DE MANIERE A RELEVER GRAPHIQUEMENT LES POINTS DE GRADUATION DES DIVERSES REGLETTES PAR RAPPORT A UNE FACE DE REFERENCE DU CORPS DE L'APPAREIL POUR REPRODUIRE LEDIT PROFIL DE LA COLONNE VERTEBRALE. L'INVENTION PERMET NOTAMMENT DE MESURER LE PROFIL DE LA COLONNE VERTEBRALE, C'EST-A-DIRE SON CONTOUR DANS UN PLAN MEDIAN ANTERO-POSTERIEUR.

Description

L'invention a pour objet un appareil pour mesurer le profil de la colonne vertébrale du corps humain notamment.

L'objet de l'invention se rapporte notamment au secteur technique des appareils médicaux.

Il est souvent nécessaire et important de mesurer le profil de la colonne vertébrale, c'est-à-dire son contour dans un plan médian antéro-postérieur, et de suivre son évolution précise dans un traitement de kinésithérapie. A cet effet, on utilise générale ment u#n fil à plomb en combinaison avec un instrument de mesure linéaire (double décimètre par exemple).

Cette méthode permet uniquement de relever les maximum de lordose, cervicale et lombaire, par rapport à un point tangent à la verticale. En effet pour une même mesure, c'est-à-dire pour une même flèche on peut avoir plusieurs formes de cypholordose.

L'appareil selon l'invention remédie à ces inconvénients et est remarquable par la simplicité de réalisation, la facilité, la rapidité et la précision d'emploi en permettant de relever et d' obtenir graphiquement, tout le profil de la colonne vertébrale de façon absolue, et sa position exacte dans l'espace (sujet en position physiologique).

Ce résultat reporté sur une fiche technique est superposable à d'autres mesures ultérieures.

Dans ce but, suivant une première caractéristique, l'appareil selon l'invention comprend essentiellement un corps dans lequel est monté latéralement à coulissement libre et en superposition une pluralité de règlettes horizontses graduées susceptibles d'être mises en contact avec le profil de la colonne et d'épouser la totalité de ce profil en position verticaledu corps de l'appareil qui présente à cet effet un moyen d'indication et de contrôle de niveau; l'appareil présentant en outre un moyen conformé pour bloquer l'ensem- ble des règlettes en position de contact sur le profil de la colonne, de manière à relever graphiquement les points de graduation des diverses règlettes par rapport à une face de référence du corps de 1' appareil pour reproduire le dit profil d3 colonne vertébrale.

Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront de la sui- te de la description.

Pour fixer l'objet de l'inventionssans toutefois le limiter} dans les dessins annexés
La figure 1 est une vue en perspective de l'appareil avant montage et assemblage des divers éléments le composant.

La figure 2 est une vue partielle en perspective de l'appareil correspondant à la figure 1 après montage des divers éléments.

La figure 3 montre l'appareil par une demi-vue de face extérieure et demi-vue de face en coupe positionnée pour mesurer le profil d'une colonne vertébrale d'un corps humain.

La figure 4 est une vue de profil en coupe considérée selon la ligne 4-4 de la fleure 3.

Les figures 5, 6 et 7 sont des vues en coupe transversale considérées respectivement selon les lignes 5-59 6-6 et 7-7 de la figure 3.

La figure 8 montre par une vue partielle en coupe la libération des règlettes en vue de leur libre coulissement.

Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le dé cdi maintenant d'une manière non limitative en se référant aux exemples de réalisation des figures des dessins.

On voit figure 2 que l'appareil comprend essentiellement un corp (C) dans lequel est monté latéralement à coulissement libre, une pluralité de règlettes horizontales graduées (R). Comme le montre la figure 1 le corps (C) se compose de deux flasques verticaux (1 et 2) formant chacun à leur partie supérieure une ouverture en
U (la et 2a).

Les deux flasques tl et 2) sont montés facialement en regard l'un de l'autre, et sont maintenus écartés dans cette position, pour constituer verticalement, sur sensiblement toute leur hauteur, un intervalle libre (E) de largeur constante, au moyen de deux éléments entretoise (3- et 4). L'élément entretoise (3) est fixé par vis ou autrement a la base des deux flasques (1 et 2) (figure 7) et se présente sous la forme générale d'un simple bloc parallélépipé dique.

L'élément entretoise (4) est positionné à l'extrémité supérieure des deux flasques (1 et 2), notamment entre les ailes (lb lc) et (2b - 2c) de chaque ouverture en U (la et 2a), et forme selon chaque côté transversal des mortaises (4a et 4b) fixées entre les ailes en regard < lb - 2b) et (lc - 2c) des dites ouvertures (la et 2a) (figures 1 et 2). Il est bien évident que les épaisseurs de l'élément entretoise inférieur (3) et des mortaises (4a et 4b) de l'élément entretoise supérieur (4), sont égales.

Les règlettes graduées (R) sont engagées librement dans l'intervalle (E) des flasques (1 et 2) en étant susceptibles de cou lisser latéralement par rapport aux flasques verticaux. Des bossages (5 et 6), ou autres profils équivalents, sont formés transversalement en bout de chacune des règlettes (R) pour. limiter dans les deux sens leur déplacement latéral (figures 1, 2, 3 et 6).

Ces règlettes graduées en centimètre notamment, sont toutes identiques en formes et dimensions et sont montées verticalement en superposition entre les deux flasques (1 et 2) dans l'intervalle (E) et cela sur sensiblement toute la hauteur du corps de 1' appareil.

L'une des règlettes inférieures, notamment la troisième règlettes (R1) en partant du bas de l'appareil, est conformée pour se distinguer visuellement des autres règlettes. Par exemple, cette règlette (R1) est colorée différemment des autres règlettes. On verra par la suite que la règlette (R1) sert de référence pour le positionnement de l'appareil en fonction d'un point déterminé sur la colonne du patient.

Par gravitation, les règlettes sont en appui sur l'entretoise inférieure (3), et peuvent être bloquées en position latérale, pour interdire leur coulissement relatifs, au moyen d'un bloc 47) monté à la partie supérieure du corps de l'appareil.

Le bloc (7) est monté coulissant verticalement entre les deux flasques (1 et 2) en étant rappelé constamment en position d'appui sur les règlettes (R) au moyen d'organes élastiques tels que ressorts (8 et 9). De plus, ce bloc coulissant (7) est conformé pour être déplacé manuellement à partir de l'extérieur du corps.

A cet effet, le bloc (7) est préppsitionné librenententre les ailes (lb - 1c) et (2b - 2c) de chaque ouverture en U (la et 2a) tandis que ses faces transversales et sa face inférieure forment en combinaison et axialement un rebord équerré d'appui et de centrage (7a) entre les flasques (1 et 2), dans l'intervalle (E) (figure 1). La base du rebord de centrage (7a) est en appui permet nent sur les règlettes, au moyen des ressorts de rappel (8 et 9) qui sont montés entre la face supérieure (7b) du bloc (7), et la face inférieure de l'élément entretoise (4). Par exemple, les ressorts sont centrés et maintenus dans des évidements (7c et 4c) (figures 1 et 4). De plus, le bloc (7) est percé transversalement de part en part pour constituer une partie de préhension (7d) conformée pour le passage d'au moins l'un des doigts de l'utilisateur de l'appareil.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le corps de l'appareil, notamment l'un des flasques (1 ou 2) est agencé en (id) pour autoriser le montage et positionnement d'un moyen (10) confor mé pour indiquer et contrôler visuellement la position verticale (ou horizontale) précise dudit appareil. On utilise dans ce but, d'une manière indicative nullement limitative, un niveau à bulle d'air, un niveau d'eau ou autre.

L'utilisation de l'appareil selon 1"invention est particulièrement simple, rapide et efficace.

Le patient est debout, pieds joints, bras le long du corps, torse nu et hanches dégagées. L'utilisateur de l'appareil, généralement un kinésithérapeute saisit d'une main l'appareil à sa base, et de l'autre main tient l'appareil dans sa partie haute en engageant au moins l'un de ses doigts dans l'ouverture (7d) du bloc (7) en vue de le dégager en hauteur pour libérer les règlettes (R) (figure 8) préalablement toutes glissées vers lavant de l'appareil.

On présente l'appareil verticalement au moyen du niveau (lo) et on place la règlette de référence (R1) au niveau de la colonne lombaire à hauteur et au milieu diune ligne joignant les fossettes marquées par les deux épines iliaques postéro-supérieures. On ap- proche ensuite l'appareil de la colonne en le maintenant bien horizontal (niveau 10) et à la hauteur souhaitée déterminée (positionnement de la règlette inférieure (R1). Les règlettes étant libres en translation, on moule le profil total de la colonne jusqu'au moment où l'une des règlettes (R2) soit positionnée au zéro de sa graduation par rapport à une face de référence de l'appareil constituée par exemple par le profil transversal (ld) du flasque (1) ma- ximum de cyphose dorsale au sacrum) (figure 3). On peut à ce moment relâcher le bloc coulissant (7) qui immobilise en position la totalité des règlettes graduées (R).

On note que le zéro des graduations est situé immédiatement après le bossage (5) des règlettes (figures 1 et 3) de sorte que lorsque l'utilisateur de l'appareil perçoit la position de butée du bossage (5) contre l'un des flasques de l'appareil, il sait qu' une règlette est entièrement enfoncée, donc au "zéro" de la graduation. On a donc atteint le poix L maximum postérieur de la colonne à mesurer qui se situe généralement sensiblement au milieu du dos (point maximum de cyphose dorsale) ou au niveau du bassin (au-dessus ou au-dessous immédiat de la règlette de référence (Ri)).

Il suffit alors de reporter sur une feuille destinée à cet effet, la graduation de chaque règlette affichée sur la partie an térieure du corps de l'appareil, c'est-a-dire en amont de la face de référence. Généralement les règlettes sont graduées de O à 25 cm.

Les graduations des règlettes donnent l'ordonnée des points de la courbe à reproduire, tandis que le nombre des règlettes en fonction d'une échelle graphique arbitraire, est susceptible de déterminer l'abscisse. On note également que la règlette inférieure (R1) précisant l'ordonnée, peut servir de point de référence constant pour toutes les mesures effectuées (dans différents intervalles de temps) sur une même colonne, tandis que la règlette (R2) positionnée au zéro de sa graduation détermine l'abscisse pour une mesure donnée.

Cela s'avère particulièrement intéressant car pour une deuxième mesure effectuée sur une même colonne plusieurs mois plus tard on procède de la même façon ; ayant au départ les mêmes points de repère, cela permet de superposer les deux profils pour montrer 1' évolution exacte.

Une procédure semblable permet d'évaluer une déformation articulaire et de suivre son évolution.

On souligne l'intérêt du choix d'avoir pris comme règlette de référence, la troisième à partir du bas de l'appareil, c'est-à-dire en laissant deux règlettes en-dessous. En effet, la colonne vertébrale shppuie sur un bloc osseux (sacrum plus os iliaques du bassin) en équilibre sur les deux têtes du fémur. Parfois, les courbes de la colonne sont influencées par la position du bloc osseux : bassin en antéversion (lordose lombaire accentuée), bassin en rétroversion (lordose lombaire diminuée)d'où l'intérêt des deux règlettes sous la réglette (R1) de référence, pour appréc ers relativement, la position du sacrum dans l'espace.

Il est bien évident que l'appareil selon l'invention peut être réalisé en toutes dimensions et matières. De même, le nombre de reglettes graduées est variable en étant toutefois suffisant pour permettre les mesures de la plupart des profils de colonnes vertébrales.

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier, on souligne - La facilité, la simplicité, la rapidité et la précision de la mesure. On visualise la colonne dans 1'espace (a < Cisse et ordonnée) grâce au niveau qui maintient les flasques verticaux et la règlette v perpendiculaire aux flasques donc horizontale, et, ceci en partant du bas en direction du haut, que l'on ait les "reins creux" ou non la tête doit toujours être horizontale pour que le sujet regarde devant et l'exagération d'un courbure supérieure (cervicale) sera souvent la conséquence compensatrice d'une exagération inférieure (lombaire), ceci seulement chez un sujet jeune et souple.~ - Le résultat reporté sur la fiche technique est superposable à d' autres mesures ultérieures.

- La simplicite de réalisation de appareil qui est d'un prix de revient réduit, son faible encombrement, sa fiabilité.

Enfin, on souligne que l'appreil selon l'invention peut également servir à apprécier lesdifférentes malformations thoraciques @entonnair, xyphoïdien, ailerons de Sigaud...), ainsi que certaines déformations articulaires rhumatismales ou traumatiques (flexion
@ genou par exemple).

L'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d' application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses di- verses parties ayant plus spécialement été indiquées e elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (9)

REVENDICATIONS la de l'appareil pour reproduire le dit profil de/colonne vertébrale.
1. -1- Appareil pour mesurer le profil-de la colonne vertébraledu corps humain notamment, caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement un corps (C) dans lequel est monté latéralement à coulissement libre et en superposition, une pluralité de règlettes horizontales graduées (R) susceptibles d'être mises en contact avec le profil de la colonne et d'épouser la totalité de ce profil en position verticale du corps de l'appareil qui présente à cet effet un moyen (10) d'indication et de contrôle du niveau ; l'appareil présentant en outre un moyen (7) conformé pour bloquer l'ensemble des règlettes en position de contact sur le profil de la colonne, de manière à relever graphiquement les points de graduation des diverses règlettes par rapport à une face de référence du corps
2. -2- Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que le corps (C) se compose de deux flasques verticaux (1 et 2) formant chacun à leur partie supérieure une ouverture en U (la et 2a), les deux flasques (1 et 2) sont montés facialement en regard l'un de 1' autre et maintenus écartés l'un de l'autre au moyen de deux éléments entretoises supérieur (4)-etinférieur (3) pour constituer verticalement, sur sensiblement toute leur hauteur, un intervalle libre (E) constant.
3. -3- Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément entretoise inférieur (3) est fixé à la base des deux flasques (1 et 2) et se présente sous la forme générale d'un bloc parallélé pipédique, l'élément entretoise (4) est positionné à l'extrémité supérieure des deux flasques (1 et 2) notamment entre les ailes (lb - îc) et (2b - 2c) de chaque ouverture en U (la et 2a) et forme selon chaque côté transversal des mortaises (4a - 4b) fixées entre les ailes en regard (lb - 2b) et (lc - 2c) des dites ouvertures (la et 2a).
4. -4- Appareil selon l'une quelconque des revendication 1, 2 et 32 caractérisé en ce que les règlettes (R) identiques, sont montées vertica#lement en superpositioh entre les deux flasques (1 et 2), dans l'intervalle (E), et sont susceptibles de coulisser latérale mett par rapport aux flasques verticaux (1 et 2), des bossages (5 et Ç3 étant formés transversalement en bout de chacune des rbglet- tes pour limiter dans les deux sens leur déplacement latéral.
5. -5- Appareil selon I-' une quelconque des revendications 1 et 4, caractérisé en ce que l'une des règlettes situées en partie basse de l'apparel, notamment la troisième règlette (Ri) en partant du bas, est conformée pour se distinguer visuellement des autres rè- glettes en étant, par exemple, colorée différemment.
6. -6- Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le zéro des graduations de chacune des reglettes, est situé immédiatement après le bossage (5).
7. -7- Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen pour bloquer l'ensemble des règlettes en position de contact sur le profil de la colonne, est un bloc (7) monté coulissant entre les deux flasques (1 et 2) en étant rappelé constamment en position d'appui sur les règlettes (R) au moyen de ressorts (8 et 9).
8. -8- Appareil selon la revendication 7 et l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le bloc coulissant (a) est prépositionné librement entre les ailes (lb - lc) et (2b - 2c) de chaque couverture en U (la - 2a), les faces transversales et la face inférieure dudit bloc formant en combinaison et axialement, un rebord équerré d'appui et de centrage (7a) entre les flasques (1 et 2) dans l'intervalle (E) la base du rebord de centrage (7a) est en appui permanent sur les règlettes (R) au moyen des ressorts de rappel (8 et 9) montés entre la face supérieure (7bl du bloc (7) et la face inférieure de l'élément entretoise (4), ledit bloc (7) étant percé transversalement de part en part pour constituer une partie de préhension (7d) pour le passage d'au moins l'un des doAgt - e l'utilisateur.
9. -9- Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le moyen (10) conformé pour indiquer et contrô ler visuellement la position verticale (ou horizontale) précise de 1' appareil, est notamment un niveau monté en (Id) dans l'un des flasques (1) du corps de l'appareil.