FR2490762A1 - Dispositif amortisseur de torsion, en particulier friction d'embrayage, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF AMORTISSEUR DE TORSION COMPORTE DEUX PARTIES COAXIALES A, B MONTEES ROTATIVES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE DANS LES LIMITES D'UN DEBATTEMENT ANGULAIRE DETERMINE ET A L'ENCONTRE DE MOYENS ELASTIQUES 16, L'UNE DESDITES PARTIES A, B COMPORTANT UN VOILE DE MOYEU 11 TANDIS QUE L'AUTRE COMPORTE DEUX RONDELLES DE GUIDAGE 12, 12. SUIVANT L'INVENTION, POUR LIMITATION DU DEBATTEMENT ANGULAIRE ENTRE LES PARTIES A, B, LE VOILE DE MOYEU 11 PORTE AXIALEMENT EN SAILLIE DES TAQUETS DE BUTEE 27, 27 PROPRES A COOPERER CIRCONFERENTIELLEMENT AVEC LES BORDS D'EXTREMITE DE FENETRES 18, 18 MENAGEES DANS LES RONDELLES DE GUIDAGE 12, 12. APPLICATION NOTAMMENT AUX FRICTIONS D'EMBRAYAGE, EN PARTICULIER POUR VEHICULES AUTOMOBILES, ADAPTEES A UN SIMPLE AMORTISSEMENT DES BRUITS DE POINT MORT POUR LES FAIBLES COUPLES.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les dispositifs

amortisseurs de torsion, en particulier les

frictions d'embrayage à moyeu amortisseur, notamment pour vé-

hicule automobile, c'est-à-dire les frictions d'embrayages du genre comportant deux parties coaxiales, qui sont montées rotatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, et qui comportent l'une un disque de friction destiné à être solidarisé en rotation à un premier arbre, en pratique un arbre menant, l'arbre de

sortie du moteur dans le cas d'un véhicule automobile, l'au-

tre un moyeu destiné à être solidarisé en rotation à un deux-

ième arbre, en pratique un arbre mené, l'arbre d'entrée d'une botte de vitesses dans le cas d'un tel véhicule automobile, des moyens élastiques à action circonférentielle interposés circonférentiellement entre lesdites parties coaxiales, et des

moyens de butée propres à limiter le débattement angulaire en-

tre ces parties coaxiales et à transmettre un couple entre elles. Une telle friction d'embrayage à moyeu amortisseur est destinée à filtrer, suivant les exigences particulières des constructeurs de véhicules automobiles, les vibrations prenant inévitablement naissance sur la chalne cinématique reliant le moteur d'un tel véhicule automobile aux arbres de roue de celui-ci. La présente invention vise plus particulièrement celles de ces frictions d'embrayage dans lesquelles l'une des parties

coaxiales comporte un voile de moyeu annulaire porté radiale-

ment par ledit moyeu,tandis que l'autre desdites parties co-

axiales comporte deux rondelles de guidage disposées chacune respectivement de part et d'autre du voile de moyeu en étant solidaires l'une de l'autre, l'une desdites parties coaxiales portant le disque de friction; le voile de moyeu peut par exemple être porté radialement par le moyeu; en variante, il

peut constituer une pièce indépendante de celui-ci, les ron-

delles de guidage étant alors, elles, portées par le moyeu.

Une telle friction d'embrayage à moyeu amortisseur se trouve notamment décrite dans le brevet français No 1.572.343

du 9 Avril 1968.

Les moyens élastiques à action circonférentielle qui -

y sont mis en oeuvre sont constitués par des ressorts, qui

sont disposés sensiblement tangentiellement à une circonfé-

rence de l'ensemble, et qui sont logés chacun respectivement pour partie dans des fenêtres ménagées dans le voile de moyeu et pour partie dans des fenêtres ménagées dans les rondelles

de guidage.

Suivant les caractéristiques de fonctionnement à res-

pecter, telles que précisées par les constructeurs de véhicu-

les automobiles, les frictions d'embrayage à moyeu amortisseur du genre précisé ci-dessus sont usuellement fabriquées suivant

différentes tailles, avec plusieurs jeux de ressorts de rai-

deurs différentes, choisies pour correspondre auxdites ca-

ractéristiques de fonctionnement.

Dans tous les cas, les moyens de butée à mettre en oeuvre pour limiter le débattement angulaire entre les deux

parties coaxiales constitutives d'une telle friction d'em-

brayage à moyeu amortisseur sont à ce jour constitués soit par ceux des ressorts qui sont de plus forte raideur, lorsque

ceux-ci viennent à spires jointives, notamment pour les fric-

tions d'embrayage devant transmettre des couples importants, soit par des entretoises reliant axialement les rondelles de guidage, lorsque cellesci traversent axialement un passage

dudit voile de moyeu, tel que fenêtre ou échancrure, et peu-

vent ainsi venir en appui contre la tranche d'un tel passage.

Dans un but de standardisation, pour minimiser les coûts de fabrication des différentes tailles de frictions d' embrayage à moyeu amortisseur à réaliser, il est souhaitable

que le moyeu, et éventuellement son voile, demeurent identi-

ques pour l'ensemble de celles-ci, et que la position et les dimensions des fenêtres des rondelles de guidage demeurent toujours les mêmes quelle que soit la taille par ailleurs de

ces rondelles de guidage.

Mais il est des cas o cette exigence de standardisa-

tion ne peut pas à ce jour être respectée.

C'est le cas, notamment, lorsque les moyens de butée nécessaires pourlimiter le débattement angulaire ne-peuvent être constitués ni par les ressorts mis en oeuvre, lorsque la

raideur de ceux-ci est trop faible, cette raideur correspon-

dant à la seule filtration des bruits de point mort pour les

faibles valeurs de couple, ni par les entretoises reliant en-

tre elles les rondelles de guidage, lorsque, le voile de moyeu étant porté par le moyeu, notamment, ces entretoises sont implantées au-delà de la périphérie du voile de moyeu, sans traverser normalement un quelconque passage de celui-ci. Dans un tel cas, il est nécessaire soit de prolonger radialement le voile de moyeu suffisamment pour en permettre la coopération avec les entretoises reliant les rondelles de guidage, au détriment de l'exigence de standardisation, et au risque de matages, rédhibitoires lorsque les couples à

transmettre sont élevés rappelée ci-dessus, soit, plus géné-

ralement, de réaliser un autre type de friction d'embrayage

à moyeu amortisseur exactement adapté au cas concerné, au pré-

judice du coût de celle-ci.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant de respecter l'exigence de standardisation mentionnée cidessus, c'est-à-dire de tirer parti de l'existence d'un moyeu, et éventuellement d'un voile de moyeu, de taille déterminée, d'une part, et de rondelles de guidage à positions et dimensions de fenêtres déterminées, d'autre part, moyennant des aménagements avantageusement peu coûteux. De manière plus précise, la présente invention a pour objet un dispositif amortisseur de torsion, en particulier une friction d'embrayage notamment pour véhicule automobile du genre comportant deux parties coaxiales montées rotatives l'une

par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement angu-

laire déterminé, à savoir une première partie qui comporte un voile de moyeu annulaire, et une deuxième partie qui comporte deux rondelles de guidage disposées chacune respectivement de

part et d'autre du voile de moyeu et solidaires l'une de l'au-

tre, l'une desdites parties coaxiales étant portée par un moyeu tandis que l'autre porte u.n disque de friction, ladite friction d'embrayage comportant en outre des moyens élastiques à action circonférentielle interposés circonférentiellement entre les deux parties coaxiales qui la constituent et logés chacun respectivement pour partie dans des fenêtres ménagées

dans le voile de moyeu et pour partie dans des fenêtres ména-

gées dans les rondelles de guidage, et des moyens de butée propres à limiter le débatte-ment angulaire entre lesdites parties coaxiales et à transmettre un couple entre celles-ci, ce dispositif amortisseur de torsion étant caractérisé en ce que, certaines des fenêtres des rondelles de guidage étant libres de tout moyen élastique, et c'est le cas lorsque seuls des ressorts de faible raideur doivent être mis en oeuvre, lesdits moyens de butée sont constitués par des taquets de butée que porte axialenent en saillie à cet effet sur l'une au moins de ses faces le voile de moyeu, pour coopération avec les bords d'extrémité desdites fenêtres des rondelles de guidage. Il est certes déjà connu, notamment par l'addition n0 88 012 du 6 Mai 1965 au brevet francais n0 1 411 155 du 4 Aort 1964 de mettre en oeuvre des taquets ou pions qui, portés par un voile, permettent l'entraînement d'un contre

voile par celui-ci.

Mais, à la différence des 'taquets objet de la présente demande, il s'agit alors de taquets ne transmettant aucun couple. Les taquets mis en oeuvre suivant l'invention peuvent faire corps avec le voile de moyeu qui les porte et résulter de l'usinage ou du conformage de celui-ci, Mais, de préférence, il s'agit de pièces distinctes du

voile de moyeu, convenablement rapportées sur celui-ci.

Dans un tel cas, de tels taquets peuvent être rapportés par soudage, Mais, outre que cette solution est d'un prix de revient

également relativement élevé, elle peut conduire à une altéra-

tion mécanique et géométrique du voile de moyeu, et, par pro-

jection, à la formation de souillures.

C'est pou.rquoi, les taquets de butée mis en oeuvre sui-

vant l'invention sont de préférence rapportés sur le voile de

moyeu par un moyen de fixation mécanique.

Dans un tel cas, chaque taquet.de butée est de préfé-

rence porté par un fût cylindrique, et est engagé par celui-ci dans un logement complémentaire ménagé à cet effet dans le

voile de moyeu.

Il en résulte que le moyen de fixation mécanique mis en oeuvre pour la fixation de ce taquet de butée au voile de moyeu est avantageusement libéré de toute fonction de transmission de couple, cette transmission étant directement assurée entre

le voile de moyeu et le taquet de butée, par le fût cylindri-

que de celui-ci.

Il en résulte également que la section de maintien correspondante intéressée par cette transmission de couple

peut aisément être faite aussi importante que désirée.

Cependant, suivant une variante de réalisation parti-

culièrement économique, chaque taquet de butée est formé d'une seule pièce avec le voile de moyeu, un tel taquet de butée étant alors venu par découpe et/ou déformation locale de ce

voile de moyeu, par exemple à la presse.

Dans tous les cas, une taille déterminée de moyeu,et, éventuellement de voile de moyeu peut être mise en oeuvre, en combinaison avec des rondelles de guidage présentant, pour

les ressorts à mettre en oeuvre, des positions et des dimen-

sions de fenêtres déterminées.

Les caractéristiques et avantages de l'invention res-

sortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre

d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est, avec un arrachement local, une vue

partielle en élévation d'une friction d'embrayage à moyeu a-

mortisseu.r suivant l'invention, selon la flèche 1 de la figure 2; la figure 2 en est une vue en coupe axiale, suivant la ligne brisée II-II de la figure 1; la figure 3 reprend à échelle supérieure le détail de la figure 2 repéré par un encart III sur cette figure 2; la figure 4 est une vue en plan d'un des taquets de

butée mis en oeuvre dans la friction d'embrayage à moyeu a-

mortisseur suivant l'invention;

la figure 5 est une vue en coupe axiale d'un tel ta-

quet de butée, suivant la ligne V-V de la figure 4;

la figure 6 est un diagramme illustrant le fonctionne-

ment de la friction d'embrayage à moyeu amortisseur suivant 1' invention; les figures 7 et 8 sont des vues partielles en coupe axiale du seul voile de moyeu de la friction d'embrayage à moyeu amortisseur suivant l'invention, pour des variantes de réalisation;

la figure 9 est une vue partielle en coupe axiale ana-

logue à celle de la figure 2 et concerne une autre variante de réalisation; les figures 10 et 1l sont, chacune respectivement, des demivues en coupe axiale analogue à celle de la figure 9 et

concernent d'autres variantes de réalisation.

Ces figures illustrent à titre d'exemple l'application de l'invention à une friction d'embrayage à moyeu amortisseur,

notamment pour véhicule automobile.

Tel qu'illustré par ces figures, cette friction d'em-

brayage à moyeu amortisseur suivant l'invention comporte deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à i' autre dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, à savoir une première partie A, qui comporte un voile de moyeu

annulaire 11, et une deuxième partie B qui comporte deux-ron-

delles de guidage 12, 12' qui, identiques l'une à l'autre, sont disposées chacune respectivement de part et d'autre du

voile de moyeu 11, à distance de celui-ci, l'une desdites par-

ties AB étant portée par un moyeu 10, tandis que l'autre por-

te un disque de friction 14.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 6, le voile de moyeu 11 est porté radialement par le moyeu 10, et est donc solidaire de celui-ci, tandis que les rondelles de guidage 12, 12' dont la seconde porte le disque de friction 14, sont libres en rotation vist-à-vis dudit moyeu 10 et sont rendues solidaires l'une de l'autre par des entretoises 13 s' étendant axialement au-delà de la périphérie dudit voile de

moyeu 11.

Entre les parties A, B sont interposés circonférentiel-

lement des moyens élastiques à action circonférentielle.

Il s'agit, dans l'exemple de réalisation représenté, de

ressorts 16, qui sont tous allongés sensiblement tangentielle-

ment à une même circonférence de l'ensemble, et qui sont cha-

cun logés respectivement pour partie dans des fenêtres 17 mé-

nagées à cet effet dans le voile de moyeu 11, et pour partie dans des fenêtres 18, 18' ménagées également à cet effet dans

les rondelles de guidage 12, 12'.-

S'agissant d'une friction d'embrayage destinée à la seule filtration des bruits de point mort pour les faibles valeurs de couple, les ressorts 16 sont de faible raideur et

sont en nombre réduit.

En pratique, ils sont au nombre de trois dans l'exemple de réalisation représenté, et ils sont régulièrement répartis

circulairement. En pratique également, dans l'exemple de réa-

lisation représenté, les fenêtres 18, 18' des rondelles de guidage 12, 12' sont circonférentiellement délimitées par des saignées sensiblement parallèles au rayon passant par la zone médiane de telles fenêtres, et, circonférentiellement, les rondelles de guidage 12, 12' présentent alternativement, de part et d'autre de telles saignées 18, 18', des emboutis 19, 19', qui font axialement saillie dans un sens, en direction de la rondelle de guidage 12, 12' opposée, et sur la tranche desquels prennent appui les ressorts 16, et des emboutis 20,

', qui font axialEnent saillie dans l'autre sens, en direc-

tion opposée à la rondelle de guidage 12, 12' opposée, et qui

enveloppent radialement lesdits ressorts 16.

La friction d'embrayage à moyeu amortisseur suivant 1' invention conporte en outre, interposés axialement entre les

parties A, B qui la constituent, des moyens de frottement.

Il s'agit, dans l'exemple de réalisation représenté, d'une rondelle de frottement 22, interposée axialement entre le voile de moyeu 11 et la rondelle de guidage 12, et d'une rondelle de frottement 22', qui, disposée entre le voile de moyeu 11 et la rondelle de guidage 121, au contact du voile de moyeu 11, est portée par une rondelle de support 23 calée en rotation par une patte 24 sur la rondelle de guidage 12',

et qui est soumise aux effets d'une rondelle élastique à ac-

tion axiale 25, du type rondelle '1ONDUFLEX" par exemple, pre-

nant appui sur ladite rondelle de guidage 12'.

Ces dispositions sont bien connues par elles-mêmes et,

ne faisant pas partie de la présente invention, elles ne se-

ront pas décrites plus en détail ici.

Des moyens de butée sont en outre prévus entre les par-

ties coaxiales A, B, pour limiter le débattement angulaire entre cellesci et permettre la transmission d'un couple au

delà de celui transmis par les ressorts 16.

Suivant l'invention, il est tiré profit à cet égard du fait que, ces ressorts 16 étant en nombre réduit, et les rondelles de guidage 12, 12' utilisées correspondant à des frictions d'embrayage à moyeu amortisseur dans lesquelles un nombre supérieur de ressorts se trouve au contraire mis en oeuvre, il existe pour ces rondelles de guidage 12, 12' des fenêtres 18, 18' en surnombre, c'est-à-dire des fenêtres i8,

18' libres de tout ressort 16.

Suivant l'invention, les moyens de butée mis en oeuvre sont alors constitués par des taquets de butée 27, 27' que porte axialement en saillie à cet effet sur l'une au moins de

ses faces le voile de moyeu 11, pour coopération, circonfé-

rentiellement, avec les bords d'extrémité correspondants de celles des fenêtres lB, 18' des rondelles de guidage 12, 12' qui sont libres; dans l'exemple de réalisation représenté

sur les figures 1 à 6, de tels taquets de butée 27, 27' sont.

prévus sur chacune des faces du'.voile de moyeu 11.

Les bords d'extrémité des fenêtres 18, 18' des rondelles de guidage 12, 12' étant rectilignes, parallèlement l'un à 1' autre, et parallèlement au rayon moyen de l'ensemble passant par la zone médiane d'une telle fenêtre, les taquets de butée 27, 27' présentent eux-mêmes, circonférentiellement, des bords

d'extrémité rectilignes 28.

En pratique, et ccmpte tenu du débattement angulaire

entre les parties axiales A, B d'une de leurs positions ex-

trêmes à l'autre, ces bords d'extrémité 28 sont légèrement

obliques l'un par rapport à l'autre.

En pratique également, les bords d'extrémité 29 que

présente radialement chaque taquet de butée 27, 27' sont eux-

mêmes rectilignes.

De ce fait, chaque taquet de butée 27, 27' a, en plan,

un contour globalement en trapèze.

De préférence, et tel que représenté sur la forme de réalisation des figures 1 à 5, les bords d'extrémité 29 que

présente radialement chaque taquet de butée 27, 27' sont bi-

seautés par un chanfrein 30.

Dans cette forme de réalisation, les taquets de butée 27, 27' forment des pièces distinctes du voile de moyeu 11, et celles-ci sont convenablement rapportées sur un tel voile

de moyeu 11.

En pratique, les taquets de butée 27, 27' sont identi-

ques entre eux.

Seul un taquet 27 sera donc décrit ci-après plus en

détail, en référence aux figures 2 à 5.

Ainsi qu'il est visible sur ces figures, un tel taquet 27 est porté par un f1nt cylindrique 32, et est engagé par un tel fût 32 dans un logement complémentaire 33 ménagé à cet

effet dans le voile de moyeu 11.

Par exemple, et tel que représenté, ce fût cylindrique

32 a, en section, un contour circulaire.

Il n'en est pas nécessairement ainsi; un tel contour

peut au contraire être également carré, ou plygonal.

L'arête d'extrémité 34 du fût 32 d'un taquet est de préférence biseautée, tel que représenté, pour en faciliter

l'engagement dans le logement 33 du voile de moyeu 11.

En pratique, un tel engagement se fait à force, avec un serrage suffisant pour éviter tout jeu du taquet 27 par

rapport au voile de moyeu 11.

Lors d'un tel engagement l'un au moins des bords d'ex-

trémité 29 que présente radialement le taquet 27 sert à son

guidage, par application contre une cale.

A son raccordement avec le fat 32 qui le porte chaque

taquet 27 présente transversalement un épaulement 36 par le-

quel il prend appui sur la face correspondante du voile de moyeu 11 lors de l'engagement dudit fût 32 dans le passage

correspondant 33 de celui-ci.

Axialement, chaque taquet de butée 27 présente un alé-

sage 37, propre, ainsi qu'il apparaîtra ci-après, à la mise en place d'un moyen de fixation mécanique, et il présente en surface, sur sa face transversale, un logement en retrait 38, en forme de cuvette, pour engagement axial au moins partiel de la tête correspondante dudit moyen de fixation mécanique

l'alésage 37 est ménagé dans l'axe du fût cylindrique 32.

Comme mentionné.ci-dessus, des dispositions analogues

sont adoptées pour les taquets de butée 27': fût 32', épau-

lement 36', alésage 37', et logement en retrait 38'.

Les taquets de butée 27, 27' sont d'ailleurs associés par paires de part et d'autre du voile de moyeu 11, un même

perçage axial 33 de celui-ci constituant les logements néces-

saires à l'engagement des fats cylindriques 32, 32 des ta-

quets de butée 27, 27' d'une même paire.

La mise en place des taquets de butée 27, 27' d'une même paire se faisant jusqu'à contact de leurs épaulements 36, 36' contre les faces correspondantes du voile de moyeu 11,

un jeu subsistant alors entre les faces transversales d'extré-

mité de leurs fûts 32, 32'.

Quoi qu'il en soit, un moyen de fixation unique est établi alors de l'un à l'autre, pour les relier, à travers le voile de moyeu 11, à la faveur de leurs alésages 37, 37', et

donc dans l'axe de leurs fûts cylindriques 32, 32'.

Dans l'exemple de réalisation représenté, ce moyen de

fixation est constitué par un rivet 40.

Un tel rivet n'a qu'une fonction de maintien axial,

sans fonction de transmission de couple.

Un jeu peut donc subsister annulairement entre son fût et

les taquets de butée 27, 27t qu'il traverse.

Dans l'exemple de réalisation représenté, il y a six taquets de butée 27, et autant de taquets de butée 27', et

ces taquets de butée sont régulièrement répartis circulaire-

ment, en alternant par deux avec les ressorts 16.

Sur le diagramme de la figure 6 on a porté en abscisses le débattement angulaire D entre les parties coaxiales A, B, et, en ordonnées, le couple C transmis d'une de ces parties

à l'autre.

Pour la configuration de repos de l'ensemble, telle

que représentée à la figure 1, un jeu circonférentiel sub-

siste de part et d'autre des taquets 27, 27', entre, d'une

part, les bords d'extrânité 28 que ces taquets 27, 27' pré-

sentent circonférentielle-ment, et d'autre part, les bords d' extrémité correspondants des fenêtres 18, 18' des rondelles de guidage 12, 12' dans lesquels ces taquets 27, 27' sont engagés. La valeur Jl de ce jeu pour le sens de rotation de 1' ensemble repérée par une flèche F à la figure 1, supposée correspondre à un fonctionnement en "tirage", est supérieure, dans l'exemple de réalisation représenté, à la valeur J2 de ce jeu pour le sens de rotation opposé, supposée correspondre

à un fonctionnement en 'rétro'.

il

Mais ces valeurs Ji, J2 du jeu circonférentiel en ques-

tion peuvent en variante être égales.

Quoi qu'il en soit, lorsque, pour un fonctionnement en tirage', un couple est appliqué à la partie B, suivant la flèche F de la figure 1, il y a une compression progressive

des ressorts 16, avec, pour conséquence, un débattement angu-

laire relatif de la partie B par rapport à la partie A. La courbe représentative de l'évolution du couple en

fonction de ce débattement est donc une droite, de pente pro-

portionnelle à la raideur des ressorts 16.

Au cours du débattement angulaire entre la partie B et la partie A, les ressorts 16 transmettent le couple d'une de

ces parties à l'autre.

Ce débattement angulaire entre la partie B et la partie A se poursuit jusqu'à ce que, le jeu circonférentiel Jl étant

absorbé, les rondelles de guidage 12, 12' viennent circonfé-

rentiellement en appui positif contre les taquets de butée 27, 27', et, par ceux-ci, provoquent un entraînement direct

du voile de moyeu 11.

C'est alors par l'intermédiaire des taquets de butée 27, 27' que le couple se trouve transmis entre la partie B et la partie A. Ainsi qu'on le notera, les chanfreins 30, 30' des taquets de butée 27, 27' permettent à ces taquets de butée de trouver alors, circonférentiellement, un large appui sur les

bords d'extrémité correspondants des fenêtres 18, 18' des ron-

delles de guidage 12, 12' dans lesquels ils sont engagés, sans

interférer avec les emboutis 20, 20' de ces rondelles de gui-

dage 12, 12'.

Compte tenu de cette disposition, et compte tenu égale-

ment de ce que les bords d'extrémité 28 des taquets de butée 27, 27' comme les bords d'extrémité correspondants des fenêtres 18, 18' des rondelles de guidage 12, 12', sont rectilignes, une bonne coopération avec une surface de contact maximale, est obtenue entre ces taquets de butée 27, 27' et ces rondelles

de guidage 12, 12' ce qui minimise les risques de matage.

Un fonctionnement en "rétro" de l'ensemble se déroule

suivant un processus semblable.

Dans les variantes de réalisation illustrées par les figures 7, 8 des taquets de butée 27 ou 17P ne sont prévus que sur l'une des faces du voile de moyeu 11, avec sur l'autre face, saillie ou non, du rivet de fixation correspondant. Les

formes de réalisation illustrées par les figures 9 à 11 illus-

trent divers modes d'application de l'invention au cas o la partie A, celle portée par le moyeu 10, porte également les rondelles de guidage 12, 12', celles-ci étant rapportées sur le moyeu et solidarisées en rotation à celui-ci par un procédé de sertissage connu en soi par exemple, tel que représenté, tandis que la partie B, qui porte le disque de friction 14, est formée par le voile de moyeu 11, celui-ci constituant dans ce cas un élément distinct du. moyeu 10 et libre en rotation

par rapport à celui-ci. En pratique, dans les exemples de réa-

lisation représentés, le voile de moyeu 11 est, dans ce cas constitué de deux voiles élémentaires 45, 45', qui sont au

contact l'un de l'autre, et qui, si désiré, mais non obliga-

toirement peuvent être liés l'un à l'autre, par exemple par les rivets leur solidarisant par ailleurs le disque de friction

14 (non représenté).

Dans ces formes de réalisation, chaque taquet de butée

27, 27' suivant l'invention est d'une seule pièce avec le voi-

le de moyeu 11, un tel taquet de butée étant venu par découpe et/ou déformation locale de celui-ci, et plus précisément des

voiles élémentaires 45, 45' qui le constituent.

* Par exemple, figure 9, chaque taquet 27, 27' est formé de deux languettes 48, 48', qui, découpées dans les voiles

élémentaires 45, 45' à la faveur de deux crevés 49, 49' dis-

tincts et écartés l'un de l'autre, sont repliées, sensiblement

à l'équerre, en direction l'une de l'autre.

En variante, figure 10, ces languettes 48, 48' sont

repliées en directions opposées l'une à l'autre, lesdites lan-

guettes venant d'un même crevé 49, 49' des voiles élémentaires

, 45'.

Dans la forme de réalisation de la figure 10, les taquets 27, 27' résultent dremboutis ménagés dans les voiles élémentaires 45, 45' entre deux saignées sensiblement radiales

de ceux-ci.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de

leurs divers éléments.

En particulier, le nombre de taquets de butée mis en oeuvre suivant l'invention n'est pas nécessairement égal à six. Ce nombre peut en effet être plus réduit, ou plus élevé.

En toute hypothèse, il y a au moins trois de ces ta-

quets de butée qui servent effectivement, un contact en trois points intervenant nécessairement entre les taquets de butée portés par le voile de moyeu, d'une part, et les rondelles de guidage, d'autre part, quel que soit le jeu radial inévitable

entre ce voile de moyeu et ces rondelles de guidage.

Enfin le domaine d'application de l'invention n'est pas limité à celui desfrictions d'embrayage, mais s'étend de manière plus générale à celui des dispositifs amortisseur de torsion.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1) Dispositif amortisseur de torsion, en particulier

friction d'embrayage à moyeu amortisseur, notamment pour véhi-

cule automobile, du genre comportant deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, à savoir une première

partie qui comporté un voile de moyeu annulaire, et une deux-

ième partie qui comporte deux rondelles de guidage disposées chacune respectivement de part et d'autre du voile de moyeu

et solidaires l'une de l'autre, l'une desdites parties co-

axiale étant portée par un moyeu tandis que l'autre porte un disque de friction, ladite friction d'embrayage comportant en

outre des moyens élastiques à action circonférentielle inter-

posés circonférentiellement entre les deux parties coaxiales qui la constituent et logés chacun respectivement pour partie

dans des fenêtres ménagées dans le voile de moyeu et pour par-

tie dans des fenêtres ménagées dains les rondelles de guidage,

et des moyens de butée propres à limiter le débattement angu-

laire entre lesdites parties coaxiales et à transmettre un

couple entre celles-ci, un tel dispositif amortisseur de tor-

sion caractérisé en ce que, certaines des fenêtres des ron-

delles de guidage étant libres de tout moyen élastique, les-

dits moyens de butée sont constitués par des taquets de butée que porte axialement en saillie à cet effet sur l'une au moins de ses faces le voile de moyeu, pour coopération avec les bords

d'extrémité desdites fenêtres des rondelles de guidage.

2) Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 1, dans lequel les bords d'extrémité des fenêtres des rondelles de guidage sont rectilignes, caractérisé en

ce que les taquets de butée présentent eux-mêmes, circonféren-

tiellement, des bords d'extrémité rectilignes.

3) Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendi-

cation 2, caractérisé en ce que, en plan, chaque taquet de

butée a un contour en trapèze.

4) Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendi-

cation 3, caractérisé en ce que, radialement, les bords d'ex-

trémité des taquets de butée sont biseautés par un chanfrein.

) Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quel-

conque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits

taquets de butée forment des pièces distinctes du voile de

moyeu convenablement rapportées sur celui-ci.

6) Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 5, caractérisé en ce que chaque taquet de butée est porté par un fût cylindrique, et est engagé par celui-ci dans un logement complémentaire ménagé à cet effet dans le voile

de moyeu.

7) Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quel-

conque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce qu'il est

prévu des taquets de butée sur chacune des faces du voile de moyeu.

8) Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 7, caractérisé en ce que les taquets de butée sont

associés par paires, de part et d'autre du voile de moyeu.

9) Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 8, caractérisé en ce qu'un moyen de fixation unique, tel que rivet, relie l'un à l'autre les deux taquets de butée d'une même paire, à travers le voile de moyeu, dans l'axe du

fût cylindrique desdits taquets de butée.

10) Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 9, caractérisé en ce que chaque taquet de butée pré-

sente en surface, sur sa face transversale, un logement en retrait, pour engagement axial au moins partiel de la tête

correspondante dudit moyen de fixation.

11) Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une

quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que

chaque taquet de butée est d'une seule pièce avec le voile de moyeu, un tel taquet de butée étant venu par découpe et/ou

déformation locales dudit voile de moyeu.