FR2490051A1 - Unite de surveillance de la commande centrale d'une pluralite d'usagers peripheriques, par exemple pour centraux telephoniques - Google Patents

Abstract

CETTE COMMANDE CENTRALE 1 DE PLUSIEURS USAGERS 5 COMPREND DEUX ORDINATEURS A, B IDENTIQUES; CHAQUE ORDINATEUR EST CONSTITUE PAR UNE UNITE CENTRALE D'ELABORATION 3, PAR UNE UNITE DE MEMOIRE 2 ET PAR UNE UNITE D'ENTREE-SORTIE 4. L'UNITE CENTRALE D'ELABORATION COMPREND UNE PRESENTE UNITE DE SURVEILLANCE, UNE UNITE CENTRALE DE CONTROLE, CONNECTEES MUTUELLEMENT AU MOYEN D'UN COUPLE DE CANAUX ET D'AUTRES UNITES. L'UNITE DE SURVEILLANCE EST CONSTITUEE PAR TROIS SECTIONS; LA PREMIERE SECTION CONTROLE L'EVOLUTION CORRECTE DU LOGICIEL ET REVELE L'INOBSERVANCE DES LIMITES DE PROGRAMME ET DE LA LIMITE DE TEMPS MAXIMUM D'ELABORATION; LA DEUXIEME SECTION GERE LES ALARMES DE MATERIEL ET DE LOGICIEL DE L'ORDINATEUR ET ACTIVE, A LA SUITE DES ALARMES OU SUR REQUETE DE L'UNITE CENTRALE DE CONTROLE, LA PROCEDURE DE DIAGNOSTIC DE L'ETAT DE L'ORDINATEUR ET ELLE ACTIVE EN OUTRE LA TROISIEME SECTION QUI TRANSMET D'ABORD A L'ORDINATEUR ADJACENT LA REQUETE DE COMMUTATION MAITRE-ASSERVI ET SUCCESSIVEMENT, EN CAS DE CONSENTEMENT DE L'ORDINATEUR ADJACENT, ELLE EFFECTUE LADITE COMMUTATION.

Description

L'invention se situe dans le cadre de la logique du contr#- le de plusieurs usagers périphériques du type P.C.M. (par exemple des centraux téléphoniques) au moyen d'un poste central de transit constitué par un réseau de transit et par une commande centrale, cette dernière comprenant deux ordinateurs identiques dont chacun est constitué par une unité centrale d'élaboration, par une unité d'entrée-sortie et par une unité de mémoire centrale ; l'unité centrale d'élaboration est constituée à son tour par une unité de contrôle, par une unité de mise à jour et de synchronisation, par une unité de génération des temps de base, par une unité de console et enfin par la présente unité de surveillance.

En conditions de fonctionnement normales les deux ordinateurs (indiqués habituellement comme "maître" et "asservi") remplissent en même temps (avec une tolérance de quelques centaines de nano-secondes) les mêmes fonctions, mais un seul ordinateur (le maître) est apte au contrôle des usagers péri phériques.

L'objet de la présente invention est de fournir une unité de surveillance de la commande centrale d'une pluralité d'usagers périphériques réalisée de façon à mettre en évidence (dans l'ordinateur correspondant de la commande centrale), suivant des types de panne préétablis, l'évolution non correcte du logiciel et l'apparition d'anomalies dans le matériel, avec, comme conséquence, l'activation d'un groupe de gestion des requêtes d'interruption de l'élaboration dans l'ordinateur correspondant, en vue du diagnostic avec un logiciel approprié de ce dernier, et la requête de commutation maître-asservi du même ordinateur avec l'ordinateur adjacent et la successive éventuelle commutation en cas de consentement dudit ordinateur adjacent.

Cela est obtenu à l'aide de ladite unité de surveillance de la commande centrale d'une pluralité d'usagers périphériques, ladite unité de surveillance étant prévue dans chacun des deux ordinateurs identiques constituant la commande centrale, chaque ordinateur étant constitué par une unité centrale d'élaboration, par une unité de mémoire centrale, et par une unité d'entrée sortie connectées mutuellement au moyen d'un canal de découplement électrique, ladite unité-centrale d'élaboration étant constituée par une unité centrale de contrôle, par une unité de génération des temps de base, par une unité de mise à jour et de synchronisation, par ladite unité de surveillance et par une unité de console ces dernières étant connectées à ladite unité centrale de contrôle au moyen d'un premier et d'un deuxième canal de transit d'informations respectivement en sortie et en entrée de la et dans la même unité centrale ; ladite unité de surveillance est caractérisée par le fait qu'elle comprend une première section, connectée aux deux dits canaux, apte à révéler les limites supérieure et inférieure de l'adresse des instructions du programme en cours d'exécution et la limite de temps maximum d'exécution des instructions qui composent un segment dudit programme, destinée à fournir en sortie un signal d'erreur en cas d'inobservance desdites limites, ladite pre mière section étant en outre destinée, pendant l'interruption de l'élaboration, à la mémorisation des informations localisant soit lesdites limites, soit le contenu du temps maximum d'execu- tion repéré par ladite in#terruption pour l'envoi des mêmes informations audit deuxième canal ; une deuxième section, connectée a# la précédente et aux deux dits canaux et connectée en outre à des contrôleurs de révélation d'anomalies logico-électriques de l'ordinateur, destinée à l'enregistrement des instructions provenant de unité centrale de contrôle, à la signalisation des anomalies logico-électrico-fonctionnelles de l'ordinateur et à la gestion, suivant des classes prioritaires dépendant desdites anomalies, de programmes de diagnostics de l'état de l'élaborateur ; une troisième section qui. est asservie à l'unité centrale de contrôle et qui est connectée à la section précédente, à la section homonyme de l'ordinateur adjacent, au tableau de commande, et-enfin aux moyens prévus pour commuter les usagers périphériques avec l'un ou avec l'autre des deux ordinateurs constituant la commande centrale, ladite troisième section étant destinée, suivant la commande soit de la deuxième section soit de l'unité centrale de contrôle soit dudit tableau de commande, avec l'autorisation de l'unité de surveillance de l'ordinateur adjacent, à activer lesdits moyens de commutation dans le but de réaliser la connexion des usagers périphériques à l'ordinateur adjacent.

Les caractéristiques de la présente invention sont mises en évidence ci-dessous avec référence aux planches de dessins ci-jointes dans lesquelles
La figure 1 illustre un diagramme à blocs possible de la commande centrale.

La La La figure 2 illustre un autre diagramme à blocs de l'or- dinateur A dont il est question dans la figure 1.

La figure 3 illustre un diagramme à blocs possible de la présente unité de surveillance.

La figure 4 illustre un diagramme à blocs possible du module 31 dont il est question dans la figure 3.

Avec référence auxdites figures, on a indiqué par 1 une commande centrale destinée au contrôle d'une pluralité d'usagers périphériques 5 (par exemple des centraux téléphoniques) ladite commande centrale estconsiituée par deux ordinateurs A, B identiques entre eux. Cha#que ordinateur, par exemple l'ordinateur A, est constitué par une unité de mémoire centrale 2 (constituée par plusieurs modules 2a), par une unité centrale d'élaboration 3 (connectées à l'unité homonyme de l'ordinateur B au moyen de canaux d'interconnexion 116.) et enfin par une unité d'entrée-sortie 4 (constituée par plusieurs modules 4a).

Les unités -d4antree-sortie 4 des deux ordinateurs peuvent être connectées aux usagers périphériques 5 au moyen de l'un ou de l'autre de deux canaux 7a, 7b et elles peuvent en outre être connectées, à travers l'un ou l'autre de deux canaux 8a, 8b, à une unité 6 destinée à la commutation vers un ordinateur de support 7 destiné habituellement à gérer les informations auxiliaires ; ces dernières informations.sont relatives aux débits des usagers périphériques, à des statistiques, etc.

L'unité de mémoire centrale 2, l'unité centrale déla- boration 3, et l'unité entrée-sortie 4 sont interconnectées entre elles à travers un canal 118 (canal général) destiné à effectuer un découplement électrique entre lesdites unités.

L'unité centrale d'élaboration 3 est constituée à son tour par une unité centrale de contrôle 10 (connectée à la mémoire centrale 2 au moyen d'un canal 9b intéressé par les commandes de et vers la mémoire même et connectée en outre à l'unité d'entrée-sortie 4 à travers un canal 9a pour le transit des commandes de et vers lesdites unités), par une unité de génération des temps de base 11, par la présente unité de surveillance 12, par une unité de mise à jour et de synchronisation 13 et enfin par une interface de console 14 ; les unités 11, 12, 13J 14 sont connectées, à travers des canaux lia, 12a, I3a, 14a aux unités homonymes de l'ordinateur adjacent B.

Comme cela apparut à la figure 2, l'unité de surveillance 12 est connectée à l'unité centrale de contrôle 10 (connue aussi comme CPU) à travers un premier canal 15 et un deuxième canal 16; le premier canal 15 (connu aussi comme CNE BUS) est destiné au transit des informations de l'unité 10 vers l'unité 12, tandis que le deuxième canal 16 (connu aussi comme MEC BUS) est destiné au transit des informations de l'unité 12 vers l'unité 10. L'unité de seuveillance 12 est constituée (figure 3) par une première, par une deuxième, par une troisième section indiquées respectivement par 12a, 12b, 12c. On va maintenant procéder à la description de la première section 12a. Dans ladite section sont prévus un premier, un deuxième, et un troisième registre indiqués respectivement par 16, 17 et 18 dont les entrées sont connectées audit premier canal 15 et dont les sorties aboutissent à un comparateur 6. Les registres 16 et 17 sont destinés à la mémorisation des limites respectivement supérieure et inférieure de l'adresse des instructions du segment du programme en cours d'exécution (ces limites sont associées à des instructions appropriées provenant du canal 15 et elles sont engendrées par l'unité centrale de contrôle 10); le registre 18 est destiné à la mémorisation de l'adresse courante de l'instruction en cours : dans le cas où l'adresse courante de l'instruction ne serait pas contenue dans lesdites limites supérieure et inférieure, le comparateur 6 engendrerait à sa sortie un signal d'erreur S1 envoyé à la deuxième section 12b.

A la sortie des registres 16 et 17 est connectée l'entrée d'un sélecteur de données 20 (connu comme multiplexeur) à la sortie duquel est connecté un quatrième registre 21 ; la fonction dudit sélecteur de données 20 consiste, sur commande d'instructions appropriées, à choisir l'une ou l'autre desdites limites dans le but de les mémoriser dans le quatrième registre 21 : la valeur de la limite ainsi mémorisée est "lue" par l'unité centrale de contrôle 10 car le quatrième registre 21 est connecté au deuxième canal 16.

Dans ladite première section 12a on a en outre prévu un dispositif, indiqué par 22, qui est essentiellement constitué par un registre (dans lequel est mémorisé le temps maximum d'exécution du programme sur instructions provenant de l'unité de contrôle 10, entendant par temps maximum d'exécution d'un programme en cours le temps d'exécution du nombre d'instructions qui composent le segment de programme même) et par un compteur de type connu ; ledit registre autorise le départ du compteur qui est décrémenté par un micro-ordre approprié provenant de l'unité centrale 10.

Dans le cas où le temps d'exécution du programme, devien- drait plus grand que celui qui a été prévu, à la sortie du dispositif 22 serait présent un signal d'erreur S1 lequel, avec le signal d'erreur S1, confluerait dans un canal C1 connectant la section 12a à la section 12b.

En cas d'interruption du programme, sur commande de l'unité centrale de contrôle 10, le contenu du compteur (ou classe de temps) du dispositif 22 au moment de l'interruption, est mémorisé dans un registre 23 (ou cinquième registre) uniquement dans le cas où dans le quatrième registre 21 (connecté au registre 23) serait mémorisée ladite limite supérieure;dansce cas les informations relatives à la limite supérieure,! la classe de temps, sont "lues" par l'unité centrale de contrôle 10-car-- même le registre 23 est connecté au deuxième canal 16 (par exemple dans le cas où la parole de l'ordinateur serait constituée par vingt-quatre bits, les bits de 18 à 23 seraient justement utilisés pour la fonction dont il vient d'être question).

La deuxième section 12b de-l'unité de surveillance 12 est constituée par un premier bloc 26 de signalisation des pannes d'un premier type (suivant un classement préétabli)., par un deuxième bloc 27 (de signalisation de pannes d'un deuxième type), par un troisième bloc 28 de signalisation de l"'état" de l'ordinateur A, par un groupe de gestion 30 des requêtes d'interruption de l'ordinateur A, par un registre des commandes 29 et enfin par un groupe de sélection 51 entre l'état de l'ordinateur
A et lesdites pannes du premier et du deuxième type.

Au premier bloc 26 conflue ledit canal C1 provenant de la section 12a, un canal C5 (indiquant l'état de maître-asservi de l'ordinateur A) provenant de la troisième section 12c, et enfin une première pluralité 25 de contrôleurs 25a destinés à révéler- l'apparition dlanomalies dans le matériel de parties logico-électriques correspondantes de l'ordinateur A ; les si- gnalisations de panne confluant dans ledit bloc 26 sont amplifiées et, après avoir. été câblées en OR (dans le même bloc-26).

elles sont envoyées audit canal 16 de façon à être "lues" par l'unité centrale de contrôle 10 et envoyées dans l'unité de console 14 à travers un canal correspondant 50 ; en outre lesdites signalisations sont envoyées au troisième bloc 28.

Au deuxième bloc 27 conflue une deuxième pluralité 24 de contrôleurs 24a ; -d'une manière analogue à ce qui a été vu ci-dessus lesdites signalisations de panne, amplifiées opportuné- ment et câblées en OR, dans le même bloc 27, sont envoyées audit deuxième canal 16, et au troisième bloc 28 et à l'unité de console 14 (ou pupitre de commande).

Audit troisième bloc 28 confluent non seulement les signalisations d'erreur déjà indiquées, mais aussi les signalisations d'erreur passant dans un canal C4 (dont il sera question par la suite) provenant de ladite troisième section 12c ; la signali sa'tion relative à l'état de l'ordinateur est envoyée, à travers une première sortie 28a, audit deuxième canal 16, tandis que les signalisations d'erreur, câblées en OR dans le même bloc 28, constituent l'erreur générale GE, laquelle, à travers un canal
C2 connecté à une deuxième sortie 28b du bloc 28, est envoyée soit audit bloc de gestion 30, soit à la troisième section 12c.

L'erreur générale GE autorise le groupe de gestion 30 à demander à l'unité centrale 10 (connectée au groupe 30 à travers un canal C7) la requête de l'interruption de l'élaboration dans l'ordinateur A avec une activation d'un programme préétabli de diagnostic de l'état de l'ordinateur A même ladite requête d'interruption se situe dans le cadre d'une classe de requêtes d'interruptions prioritaires préétablies à priori : la priorité de ladite requête est aussi une fonction du type de signalisation de panne dans le cas où deux ou plusieurs desdits blocs seraient activés par des signalisations d'alarme correspondantes.

Dans le cas où la requête d'interruption serait~acceptée par~l'unité de contrôle (les modalités de ladite requête ne sont pas décrites ici pa#rce qu'elles ne sont pas défendables suivant les normes en vigueur sur la propriété industrielle) cette dernière envoie des instructions appropriées audit registre des commandes 29. Cela comporte l'activation du bloc de sélection 51 lequel, en fonction des instructions reçues et à travers les canaux C28, C26, C27, sélectionne respectivement l'état de l'ordinateur et les pannes du premier et du deuxième type de cette façon l'unité centrale de contrôle 10 est informée de la "classe" de la panne ce qui permet d'activer des programmes appropriés spécialisés dans le but de délimiter, dans la zone de panne déjà localisée, la partie spécifique (si possible) qui a été la cause de la panne.

Avec les intructions déposées sur le registre 29 il est possible soit d'interdire les requêtes d'interruptions provenant de l'unité d'entrée-sortie 4 (à travers le canal C8) soit de transmettre directement au groupe 30 (à travers le canal C11) une requête d'interruption.

Dudit registre 29 part un canal C3 dirigé vers la troi sième section 12c : la fonction dudit canal C3 (à travers lequel passent les instructions provenant du registre 29) sera expli- quée par la suite.

Avec référence à la troisième section 12c de l'unité de surveillance 12, on a indiqué par 31 trois modules, identiques entre eux ; lesdits modules sont pourvus dlune première entrée 31a et d'une deuxième entrée 31b respectivement connectées en parallèle ; à la première entrée 31a confluent, en parallèle, lesdits canaux C2, C3, et un autre canal C13 provenant de l'unité de console 14 ; aux entrées 31b est connecté un canal C16 provenant d'une plaque réceptrice 42, cette dernière étant connectée, à travers un canal Cl7, à une plaque émettrice 38B relative à l'ordinateur adjacent B ; à la plaque émettrice 38B confluent toutes les informations relatives à la commutation maître-asservi des deux ordinateurs et dont il sera question d'une façon exhaustive par la suite.

Les sorties des trois dits modules 31 aboutissent à un groupe de comparaison 37 lequel, à travers une de ses sorties 3#a-r#est connecté à une plaque émettrice 38 (destinée, à travers un canal C18, à l'envoi de signaux électriques, définissant des informations correspondantes, à une plaque réceptrice 42A située dans l'ordinateur adjacent B) et, à travers un canal C14, ladite sortie 37a est connectée en parallèle à des moyens, indiqués génériquement par 44, dont il sera question par la suite ; ledit groupe de comparaison 37 est en outre connecté, au moyen d'une deuxième sortie 37b, à un additionneur 39.

Les trois dits modules 31 (dont la fonction sera expliquée par la suite) en l'absence de pannes intéressant ces mêmes modules, présentent à la sortie le même signal électrique : dans ce cas le- groupe comparateur 37 choisit n'importe lequel desdits trois signaux électriques dans le but de l'utiliser vers ladite première sortie 37a ; en cas de pannes intéressant au moins un desdits modules 31 les trois signaux électriques présents à la sortie desdits modules ne seront plus identiques entre eux : dans ce cas le groupe comparateur 37 choisira un des deux signaux congruents dans le but de pouvoir l'utiliser à la première sortie 37a correspondante, signalant ladite ano malie à travers la génération d'un signal- électrique d'erreur
S2 présent à sa deuxième sortie 37b
Avec référence à la figure 3 il faut préciser que les modules 31 engendrent des informations "construites" en parité; le contrôle de parité des informations reçues de la plaque réceptrice 42, dans l'exemple de réalisation qui est examiné ici, est effectué en aval dela plaque 42 au moyen d'un contrô- leur de parité 43 (dont le signal d'erreur S3 éventuel est envoyé à l'entrée de l'additionneur 39) tandis que le contrôle de la parité en aval de la plaque émettrice 38 est effectué au moyen d'un autre contrôleur de parité 41 (associé à un récepteur), dont l'erreur éventuelle de parité 54 est envoyée à l'entrée de l'additionneur 39 ; la présence du contrôleur de parité 41 permet de contrôler jusqu'à l'extrême limite de la frontière qui sépare les ordinateurs A et B les causes d'erreur produites par l'ordinateur A :dans ce cas est évitée la propagation de la panne vers l'ordinateur adjacent B.

L'éventuel signal d'erreur S5 présent à la sortie de l-additionneur 39 est envoyé, à travers ledit canal C4, au troisième bloc 28 dont il a déjà été question.

Avant de décrire d'une manière exhaustive un module 31 quelconque, dont on a illustré dans la figure 4 un diagramme à blocs possible, il est nécessaire de rappeler quelques consiaérations.

Comme on l'a déjà rappelé les deux ordinateurs A et B, qui constituent la commande centrale 1, travaillent en parallèle remplissant dans le temps les mêmes fonctions, toutefois un seul de ces derniers est rendu apte au contrôle des usagers périphériques 5 ; ledit ordinateur est appelé martre, tandis que l'autre est appelé "asservi"; il s'en suit que par la dénomination "commutation de maltre-asservi" on entend justement 1'échange de la fonction de contrôle d'un ordinateur avec l'ordinateur adjacent : ladite commutation est réalisée au moyen de moyens indiqués génériquement par 44 et non illustrés dans les figures ci-jointes, et dans la présente description, parce qu'ils n'ont pas de rapport avec la présente invention
Avec référence à la figure 4 on a indiqué par 32 un registre destine à mémoriser les informations provenant du canal C16 (c'eSt-à-dire les informations provenant de la plaque émettrice 38B de l'ordinateur B adjacent) ; encore avec référence à la figure 4, on a indiqué par 33 un autre registre destiné à mémoriser les informations provenant du canal C2 (intéressé par l'erreur générale GE et dont il a déjà été question), provenant du canal C3 (requête de commuta tion dérivant des commandes mémorisées sur le registre de commande 29 de la deuxième section 12b) et du canal C13 provenant de la console 14.

Les sorties des registres 32 et 33 aboutissent à un groupe logique 34 prévu pour coder et pour engendrer des adresses appropriées en fonction des signaux électriques (ou informations) mémorisés dans lesdits registres 32 et 33 ; la sortie du groupe logique 34 est connectée à un dispositif 35 microprogrammé (constitué par exemple# par une mémoire PROM 35a et par un registre 35b balayé par une horloge à fréquence fixe pour la lecture-des microinstructions mémorisées dans la mémoire 35a) qui aboutit enfin audit groupe comparateur 37 dont il a déjà été question.

Supposant que l'ordinateur A soit maître, c'est-à-dire apte à la commande des usagers périphériques 5.

La requête d'échange maître-asservi (imposée soit par l'erreur générale GE, soit en intervenant sur la console 14soit au moyen de la commande de l'unité centrale de contrôle10 qui a déposé des instructions appropriées dans-le registre des commandes 29) est envoyée, sous forme dlun signal électrique approprié, à l'entrée 31a du module 31 et elle est mémorisée dans le registre 33; le groupe logique 34, en fonction de cette requête et en fonction du signal électrique présent à l'entrée 31b (et mémorisé dans le registre 32) engendre à sa sortie une adresse appropriée; l'"horloge", en effectuant la "lecture" de la mémoire 35a à la hauteur de ladite adresse extrait un signal électrique approprié (requête d'échange maître-asservi) qui est envoyé, au moyen de la plaque émettrice 38, a la plaque réceptrice 42B de l'ordinateur adjacent B.

A ce point deux situations peuvent se vérifier ; la premi ère situation est la conséquence du fait que l'ordinateur B ne peut pas accepter cette requête, à la suite de quoi le signal électrique de retour suivant qui arrive à l'entrée 31b à travers le canal C16 informe, évidemment sous forme de signal électrique, du non consentement à la commutation maître-asservi; dans ce cas le groupe logique 34 analyse de nouveau les informations qui lui parviennent et engendre une nouvelle adresse à laquelle ne correspond pas la commutation maître-asservi.

La deuxième condition qui peut se vérifier est fa conséquence du fait que l'ordinateur B -accepte la commutation maitre- asservi (c'est-à-dire qutil accepte de passer de la condition d'asservi à la condition de maître) ; dans ce cas, toujours à travers le canal C16, à l'entrée 31b arrive l'autorisation d'effectuer cette commutation ; le groupe.34 analyse les informations qui lui parviennent et engendre une adresse qui, sur la mémoire 35a, correspond à un signal d'échange maître-asservi dans ce cas à travers le canal C14 ce signal de commutation arrive aux moyens de commutation 44, qui réalisent la commutation dont il a été question ci-dessus.

Pour résumer ce qui a été dit ci-dessus une panne du type logiciel, ou une panne du type matériel, engendre ladite erreur générale GE ce qui comporte les actions énumérées ci-dessous
a) le groupe de gestion 30 demande à l'unité centrale de contrôle 10 l'interruption du programme en cours pour l'exécution d'un programme de diagnostic éventuel.

b) La section 12c, suivant les modalités indiquées cidessus, demande l'échange éventuel d'ordinateur maître a ordinateur asservi.

c) La condition d'alarme est signalée (et visualisée) à la console 14 (suivant les types de panne dont il a été question ci-dessus) ;
d) La signalisation (et la visualisation) de l'alarme est en outre envoyée à l'ordinateur du support 7 à travers lesdits canaux 50 indiqués par une ligne discontinue dans la section 12b dont il est question dans la figure'3.

e) l'ordinateur est amené dans un état de fonctionnement asynchrone et la section d'unité de mise à jour et de synchronisation de l'ordinateur A est fermée.

I1 apparait clairement de ce qui précède que la présente invention satisfait pleinement la prérogative dont il avait été question dans l'introduction.

En effet l'incorrecte évolution du logiciel et l'incorrecte évolution du matériel sont simulées avec des catégories correspondantes de panne (de type 1, de type 2, état ordinateur) ce qui, engendrant ladite erreur générale GE, réalise les actions que l'on vient d'indiquer i la requête d'interruption du programme, avec la conséquente activation éventuelle d'un programme de diagnostic plus ou moins spécialisé peut aussi être imposée par l'unité centrale de contrôle (avec dépôt des instructions relatives sur le registre 29 par lequel, à travers le canal Cll, est activé le groupe de gestion 30) t enfin la requête d'échange peut être demandez non seulement par l'erreur générale GE, mais aussi par l'unité centrale de contrôle (au moyen d'instructions déposées sur le registre 29 dont, à travers le canal C3, les instructions parviennent à l'entrée 31a) ou au moyen d'une requête d'échange provenant de la console 14.

Un point caractéristique de la présente invention est l conséquence du fait qu'on a triplé la logique d'échange (en effet les modules 31 destinés à la requête d'échange sont au nombre de trois, ce qui, statistiquement, annule pratiquement l'éventualité de la panne des trois modules et garantit par ailleurs la commutation éventuelle maître-asservi même en présence d'un module 31 en panne); enfin le fait d'avoir prévu le contrôleur de parité (41) immédiatement en aval de la plaque émettrice 38 permet le contrôle jusqu'S la frontière entre l'ordinateur A et l'ordinateur B des causes de panne: autrement dit on évite qu'une panne produite par la plaque émettrice 38 soit transmise à la plaqué réceptrice 42B de l'ordinateur adjacen#t B.

I1 est bien entendu que ce qui précède n'a été décrit qu'à titre d'exemple non limitatif, ce qui fait que d'éventuelles variantes de nature pratico-applicative sont toutes considérées comme comprises dans la solution technique décrite ci-dessus.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Unité de surveillance de la commande centrale d'une pluralité d'usagers périphériques, ladite unité de surveillance (12) étant prévue dansechacun de deux ordinateurs identiques A, B constituant la commande centrale, chaque ordinateur étant constitué par une unité centrale d'élaboration (3), par une unité de mémoire centrale (2), et par une unité d'entrée-sortie (4) connectées mutuellement à travers un canal de découplement lectrique (118), ladite unité centrale d'élaboration étant constituée par une unité centrale de contrôle (10), par une unité de génération des temps de base (11), par une unité de mise à jour et de.synchronisaticn (13), par ladite unité de surveillance et par une unité de console, ces dernières unités étant connectées à ladite unité centrale de contrôle à travers un premier et un deuxième canal de transit d'informations respectivement en sortie et en entrée de la et dans la même unité centrale de contrôle ; ladite unité de surveillance étant caractérisée par le-fait qu'elle comprend : une première sec tion (12a,) connectée aux deux dits canaux (15, 16d apte à révéler les limites supérieure et inférieure de l'adresse des instructions du programme en cours d'exécution et la limite du temps maximum d'exécution des instructions qui composent un segment dudit programme, destinée à fournir en sortie un signal d'erreur 1 S1) en cas d'inobservance desdites limites, ladite première section étant en outre prévue, dans l'interruption de l'elabo- ration, pour la mémorisation des informations localisant soit lesdites limites soit le contenu du temps maximum d'exécution repéré par ladite interruption pour l'envoi des mêmes informations audit deuxième canal ; une deuxième section t2b,) connectée à la précédente et aux deux dits canaux (15, 16)et connectée en outre à des contrôleurs (24a, 254 d'anomalies logico-électri- ques de l'ordinateur, destinée à l'enregistrement des instructions provenant de l'unité centrale de contrôle(1O# à la signalisation des anomalies logico-électrico-fonctionnelles de l'ordinateur et a la gestion, suivant des classes prioritaires dépendant desdites anomalies, de programmes de diagnostics de l'état de l'ordinateur ; une trosième section(l2c)qui est asservie à l'unité centrale de contrôle et qui est connectée à la précédente deuxième section(12b,) à la section homonyme de l'ordinateur adjacent, à ladite unité de console(14,) et enfin à des moyens(44)prévus pour commuter les usagers périphé riques (5) avec l'un ou avec l'autre des deux ordinateurs constituant la commande centrale, ladite troisième section (12c) -.

étant destinée, suivant la commande soit de la deuxième section W2b)soit de l'unité centrale de contrôle O)soit de ladite unité de console (14,) avec l'autorisation de l'unité de surveillance de l'ordinateur adjacent, à activer lesdits moyens de commutation dans le but de réaliser la connexion des usagers périphériques à l'ordinateur adjacent.

2. Unité de surveillance suivant la revendica tion l,Caractérisée par le fait que ladite première section (12a)comprend : un premier, un deuxième et un troisième registre, (16, 17, 18)connectés à l'entrée dudit premier canal (15) et destinés respectivement à la utémoflsation desdites limites supérieure et inférieure des instructions et de l'adresse courante des instructions; un comparateur (6,) dont l'entrée est connectée à la sortie desdits registres et dont la sortie est connectée à ladite deuxième section (12b) destiné à fournir en sortie ledit signal'd'erreur en en cas d'inobservance des limites du programme ; un sélecteur(2# de données, connecté audit premier canal #5)et à la sortie desdits premier et deuxième registre (16, 17,)destiné à envoyer à sa sortie, suivant les instructions provenant dudit premier canal, l'une ou l'autre desdites limites ; un quatrième registre(21,) dont l'entrée est connectée à la sortie dudit sélecteur de données(20)et dont la sortie est connectée audit deuxième canal (16,) destiné à la mémorisation de l'une ou de l'autre desdites limites ; un dispositif(22,) dont l'entrée est connectée audit premier canal et dont la sortie est connectée à ladite deuxième section, apte à relever le temps maximum d'exécution des instructions qui composent un segment du programme en cours d'exécution et destiné à fournir en sortie ledit signal d'erreur(Sl) en cas d'inobservance de ladite limite ; un cinquième registre(33,) connecté en entrée audit dispositif(22)et audit quatrième registre(21)et connecté en sortie audit deuxième canal 16, destiné en cas d'interruption de l'élaboration, et en concomitance avec l'enregistrement de ladite limite supérieure-de l'adresse dans ledit quatrième registre(21,) à la mémorisation du contenu du temps maximum d'exécution localisé par ladite interruption.

3. Unité de surveillance suivant la -revendication 1 , caractérisée par le fait que ladite deuxième section 2b) comprend : un premier bloc(26)de signalisation d'une premièce catégorie de pannes, connecté en entrée auxdites première et troisième section (12a,) (12 c) et à une première pluralité (25) desdits contrôleurs (25a) et connecté en sortie audit deuxième manal (16); un deuxième bloc(27) de signalisation d'une deuxième catégorie de pannes, connecté en entrée à une deuxième pluralité (24)des autres dits contrôleurs(24a); un troisième bloc(28) de signalisation de l'état de l'ordinateur, connecté en entrée à ladite troisième. section et aux sorties desdits premier et deuxième bloc (26), (27) et connecté dans deux de ses sorties (28a,) (28b,) première et deuxième, respectivement audit deuxième canal 6)et à ladite troisième section (12c,) ledit troisième bloc 08)étant destiné à fournir dans ladite deuxième sortie (28b) un signal d'erreur générale (GE) consécutif à l'activation soit dudit troisième bloc (28) soit à l'activation d'au moins un desdits premier et deuxième bloc (26,) (27# un bloc (30) de gestion des requêtes d'interruption, connecté en entrée à la deuxième sortie (28b)dudit troisième bloc 28)et en sortie à ladite unité centrale de contrôle (l0,) ledit bloc de gestion (30)des requêtes d'interruption étant destiné, en présence dudit signal électrique d'erreur générale(GE,) à la requête d'interruption de l'elabora- tion de l'ordinateur et éventuellement à l'activation successi ve de programmes de diagnostics de l'état de l'ordinateur suivant des priorités prédéterminées ; un registre général (29,) connecté audit premier canal (15,) destiné à la mémorisation des commandes provenant du même premier canal (15,)ledit registre genXral étant apte à commander ledit bloc ssO)de gestion des requêtes d'interruption, ledit troisième bloc (28 > et à commander en outre un autre groupe (51) de sélection du type d'anomalies de l'ordinateur, ce dernier groupe(51) étant connecté auxdits premier, deuxième et troisième bloc(26, 27, 28).

5.Unité de surveillance suivant la revendication

4. Unité de surveillance suivant les revendications 1 et 3, caractérisée par le fait que ladite troisième section (12c) comprend : au moins trois modules ssl)tous les trois pourvus de deux entrées (3 la, 31b,) respectivement connectées en parallèle, dont la première entrée (31a) est connectée à la deuxième sortie (28b) dudit troisième bloc (28 > dela deuxième section, à ladite unité de console < L4) et enfin audit registre (29) des commandes de la deuxième section(l2b) tandis que la deuxième entrée (318 est connectée à une plaque (42) qui reçoit les informations provenant d'une plaque émettrice (383 > prévue dans l'ordinateur adjacent dans laquelle confluent les informations relatives à l'état dudit ordinateur adjacent, chacun desdits modules (31) étant# destiné à fournir en sortie, par suite soit d'un signal approprié de commande présent à la première entrée correspondante (ss1a)soit d'un signal approprié présent à la deuxième entrée correspondante (sslb,) un premier signal électrique de requête de commutation et éventuellement, en un temps immédiatement successif, par suite du même signal électrique de commande présent à-la première entrée(31a)et d'un signal électrique approprié présent à la deuxième entrée correspondante sslb,) à fournir un signal électrique de commutation maîtreasservi ; un groupe (37)de comparaison connecté en entrée aux sorties desdits modules ssl)et pourvu de deux sorties (37a, 37b) dont la première est connectée à une plaque émettrice (38,) destinée à acheminer les informations vers une plaque réceptrice 423B) de l'ordinateur adjacent et vers lesdits moyens de commutation 4,) tandis que la deuxième sortie (37b) aboutit à un additionneur (39,) ledit groupe de comparaison (37) étant destiné à sélectionner l'un ou l'autre des signaux en sortie desdits modules (31)-en cas de congruence de ces mêmes signaux ou un des deux signaux en cas de non congruence, ledit groupe(37) de comparaison étant destiné, dans ce dernier cas, à fournir à sa deuxième sortie (37b) un signal électrique d'erreur(S2);; un contrôleur (41) de -parité des signaux électriques en sortie de ladite plaque émettrice(38,) aboutissant audit additionneur (39) unoentrôleur ultérieur(43) de parité des signaux électriques en sortie de ladite plaque réceptrice (42) de l'ordinateur, connecté audit additionneur (39); ledit additionneur(39) dont la sortie aboutit audit troisième bloc (28) de ladite deuxième section 2b;

4 ., caractérisée par le fait que chacun desdits modules (31) comprend : au moins un registre (33) de mémorisation des signaux électriques provenant de la première entrée(3la# au moins un registre (32) de mémorisation des signaux électriques provenant de la deuxième entrée (31b) ; un groupe codeur logique(34,) con necté en entrée aux sorties desdits registres (32, 33) destiné à fournir en sortie une adresse appropriée en fonction des signaux entrant dans lesdits registres (32, 33); un dispositif micro programmé (35,) connecté avec son entrée à la sortie dudit groupe codeur (34) et connecté en sortie audit groupe de comparaison(37), destiné à fournir en sortie les signaux électriques repérant les informations relatives à -la requête de commutation maitre- asservi ou, en un temps successif et en cas d'autorisation de l'ordinateur adjacent, les signaux électriques repérant les informations relatives à ladite commutation maitre-asservi.