FR2472234A1 - Protocoles de communication geres par les modules de communication utilises dans un systeme de traitement de donnees reparti - Google Patents

Protocoles de communication geres par les modules de communication utilises dans un systeme de traitement de donnees reparti Download PDF

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FR2472234A1
FR2472234A1 FR7931468A FR7931468A FR2472234A1 FR 2472234 A1 FR2472234 A1 FR 2472234A1 FR 7931468 A FR7931468 A FR 7931468A FR 7931468 A FR7931468 A FR 7931468A FR 2472234 A1 FR2472234 A1 FR 2472234A1
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FR7931468A
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Inventor
Gerard Segarra
Francois Jacques Phulpin
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Philips Industrielle et Commerciale SA
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Philips Industrielle et Commerciale SA
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    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04LTRANSMISSION OF DIGITAL INFORMATION, e.g. TELEGRAPHIC COMMUNICATION
    • H04L9/00Cryptographic mechanisms or cryptographic arrangements for secret or secure communications; Network security protocols
    • H04L9/40Network security protocols
    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06FELECTRIC DIGITAL DATA PROCESSING
    • G06F13/00Interconnection of, or transfer of information or other signals between, memories, input/output devices or central processing units
    • G06F13/38Information transfer, e.g. on bus
    • G06F13/42Bus transfer protocol, e.g. handshake; Synchronisation
    • G06F13/4204Bus transfer protocol, e.g. handshake; Synchronisation on a parallel bus
    • G06F13/4208Bus transfer protocol, e.g. handshake; Synchronisation on a parallel bus being a system bus, e.g. VME bus, Futurebus, Multibus
    • G06F13/4213Bus transfer protocol, e.g. handshake; Synchronisation on a parallel bus being a system bus, e.g. VME bus, Futurebus, Multibus with asynchronous protocol
    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06FELECTRIC DIGITAL DATA PROCESSING
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Abstract

DANS UN SYSTEME DE TRAITEMENT DE DONNEES REPARTI COMPRENANT PLUSIEURS SYSTEMES LOCAUX SL CONNECTES SUR UN RESEAU DE COMMUNICATION GENERAL, LA COMMUNICATION ENTRE LES SL EST ASSUREE PAR DES PROTOCOLES DE COMMUNICATION GERES PAR DES MODULES DE COMMUNICATION CM SITUES DANS UNE COUCHE DE COMMUNICATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME REPARTI. LES PROTOCOLES DE COMMUNICATION PERMETTENT D'ETABLIR DES TYPES DE COMMUNICATION DIFFERENTS, ENTRE DEUX SL PARTICULIERS, OU UNE COMMUNICATION DIFFUSEE PAR UN SL A TOUS. DE PLUS, UN SL PEUT DIFFUSER UNE COMMUNICATION A TOUS SANS CONNAITRE LE NOMBRE DES SL CONNECTES SUR LE RESEAU. APPLICATION: SYSTEME DE TRAITEMENT DE DONNEES.

Description

PROTOCOLES DE COMMUNICATION GERES PAR LES MODULES DE COMMUNICATION UTI-
LISES DANS UN SYSTEME DE TRAITEMENT DE DONNEES REPARTI.
La présente invention concerne un système de traitement de données réparti comprenant plusieurs systèmes locaux, chacun desdits systèmes locaux comprenant au moins une unité de traitement centrale
avec les mémoires, les périphériques et les processus associés, la coor-
dination entre lesdits systèmes locaux étant effectuée par les proces-
seurs d'intercommunication du système, situés dans une couche de coordi-
nation fonctionnelle dudit système réparti, et la communication à tra-
vers un réseau de communication général entre lesdits systèmes locaux
étant gérée par les protocoles de communication.
Les progrès de la technologie dans le domaine des cir-
cuits intégrés (LSI) et le faible coût de ceux-ci conduisent à une évo-
lution de l'architecture et de l'utilisation de systèmes informatiques vers les systèmes répartis (distribués). On peut voir apparaître dans des systèmes de traitement de données répartis,les parties exclusivement réservées aux utilisateurs, les parties orientées vers la gestion des ressources du système réparti et les parties orientées vers la gestion de la communication entre les divers sous systèmes locaux liés sur le
réseau de communication général.
Le contrôle de la communication entre les systèmes lo-
caux dans un système réparti nécessite la réalisation de protocoles de
communication bien définis.
Les différences principales entre les protocoles de com-
munication qui font l'objet de la présente invention et les protocoles
définis dans l'art antérieur, par exemple "High Level Data Link Proce-
dures" reference ISO/TC 97/SC6, Data Communication Secretariat U.S.A.
(ANSI) sont mentionnées ci-dessous.
Dans la présente invention deux modes de communication
sont définis, un mode adressé et un mode diffusé permettant à un systè-
me local d'appeler tous les autres systèmes locaux liés sur le réseau de communication, sans nécessité d'identifier, avant, lesdits systèmes locaux. Le même ordre d'événements globaux du système est observé par tous les systèmes locaux, c'est-à-dire que le comportement de tous les
systèmes locaux est basé sur les mêmes événements reçus dans le même or-
dre. Un temps maximum dans lequel chaque système local appelé doit ré-
pondre est défini, ce temps pouvant être modifié en fonction de la tail-
le du paquet moyen d'un ensemble des applications à traiter.
Dans la présente invention, la possibilité existe, pour n'importe quel système local, de communiquer directement avec n'importe
quel autre système local sans passer par un système "primaire". Un sys-
tème local source ne peut monopoliser un système local destination que pour une durée définie; il n'y a pas de systèmes locaux privilégiés, c'est-à-dire que la décentralisation est totale. Dans le cas de conflits, la priorité accordée, une communication est effectuée en fonction d'une
priorité logique au niveau de la communication dynamique.
De plus, la gestion des protocoles de communication dans
la présente invention est-assurée par les modules de communication spé-
cialisés situés dans une couche de communication fonctionnelle du sys-
tème réparti. D'autres différences entre la présente invention et l'art
antérieur mentionné apparaîtront clairement dans la description détail-
lée d'un mode de réalisation.
L'utilisation de la présente invention est prévue dans un système réparti, de caractéristiques suivantes:
- Le système réparti est un système à échelle moyenne (MSDS) avec la ca-
pacité d'interconnecter plusieurs dizaines de systèmes locaux sur leré-
seau de communication général et de traiter un ensemble d'applications diverses. - Le réseau de communication général utilisé pour communiquer entre les
systèmes locaux est un bus optique (boucle ou étoile).
- Le débit de transmission sur le bus optique permet une vitesse de
transfert bidirectionnel de 300-K mots/secqnde (16 bits/mot) par sys-
tème local.
- Les caractéristiques physiques du bus optique limitent la distribution
des systèmes locaux à des longueurs de quelques kilomètres.
L'objet de la présente invention est limité aux protoco-
les de communication gérés par les modules de communication (CM) situés dans une couche de communication fonctionnelle, située entre la couche
de coordination fonctionnelle gérée par les processeurs d'intercommuni-
cation (SIP) et le réseau de communication du système réparti. La couche de coordination gérée par les SIP est l'objet d'une demande de brevet
française n0 79 27 410.
La présente invention est caractérisée en ce que lesdits protocoles de communication sont gérés par les modules de communication (CM) situés dans une couche de communication fonctionnelle, entre ladite couche de coordination et ledit réseau de communication, chacun desdits
(CM) comprenant des matériel et logiciel spécialisés assurant les liai-
sons logiques adressées et diffusées ainsi que des procédés de détection d'erreurs et de récupération desdits protocoles de communication entre lesdits systèmes locaux (SL) sources et destinations, lesdites liaisons logiques comprenant en outre:
- les phases pour établir, maintenir, fermer, rompre, réessayer et an-
nuler lesdites liaisons logiques adressées et diffusées, lesditesliai-
sons logiques diffusées ayant une priorité supérieure auxdites liai-
sons logiques adressées;
- les moyens en mode diffusé pour n'importe quelle source de faire ap-
pel par un mot de supervision (BASK) à toutes les destinations liées sur ledit réseau de communication sans connaître ni le nombre desdites
destinations liées, ni le nombre desdites destinations qui peuvent ré-
pondre positivement audit appel diffusé (BASK) - les moyens de sélection en mode diffusé permettant à toutes lesdites destinations de sélectionner la même prochaine liaison logique; - les moyens de synchronisation en mode diffusé permettant à toutes lesdites destinations d'observer le même ordre d'événements globaux afin d'éviter la dispersion desdites liaisons logiques diffusées - les moyens en mode diffusé pour que les destinations désynchronisées
puissent se resynchroniser en analysant le comportement des destina-
tions synchronisées;
- les moyens d'éviter la monopolisation d'une destination par une sour-
ce en définissant la durée (OT) d'une liaison logique dans laquelle les réponses positives ou négatives des destinations sont garanties, et en accordant la prochaine liaison logique en fonction du niveau de
priorité logique de la source appelant, ladite durée (OT) étant modi-
fiable, lesdits procédés de détection d'erreurs et de récupération comprenant en outre les moyens de réessayer une transmission erronée jusqu 'à ce qu'elle aboutisse, ou de l'abandonner si le nombre de réessais erronés atteint
une valeur prédéterminée.
Un premier but de la présente invention est de réaliser des protocoles de communication qui puissent répondre de façon souple
et efficace à des caractéristiques du MSDS défini, c'est-à-dire un en-
semble d'applications diverses avec un débit de transmission élevé par système local (SL) et sur le système global. Donc, la définition de deux
modes de liaisons logiques diffusé et adressé fournit cette souplesse.
Par exemple, le mode diffusé ayant une priorité supérieure à celle du mode adressé est particulièrement efficace pour mettre à jour les fiches
multiples dans une application de base de données, ou pour localiser ra-
pidement les ressources demandées par un SL dans une application de
temps réel. Le mode adressé est efficace lorsqu'un SL (source) veut com-
muniquer avec un autre SL (destination). Par exemple, le mode diffusé peut être utilisé pour localiser certaines ressources demandées, et le mode adressé utilisé ensuite pour communiquer de façon efficace avec ces
ressources localisées.
Un autre but permet à une source d'appeler toutes les
destinations dans le mode diffusé sans connaître le nombre des destina-
tions liées sur le réseau, ce qui réalise un mode très efficace de com-
munication et permet de minimiser le temps perdu ("overhead").
Un autre but est de fournir une grande souplesse dans le mode diffusé. Donc, un appel en mode diffusé sans attente permet à une
source d'identifier toutes les destinations qui peuvent répondre positi-
vement dans un seul appel (utilisé dans des applications temps réel).
Un autre but est de garantir que toute destination ré-
ponde dans un temps défini OT, positivement ou négativement, donc une
source n'attend pas inutilement quand une destination n'est pas prête.
OT qui définit la durée d'une liaison logique est programmable en fonc-
tion de la taille du paquet et de la vitesse de transmission, donc OT peut être adapté, pour un ensemble des applications, pour réaliser une
liaison logique optimale.
Encore un autre but est de présenter le même ordre d'évé-
nements globaux à tous dans le mode diffusé, pour que chaque SL ait une vue cohérente de l'état global du système réparti, car seule une vue partielle est normalement connue au niveau de chaque SL. Ceci permet à
une destination désynchronisée de se resynchroniser en regardant le com-
portement des destinations synchronisées.
Un autre but est de maintenir les liaisons logiques im-
plicites, ce qui est un moyen efficace de communication. Après une liai-
son logique établie, la fin de transfert du paquet concerné, si celui-ci n'est pas la fin du message, est une demande implicite parla source pour la prochaine liaison logique qui est automatiquement sélectionnée
par la destination, s'il n'y a pas d'autre demande plus prioritaire.
Un autre but permet la synchronisation des destinations par une source avant d'envoyer un appel diffusé. Ce peut être utile
lorsque la mise à jour de toutes les destinations est nécessaire et as-
sure les réponses positives à un appel diffusé avec attente.
Encore un autre but est d'éviter la monopolisation d'une destination par une source par la définition d'une durée OT pour une
liaison logique, la prochaine liaison logique étant sélectionnée enfonc-
tion des priorités des sources appelant.
Les possibilités de réessayer jusqu'à une valeur prédé-
terminée, soit un appel lorsqu'une destination n'est pas prête à rece-
voir, soit la transmission d'un paquet de données lorsqu'une erreur est
détectée, ajoutent une souplesse et une certaine autonomie au niveau CM.
Le nombre de réessais, d'appel ou de transmission des paquets erronés, peut être programmé dans les compteurs concernés en fonction de l'état
d'occupation du système global (nombre d'applications, nombre de commu-
nications, etc.) et sans perturbation du niveau supérieur, seulement
lorsque l'impossibilité d'un appel ou d'une transmission est établie.
D'une façon générale, un but important de la présente in-
vention est de garder au minimum-au niveau du système, la perturbation
causée par les connexions, déconnexions ou défaillances des SL indivi-
duels. Les caractéristiques de MSDS déjà mentionnées limitent le débit bidirectionnel au niveau du SL et par conséquent au niveau du CM à 300 K mots/sec. Il est prévu que ce débit augmentera dans l'avenir
lorsque les nouvelles technologies permettront un bus optique plus per-
formant et que les SL utiliseront une nouvelle gamme d'ordinateurs plus performants. Dans ce cas, la performance du CM qui est microprogrammé pourra être améliorée par le remplacement des éléments Wptuels par des éléments plus performants (par exemple les automates microprogrammés,
les mémoires mortes et vives etc.) en utilisant toujours la même philo-
sophie architecturale (instructions, interfaces, contrôles, etc.).
Ces avantages et certains autres de la présente inven-
tion apparaîtront clairement dans la description suivante d'un mode de
réalisation. La description fait référence à la série P 800 de mini et
micro-ordinateurs fabriqués par Philips Data Systems. Seule, l'architec-
ture du P 800, pertinente à la présente invention (les commandes d'en-
trée/sortie par exemple) est décrite. Les descriptions détaillées de
l'architecture P 800 peuvent être trouvées dans les références citées.
Dans la liste des figures suivante: - La figure 1 est un diagramme synoptique d'un système de traitement de
données réparti montrant les principaux sous systèmes et couches fonc-
tionnelles.
- La figure 2 montre les liaisons logiques permises.
- La figure 3 est un bloc diagramme du module de communication (CM) mon-
trant les éléments principaux et leurs connexions.
- La figure 4 est un diagramme synoptique montrant le chemin de données
à travers le CM.
- La figure 5 montre la structure du bus contrôleur d'interface (BIC)
avec le SIP.
- la figure 6 est un réseau de Petri de l'automate de contrôle du BIC.
- La figure 7 montre la structure du séquenceur au niveau bloc (BLS).
- La figure 8 montre le séquenceur d'état du BLS.
- La figure 9 est un réseau de Petri de l'automate de contrôle du BLS.
- Les figures 10 à 30 sont les organigrammes décrivant les séquences de
contrôle des protocoles de communication exécutées par le BLS.
- La figure 31 montre la structure de l'automate au niveau paquet (PLA).
- La figure 32 est un réseau de Petri de la partie de l'automate de transmission (TA) du PLA concernée par la transmission des paquets
(TPA).
- Les figures 33a, 33b et 33c sont les réseaux de Petri de la partie de
l'automate de transmission (TA) du PLA chargée d'analyser et de syn-
chroniser les supervisions venant des destinations (TTA).
- Les figures 34a, 34b et 34c sont les organigrammes montrant les méca-
nismes de sélection contrôlés par l'automate de réception (RA).
- Les figures 3,5a et 35b sont les réseaux de Petri de l'automate de ré-
ception (RA).
- La figure 36 est un réseau de Petri de l'automate au niveau mot (WLA).
- La figure 37 est un diagramme synoptique du CM au point de vue contrô-
le. -
- La figure 38 est un diagramme de synchronisation de l'interface entre
le CM et le module de transport (TM).
L'Annexe contient
1) Une description de l'interface physique entre le SIP et le CM.
2) Une description de l'interface physique entre le CM et le TM.
L'architecture des mini et micro-ordinateurs P 800 est décrite dans les références suivantes, publiées par Philips Data Systems - P 856M/P 857M CPU Service Manual 5111-991-2695X - P 856M/P 857M System Handbook 5122991-26931
- P 851M Vol.I CPU & Memories Technical Manual 5122-991-28073.
Dans la figure 1, 10 représente les différents systèmes
locaux (SL1...SLI...SLN). Les SIP correspondant à chaque SL sont repré-
sentés par 11 et sont situés dans la couche fonctionnelle de coordina-
tion représentée par 12. Les modules de communication (CM) représentés
par 13, qui sont responsables du contrôle des protocoles de communica-
tion entre les différents SL, sont situés dans la couche fonctionnelle
de communication représentée par 14.
Les CM communiquent avec le réseau de communication 20, qui est un bus optique, via les modules de transport (TM) 19 qui sont
responsables pour l'initialisation, la réception et l'émission d'infor-
mation au niveau du bus optique.
Un SL 10 peut se composer d'éléments différents; par exemple le SL1 se compose du CPU 15, des mémoires principales vive et morte 16 et des processus 17 et 18. D'autre part une application peut se composer de plusieurs processus et peut être distribuée dans plusieurs
SL pour des raisons d'économie et de sécurité.
On explique, premièrement, la philosophie de base des protocoles de communication gérés par le CM, ensuite les mécanismes
d'échanges entre le SIP et le CM, suivis par une description de l'archi-
tecture du CM et une description détaillée du contrôle des protocoles de
communication, à l'aide des figures et organigrammes associés.
Les protocoles de communication gérés par le CM et qui font l'objet de la présente invention, assurent l'échange d'informations et la coopération entre les différents SL connectés sur le réseau de
communication, en suivant les principes ci-dessous.
- A chaque moment n'importe quel SL peut commencer une communication
avec un autre ou plusieurs autres SL.
- Lorsque plusieurs SL sont concernés par le même message, celui-ci est
diffusé quand tous les SL concernés sont prêts à le recevoir.
- La cohérence du message est assurée quel que soit le débit d'informa-
tion des différents SL.
- L'ordre des événements globaux est maintenu identique au niveau de
chaque SL.
- Ni la connexion ou déconnexion, ni la défaillance, ni la différence de
débit entre SL ne cause une perturbation au niveau des autres SL.
La fonction principale du protocole de communication est
d'identifier les partenaires concernés dans une communication et de main-
tenir la cohérence du message pendant toute la communication. Afin d'évi-
ter la pénalité en temps ("overhead") due aux procédures formelles et de contrôler le débit d'information, le protocole de communication "deux
parties" utilise une conception de liaison logique entre partenaires.
C'est-à-dire, après l'identification des partenaires concernés et l'ac-
ceptation de la liaison par les destinations concernées, un message peut
être échangé sans la nécessité d'une nouvelle identification et accepta-
tion jusqu'à la fin'de la liaison logique.
Les différents types de liaison permis dans la présente invention sont montrés dans les figures 2a à 2d. La figure 2a montre une
liaison logique unidirectionnelle entre SLi source (S) et SLj destina-
tion (D). Dans la figure 2b cette liaison logique entre SLi et SLj est bidirectionnelle (full duplex),c'est-à-dire que chaque SL émet et reçoit
simultanément. La liaison dans la figure 2c est multiple bidirectionnel-
le entre SLi, SL. et SL tandis que la liaison montrée dans la figure 2d est une liaison diffusée et SLi (source) diffuse une communication à
tous (SLj, SLk, SLn et SLi lui-même).
Dans la présente invention, la liaison logique multiple
source, o plusieurs SL source émettent vers un SL destination particu-
lier est interdite afin d'éviter la surcharge du tampon d'entrée de la
destination et d'éviter un chargement complexe de plusieurs messages en-
trant simultanément.
Les liaisons logiques entre SL sont prédéterminées au niveau de chaque SL. Les liaisons logiques montrées dans les figures 2a
à 2c sont toujours permises tandis que la liaison 2d est permise seule-
ment via une table de connexion programmable (PCT). Le but de cette PCT-
est de définir les cadres qui seront analysés au niveau de chaque SL pendant un appel diffusé. Cette sélection est nécessaire afin d'éviter
la perturbation des SL qui ne peuvent pas tolérer ce mode de communica-
tion, ou qui n'appartiennent pas au même groupe d'applications que la
source concernée.
La PCT peut être reprogrammée dans le cas suivant Sur détection du fonctionnement anormal d'une destination; celle-ci peut être isolée des sources ayant détecté le fonctionnement anormal et lors de'la remise en service d'un SL défaillant ou de la mise en service
d'un nouveau SL.
Les liaisons logiques sont contrôlées par des mots par-
ticuliers, appelés "supervision" (contrôle). Dans la présente invention la transparence d'informations, des données en particulier, est obtenue par l'addition d'un bit aux 16 bits du mot normal. Ce 17ème bit définit
le type du mot (données ou supervision).
L'interdiction de la liaison logique du type multiple
source peut entraîner la monopolisation d'une destination par une sour-
ce. Cette monopolisation est évitée si toute liaison logique a une durée limitée. Dans ce but, deux paramètres sont utilisés - La définition d'une longueur maximum du bloc d'information pouvant être transférée pendant la durée d'une liaison logique,
- La vitesse de la transmission du bloc. Cette dernière doit être indé-
pendante de la vitesse d'émission de la source et doit être limitée
seulement par la vitesse de la transmission sur le bus optique.
Par conséquent, chaque bloc transmis est découpé en pa-
quets de taille prédéterminée, et une liaison logique est établie dès qu'un paquet complet est prêt à être transmis. Donc il faut que le SL source ait, au niveau de la couche de communication, un tampon de sortie ayant une taille égale au moins à la taille d'un paquet. Comme décrit
plus loin, cette technique a certains autres avantages relatifs aux cri-
tères en temps réel d'un système réparti, et sera très utile pour le
mode diffusé.
L'établissement d'une liaison logique dans le mode adres-
sé est maintenant décrit. Dès qu'un SL source veut envoyer un message vers un SL destination, la communication commence en envoyant un mot de supervision ASK (demande) adresse à la destination concernée. Ce mot ASK
contient un niveau de priorité de la communication, utilisé pour sélec-
tionner la prochaine liaison logique dans le cas de conflits, lorsque plusieurs sources demandent la même destination. Après avoir envoyé ASK,
la source attend la réponse de la destination.
Pendant la réception d'ASK, une destination pourrait être dans un état parmi les suivants: Etat de repos (IDLE) et prêt à recevoir un paquet
La destination n'a pas une liaison logique établie et son tampon d'en-
trée peut recevoir un paquet complet. Dans ce cas la réponse à la pre-
* mière requête entrante ASK est RR (prêt à recevoir) vers la source con-
cernée. Etat de réception Dans cet état la destination a déjà une liaison logique avec une autre source. Dans ce cas, la destination adressée sélectionne la prochaine
liaison logique en fonction des niveaux prioritaires de tous les ASK re-
çus dans cet état. A la fin de la réception du paquet courant, la desti-
nation alloue la liaison logique à la prochaine source sélectionnée, qui
devient la source courante (réponse RR vers la source sélectionnée).
Etat destination n'est pas prête à recevoir
Si par exemple le tampon d'entrée n'est pas vide, la réponse de la des-
tination est RNR (destination n'est pas prête à recevoir un paquet).
Sur détection d'une erreur de parité, toutes les desti-
nations répondent avec "Abort" (AB), (c'est-à-dire annuler la communica-
tion) vers la source concernée. Dans ce cas, la source ala responsabili-
té de réessayer l'appel à la destination concernée.
Chacune des destinations répond au plus tard à la fin de
la réception du paquet courant; par conséquent, une source peut connaî-
tre précisément le temps d'attente maximum pour la réponse à un ASK et
peut détecter la défaillance d'une destination.
Une réponse RR adressée à une source (i) est implicite-
ment considérée comme un RNR pour les autres sources qui ont la respon-
sabilité de reprendre l'appel (ASK) vers la destination pour laquelle il
elles attendent.
Dès que la souuce reçoit une réponse RR elle a un "cré-
dit" pour transmettre un paquet sans autre formalité, la liaison logique étant établie. Le dernier mot d'un paquet est implicitement interprété comme un ASK et peut conduire au maintien de la liaison logique avec la même source, si son niveau de priorité de la communication est détecté
comme le plus élevé par la destination.
Le mode diffusé est maintenant décrit. Ce mode est par-
ticulièrement intéressant pour au moins deux raisons principales.
Premièrement ce mode permet la transmission d'un message
simultané à toutes les destinations, ceci étant utilisé pour une inter-
rogation (Query) à tous afin de localiser et sélectionner les ressources demandées. Ce pourrait être utile aussi dans d'autres conditions, par exemple la mise à jour ("up date") des copies multiples des fichiers
d'une base de données.
Deuxièmement, ce mode permet la présentation du même or-
dre des événements globaux à chacune des destinations concernées. Dans le cas o le contrôle d'un système réparti est distribué et o chaque SL a seulement une connaissance partielle de l'état global du système, il
est très important, pour chaque SL, d'observer le même ordre des événe-
ments globaux afin d'éviter des verrous mortels ("deadlocks") ou des in-
compréhensions.
Mais, pour que le mode diffusé puisse jouer un rôle im-
portant afin d'améliorer la performance d'un système réparti, il faut résoudre les problèmes suivants
Avant d'envoyer un message diffusé, il faut être sûr qu'un SL logique-
ment connecté est prêt à recevoir le message-(synchronisation).
Pour les raisons de tolérance aux défaillances et de modularité, il faut
établir un mécanisme permettant la communication sans connaître le nom-
bre de SL pouvant répondre à un appel diffusé.
Sur les demandes simultanées venant de plusieurs sources, les destina-
tions communes doivent sélectionner la même prochaine source, afin d'évi-
ter la dispersion des liaisons logiques qui pourrait causer des incom-
préhensions. Pendant une communication diffusée, le fonctionnement anormal d'un SL
doit perturber le moins possible les autres SL.
Les solutions à ces problèmes et la différence avec le
mode adressé sont décrites ci-dessous.
La source du message à diffuser envoie un mot de super-
vision ASK à tous. La source, ensuite, attend un temps prédéterminé (OT)
et transmet son message, si toutes les réponses reçues sont RR. La con-
naissance de la taille du paquet permet un calcul précis de la valeur de OT. En fait, l'horloge OT est définie par la durée maximum de la liaison
logique dans le mode adressé, et celle-ci permet à toutes les destina-
tions de contrôler complètement une liaison logique et de sélectionner
la suivante.
T= le temps (phase) pour établir la liaison + la phase de maintien de la liaison + la phase de fermeture de la liaison
(en mode adressé).
Dans le cas o un RNR est reçu pendant OT, deux actions sont possibles, programmables au niveau supérieur pour chaque commande
de transmission de message.
- Premièrement, une transmission avec attente est utilisée quand la sour-
ce renouvelle son appel diffusé à tous. Celui-ci peut être exécuté plusieurs fois jusqu'à atteindre une valeur prédéterminée, au-delà de laquelle la communication est abandonnée. Cette politique est néces-
saire lorsque le message est destiné à plusieurs destinations précises.
- Deuxièmement, une transmission sans attente est utilisée quand lasour-
ce envoie directement le message sur réception d'au moins un RR, pen-
dant 6T. Cette politique évite la perte de temps lorsque n'importe
quelle destination peut satisfaire la requête.
Si un AB (annuler la communication) est reçu pendant OT,
la source recommence la phase d'appel jusqu'à atteindre une valeur pré-
déterminée. Une communication diffusée a une priorité supérieure à une communication adressée, ce qui évite la dispersion des liaisons logiques
Les destinations sont synchronisées et sont dans les mê-
mes états, aux mêmes instants, en mode diffusé. Dans le cas d'une perte
de synchronisation à cause d'un événement local, le SL destination con-
cerné essaie de se resynchroniser en analysant le comportement des des-
tinations synchronisées, en particulier leur.réponse aux appels à tous
(diffusé). Une destination désynchronisée ne peut pas répondre aux ap-
pels diffusés jusqu'à sa resynchronisation, pour éviter la dispersion.
On décrit maintenant la phase de maintien d'une liaison
logique. Chaque fois qu'une liaison logique est établie, la source de-
mandant la liaison a un crédit pour transmettre un paquet, et ce crédit est immédiatement renouvelable à la fin du transfert du paquet courant
s'il n'y a pas d'autre requête, de priorité supérieure.
Après la transmission d'un paquet de données, la source
attend une réponse de la destination. Cette réponse peut être RR ou RNR.
Si la réponse est RR, on peut envoyer un autre paquet de données. Aucon-
traire, si la réponse est RNR la source ne peut pas émettre un autre pa-
quet de données. Dans ce cas, la source peut à nouveau appeler la desti-
nation, afin de demander la reallocation de la liaison logique et peut répéter l'appel chaque fois qu'une réponse RNR est reçue, jusqu'à une
valeur maximum prédéterminée.
Pendant la liaison logique, la source peut recevoir une supervision AB, qui indique la réception d'un paquet de données erroné
par la destination. Dans ce cas, la liaison logique courante est mainte-
nue jusqu'à la fin de la récupération du paquet erroné.
La phase de fermeture d'une liaison logique est mainte-
nant décrite. La fermeture peut être effectuée soit par la source, soit
par la destination.
Si la fermeture est effectuée par la source, lorsque le message est complètement transmis (après la transmission du dernier mot),
la source envoie la supervision BR (rupture de la liaison logique) et at-
tend la réponse RNR de la destination qui reconnaît BR. A la fin du
transfert d'un paquet, si la source n'est pas prête à transmettre un au-
tre paquet, le même mécanisme BR est utilisé.
Si la fermeture d'une liaison logique est effectuée par la destination (lorsque la source suivante sélectionnée à la fin de la réception d'un paquet n'est pas la source courante) celle-ci envoie la réponse RR à la nouvelle source sélectionnée, ce qui sera interprété comme RNR par la dernière source. Si, pendant une liaison logique, la source devient anormalement silencieuse (détecté par l'horloge OR), la destination rompt la liaison logique et envoie une supervision AB à la source.
Dans le mode diffusé, une liaison logique n'est pas éta-
blie si toutes les réponses reçues sont RNR. Dans ce cas, la source en-
voie à nouveau la supervision BR et attend RNR.
Les procédures de récupération exécutées sur détection
d'erreurs sont maintenant décrites. Ces procédures sur détection d'er-
reurs (contrôle de parité) dépendent des états respectifs de la source
et de la destination.
Pendant une phase d'établissement ou une phase de ferme-
ture de la liaison, la source envoie à nouveau sa dernière supervision
(ASK ou BR), sur détection d'une erreur. Pendant une liaison logique cou-
rante (phase de maintien) la source arrête l'émission du paquet courant
et réémet le même paquet précédé de la supervision RY (réessai).
Pendant une liaison logique courante (phase de maintien) la destination envoie la supervision AB sur détection d'une erreur et évolue dans un état de récupération, en attente, pour la retransmission
du paquet de la source courante précédé de RY (réessai).
Evidemment, seule la détection d'erreurs dans les canaux,
relatives aux liaison logiques établies entraînera la récupération d'er-
reurs. Il peut arriver que les sources et destinations ne soient pas d'accord sur la détection d'erreurs. Dans ce cas, chacune se comporte relativement à son propre état et ne tient pas compte des supervisions
venant des autres.
Le comportement d'une destination dans un état occupé est maintenant décrit. Dans un état occupé (tampon d'entrée non vide ou état de récupération d'un paquet) la destination émet, tous les OT, la supervision RNR à tous afin de garantir une réponse dans un temps OT pour
les sources se trouvant en phase d'appel.
Les mécanismes d'échanges entre le SIP et le CM sont
maintenant décrits. -
Le SIP utilise ses tampons d'Entrée/Sortie (256 mots)
pour communiquer avec le CM par l'interface SIP/CM défini dans l'Annexe.
Un tampon d'E/S contient les directives, paramètres et éventuellement les - données à transmettre. Le CM est capable d'interpréter la commande reçue et de l'exécuter. Après exécution le CM charge un mot d'état, concernant
celle-ci, dans le tampon d'E/S ayant contenu la commande. Le CM a la ca-
pacité d'accéder directement sur les tampons d'E/S qui lui sont alloués.
L'allocation d'un tampon au CM est effectuée par émission d'une instruc-
tion d'E/S (écriture) vers celui-ci. Le contenu du bus spécifie alors l'adresse du tampon devant être traité et sa nature. Une fin d'exécution est signalée au SIP par l'envoi d'une interruption provenant du CM. Le SIP peut alors connaître l'adresse du tampon contenant le résultat en exécutant une instruction d'E/S (lecture). Deux tampons de sortie et deux tampons d'entrée peuvent être simultanément alloués au CM. Ce dernier permet des transferts bidirectionnels, traite un bloc de chaque espèce
(d'entrée et de sortie) simultanément et enchaîne sur les tampons en at-
tente dès la fin d'exécution des tampons courants. Les tampons d'en-
trée/sortie peuvent être situés dans tout l'espace mémoire adressable
accessible par le bus SIP/CM (64 K mots).
Instructions d'Entrée/Sortie utilisées
COMMANDE ECRITURE
Cette instruction est utilisée pour synchroniser le module de communica-
tion (CM) en vue de l'exécution d'une commande explicitement décrite dans le tampon d'E/S associé. Quatre commandes différentes peuvent être distinguées:
1) Connexion d'un SL au réseau de communication. Dans ce cas des paramè-
tres relatifs aux communications prévues sont fournis.
2) Déconnexion de SL.
3) Emission de données. Se traduit par une demande d'émission d'un bloc
de données (< 64 K mots) avec spécification de paramètres d'émission.
4) Réception de données. Se traduit par la mise à disposition d'un bloc
vide (< 64 K mots) utilisé pour la réception de données entrantes.
Informations présentes sur le bus SIP/CM pendant l'exécution de cette instruction: Bus adresses (SIP > CM) sans signification 4.
1 1 1 1 1 1 1 1 C6 C5 C4 C3 CM2C1 2 1
CM1 à CM6 spécifient l'adresse du CM
CD1, CD2 indiquent la nature de la commande définie ci-dessous.
CD CD Nature de commande
2 1
O O Emission de données (indirecte) O 1 Réception de données (indirecte) 1 O Commande précisée sur Bus de données (directe) 1 1 Connexion (indirecte)
Pendant une commande directe le bus de données spécifie la commande.
Dans les autres cas le bus de données contient l'adresse du tampon à exécuter. Définition de bus de données pendant une commande directe
CD2, CD1 = 1 0
+ Bus de données
D D
16 15
go 0ai DEST. ADRESSE G C P C (8 bits) | l l (6 bits) I I
GPC = envoyer une commande de caractère général à la destination dé-
finie. Cette commande est interprétée par le CM et peut être utilisée pour
des actions différentes dépendant de la programmation du CM.
D16 D15 D1
0 1 Source adresse | (6 bits) |sans signif. j/1 | Dl = 0 connexion de la source définie (création d'un canal logique) Dl = 1 déconnexion de la source définie (suppression d'un canal logique)
D16 D15
1 0 O Source adresse sans signif.
I E I 1 (6 bits) | I Déconnexion générale du réseau de communication (la source travaille en
isolation par exemple).
ETAT LECTURE (SST)
Cette instruction est utilisée pour synchroniser le SIP après exécution
par le CM d'une commande envoyée à celui-ci. Sur réception d'une inter-
ruption provenant du CM, le SIP exécute une instruction Etat Lecture et
récupère donc l'adresse du tampon exécuté.
Informations présentes sur les bus SIP/CM pendant l'exécution de cette instruction Bus adresses (SIP + CM) sans signification _A_
CM1 à CM6 spécifient l'adresse du CM.
11 1 1 1 11 1 CM CM CM CM CMCM 0 0
1 1 65 4 3 2 1_ _
Bus de données (CM + SIP) Bloc de mot 1 mot 2 mot 3 mot 4 mot 5 mot 6 mot 7 mot 8 mot 9 mot i Adresse du tampon exécutée dans la commande
ECRITURE
connexion du SIP sur le réseau de communication: Connexion Mot d'ETAT (16 bits) X X PSI (8 bits) X X TTV (8 bits) X X MNN (8 bits) X X MORYN (8 bits) X -X MORYN (8 bits) X X RTV (8 bits) X X MIRYN (8 bits) Longueur du Bloc de connexion (CTL) (6 bits) S.L. NO X X 0/1 (6 bits) S.L. N X X 0/1 S.L. No X X _ La définition du bloc est la suivante: PSI taille du paquet
TTV valeur de l'horloge dé garde utilisée en émission à déterminer (8t).
MNN indique le nombre de RNR maximum admis pendant lequel un- SL source répétera son appel après réception. Cette minuterie permet de détecter l'occupation permanente et anormale d'un SL appelé. RNR est un signal définissant que la destination (récepteur) n'est pas prête
à accepter une transmission.
MORYN nombre maximum d'essais en mode de sortie, définit le nombre maxi-
mum de réessais sur une erreur de parité ou sur détection de AB avant
de signaler une transmission impossible au niveau supérieur.
MIRYN nombre maximum d'essais en mode d'entrée sur une erreur de parité ou sur détection de AB avant de signaler une réception impossible au
niveau supérieur.
- 2 4 722 34
Pour le mode diffusé le SL NI définit les SL connectés ou déconnectés, un maximum de 64 connexions étant possible. Le bit de poids plus faible
définit une connexion ou non.
OR = RTV.FD indique l'intervalle de temps maximum admis entre l'émis-
sion de deux mots par un SL origine. Cette minuterie permet de détec-
ter la défaillance du SL émetteur.
OT = TTV.FD indique l'intervalle de temps maximum au bout duquel tout
SL connecté doit avoir répondu lors d'un appel (ASK). Cette minute-
rie permet de détecter une défaillance du SL appelé lors d'un appel adressé et déclenche l'émission des données lors d'un appel diffusé (synchronisation).
FD est une horloge de base située dans le TM.
Le mode de connexion permet de définir des groupes fer-
més d'utilisateurs (d'applications) et permet d'interdire le mode diffu-
sé pour des systèmes ne possédant pas de mécanismes de filtrage (SIP) en
fonction des capacités locales.
Pour modifier les paramètres de connexion il est néces-
saire d'effectuer une déconnexion avant d'effectuer une connexion spéci-
fiant une nouvelle valeur des paramètres. Après une connexion le SIP
peut effectuer une transmission.
Définition du bloc de transmission mot 1 W | B | TSW (transmission mot d'ETAT) mot 2 Longueur du Bloc de données (16 bits) mot 3 Adresse du Bloc de données à transmettre (16 bits) mot 4 Cl C2 Adresse Dest. (6bit) Priorité niveau l @de communication indicateur
Bloc de -
Données W Attendre RNR en mode diffusé
Si W = 0, sur réception de 1 RNR on n'attend plus, mais on émet le mes-
sage aux SL qui sont prêts.
Si W = 1, sur réception de 1 RNR on attend et on recommence l'appel.
B = 1 mode diffusé (broadcast)
B = 0 mode adressé.
En mode adressé l'adresse destination spécifie le SL
destination. En mode diffusé, si Adresse Dest. il O le message est des-
tiné à tous.
C2, Cl indiquent la situation du bloc dans le message comme décrit ci-
dessous. C2 C1 Situation du bloc O O Intermédiaire O 1 Début de message 1 O Fin de message i 1 Message complet
La priorité-du niveau de communication (8 bits) est uti-
lisée en cas de conflits (choix du plus prioritaire).
Après une transmission, un bloc définissant le résultat
de la transmission est constitué.
Définition du bloc de résultat mot l(TSW) O O SL N0 (6 bits) X X S3 S2 1S mot 2 RODBL mot 3 RODBA Le résultat de la transmission est chargé dans le TSW (mot 1) du bloc de
transmission.
S1 = 1 réseau non opérationnel 52 = 1 SL appelé anormalement occupé
53 = 1 défaut de transmission sur le réseau.
Le SL NO qui est la cause du problème en cas de mode diffusé est aussi
chargé en TSW.
RODBL définit la longueur courante du bloc de données qui reste à
transmettre (chargé en mot 2) en cas de défaut.
RODBA définit l'adresse courante du bloc de données à transférer en
cas de défaut (chargé en mot 3).
Après une connexion, un SL peut recevoir une émission d'un autre SL, soit en réponse à une transmission, soit parce qu'un SL -
particulier a quelque chose à émettre.
Définition du bloc de réception mot 1 mot 2 mot 3 il RSW mot Définition mot 1 RSW mot 2 mot 3
RSW = 0
Longueur du bloc de réception alloué au CM Adresse du bloc de réception Espace libre pour réception des données
d'état de réception initialement à zéro.
du résultat d'un bloc de réception _ Source Adresse (6bits) X - X S S2 x X
X -- --- X
2 Cl Source Adresse Longueurdu paquet (8 bit Paquet C2 C1 Source Adresse Longueur du paquet (8 bits) Paquet
O O O O O -O
Le résultat est chargé dans le RSW (mot 1).
S1 = 1 réseau non opérationnel 52 = 1 transmission erreur
S3 = 1 défaut de réception sur le réseau.
En cas de défaut, l'adresse de la source est chargée. Les mots 2 et 3 dans le bloc de réception sont gardés sans modification. Les
* données par paquet sont chargées dans l'espace alloué au CM. La signifi-
cation de C2 C1 est comme définie. Plusieurs paquets peuvent être reçus, chacun défini par sa longueur et son adresse de source. A la fin d'un
paquet le mot chargé avec les zéros définit la fin de la réception.
Implicitement la commande sera considérée comme étant exécutée, si: a) le tampon d'entrée est plein, b) après la fin d'un paquet en cours de réception si un autre tampon est alloué, c) sur réception d'une fin de texte (ETX)
d) sur détection d'une défaillance.
On décrit maintenant l'architecture de la couche fonc-
tionnelle de communication et le module de communication CM 13 lui-même.
Quelques mots de commande ont été déjà mentionnés mais sont encore défi-
nis, pour les raisons de précision et de clarté.
Deux types de mots peuvent être distingués - Les mots de données qui ne sont pas interprétés (traités) au niveau du
CM (CM transparent).
- Les mots de supervision (contrôle) qui permettent la gestion des proto-
coles de communication au niveau du CM.
Donc, le format d'un mot est défini ci-dessous 16 bits C K Données ou supervision C bit de parité
K type de mot; K O, données; K = 1, supervision.
Le tableau I définit le codage et les fonctions des mots
de supervision qui sont nécessaires pour contrôler les liaisons logiques.
Supervision Codage C 1 0 0 Adresse Communication Requête pour envoyer un paquet
destination niveau d'un message (ASK).
C 1 1 0 Adresse GPC Code Commande de caractère général
destination (GPC).
C 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Mot d'initialisation(IW).
C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 0 0 0 Destinationn'estpasprête
destination (RNR).
C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 0 0 1 Destination prêteen mode
destination adressé (RRA).
C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 0 1 1 Destination prêteen mode
destination diffusé (RRB).
C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 0 1 0 Coupe communication (AB).
destination C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 1 1 0 Signal demandantune rupture de
destination liaison logique (BR).
C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 1 0 0 CM synchronisation (SY).
destination
C 1 1 1 Adresse 0 0 0 0 0 1 0 1 Réessai paquetcommande (RY).
destination
C 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 REPOS
C 1 0 1 Réservé Communication Appel à tous (ASK diffusé).
niveau
Tableau I
- ASK: envoyé par la source pour demander l'établissement d'une liaison
logique soit à une destination adressée soit à tous.
GPC: commande de caractère général envoyée par la source et utilisée
pour commander à distance certaines parties des SL.
IW:envoyé par la source pendant la phase.d'initialisation, utilisé pour synchroniser la boucle de phase (PLL) sur le bus optique et
pour assurer la transmission des mots dans les canaux alloué au SL.
RNR: envoyé par la destination lorsqu'une requête de communication est refusée à cause de son incapacité temporaire à stocker un paquet complet.
RRA: envoyé par la destination et indiquant l'acceptation, après sélec-
tion, d'une communication dans le mode adressé.
RRB:envoyé par la destination et indiquant l'acceptation, après sélec-
tion, d'une communication dans le mode diffusé. Cette supervision
est utilisée par les destinations qui ont perdu leur synchronisa-
tion, afin de se resynchroniser.
AB:envoyé par la destination et utilisé, soit pour annuler une su-
pervision ou un paquet de données sur détection d'erreurs, soit pour annuler une liaison logique à cause du silence anormal d'une source.
BR: envoyé par la source et utilisé pour interrompre une liaison lo-
gique à la fin du transfert d'un paquet, soit parce que la source
n'est pas prête à émettre un nouveau paquet, soit lorsque le der-
nier mot d'un message est envoyé.
SY:envoyé par la source et utilisé pour synchroniser toutes les des-
tinations afin d'éviter la dispersion des réponses RR pour le mo-
de diffusé.
RY:envoyé par la source et utilisé pour indiquer que le paquet de
données suivant est un paquet récupéré.
Les interfaces physiques entre le CM et le SIP, le CM et
le TM, sont définis dans l'Annexe.
La figure 3 est un bloc diagramme fonctionnel du CM 13
et montre les éléments principaux avec leurs connexions (données, adres-
se et contrôle). Le CM 13 est en principe un chemin de communication phy-
sique entre le SIP 11 et le réseau de communication 20, via le TM 19,
contrôlé par trois éléments principaux travaillant en parallèle: le con-
trâleur d'interface bus avec le SIP (BIC) 21, le séquenceur au niveau
bloc (BLS) 22, et l'automate au niveau paquet (PLA) 23.
Le BIC 21 est chargé du contrôle d'interface SIP/CM, de
l'interprétation de commandes venant du SIP et de l'accès sur l'interfa-
ce SIP/CM pour l'échange de données directement entre les boites aux let-
tres (MB) du CM et les tampons d'Entrée/Sortie du SIP.
Le BLS 22 analyse et exécute les commandes venant du SIP
et retourne les résultats à ce dernier dès que les commandes sont complè-
tement exécutées, ou lors d'événements anormaux. Les commandes acceptées par le BLS 22 sont: connexion d'un SL sur le réseau de communication,
transmission d'un bloc de données, réception d'un bloc de données, émis-
sion d'une commande de caractère général (GPC), connexion ou déconnexion
du SL à un SL distant défini, déconnexion d'un SL du réseau de communi-
cation, comme déjà décrit.
De plus, le BLS reprend l'échange de données sur détec-
tion d'une erreur et reprend aussi un appel (ASK) sur réponse RNR. Le
nombre maximum de réessais est défini dans le bloc de connexion.
Le PLA 23 est chargé du contrôle des liaisons logiques
sous directives du BLS 22.
Les autres éléments de la figure 3 sont brièvement dé-
crits; leur utilisation précise sera clarifiée dans la description dé-
taillée des diverses séquences des protocoles de communication. Les boî-
tes aux lettres de sortie (OMB) et d'entrée (IMB) sont représentées par *24 et 25 et le tampon d'adresse du SIP (SIPAD) par 26. Un groupe de 32 registres de type "scratch pad" (SP) est représenté par 27 et mémorise
des paramètres. Les portes logiques 28 font l'interface sur le bus inter-
ne Bloc Interface Bus (BIB) 45, l'unité arithmétique (AU) est 29. Les compteurs 31 et 32 représentent respectivement les deux horloges OR et OT. Le registre transparent 30 conserve la valeur RTV. Un compteur paquet réception sémaphore (PRS) définissant la taille du paquet en réception
est représenté par 33 et une mémoire 34 (256 W x 1 bit) contient la ta-
ble de connexion (CT) 34. Le multiplexeur (MX) 35 permet un accès multi-
ple à la CT. L'adresse de la source courante est chargée dans le regis-
tre (SAD) 36, celle-ci étant utilisée à la fin du transfert-d'un paquet.
Un registre 37 (DAD) spécifie l'adresse de la destination, et le regis-
tre 38 (DPL) le niveau de priorité de la communication en sortie. Les
portes logiques 39 et 40 font l'interface CM/TM (adresse, source et des-
tination), tandis que les FIFO 41 et 42 (mémoire de type premier à en-
trer, premier à sortir) sont les FIFO d'entrée (IFIFO) et de sortie (OFIFO), chacune ayant la capacité de stocker au moins un paquet complet de données. Un registre d'entrée (latch) est représenté par 43, et une PROM (mémoire morte programmable) qui contient le champ de commande des mots de supervision est représentée par 44. Le bus interne PBB 46 (paquet
bloc bus) assure l'interface entre les niveaux bloc et paquets.
La figure 4 est un diagramme synoptique montrant le che-
min de données à travers le CM. Les données venant d'une source sélec-
tionnée (données d'entrée) sont transférées par PLA 23, du registre
d'entrée 43 dans IFIFO 41 qui peut stocker un paquet complet (RR est en-
voyé à la source lorsque IFIFO a une capacité adéquate pour stocker un
paquet). Les données passent à travers IFIFO 41, et le BLS 22 a la res-
ponsabilité de transférer un mot de données vers le tampon d'entrée du
SIP alloué, via l'AU 29, les portes logiques 28 et l'IMB 25. Cette der-
nière est contrôlée via le BIC 21 qui demande le bus CM/SIP et effectue le transfert physique du mot de données. L'adresse courante du tampon d'entrée du SIP est chargée dans le registre d'adresse (SIPAD) 26 par le BLS. Dans le mode de sortie, dès que l'0FIFO 42 a la capacité de stocker un mot, une requête de sortie est envoyée au BLS, qui à son tour demande au BIC de transférer un mot du tampon de sortie, du SIP dans l'OMB 24. Dès que le mot est chargé dans OMB 24, le BIC active un "flag" (bit) pour informer le BLS. Ce dernier commande le transfert du mot de données à travers le SP 27 dans OFIFO 42. Le mot de données passe à travers OFIFO et est envoyé sur le réseau de communication par le PLA dès qu'un paquet complet est chargé dans OFIFO, ceci étant effectué au
moyen d'une requête de transmission (RTS), activée par le BLS.
Les différents éléments mentionnés sont contrôlés par les microcommandes 5uc) appropriées des BIC, BLS et PLA. Les chemins de
données sont montrés par les lignes en pointillés. L'AU 29 est un comp-
teur de 16 bits qui, après chargement d'une valeur, peut effectuer les opérations d'incrémentation ou de décrémentation sur cette valeur, le passage par O de la valeur étant détecté par un signal BORROW (passage
à 1). L'AU est utilisée afin de mettre à jour les adresses et les lon-
gueurs des blocs de données en cours de transfert (entrée et sortie), de découper les blocs de données en paquets, de reconstituer les paquets et
de compter le nombre de réessais pendant une transmission ou une récep-
tion de bloc. Les portes logiques 28 de type trois états permettent le
contrôle du bus interne BIB 45.
Les paramètres de commande relatifs aux connexions et transferts sur exécution sont mémorisés dans le SP 27 et la mise à jour
est faite pendant l'exécution de commandes. L'organisation de ces para-
mètres dans le SP 27 est montrée dans le tableau II et leur définition est donnée ci-dessous. Quelques adresses dans le SP 27 sont vides, ce
qui donne la possibilité d'ajouter d'autres paramètres ou de les utili-
ser pour les opérations temporaires.
Les paramètres PSI, TTV, MNN, MORYN, RTV, MIRYN, RODBL
et RODBA sont définis dans la description des mécanismes d'échange entre
le SIP et le CM.
CTL compteur qui spécifie la longueur courante de la CT 34. Initia-
lement CTL est chargé de la longueur de la table de connexion
pendant le traitement d'une commande de connexion, et est dé-
crémenté chaque fois que l'état d'un canal est chargé dans CT.
Lorsque CTL est 0 la mise à jour du CTL est terminée.
CNN compteur qui spécifie le nombre courant de réessais sur une ré-
ponse RNR. Il est décrémenté chaque fois après réception d'une
réponse RNR pendant une phase d'appel (sauf dans l'état WAIT.RNF@.
Dès que la liaison logique demandée est établie, ce compteur est rechargé avec MNN. Si CNN = O, un mot d'état "destination
occupée" indiquant l'impossibilité de la transmission est en-
voyé au niveau supérieur.
CIRYN nombre de réessais courant en réception. Ce compteur indique le nombre d'erreurs pendant la-réception d'un paquet. Initialement
chargé avec MIRYN il est décrémenté sur chaque erreur détectée.
Si CIRYN = 0, un mot d'état "défaut de réception" est envoyé au
niveau supérieur.
CORYN spécifie le nombre de réessais courant sur une erreur de parité, ou sur AB détection, pendant une transmission d'un paquet de données. Dès qu'un paquet de données est transféré complètement, ce compteur est encore chargé avec MORYN. Si CORYN = O un mot
d'état "transmission impossible" est envoyé au niveau supérieur.
IEPL: spécifie la longueur effective du paquet en réception,qui est utilisée pour indiquer la taille du paquet reçu, cette valeur
étant associée à chaque paquet de données chargé dans IFIFO 41.
IEPLR spécifie la longueur effective du paquet à récupérer. Celle-ci
est utilisée lorsqu'une erreur de parité est détectée, pour sup-
primer, pendant la récupération du paquet, la partie qui a été correctement reçue avant l'erreur. -
OEPLN spécifie la longueur effective du paquet en émission, et permet à un bloc d'être divisé en paquets. Initialement ce compteur OEPLN est chargé avec PSI, et chaque fois qu'un mot est chargé dans OFIFO 42, OEPLN est décrémenté. Dès que OEPLN = 0, un bit d'état EOP (fin de paquet) est chargé avec le dernier mot dans
OFIFO, et RTS est activé.
CIEPLR: compteur qui spécifie la valeur courante de IEPLR pendant la
récupération d'un paquet.
NOBSA: spécifie l'adresse début du prochain bloc en émission à trans-
férer. Ce bloc est pris en compte dès que le bloc courant est transféré.
NIBSA: spécifie l'adresse début du prochain bloc en réception alloué.
Ce bloc est chargé avec les données entrantes dès que le char-
gement du paquet courant est effectué dans le tampon d'entrée.
COBSA: spécifie l'adresse début du bloc en émission courant.
CODBL: spécifie la longueur du bloc de données courant à émettre.
NODBL: définit la longueur du prochain bloc de données à émettre.
CODBA: définit l'adresse courante du bloc de données à émettre.
NODBA: définit l'adresse début du prochain paquet de données à émettre.
CIBSA: définit l'adresse début du bloc courant de données en réception.
CIDBL: définit la longueur courante du bloc de données en réception.
CIDBA: définit l'adresse courante du bloc de données eru réception.
CWA * définit l'adresse du mot réservé, pour charger les caractéris-
tiques relatives au paquet reçu (numéro de la source et longueur
du paquet par exemple).
TDATA: définit un mot réservé pour stocker temporairement des données
en transit entre l'OMB 24 et l'OFIFO 42.
SLADR: définit un mot, réservé pour stocker temporairement une comman-
de GPC ou l'adresse de la destination et le niveau de priorité
en transit avant son chargement dans l'OFIFO 42.
mot 1 mot 2 mot mot mot 5 mot 6 mot 7 mot 8 mot 9 mot 10 mot 11 mot 12 mot 13 mot 14 mot 15 mot 16 mot 17 mot 18 mot 19 mot 20 mot 21 mot 22 mot 23 mot 24 mot 25 mot 26 mot 27 mot 28 mot 29 mot 30 mot 31 mot 32 PSI TTV MNN MORYN RTV MIRYN
__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ CTL
CNN CORYN CIRYN IEPL IEPLR OEPLN
CIEPLR
NOBSA NIBSA COBSA CODBL RODBL NODBL CODBA RODBA NODBA CIBSA CIDBL CWA CIDBA TDATA
SLADR.
ADRESSE O
ADRESSE 31
Tableau II
Le BIC 21 est un automate de type"Moore"permettant de contrôler l'interface avec la couche supérieure, c'est-à-dire la couche fonctionnelle gérée par le SIP. Les fonctions précises du BIC 21 sont
définies ci-dessous.
Sur une requête venant du BLS 22 - Emission d'une interruption au niveau supérieur (SIP) afin de fournir
un mot d'état contenu dans 1'IMB 25.
- Demande pour contrôler le bus CM/SIP à accès direct sur les tampons
d'Entrée/Sortie du SIP pour lire/écrire un mot.
Sur les instructions d'Entrée/Sortie venant du niveau supérieur (SIP)
- Réponse à une commande d'écriture et chargement d'OMB 24 avec le con-
tenu du bus CM/SIP, suivi par l'activation d'un bit de signalisation
pour synchroniser le BLS 22.
- Réponse à une commande de lecture en transférant le contenu d'IMB 25.
Le SP 27 est un groupe de 32 registres d'accès aléatoire (mot 1 à mot 32). Les paramètres qui sont chargés dans les mots 1 à 14
utilisent seulement 8 bits d'un mot chacun, tandis que les autres para-
mètres utilisent la capacité complète du mot (mots 17 à 32). Certains mots (mots 15, 16 et 30 par exemple) ne sont pas utilisés mais peuvent
l'être ultérieurement pour mémoriser de nouveaux paramètres.
La figure 5 montre la structure du BIC 21. Dans la figu-
re 5, 50 représente un FPLA (arrangement de circuits logiques program-
més) dont les sorties sont liées à un registre d'état 51. Le registre 51 est à son tour relié à l'entrée du FPLA 50 et à une PROM 52. En fonction de l'état actuel du FPLA 50 (contenu du registre 51) et d'informations venant du BLS 22 et de l'interface CM/SIP, le registre 51 est chargé
avec l'état suivant, qui sélectionne les microcommandes (1/uc) appro-
priées de la PROM 52. Ces microcommandes sont émises vers les éléments
concernés tels le BLS 22, les boites aux lettres, le SP 27 et l'interfa-
ce CM/SIP.
L'évolution entre les états de l'automate du BIC est dé-
crite à l'aide de la figure 6 qui est un réseau de Petri. Dans un réseau de Petri, on considère que l'automate est dans un état particulier qui a
un "jeton". L'automate peut évoluer dans un autre état défini, à l'appa-
rition d'un événement défini (Ei), en passant le jeton au nouvel état.
Par exemple, dans la figure 6 l'automate est dans l'état de repos (ID) qui a le jeton (e) et celui-ci peut évoluer dans l'état WR àl'apparition de l'événement E2. Les événements E1 à E13 utilisés par l'automate du
BIC 21 sont définis ci-dessous.
E1: inconditionnel (horloge locale)
E2:WT.RTTDO.RTTD1
E3:EOW.RTTDO.RTTD1
E4: WT.RTTDO.RTTD1
E5: EOW.RTTDO.RTTD1
E6:WT.RTTDO.RTTD1
E7:RD
E8:EOR
E9: WT.RTTD1
ElO: WT.RTTD1 Ell: MBA.RTTDO
E12: MBA.RTTDO
E13: EOTE.
ainsi que dessous. Les différents signaux qui définissent les événements,
les autres signaux utilisés dans la figure 6 sont définis ci-
MBA:interface CM/SIP alloué EOTE:fin d'exécution du transfert CMIT:CM interruption XACKN: acquittement de commande MBREQN:demande pour l'interface CM/SIP MRDCN:lecture de la boite aux lettres en émission, OMB 24 MWTCN:chargement de la boite aux lettres en réception, IMB 25 EOW:fin d'écriture EOR:fin de lecture WT:signal d'écriture RD:signal de lecture
RTTD:requête pour un échange de données.
Les requêtes venant du BLS 22 sont définies et la valeur
de RTTD1 et RTTDO montrée dans le tableau III.
RTTD1 RTTDO Signification
0 0 Repos.
0 1 BLS demande au BIC l'envoi d'un mot d'état au SIP.
1 O Mémoriser un mot (IMB25 + SIPtampon d'E/S).
1 1 Charger unmot (SIPtampon d'E/S + OMB 24).
Tableau III
Les commandes venant du SIP sont les commandes d'écritu-
re définies dans le tableau IV.
Tableau IV
X = sans signification.
Pour AD1, ADO = 00, 01, 11, le bus de données spécifie l'adresse de dé-
but du bloc de commande (commande indirecte). L'automate du BIC est ac-
tivé sur réception d'une requête venant du BLS ou d'une commande venant du SIP. Dans la figure 6 l'automate évolue dans l'état de repos ID à
travers des états DISCO 1, DISCO 2 et DISCO 3 qui sont les états de dé-
* connexion. Cette séquence d'évolution est inconditionnelle (El) après un MCL (remise à O générale), pour remise à zéro de tous les éléments du
BIC, ce qui prend 600 nS (200 nS par état DISCO). Si dans l'état de re-
pos ID l'événement E2 apparaît (commande d'écriture du SIP), l'automate du BIC évolue dans l'état WR (écriture) et reconnaît la commande du SIP
(XACKN). A la fin de l'écriture (EOW) l'événement E3 se produit et l'au-
tomate évolue vers l'état de repos ID.
Comme déjà décrit (mécanismes d'échanges SIP/CM) une
commande du SIP au CM est suivie par une lecture d'état du CM pour obte-
nir le résultat de la commande exécutée. Donc, si l'événement E6 se pro-
duit (requête du BLS), l'automate évolue dans l'état Attendre Lecture (WT. RD) et envoie une interruption (CMIT) vers le SIP. Le SIP envoie une commande de lecture (E7), l'automate évolue vers l'état de lecture (RD), reconnaît la commande du SIP (XACKN) et, sur la requête du BLS (E8), charge le contenu d'IMB 25 sur le bus CM/SIP. Ensuite, l'automate évolue
dans l'état de repos (ID).
Il peut arriver que deux événements simultanés se produi-
sent, par exemple une commande d'écriture du SIP et une requête du BLS.
AD1 ADO D16 D18 Signification
O O X X Transmettre un bloc de données.
O 1 X X Recevoir un bloc de données.
1 O O O Emettre une GPC.
1 O O 1 Déconnexion ou connexion d'un SL défini.
i O i X Déconnexion générale du réseau.
1 i X X Connexion d'un SL local.
Dans ce cas l'automate évolue vers les états appropriés permettant de
résoudre les conflits. Si dans l'état d'écriture (WR) l'événement E5 ap-
paraît, c'est-à-dire simultanément une requête du BLS pour envoyer le
mot d'état, et une fin d'écriture, l'automate évolue dans l'état Atten-
dre Lecture (WTRD) et envoie une interruption (CMIT) vers le SIP. Dans cet état, lorsque E7 se produit, le chemin suivi est comme décrit WTRD >
E7 + état RD + E8 + état ID.
Si dans l'état d'écriture (WR) l'événement E4 apparaît
(c'est-à-dire une requête SST du BLS simultanée avec la commande écritu-
re du SIP), l'automate évolue dans l'état Attendre Ecriture (WT.RD.WR).
La reconnaissance d'écriture (XACKN) et une interruption (CMIT) sont en-
voyées vers le SIP et à l'apparition de E3, l'automate évolue dans l'état Attendre Lecture (WTRD), ensuite le chemin suivi est, comme décrit, état WTRD + E7 + état RD + E8 + état ID. L'évolution entre les états WTRDWR et WTRD est produite par les événements E2 et E3 (soit le signal WT, soit
le signal EOW).
Si l'événement E6 (requête du BLS) apparait lorsque l'au-
tomate est dans l'état de repos ID, le chemin suivi est: état ID ± E6 + état WTRD + E7 + état RD + E8 ± état ID. Lorsque l'automate est soit dans l'état d'écriture WR, soit dans l'état de repos ID, l'événement E9 (requête du BLS simultanée avec écriture) peut apparaître; dans ce cas l'automate du BIC est conduit vers un état MBREQ.WR. Dans cet état le
SIP exécute une écriture, donc l'automate du BIC reconnaît cette comman-
de (XACKN) et fait une requête pour le bus SIP/CM (MBREQN) afin, soit de charger un mot d'IMB 25 (bolte aux lettres entrée) + tampon d'E/S du SIP,
soit de charger un mot du tampon d'E/S du SIP + OMB 24 (boite aux let-
tres sortie), celle-ci étant définie par RTTD1 = 1. L'apparition de E3
(fin d'écriture) fait évoluer l'automate vers l'état MBREQ o une re-
quête pour le bus SIP/CM est faite (MBREQN). En fonction de RTTDO, soit la séquence Ell + état ST + E13 + état ID, soit la séquence E12 + état LD + E13 + état ID est exécutée. Dans la première séquence le contenu d'IMB 25 est mémorisé dans le tampon d'E/S du SIP (MWTCN) à travers Ell qui fait évoluer l'automate vers l'état ST (mémoriser), et E13 qui fait évoluer l'automate dans l'état ID. Dans la deuxième séquence, E12 fait évoluer l'automate vers l'état LD (qharger),-un mot est chargé dans l'OMB 24 du tampon d'E/S du SIP (MRDCN) et E13 fait évoluer l'automate
dans l'état ID.
Les mêmes séquences sont suivies si dans l'état de repos (ID) l'événement ElO se produit. L'évolution entre les états MBREQ.WRet
MBREQ est effectuée par les événements E2 et E3, c'est-à-dire la présen-
ce ou l'absence d'une commande d'écriture venant du SIP.
Le BLS 22 a la responsabilité d'exécuter les commandes
venant du niveau supérieur. Celles-ci sont exécutées à l'aide des auto-
mates des BIC et PLA travaillant en parallèle avec le BLS. Les comman-
des venant du niveau supérieur sont directement communiquées du BIC au BLS qui les exécute et envoie un mot d'état au niveau supérieur à lafin de l'exécution. Pendant l'exécution, le BLS traite les événements venant du niveau du PLA. Le BLS peut exécuter le transfert bidirectionnel des
données et peut enchaîner les blocs de données (en émission et en récep-
tion). La figure 7 montre la structure du BLS 22, qui est un automate microprogrammé. La PROM microprogrammée 60 a une taille d'au moins 1024 W x 40 bits et contient toutes les microcommandes (uc)pour contrôler les diverses séquences et fonctions contrôlées par le BLS, c'est-à-dire les microcommandes et événements transmis aux BIC 21 et PLA
23, et au séquenceur d'état (SS) 63 du BLS qui est un FPLA. Le séquen-
ceur d'état 63 évolue dans l'état suivant en fonction de son état cou-
rant mémorisé dans un registre (CSA) 64 et de la microcommande de la
PROM 60.
Les débuts d'adresse des séquences à exécuter sont char-
gés dans un FPLA adresse début de séquence (SSAD) 65, soit par/UCS (dans
l'état de repos), soit en fonction de l'état du séquenceur et des événe-
ments venant du BIC 21 et du PLA 23 (E.BIC + E.PLA). Ces adresses qui sont prises en compte à la fin des séquences courantes, sont transférées dans le registre adresse courant (CAR) 66 qui agit directement sur la PROM 60. La PROM 60 a une partie associée avec les microcommandes (32 bits) et les parties d'adresse inconditionnelle INAD1 et INAD2 (4 bits chacune); INAD1 et INAD2 sont contrôlées par les microcommandes/ucI1 et /ucI2 lorsqu'une adresse directe est fournie. Une commande de priorité venant du BIC doit être exécutée pendant l'exécution d'une séquence du BLS; chaque commande venant du BIC via le SS 63 (montré par CBR) a la priorité la plus élevée pour que l'OMB puisse être libérée. Dans ce cas, le contenu d'INADl et/ou INAD2 est concaténé (compacté) avec le bit CBR
(+ 256 défini par le bit d'adressage CBR) et devient la prochaine adres-
se (adresse du branchement). L'adresse courante au moment de l'interrup-
tion de la séquence est mémorisée dans un registre d'adresse retour (RAR) 62, pour que la séquence en question puisse être exécutée plus tard. Dans le cas d'un branchement conditionnel (la fin du transfert du
paquet par exemple) le bit de condition BITT est testé dans BAR 61 (re-
gistre d'adresse de branchement) ce qui permet d'effectuer un branche-
ment conditionnel vers la microinstruction appropriée. Les microcomman-
des/ucR et/ucB contrôlent RAR 62 et BAR 61 respectivement.
Le signal IDLEN définit le bit d'adressage de poids fort
de la PROM 60. Lorsque IDLEN = O, l'automate du BLS est inactif et ce-
lui-ci attend une commande de connexion (adresse O - 255 de la PROM 60).
Sur réception d'une commande de connexion (CBR = 1) la séquence de con-
nexion est exécutée (adresse 256 - 511). A la fin de l'exécution de cet-
te séquence, l'automate devient actif (IDLEN = 1) et les différents évé-
nements peuvent être pris en compte, entraînant l'exécution de séquences situées dans la PROM (adresse 512 - 767). Dans le cas d'une commande de priorité provenant du BIC, l'adressage de la PROM 60 évolue dans la zone
768 - 1024 (adresse courante + 256).
L'exécution des commandes et le contrôle des diverses
séquences qui incombent au BLS sont décrits à l'aide de la figure 8 (sé-
quenceur d'état du BLS), de la figure 9 (réseau de Petri de l'automate du BLS), et des organigrammes définissant les séquences particulières de
contrôle du BLS.
Le séquenceur d'état (figure 8) définit les principaux
états courants de l'exécution des commandes. Le réseau de Petri de l'au-
tomate du BLS (figure 9) montre les états principaux et les événements
(Ei) qui font évoluer l'automate entre les états principaux et les sé-
quences (Si), et entre les séquences (Si) et les états principaux. Cer-
tains événements ne conduisent pas l'automate dans un autre état, mais
le maintiennent dans le même état. Par exemple dans l'état CO les événe-
ments E3, E30, E32 et E34 se rebouclent et ne font pas évoluer l'automa-
te vers un autre état. Mais, ces événements entraînent l'exécution de
certaines séquences, et leur utilisation sera claire dans la description
suivante. Par exemple la séquence S15 est exécutée même si l'automate du BLS est dans l'état CO ou EXCHIO à1l'apparitipn d'E36, la différence étant que dans le premier cas, l'automate évolue vers l'état EXCHIO sur E37 à la fin de 515 et dans le deuxième cas, l'automate reboucle dans
l'état EXCHIO sur E37.
Au commencement, l'état BIDLE a le jeton (.) dans la fi-
gure 9. Le réseau de Petri de l'automate décrit les séquences de contrô-
le du BLS de façon globale.
Les signaux et conditions les plus importants au niveau
du BLS causant l'évolution de J'automate, sont définis ci-dessous.
Normalement, l'événement qui cause la sortie d'une séquence est la fin
de la séquence, par exemple la fin de la séquence Sl est E2, mais l'en-
trée à la séquence S3 est un événement définitif E5 (SOBT = commencer le
transfert du bloc d'émission). Par conséquent, seuls les événements dé-
finitifs (les entrées aux séquences) sont définis en général.
Evénéments Emission et Réception El = CO Commande de connexion E27 + E5D = NOTOP -+ Réseau non opérationnel E30 = SGPC - Envoyer GPC E32 = LUDO + Commande de la mise à jour de la ligne
E54 = DO + Commande de déconnexion.
Evénéments Emission E3 = TO + Commande d'émission E5 = SOBT + Commencer le transfert du bloc d'émission
E7 = IOFR > Entrée de l'OFIFO prête-
E10 = RR + Destination (récepteur) prête E12 = RNR + Destination (récepteur) n'est pas prête E15 = NOT Rien reçu E17 =-TF + Défaut de transmission (émission) E20 = RPACK + Reconnaissance du paquet émis
E24 = PACKRY + Requête pour réessais (émettre encore) d'un paquet.
Evénements Réception E34 = RO + Commande de réception E36 = SIBT + Commencer le transfert du paquet en réception E38 = RY.OIFR Sortie de l'IFIFO prête E41 = SPE + Erreur de parité de la source E44 = SRYD + Détection d'un réessai de la source E49 = OIER.RY + Réessai du paquet en réception
E53 = RTV OUT + Récepteur destination (time out).
L'évolution entre états du séquenceur du BLS (figure 8) est maintenant décrite. Le séquenceur d'état évolue dans l'état BIDLE (REPOS) soit après un MCL (remise à O générale du CM), soit après une
commande de déconnexion (DO) de n'importe quel état. Le séquenceur évo-
lue dans l'état COO (émission) et COI (réception) si une commande de con-
nexion (CO) est reçue du SIP.
Sur réception d'une commande d'émission SOBT, le séquen-
ceur évolue dans l'état EXECO, dans lequel le chargement de l'OFIFO est
exécuté. Sur réception d'une commande NPRT (prochain paquet prêt à émet-
tre) du BIC, le séquenceur évolue dans l'état EXCHO (émettre un paquet).
Si dans l'état EXCHO la condition logique OPACK OK.RTS existe, c'est-à-
dire si la reconnaissance du paquet courant transmis est reçue et en même temps si une requête à émettre, RTS, est reçue aussi (prochain paquet prêt à émettre), le séquenceur est rebouclé dans l'état EXCHO et émet le prochain paquet. Si les conditions logiques RTS.OPAKKOK + OPACKR existent c'est-à-dire la reconnaissance du paquet et aucune nouvelle requête à émettre (RTS.OPACKOK), ou la réémission du paquet déjà émis (OPACKR), le
séquenceur évolue dans l'état EXECO. Le chargement soit df rochain pa-
quet dans l'OFIFO, soit du paquet à réémettre et rechargé dans l'OFIFO
est effectué avant l'évolution du séquenceur dans l'état EXCHO.
Le séquenceur évolue dans l'état COO si, dae l'état EXCHO, une fin de transfert de bloc (EOBT) ou un défaut de'.ransmission (FAULT) est détecté. Le séquenceur évolue dans l'état EXCH: (réception
d'un paquet) de l'état COI lorsqu'une commande pour commencer la récep-
tion d'un bloc de données SIBT est reçue du BIC. Le séquenceur évolue dans l'état COI si les conditions logiques IBF + EIPT.RIDLE + SIBT + FAULT existent; IBF indique que le tampon en réception est plein, EIPT indique la fin du paquet,
RIDLE indique un état de repos de l'automate de réception au niveau pa-
quet, SIBT indique l'allocation d'un nouveau bloc d'entrée au niveau SIP,
FAULT indique un défaut de réception.
Le séquenceur d'état et l'automate du BLS travaillent en
synchronisation, chacun en surveillant l'évolution de l'autre et ceci se-
ra évident dans la description suivante des séquences.
Le séquenceur d'état (figure 8) est dans l'état BIDLE (BLS en repos) soit après un MCL (remise à zéro générale), soit après une
commande de déconnexion (DO) reçue du niveau supérieur (SIP-). Sur détec-
tion d'une commande de connexion CO (El) l'automate exécute la séquence
SI1, comme décrit dans l'organigramme de la figure 10. Dans cette séquen-
ce, les paramètres de connexion sont chargés du tampon d'E/S du SIP, premièrement dans le SP 27 et deuxièmement dans la table de connexion
(CT) 34. L'adresse de début du bloc est spécifiée pendant la communica-
tion de la commande au CM dans l'OMB 24.
L'organigramme de la figure 10 est maintenant décrit en détail. Bloc 100: L'adresse de début du bloc est chargée dans les compteurs COBSA (début du bloc courant) et CODBA (adresse courante du bloc), opérations OMB + SPW 19 (mot du SP 19) et OMB + SPW 23. Ensuite,
l'adresse du prochain mot est chargée dans le SIP registre d'adres-
se, SIPAD 26, pour permettre au prochain mot d'être chargé, et aus-
si dans le compteur CODBA (adresse courante), la synchronisation ve-
nant du BIC (CBRF) est remise à 0 et la requête de chargement (RTTD) est activée, opérations SPW 23 + 1 + SIPAD, SPW 23 + 1 + SPW 23,
RST + CBRF, ST + RTTD.
Le test 101 est fait pour savoir si la synchronisation (CBRF) du BIC est
activée, c'est-à-dire si un mot est prêt à être chargé dans le SP.
Bloc 102: Si il y a synchronisation du BIC, le contenu d'OMB 24 (taille du paquet) est chargé dans PSI, la synchronisation est remise à 0,
l'adresse du prochain mot est chargée dans SIPAD et dans le comp-
teur CODBA, et la requête de chargement RTTD est activée opérations
OMB + SPW1, RST + CBRF, SPW23 + 1 + SIPAD, SPW23 + 1 + SPW23,
ST + RTTD.
On attend la synchronisation (CBRF = 1) du BIC dans le test 103.
Bloc 104: La valeur de l'horloge de garde en émission est chargée dans TTV (OMB + SPW2), la synchronisation est remise à O (RST + CBRF), l'adresse du prochain mot est chargée dans le compteur d'adresse courant CODBA (SPW23-+ 1 + SPW23), et dans le SIP registre adresse
SIPAD pour charger le prochain mot (SPW23 + 1 + SIPAD), et la requê-
te de chargement RTTD est activée (ST + RTTD).
On attend encore la synchronisation (CBRF = 1) du BIC dans le test 105.
Bloc 106: La valeur indiquant le nombre de RNR maximum en réception est chargée dans MNN (OMB + SPW3), la synchronisation est remise à O (RST ±> CBRF), l'adresse du prochain mot est chargée dans SIPAD (SPW23 + 1 + SIPAD) et aussi dans le compteur d'adresse courant
(SPW23 + 1 + SPW23), et la requête de chargement activée (ST + RTTD).
On attend la synchronisation (CBRF = 1) du BIC;dans le test 107.
Bloc 108: Le nombre maximum d'essais en mode-de sortie est chargé dans MORYN (OMB + SPW4), la synchronisation est remise à 0 (RST ± CBRF), la prochaine adresse'est chargée dans SIPAD (SPW23 + 1 - SIPAD) et
dans le compteur CODBA (SPW23 + 1 + SPW23), et la requête de char-
gement activée (ST + RTTD).
On attend la synchronisation (CBRF = 1) dans le test 109.
r. Bloc'llO: La valeur de l'horloge de garde en réception est chargée dans
le mot du SP, RTV (OMB + SPW5) et dans le compteur 30, la synchrori-
sation est remise à O (RST i CBRF), l'adresse du prochain mot est
chargée dans SIPAD (SPW23 + 1 + SIPAD) et dans le compteur d'adres-
se courant CODBA (SPW23 +1+ SPW23), et la requête de chargement est
activée (ST + RTTD).
On attend la synchronisation (CBRF = 1) dans le test 111.
Bloc 112: Le nombre maximum d'essais en mode d'entrée est chargé dans MIRYN (OMB + SPW6), la synchronisation est remise à O (RST + CBRF),
l'adresse suivante chargée dans le SIP registre adresse et le comp-
teur d'adresse courant (SPW23 + 1 + SIPAD, SPW23 + 1 + SPW23),' et
RTTD est activée(ST + RTTD).
On attend encore la synchronisation (CBRF = 1) dans le test 113.
Bloc '114: Le chargement de la table de connexion CT 34 commence. La longueur courante du bloc de connexion est chargée dans CTL (OMB + SPW7), la synchronisation est remise à 0 (RST ± CBRF) et la longueur du bloc de connexion décrémentée par l'unité arithmétique
AU 29 (CTL-= CTL - 1).
-....: Le signal BORROW de l'AU est testé dans le test-115. Si BORROW = O, le CTL est chargé (blocs 116 à 118); si BORROW = 1, les opérations des
-, blocs 119 et 120 sont exécutées. -
Bloc. 116:L'adresse'du prochain mot est chargée dans SIPAD (SPW23 + 1 +SIPAD) et dans CODBA (SPW23 + 1 + SPW23), et RTTD est
activée (ST + RTTD).
On attend la synchronisation (CBRF = 1) dans le test 117.
Bo16c'118: Le mot associé avec l'adresse courante de-CT-est chargé (OMB + CT), l'opération CTL -- CTL - 1 est faite sur la longueur de
CTL et un branchement effectué au test 115. Si BORROW = O les opéra-
tions décrites dans les blocs 116 à 118 sont encore faites. Lorsque-
BORROW = 1 (test 115) c'est-à-dire CTL = O, le chargement de CT est
complet et un branchement est fait au bloc 119.
Bloc 119: IEPLR (longueur effective du paquet à récupérer) est initia-
lisée (O ±> SPW12) et le séquenceur d'état (figure 8) évolue vers les
états COO et COI (SW + COO/COI).
Bloc 120: L'adresse de début du bloc courant est chargée dans IMB
(SPW19 + IMB) et le mot d'état envoyé au SIP (RTTD0 + SIP). A l'ap-
parition de l'événement E2, l'automate du BLS (figure 9) évolue vers l'état CO qui représente les états COO et COI du séquenceur
d'état.
Une commande de déconnexion (DISCO) fait évoluer le séquen-
ceur d'état dans l'état de repos BIDLE quel que soit alors son état,
cette commande étant une remise à O générale pour le CM (MCL).
A la réception d'une commande d'émission (TO) l'événement E3
apparaît et la séquence S2 montrée dans l'organigramme 11 est effec-
tuée. Bloc 121: Le BLS charge le contenu d'OMB (adresse de début du prochain
bloc à transférer) dans NOBSA (OMB -> SPW17), le signal SOBT (com-
mencer le transfert du bloc d'émission) est activé et la synchroni-
sation du BIC est remise à O (RST + CBRF). L'apparition de l'événe-
ment E4 entraîne le rebouclage de l'automate du BLS sur l'état CO.
La séquence 52 (TO) peut être interprétée dans tous les états de
l'automate sauf BIDLE.
Si le séquenceur d'état n'est pas prêt à exécuter cette com-
mande, NOBSA est gardé dans le SPW17. Dès que le séquenceur d'état évolue dans l'état COO à la fin du transfert du bloc courant, la
séquence d'initialisation de l'émission (S3), décrite dans l'orga-
nigramme de la figure 12, peut commencer.
L'apparition de E5 fait évoluer l'automate vers S3 qui est la
séquence d'initialisation de transmission d'un bloc.
Bloc 122: L'adresse de début du bloc suivant NOBSA devient l'adresse de début du bloc courant COBSA (SPW17 ± SPW19), NOBSA est aussi chargé dans SIPAD pour lire le premier mot du bloc du tampon d'E/S du SIP (SPW17 + SIPAD), SOBT est remis à O (RST + SOBT), et RTTD activée
(ST + RTTD) pour charger le premier mot.
On attend la synchronisation (CBRF = 1) dans le test 123. Bloc 124: Le premier mot du bloc, les bistables définissant W (attendre ou
ne pas attendre RNR en mode diffusé) et B (mode diffusé ou mode
adressé) sont chargés (opérations OMB + B, OMB -> W); la synchronisa-
tion CBRF est remise à 0 (RST + CBRF), l'adresse de début COBSA est augmentée de 1 pour pointer sur l'adresse suivante et chargée dans
le compteur d'adresse courant CODBA (SPWl9 + 1 + SPW23), et aussi.
chargée dans SIPAD pour charger le mot suivant (SPWl9 + 1 + SIPAD),
et RTTD est activée (ST + RTTD).
On attend encore la synchronisation du BIC dans le test 125. -
Bloc 126: La longueur du bloc courant à transférer est chargée dans.
CODBL (OMB + SPW20), la synchronisation CBRF est remise à O (RST + CBRF), l'adresse du prochain mot est déterminée (SPW23 + 1 + SIPAD) et devient l'adresse du mot courants (SPW23 + 1 + SPW23), la longueur du bloc courant à transférer CODBL est chargée dans le compteur RODBL qui définit la longueur du bloc à transférer en cas de réessai (SPW20 + SPW21), et RTTD est activée
(ST > RTTD).
On attend la synchronisation du BIC dans le test 127.
Bloc 128: L'adresse du prochain mot est calculée (SPW23 + 1 + SIPAD), l'adresse de début du bloc est chargée dans CODBA (OMB + SPW23),- la synchronisation CBRF est remise à O (RST + CBRF), l'adressedu-bloc courant est chargée dans RODBA en cas de défaut (SPW23 - SPW24) et '
RTTD est activée (ST + RTTD) pour le chargement du prochain mot..
On attend la synchronisation (CBRF = 1) dans le test 129.
Bloc 130: L'adresse destination et le niveau de priorité sont chargés dans SPW32 (OMB + SPW32), la synchronisation CBRF est remise à O (RST + CBRF), l'adresse destination est chargée dans le registre de destination 37 et le niveau de priorité dans le registre de priorité 38 (SPW32 + DAD, SPW32 ±> DPL), la valeur de l'horloge de garde en transmission TTV est chargée dans le compteur OT 32 (SPW2 -> eT), la longueur du bloc courant est décrémentée par 1 (SPW20-- 1 + SPW20), le nombre de RNR maximum admis est décrémenté par 1 et chargé dans CNN définissant le nombre courant de réessais sur RNR (SPW3-1+SPW8), le nombre maximum de réessais en sortie MORYN est décrémenté par 1 et chargé dans le compteur spécifiant le nombre courant de réessais CORYN (SPW4 - 1 + SPW9), la longueur du paquet PSI est décrémentée par 1 et chargée dans le compteur définissant la longueur effective du paquet à transférer OEPLN (SPW1- 1 > SPW13), et le séquenceur
d'état évolue vers l'état EXECO (chargement de l'OFIFO 42). L'auto-
mate du BLS, à l'apparition de E6, évolue aussi dans l'état:EXECO.
La séquence S4 est exécutée à l'apparition de E7 et consiste à diviser le bloc en paquets qui sont chargés dans l'OFIFO 42 et à
demander au PLA de transmettre un paquet dès que celui-ci est char-
gé dans l'OFIFO. Cette séquence est montrée dans l'organigramme 13.
Bloc 131: L'adresse courante du bloc est chargée dans SIPAD (SPW23 + SIPAD), RTTD est activée pour lire un mot du bloc (ST + RTTD), et la longueur du bloc CODBL est décrémentée par 1
(SPW20 - 1- + SPW20).
Le test 132 est fait sur le signal BORROW de l'unité arithmétique, pour savoir si le bloc est transféré (CODBL = 0). Si oui, la synchronisation (CBRF = 1) est attendue dans le test 133, et les opérations représentées
par 134 sont exécutées.
Bloc 134: Le dernier mot du bloc est chargé dans TDATA pour stockage temporaire (OMB + SPW31), la synchronisation CBRF est remise à 0 (RST + CBRF), le dernier mot du bloc et l'indication de la fin du bloc (EOB) sont chargés dans l'OFIFO (SPW31 ±> OFIFO, EOB + OFIFO), la demande à transmettre est activée. (RST + 1) et le séquenceur d'état évolue vers l'état EXCHO (état d'émission), opération SW +
EXCHO.
Bloc 135: Si le bloc n'est pas complètement transféré, la longueur du paquet à transférer OEPLN est décrémentée (SPW13 - 1 + SPW13) et le
signal BORROW testé dans le test 136 pour savoir si le paquet com-
plet est chargé. Sinon, les opérations des blocs 137 à 139 sont exé-
cutées. Bloc 137: L'adresse du prochain mot est chargée dans CODBA (SPW23 + 1 >
SPW23).
On attend la synchronisation (CBRF =1)-dans le test 138.
- Bloc 139: Le mot courant défini dans le bloc 131 est chargé dans TDATA (OMB + SPW31), la synchronisation CBRF est remise à O (RST ±> CBRF)
* et le contenu de TDATA chargé dans l'OFIFO (SPW31 + OFIFO).
Comme montré dans la figure 9, la sortie de cette séquence est provoquée par l'événement E8 qui fait reboucler l'automate dans l'état EXECO, la partie de la séquence S4 représentée par 13ti, 132, à 139 étant répétée à l'apparition de E7 jusqu'à un bloc o un
'-: 42
paquet est complètement ehargé dans l'OFIFO.
Si un paquet complet est chargé dans le test 136 on attend la synchroni-
sation (CBRF =1- l-dans le test 140 avant d'exécuter les opérations du
-bloc 141.
-.. 05 Bloc 141: Le dernier mot du paquet est chargé dans TDATA (OMB + SPW31), EBRF est remise à 0 (RST + CBRF), le contenu de TDATA et la fin du paquet (EOP) sont chargés dans l'OFIFO (SPW31 + EOP + OFIFO), la
longueur du bloc courant à émettre CODBL est chargée dans le comp-
teur NODBL définissant la longueur du prochain bloc à émettre en
cas de défaut (SPW2Q0- + SPW22), l'adresse courante CODBA est incré-
mentée (SPW23 + 1 + SPW23) et aussi chargée dans le compteur NODBA définissant l'adresse de début du prochain bloc à émettre en-.cas de défaut (SPW23 + SPW25), la taille du paquet PSI est chargée dans le - - - - compteur OEPLN définissant la longueur du paquet en sortie (SPW1 SPW13)', la demande à émettre est activée (RTS + 1) et le séquenceur
d'état évolue dans l'état EXCHO (SW + EXCHO).
La sortie pour l'automate du BLS, après le chargement soit d'un bloc, soit d'un paquet, est provoquée par E9 qui fait évoluer
l'automate dans l'état d'échange EXCHIO (émission et réception).
Après avoir évolué à l'état EXCHO, le BLS charge le paquet
suivant dans l'OFIFO et attend la fin du transfert du paquet anté-
:-.-:'.- 'rieur, qui est suivie par une.validation du paquet transmis (RR/RNR)
- de la destination. Pendant lie transfert d'un bloc d'émission, plu-
:,, -' sieurs événements peuvent apparaître, précisés ci-dessous dans le _ 25 tableau V.
30À..DTD: Tableau V
-! r... ' Evénement Signification RR Liaison logique établie (S5) RNR Destination n'est pas prête (S6) NOT - Rien reçu (57) TF Défaut de transmission (S8) TPACK Reconnaissance du paquet transmis (S9) PACKRY Requête de réessais du paquet (réémission) (Sl0)
A l'apparition de E0l, la séquence S5 montrée dans l'organi-
gramme de la figure 14 est exécutée.
Bloc 142: La liaison logique étant établie, la valeur maximum de RNR
décrémentée par 1, MNN, est chargée dans le compteur CNN définis-
sant le nombre courant de réessais sur une réponse RNR (SPW3 - 1 +
SPW8), et RR est remise à O (RST-+ RR). L'événement ElO fait rebou-
cler l'automate du BLS vers le même état EXCHIO. -
A l'apparition de E12 (RNR), la séquence S6 montrée dans l'or-
ganigramme de la figure 15 est exécutée.
Bloc 143: Le compteur de RNR (CNN) est décrémenté (SPW8 - 1 + SPW8).
Le test 144 sur le signal BORROW montre si CNN est à O ou non. Sinon, un
branchement est fait au bloc 145.
Bloc 145: La valeur de l'horloge de garde en émission TTV est chargée dans le compteur 32 définissant 6T (SPW2 + 6T) et une requête d'émission est activée (RST + 1). On attend E13 pour retransmettre
le paquet.
Bloc 146: Si CNN est à O dans le test 144, un branchement est fait au
bloc 146. L'unité arithmétique AU est remise à O (RST + AU) et in-
crémentée par 2 (AU = AU + 2) pour positionner le mot d'état (SL ap-
pelé, anormalement occupé).
On attend que l'IMB 25 soit libre (IMBF = 1) dans le test 147. Dans la partie suivante de cette séquence un bloc définissant le résultat de la transmission est constitué comme déjà décrit (bloc de 3 mots:mot d'état,
RODBL et RODBA).
Bloc 148: Les bits d'état sont chargés dans l'IMB (AU + IMB), l'adresse
du début COBSA est chargée dans SIPAD (SPW19 + SIPAD) et une requi-
te pour charger le tampon du SIP avec les bits d'état est activée
(ST + RTTD).
On attend que i'IMB soit libre (IMBF = 1) dans le test 149.
Bloc 150: Le mot suivant est calculé, c'est-à-dire que COBSA + 1 est chargé dans CODBA (SPWl9 + 1 + SPW23) et dans SIPAD (SPWl9 + 1 + SIPAD), la longueur du bloc à transférer en cas de défaut RODBL est chargée dans IMB (SPW21 + IMB) et une RTTD pour charger le tampon
du SIP avec RODBL est activée (ST + RTTD).
On attend la libération de 1'IMB (IMBF = 1) dans le test 151.
Bloc 152: L'adresse suivante CODBA + 1 est calculée et chargée dans
SIPAD (SPW23 + 1 + SIPAD), l'adresse du bloc courant en cas de dé-
faut RODBA est chargée dans IMB (SPW24 + IMB) et une RTTD pour char-
ger le tampon du SIP avec RODBA est activée (ST ±> RTTD).
On attend la libération de 1'IMB dans le test 153.
Bloc 154:.COBSA est chargé dans IMB (SPW19- + IMB) et RTTDO envoyé au SIP (RTTDo + SIP) pour indiquer une fin de transmission, et le séquenceur d'état évolue dans l'état COO (SW + COO). Dans le test
, si la partie réception est inactive (COI) l'automate du BLS -
évolue dans un état inactif (CO), sinon (E13) l'automate du BLS évo-
lue vers l'état actif réception (ÉXCHIO).
Dans l'état EXCHIO,E15 (NOT) fait exécuter la séquence S7,
montrée dans l'organigramme de la figure 16.
Bloc 156: Dans cette séquence S7, rien n'est reçu (NOT) et la valeur de l'horloge de garde en émission TTV est chargée dans le compteur
32 définissant OT (TTV + OT) pour rappeler la destination.
L'apparition de E17 (TF) déclenche la séquence S8, montrée
dans l'organigramme de la figure 17. Dans cette séquence si le nom-
bre maximum de réessais est atteint, le bloc de résultat est chargé,
sinon la réémission du paquet est entreprise.
Bloc 157: Le nombre maximum de réessais sur une réponse RNR dans CORYN
est décrémenté (SPW9 - 1 + SPW29).
Le test 158 sur BORROW détermine si CORYN = O, sinon le bloc 159 est exé-
cuté. Bloc 159: La valeur maximum de l'horloge de garde en émission TTV est
chargée dans le compteur 32 définissant OT (SPW2 + OT) et une deman-
de pour recommencer l'appel est activée (RST + 1) car dans ce cas
le paquet n'a pas été transmis.
Si le test 158 détermine que CORYN = O, un branchement est
fait au bloc 160.
Bloc 160: L'unité arithmétique est remise à O (RST + AU) et incrémentée
par 4 pour positionner les bits dans le mot d'état "défaut de trans-
mission" (AU = AU + 4).
On attend la libération de l'IMB dans le test 161. La partie suivante de
cette séquence (références 162 à 169) est identique à celle de la séquen-
ce S6 de la figure 14 (références 148 à 155), c'est-à-dire que le bloc définissant le résultat de la transmission est constitué de: mot d'état,
RODBL et RODBA. Ces séquences diffèrent uniquement par leurs bits d'état.
L'automate du BLS évolue vers l'état CO (E19) ou EXCHIO (E18) en fonction
-2 472234
de l'état de la partie réception (COI).
L'apparition de E20 (TPACK) fait exécuter la séquence 59
montrée dans l'organigramme de la figure 18. Dans cette séquence, un pa-
quet a été correctement émis (réponse TPACK) et l'émission du prochain
paquet, si celui-ci existe, est préparée.
Bloc 170: Le prochain bloc à émettre devient le bloc courant. Donc, la
longueur du prochain bloc à émettre en cas de défaut NODBL est char-
gée dans RODBL longueur du bloc courant à émettre en cas de défaut
(SPW22 ± SPW21), l'adresse de début du prochain bloc en cas de dé-
faut NODBA est chargée dans RODBA, adresse de début du bloc courant en cas de défaut (SPW25 + SPW24). Le nombre maximum de réessais en cas d'erreur MORYN est chargé dans CORYN nombre de réessais courant (SPW4 -> SPW9), et RYS est remise à O (paquet transmis sans erreur,
donc récupération inutile) (RST'+ RYS).
Dans le test 171, on détermine si une requête d'émission (RTS = 1) est activée. Si oui, E22 fait évoluer l'automate dans l'état EXCHIO o une nouvelle émission peut commencer. Si RTS 0 une requête d'émission n'est
pas prête et le test 172 détermine si il y a-une fin de bloc (EOB). Si-
non (EOB = O) l'événement E21 fait évoluer l'automate dans l'état EXECO o l'OFIFO peut être chargée avec un autre paquet. Si il y a une fin du bloc (EOB = 1) l'unité arithmétique AU 29 est remise à 0 (RST + AU) dans
le bloc 173.
On attend la libération de l'IMB dans le test 174.
aloc 175:Les bits d'état codés sans défaut (000) sont chargés dans le TSW 'mot d'état de transmission). Le contenu de l'AU est chargédans
IMB!AU + IMB), l'adresse de début du bloc courant COBSA est char-
gée dans SIPAD (SPWl9 ± SIPAD) et une demande pour charger le conte-
d'IMB dans TSW est activée (ST + RTTD).
r aVtend la libération d'IMB dans le test 176.
3 1aoc 177: L'adresse de début du bloc courant COBSA est chargée dans IMB $PW19 + I1B), le mot d'état est envoyé au SIP (RTTD0 + SIP) et le
sdquenceur d'état évolue vers l'état COO (SW ±> COO).
Dans le test]78, l'automate du BLS évolue vers l'état CO (E23) ou
EXCHIO (E22) en fonction de la partie réception (COI).
A l'apparition de E24 (PACKRY), la séquence S10 montrée darns l'organigramme de la figure 19 est exécutée. Dans cette séquence, soit une rémission du paquet-erroné est exécutée, soit le SIP est averti
d'une erreur de transmission sur le réseau si le nombre maximum de rées-
sais permis est atteint.
Bloc 179: Le compteur définissant le nombre de réessais courant CORYN
est décrémenté par i (SPW9 - 1 + SPW9). -
Si l'état du BORROW dans le test 180 (BORROW = O) détermine que
CORYN: O, les opérations du bloc 181 sont exécutées.
Bloc 181: L'OFIFO est remise à 0 (RST + DFIFO), la longueur du bloc courant qui reste à transférer RODBL est chargée dans le compteur CODBL définissant la longueur courante du bloc à transférer (SPW21 + SPW20), l'adresse courante du bloc qui reste à transférer RODBA devient l'adresse courante du bloc CODBA (SPW24 -> SPW23), la taille du paquet PSI est chargée dans OEPLN (taille du paquet en émission) (SPW1 + SPW13),et l'automate du BLS évolue vers l'état
EXECO (SW + EXECO) à l'apparition de E25.
Si dans le test 180, CORYN = O (BORROW = 1), un branchement est effectué
au bloc 182.
Bloc 182: L'AU est remise à O (RST -> AU) et l'opération + 4 effectuée sur celle-ci (AU = AU + 4) pour positionner les bits d'état dans le
mot d'état TSW.
On attend la libération d'IMB dans le test 183.
Bloc 184: Les bits d'état sont chargés dans TSW. Le contenu de l'AU est chargé dans IMB (AU + IMB) et l'adresse de début du bloc COBSA dans
SIPAD (SPW19 + SIPAD), et la demande pour les charger dans le tam-
pon du SIP est activée (ST ± RTTD).
On attend la libération d'IMB dans le test 185.
Dans les références 186 à 190 les mêmes opérations que celles de la séquence 56 (figure 15) décrites ci-dessus (références 150
à 154) sont exécutées. C'est-à-dire que le bloc de résuitat de la trans-
mission (3 mots) est chargé avec le mot d'état, RODBL et RODBA.
Dans le test 191, l'automate du BLS évolue vers l'état CO (E26) ou EXCHIO (E27) en fonction de l'état de la partie réception
(COI).
Si le réseau de transmission (le TM en particulier) de-
vient non opérationnel, défini par E27a (TF), pendant un état d'émission
active (EXCHIO), la séquence Sl miontrée dans l'organigramme de la figu-
re 20 est exécutée.
Bloc 192: L'AU est chargée avec les bits d'état (001) définissant l'état non opérationnel du réseau, par les opérations remise à O
(RST + AU) et + 1 (AU = AU + 1).
Dans les références 193 à 200, les mêmes opérations que celles décrites dans les références 147 à 154 de la séquence S6 (figure
) sont exécutées. C'est-à-dire que le bloc de résultat de la transmis-
sion (3 mots) est chargé avec les bits d'état: mot d'état, RODBL et
RODBA. Ceci est effectué comme déjà décrit, par le chargement d'informa-
tion dans IMB,et d'adresse dans SIPAD.
L'automate du BLS évolue vers l'état CO (E28) ou l'état
EXCHIO (E29) en fonction de l'état de la partie réception (COI).
Sur réception et interprétation de la commande (supervi-
sion) GPC (E30), la séquence S12 montrée dans l'organigramme de la figu-
re 21 est exécutée, c'est-à-dire que la commande GPC est chargée dans
OFIFO.
Bloc 202: Le contenu d'OMB (commande GPC) est chargé dans le mot réser-
vé pour le stockage temporaire TDATA (OMB + SPW31), TDATA est ensui-
te chargé dans OFIFO (SPW31 -> OFIFO) et la synchronisation CBRF est remise à O (RST + CBRF); l'automate du BLS se reboucle soit dans
l'état EXCHIO, soit dans l'état CO.
A l'apparition de E32 (LUDO), la commande met l'état de la
ligne à jour, la séquence 513 de la figure 22 est exécutée, le char-
gement de la commande est effectué dans la table de connexion CT.
Bloc 203: La commande est temporairement chargée de 1'OMB dans SLADR
(OMB + SPW32), ensuite de SLADR dans CT (SPW32 + CT) et la synchro-
nisation CBRF est remise à 0 (RST + CBRF). L'automate du BLS se re-
boucle soit dans l'état EXCHID, soit dans l'état CO.
Sur réception d'une commande de réception RO (événement E34),
le BLS exécute la séquence S14 montrée dans la figure 23 et se re-
boucle soit dans l'état EXCHIO, soit dans l'état CO.
Bloc 204: Dans cette séquence, l'adresse de début du bloc de réception courant dans NIBSA définit l'adresse de début du prochain bloc de réception (OMB + SPW18), le signal autorisant le transfert du bloc de réception est activé (ST + SIBT) et la synchronisation remise à
0 (RST + CBRF).
Si le séquenceur d'état est prêt à exécuter cette commande,
la séquence S15 de la figure 24 est exécutée à l'apparition de E36.
24?2234
Dans cette séquence l'initialisation d'un bloc de données en récep-
tion est exécutée.
Bloc 205: L'adresse de début du prochain bloc en réception NIBSA, de-
vient l'adresse de début du bloc courant CIBSA (SPW18 + SPW26), et (SPW18 + SPW29), le SIP adresse de tampon est chargé (SPW18 + 1 + SIPAD), le signal SIBT est remis à O (RST + SIBT) et la demande RTTD est activée (ST + RTTD) pour charger le premier paramètre dans
le SP.
La synchronisation (CBRF = 1) est attendue dans le test 206.
Bloc 207: La longueur du bloc courant en réception est chargée dans le compteur CIDBL (OMB + SPW27), la synchronisation est remise à O (RST + CBRF), l'adresse courante CIDBA est mise à jour (SPW29 + 1 +
SPW29) et chargée dans le registre SIPAD (SPW29 + SIPAD), et une de-
mande pour charger le prochain paramètre est activée (ST + RTTD).
Sur réception de la synchronisation dans le test 208, les opérations du
bloc 209 sont exécutées.
Bloc 209: L'adresse de début du bloc est chargée dans le compteur CIDBA (OMB + SPW29), la synchronisation est remise à O (RST + CBRF), l'adresse courante du bloc CIDBA est mise à jour (SPW29 + 1 + SPW29) et mémorisée dans CWA pour le chargement ultérieur de l'adresse source et de la longueur du bloc (SPW29 + SPW28), la longueur du
bloc CIDBL est mise à jour (SPW27 - 2 + SPW27) et le séquenceur évo-
lue vers l'état EXCHI (SW + EXCHI).
Bloc 210: Le sémaphore PRS est chargé avec la taille du paquet à rece-
voir (SPW1 + PRS), la valeur du compteur de réception RTV est char-
gée dans OR (SPW5 + OR), la valeur du compteur de réessais CIRYN est initialisée (SPW6 ± SPW10) et la longueur du paquet courant IEPL
est remise à O (0 ± SPWll). La sortie de cette séquence est effec-
tuée sur E37.
A l'apparition de E38 (OIFR.TY), la séquence S16 de la figure est exécutée. Cette séquence consiste à assembler les paquetsen
réception et à les charger dans le tampon d'entrée alloué, spéci-
fiant l'adresse de la source.
Le test 211 détermine si l'IMB est libre (IMB = 1).
Bloc 212: La sortie (ler mot) d'IFIFO 41 est chargée dans IMB (IFIFO + IMB), l'adresse courante du bloc en réception CIDBA est chargée dans le registre d'adresse du SIP (SPW29 + SIPAD) et une demande pour charger le tampon du SIP avec le contenu d'IMB est activée
(ST + RTTD). L'adresse courante du bloc CIDBA, la longueur effecti-
ve du paquet IEPL, la longueur effective du paquet à récupérer en cas d'erreur IEPLR et la longueur du bloc à transférer CIDBL sont mises à jour (opérations: SPW29 + 1 - SPW29, SPWll + 1 -> SPWl1,
SPW12 - 1 + SPW12, SPW27 - 1 ± SPW27).
Le signal BORROW est testé dans le test 213 pour déterminer si le tampon
d'entrée alloué est plein. Si oui (BORROW = 1), un branchement est ef-
fectué au test 214.
La libération d'IMB est attendue dans le test 214.
Bloc 215: L'AU est remise à 0 (RST + AU), le contenu d'AU chargé dans IMB (AU > IMB), l'adresse du mot courant CIDBA est chargée dans SIPAD (SPW29 + SIPAD) et ensuite chargée dans le tampon d'entrée du
SIP (ST + RTTD).
La libération d'IMB est attendue dans le test 216.
Bloc 217: L'adresse source de SAD 36 et la longueur effective du paquet IEPL sont chargées dans IMB (SOURCE + SPWll + IMB), l'adresse du mot réservée pour garder ces paramètres (CWA) est chargée dansSIPAD (SPW28 + SIPAD), et une demande pour charger le tampon du SIP est
activée (ST + RTTD).
La libération d'IMB est attendue dans le test 218.
Bloc 219: L'adresse de début du bloc courant CIBSA est chargée dans IMB (SPW26 + IMB) et le SIP est averti par une commande lire l'état (RTTD0 + SIP). Le séquenceur d'état évolue dans l'état COI (SW ±> COI), et l'automate du BLS évolue vers l'état CO (E40) ou dans un
état actif en émission sur E39, c'est-à-dire EXECO ou EXCHIO.
Si dans le test 213 le tampon d'entrée n'est pas plein (BORROW = 0), un test suivant, 221, est fait pour détecter la fin du transfert du paquet en réception (EIPT = 1). Sinon (EIPT = O), une sortie via E39 est effectuée. Si une fin de transfert du paquet est
détectée (EIPT = 1), la longueur du paquet à récupérer IEPLR est re-
mise à 0 (SPW12 = O) dans le bloc 222.
Ensuite, l'état de l'automate de réception au niveau paquet est testé dans le test 223 (RIDLE). Si l'automate est inactif (RIDLE = 1), un branchement est effectué au bloc 214, suivi par la
séquence pour le tampon d'entrée plein.
Si RIDLE = O, un test 224 est effectué pour déterminer si le
signal pour commercer le transfert d'un bloc en réception est acti-
vé (SIBT = 1). Si oui, un branchement est effectué au bloc 214, à nouveau suivi par la séquence pour le tampon d'entée plein. Sinon
(SIBT = 0), les opérations du bloc 225 sont exécutées.
Bloc 225: L'adresse source et la longueur effective du paquet IEPL sont chargées dans IMB (SOURCE + SPWll + IMB), l'adresse du mot réservée pour garder ces paramètres (CWA) est chargée dans SIPAD (SPW28 + SIPAD), et une demande pour charger le tampon du SIP est activée
(ST + RTTD). Ensuite, la longueur effective du paquet IEPL est re-
mise à 0 (SPWll = 0), l'adresse courante du bloc CIDBA est chargée dans CWA réservée pour charger des paramètres (SPW29 + SPW28), l'adresse courante du bloc est mise à jour (SPW29 + 1 + SPW29), le nombre maximum de réessais en réception MIRYN est chargé dans le compteur définissant le nombre de réessais courant CIRYN (SPW6'+ SPW10) et la taille du paquet PSI est chargée dans le sémaphore
PRS (SPW1 ± PRS).
A la fin des diverses sous-séquences décrites, l'automate du BLS peut évoluer, à l'apparition de E39, dans l'état EXCHIO ou
EXECO. Dans cet état la séquence S16 peut recommencer à l'appari-
tion de E38 (IFIFO prête à transmettre). Pendant la réception d'un paquet, certains événements peuvent apparattre, qui sont définis
dans le tableau VI.
Tableau VI
Sur détection d'une erreur de parité (E41), la séquence 517 est exécutée (figure 26). Dans cette séquence, soit le nombre de réessais est décrémenté, soit le résultat est chargé dans le RSi (mot d'état en réception), si le nombre de r6essais maximum est atteint. Evénement Signification SPE Erreur de parité dans le canal utilisé par la source (S17) SRYD Détection d'un réessai par la source (518) RTVOUT Valeur de l'horloge de garde en réception, atteinte (time out) (519)
1,,,...
Bloc 226: Le nombre de réessais courant CIRYN est mis à jour (SPW10-1+ SPWO10) et le compteur 31 OR définissant le temps maximum entre
l'émission de deux mots par une source est remis à 0 (RST + OR).
CIRYN = O est testé dans le test 227. Si BORROW = O, CIRYN #= O et l'au-
tomate du BLS évolue dans l'état EXCHIO ou EXECO, via E42, et un réessai
du paquet est possible.
Bloc 228: Si BORROW = 1, CIRYN = O, l'AU est remise à O (AU = O),
l'adresse du mot réservée pour garder les paramètres, CWA, est char-
gée dans le registre d'adresse du SIP (SPW28 + SIPAD), le contenu de l'AU est chargé dans IMB (AU + IMB) et O est chargé dans
l'adresse définie par CWA, via une activation de RTTD (ST ±> RTTD).
On attend la libération d'IMB dans le test 229 (IMBF = 1).
Bloc 230: La longueur du paquet à récupérer IEPLR est remise à O "récu-
pération impossible" (SPW12 = O), l'adresse de début du bloc est
chargée dans le registre adresse du SIP (SPW26 + SIPAD), l'opéra-
tion + 4 est faite sur l'AU (AU + 4 = AU), l'adresse source est chargée dans l'AU dans les bits position appropriés (AU + SOURCE = AU), le contenu de l'AU est chargé dans IMB (AU + IMB) et ensuite
chargé dans le RSW du bloc, via une requête de chargement (ST+ RTTD).
Dès la libération d'IMB dans le test 231, le bloc 232 est exécuté.
Bloc 232: L'adresse de début du bloc CIBSA est chargée dans IMB (SPW26 ±> IMB) et une commande lire le mot d'état est envoyée au SIP qTTD0 + SIP) pour que le SIP puisse lire le résultat chargé dans RSW. Le
séquenceur d'état évolue dans l'état COI (SW -> COI).
* L'automate du BLS évolue vers l'état CO (E43) ou vers l'état
EXECO/EXCHIO (E42) en fonction de l'état de la partie émission.
Sur détection d'un réessai par la source (E44), la séquence S18 de la figure 27 est exécutée, c'est-à-dire que les paramètres
de récupération sont chargés.
Bloc 234: L'IFIFO est remise à O (RST -> IFIFO). La longueur du paquet à récupérer IEPLR est chargée dans CIEPLR, ce compteur définissant la valeur courante de IEPLR pendant la récupération (SPW12 + SPW14), et la taille du paquet PSI est chargée dans le sémaphore PRS (SPWl+
PRS). L'automate se boucle dans l'état EXCHIO ou EXECO.
A l'apparition de E46 (RTVOUT) qui signifie le dépassement de
la valeur attribuée à l'horloge de garde RTV, la séquence S19 de la fi- gure 28 est exécutée. Dans cette séquence, le SIP est informé du compor-
52 -
tement anormal de la source par le chargement des bits d'état appropriés
dans le tampon du SIP, et les divers compteurs concernés sont remis à 0.
En fait, les opérations exécutées dans les blocs 235 à 240 sont lés mê-
mes que celles exécutées dans les blocs 228 à 233 de la séquence S17.
L'automate du BLS évolue vers l'état CO (E47) ou EXCHIO/EXECO
(E48) en fonction de l'état de la partie émission du séquenceur.
Lorsqu'un paquet réessais est reçu, la séquence 520 de la fi-
gure 29 est exécutée à l'apparition de E49 (RY.OIFR).
Cette séquence, qui consiste à assembler les paquets reçus et à les charger dans le tampon d'entrée alloué spécifiant l'adresse de la
source, est la même que celle de la figure 25, excepté que dans la pré-
sente séquence le paquet est un paquet réessais et que les compt%.urs
concernés doivent être mis à jour.
Bloc 243: La longueur du paquet à récupérer IEPLR est chargée dans le compteur CIEPLR définissant la valeur courante de IEPLR pendant la récupération (SPW12 + SPW14), et CIEPLR est ensuite mis à jour
(SPW14 - 1 + SPW14).
Le signal BORROW est testé dans le test 244. Si BORROW = 1, CIEPLR = O,
le paquet à récupérer est entièrement transféré et un branchement est ef-
fectué au bloc 246. Si BORROW = 0, CIEPLR; O, le paquet n'est pas transférémet les opérations du bloc 245 sont exécutées, qui consistent à
éliminer les mots correctement reçus du paquet récupéré.
Bloc 245: L'IFIFO est décalée, c'est-à-dire que le mot suivant est sor-
ti (SH + IFIFO), le compteur CIEPLR est mis à jour (SPW14 + SPW14-)
et le test 244 sur BORROW est exécuté.
Dans la partie de la séquence 520 suivante, références 246 à 259, on retrouve les mêmes opérations que dans la séquence S16 (figure ) références 212 à 225. C'est-à-dire que les tests pour le tampon
plein, l'automate de réception en état repos RIDLE, la fin de transmis-
sion de paquet, etc., sont exécutés et les compteurs concernés mis à jour.
Si dans l'état EXCHIO ou EXECO l'événement E50 (NOTOP) appa-
raît, la séquence 521 de la figure 30 est exécutée. Dans cette séquence l'état "réseau non opérationnel" est chargé dans le tampon d'entrée et le
SIP averti.
Bloc 260: L'AU est remise à 0 (RST + AU) et l'opération + 1 effectuée
ensuite (AU = AU + 1), c'est-à-dire le bit d'état (réseau non opé-
rationnel) positionné.
On teste la libération de 1'IMB dans le test 261.
Bloc 262: Les bits d'état sont chargés dans IMB (AU - IMB), l'adresse de début du bloc CIBSA est chargée dans le registre adresse du SIP
(SPW26 > SIPAD) et le tampon du SIP chargé (ST > RTTD).
On teste encore la libération d'IMB dans le test 263.
Bloc 264: L'AU est remise à O (RST + AU), le contenu de CWA,adresse du mot réservée pour charger les paramètres relatifs au paquet, est
chargé dans le registre adresse du SIP (SPW28 > SIPAD), O est char-
gé dans IMB (AU + IMB) et le contenu d'IMB chargé dans le tampon du
SIP (ST -> RTTD).
On attend encore la libération d'IMB dans le test 265.
Bloc 266: L'adresse de début du bloc CIBSA est chargée dans IMB (SPW26-
IMB) et le SIP averti par une commande lire l'état (RTTDo + SIP).
Le séquenceur d'état évolue vers l'état COI et l'automate du BLS évolue vers l'état CO (E52) ou vers l'état EXCHIO/EXECO (E51) en
fonction de l'état de la partie émission du séquenceur.
Le PLA 23 est composé des quatre éléments suivants - l'automate de transmission (TA) responsable pour la transmission de paquets sous contrôle du BLS 22, - l'automate de réception (RA) responsable pour la sélection de sources (contrôle du début de transmission) et pour la réception de paquets valides, - l'automate de niveau mot (WLA) responsable pour émettre les mots de type divers (données, GPC, supervision des destinations, supervision
des sources, etc.) dans les canaux des SL appropriés, lesdits mots ve-
nant des TA et RA.
- un décodeur pour le décodage des informations en provenance du TM.
La figure 31 montre la structure du PLA 23. Tous les au-
tomates du PLA sont des automates de type "Moore" comme déjà décrit pour le BIC 21 (figure 5). Dans la figure 30, les automates TA, RA et WLA sont représentés par 270, 271 et 272 respectivement. Les FPLA et les PROM de TA, RA et WLA sont représentés par 273, 274, 275 et par 276,
277 et 278 respectivement. Les registres d'état liés avec le FPLA (en-
trée et sortie) et la PROM de chaque automate sont montrés de 279 à 281.
Le décodage des informations venant du TM est effectué par un décodeur de mots (WDEC) 282. La communication entre les automates et les niveaux
24?2234
supérieur (BLS) et inférieur (TM) est dessous.
décrite dans le tableau VII ci-
Tableau VII
La figure 32 est un réseau de Petri montrant l'évolution
du TA en ce qui concerne la transmission de paquets (TPA), et les figu-
res 33a, 33b et 33c sont des réseaux de Petri montrant l'évolution de la
partie du TA chargée d'analyser et de synchroniser les supervisions ve-
nant des destinations (TTA).
Les événements au niveau paquet sont définis ci-dessous.
Comme déjà mentionné, plusieurs automates du BIC 21, du BLS 22 et du PLA 23 travaillent en synchronisation, c'est-à-dire qu'ils surveillent les événements appropriés des autres pour évoluer vers leur prochain état approprié. Les événements définis ci-dessous sont relatifs au TA et il est évident que certains de ces événements sont également nécessaires
pour l'automate du BLS par exemple.
Evénéments de transmission au niveau paquet concernant les automates TPA-
et TTA.
E1 =
E2 E3
E4 =
E5 =
E6 =
EOI + Fin d'initialisation.
RTS + Requête à envoyer.
RTS.EOA.RRS.(1 + RNRS.W)
EOA.RNRS
EOA.NOT.RYS
EOA.(RRS.RNRS.W + AB + RRS.RTS)
Automate Entrant de Sortant à
TA BLS BLS
WLA
WDEC WLA
RA BLS BLS
WLA WLA
WDEC
WLA TA TA
RA RA
TM (interface)
E7 = OOFR.EOB.EOP
E8 = OOFR.(EOB + EOP)
E9 = AB + DPE.B
ElO = EOA.(RNRS + AB) Ell = EOA.(RNRS + NOT) + STR
E12 = RR + Destination prête à recevoir.
E13 = RNR + Destination n'est pas prête à recevoir.
E14 = A.DPE + Erreur de parité de la destination dans le mode adres-
sé.
E20 = NOT.RYS.EOA
E21 = INCON.(branchement inconditionnel).
E22 = BLOK + BLS reconnaissance.
E23 = WLOK + WLA reconnaissance.
E27 = EOP + Fin de paquet.
E28 = EOB + Fin de bloc.
E29 = EOA
E30 = EOA + Fin d'analyse sur réponse cohérente, utilisée pour faire
évoluer les TPA et TTA vers les états transitoires.
E31 = (OBLRFN.OWLRFN).EOAS + Fin d'analyse utilisée pour faire évo-
luer le TTA dans l'état suivant.
Les signaux qui définissent les événements sont décrits
ci-dessous. Certains de ces signaux sont déjà décrits dans la descrip-
tion des protocoles (façon générale) et de l'automate du BLS, mais sont
encore définis pour plus de clarté.
W Si W = lréessayer l'appel en mode diffusé dans le cas de la ré-
ception de RR et RNR.
Si W = O,transmettre le paquet à la fin de OT si au moins un RR a
été reçu.
RRS: Destination est prête (mot de supervision) RNRS Destination n'est pas prête (mot de supervision) RYS: Etat de réessai (mot de supervision) NOT: Rien reçu AB: Annuler ("abort") DPE: Erreur de parité de la destination STR: Evoluer dans l'état REDY (prêt) OOFR: Sortie d'OFIFO prêt à transférer A: Mode adressé B: Mode diffusé OBLRFN: Accusé de réception du BLS
OWLRFN: Accusé de réception du WLA.
Les états principaux de la figure 32 sont les états TIDLE (repos) O, REDY (prêt) 1, CAL (appel) 19, CALAG (rappel) 25, SND (envoyer) 7, WAT (attendre) 22 et CLOS (fermeture) 31. Les autres
états transitoires seront définis dans la description qui suit. Les
états des figures 33a à 33c seront définis en référence à la description
suivante. Le TA comprend deux automates spécialisés, l'automate TPA
chargé de la transmission de paquets (figure 32), et l'automate TTA char-
gé d'analyser et de synchroniser les supervisions venant des destina-
tions (figures 33a à 33c), ces deux automates travaillant en synchroni-
sation. Par exemple, dans un état particulier, le TTA analyse des super-
visions venant des destinations et active certains événements qui font
évoluer le TPA. La description suivante fait référence aux figures 32 et
33. Au commencement, le TPA est dans l'état TIDLE et le TTA dans l'état LOOK qui correspond aux états RDY + SND + IDLE du TPA. Le jeton (e) du TPA est donc dans l'état IDLE et celui du TTA dans l'état LOOK. L'état TIDLE du TPA est entré via un MCL (remise à zéro générale) ou une commande de déconnexion, et l'état LOOK du TTA via ces deux dites commandes ou une analyse du prochain état. A la fin d'une initialisation
(El) le TPA évolue vers l'état 1 REDY, le TTA reboucle dans l'état LOOK.
Phases REDY (prêt) et CAL (appel): Dès qu'un paquet est complètement chargé dans l'OFIFO du BLS, ce dernier envoie une requête d'émission RTS (E2) qui fait évoluer le TPA vers l'état 3 (ASK + RY) qui est l'état d'appel ou de rappel (transitoire). L'état LOOK correspond aux états principaux CAL + CALAG + WAT + CLOS du TPA. Le TPA envoie une demande pour l'émission d'ASK au WLA, cette commande étant chargée dans les registres adresse destination
et niveau de priorité, 37 et 38 du CM.
Dès qu'un ASK est envoyé dans un canal à la destination (S), le WLA active un événement WLOK (E23) qui fait évoluer le TPA vers l'état CAL 19. Le TTA qui est dans l'état LOOK analyse chaque réponse cohérente venant des destinations définies dans le mot de supervision ASK. Dans le mode adressé, la fin d'analyse (EOA) E30 apparaît dès qu'une réponse cohérente est reçue ou que OT est égalé (A.CA + OT), tandis que dans le mode diffusé, EOA apparaît quand le temps OT est égalé. La fin de l'analyse déclenche les événements appropriés qui font évoluer le TPA
dans un état relatif au résultat de l'analyse, comme décrit ci-dessus.
Il faut distinguer E30 (EOA) et E31. La fin d'analyse
(EOA) E30 est définie par OT (mode diffusé) et par, soit la première ré-
ponse cohérente (RR/RNR/AB), soit OT (mode adresse). Le résultat d'EOA
(E30) fait évoluer le TPA dans les états transitoires.
E31 comprend E30 synchronisé et les accusés de réception du BLS et du WLA, celui-ci étant utilisé pour faire évoluer le TTA dans le prochain état (NXTST). La figure 33b montre l'utilisation de E30 et E31. Le TTA est dans l'état d'analyse (AN) et à la fin de l'analyse, E30 fait évoluer l'automate dans l'état REP, qui est l'état o le résultat est envoyé au TPA, et dans lequel le TTA attend la réponse du niveau bloc (BLS) et du niveau mot (WLA). Sur réception de ces réponses (E31),
le TTA évolue simultanément dans l'état d'analyse AN et dans l'état sui-
vant (NXTST).
Mode adressé Sur réception d'une réponse RR (destination prête) et si les conditions définies par E3 existent, le TPA évolue vers l'état 23 -20 RR, o un événement RR est envoyé au BLS. Sur réception d'E22 (niveau bloc OK) du BLS, le TPA évolue vers l'état 7 SND et le TTA dans l'état NXTST (prochain état) qui est LOOK, à travers LOOK + E12 + RR + E31
NXTST (L-OK).
La fin d'analyse EOA (E31) fait évoluer le TTA dans le prochain état (NXTST) qui dépend des états transitoires et du résultat
de l'analyse.
Sur réception d'EOA et de RNR (destination n'est pas
prête) E4, le TPA évolue vers l'état 16 RNR, et un événement RNR est en-
voyé au BLA. Sur réception de E22 du BLS, le TPA évolue vers l'état 1 REDY et l'évolution du TTA est: état LOOK + E13 + état RNR + E31 -> état NXTST (LOOK). Sur réception d'EOA.AB (annuler) l'évolution du TPA est la même que pour RNR, sauf qu'un événement TF (défaut de transmission) est envoyé au BLS. L'évolution du TTA est: état LOOK + E9 > état AB + E31 +
état NXTST (LOOK). Sur réception d'EOA.DPE (erreur de parité de la des-
tination), l'évolution du TPA est la même que pour AB dans le cas o une réponse cohérente n'est pas reçue pendant OT; l'évolution de TTA est:
état LOOK + E14 + état DPE + E9 + état AB + E31 + état NXTST (LOOK).
Sinon l'évolution du TPA est fonction de la réponse cohérente reçue
(RR, RNR, AB).
Si le résultat d'EOA est "rien reçu" pendant OT, le TPA évolue, via E5, vers l'état NOT (rien), envoie un événement NOT au BLS et évolue vers l'état 25 CAL.AG, sur réception de E22 du BLS. Le TTA
reste dans l'état LOOK, c'est-à-dire}que le prochain état est LOOK.
Il est évident que l'évolution du TPA, de l'état CAL vers les autres états principaux, dépend de la fin d'analyse (EOA) d'une part et d'autre part des conditions particulières aux événements E3, E4, E5. La définition d'EOA est: A (mode adressé), CA (réponse cohérente) + OT. Mode diffusé Si le résultat d'EOA montre toutes les réponses RR, le TPA évolue dans l'état 7 SND, et le TTA dans l'état LOOK, comme décrit
pour une réponse RR dans le mode adressé.
Si le résultat d'EOA montre toutes les réponses RNR, le TPA évolue dans l'état 1 REDY et le TTA dans l'état LOOK, comme décrit
pour une réponse RNR dans le mode adressé.
Si le résultat d'EOA montre les réponses RR et RNR, le TPA évolue dans l'état 7 SND à travers l'état 23 RR, comme déjà décrit, si le signal attendre RNR (W) n'est pas activé. Si ce signal est activé (W), le TPA évolue dans l'état 31 CLOS à travers E6, l'état 11 BR.RR et E22, E23. Dans l'état BR.RR les liaisons logiques sont interrompues
avant un réessai et un événement RNR est envoyé au BLS.
Sur réception de E22 du BLS, et de E23 du WLA, le TPA évolue dans l'état 31 CLOS. L'évolution du TTA est: LOOK + EI3 + état
RNR + E12 + état RR.RNR ±> E31 + état NXTST (LOOK), ou: état LOOK+ E12-
état RR + E13 + état RR.RNR ± E31 + NXTST (LOOK).
Si le résultat d'EOA montre au moins une réponse AB, le TPA évolue dans l'état 31 CLOS à travers E6 + l'état 11 + BR.RR + E22 et E23, comme déjà décrit, excepté que dans ce cas l'événement envoyé auBLA est TF. De plus, une commande interrompre la liaison logique est envoyée à tous. L'évolution du TTA est: état LOOK -> E13 - état RNR + E12 + état
RR.RNR + E9 + état AB -> E31 + état NXTST (L-OOK).
Si rien n'est reçu pendant OT, l'évolution du TPA est: état 19 CAL + E5 + état 17 NOT + E22 + état CAL.AG 25, comme déjà décrit
et le TTA reboucle dans l'état LOOK.
-; X Phase CALAG (rappel)
Il peut arriver que les destinations ne puissent pas ré-
pondre à une requête ASK pendant OT parce qu'elles sont occupées. Mais le silence d'une destination ne peut pas excéder la durée maximum d'une liaison logique 26T,et chaque destination (qui n'est pas en-défaillance)
répondra toujours à la fin d'une liaison logique.
Dans l'état 25 CALAG, le comportement du TPA et du TTA
est tel que décrit pour l'état 19 CAL, dans les modes adressé et diffu-
sé avec une exception; c'est-à-dire, l'évolution du TPA est vers les états REDY, CLOS et SND à travers les états transitoires dépendant de l'analyse du TTA, tandis que l'évolution du TTA est dans le prochain
état approprié (LOOK ou LOOK), à travers les états transitoires. L'ex-
ception est que dans le cas o aucune réponse n'est reçue à la fin de OT le TPA évolue vers l'état 29 SY (état de synchronisation) via E5. Dans l'état 29 SY, RNR est envoyé au BLS (mode adressé) et une supervision SY
(pour synchronisation dans le mode diffusé) est envoyée vers les desti-
nations. Sur réponse du BLS (E22), le TPA évolue dans l'état 1 REDY.
L'évolution du TTA est état LOOK -* E31 - état NXTST (L0OK). La situa-
tion "aucune réponse" peut être causée par l'incapacité de toutes les
destinations à répondre à un appel diffusé.
Phase SND (envoyer) Pendant cette phase le TPA transmet un paquet de données aux destinations. Dès qu'un mot est prêt à être transféré (E7), le TPA envoie une requête au WLA pour transmettre le mot dans le prochain canal de source disponible, et évolue de l'état 7 SND vers l'état 5 WRDT (transmettre un mot). Sur réponse WLOK (E23) du WLA indiquant que le mot est émis, le TPA évolue dans l'état 7 SND. Cette évolution entre les états SND et-WRDT est répétée jusqu'à un événement E8 indiquant la fin
de bloc (EOB) ou de paquet (EOP). Le TTA reste dans l'état LOOK. L'appa-
rition de EOB ou EOP fait évoluer le TPA dans l'état 22 WAT (attendre)
via l'état transitoire 6 WRD. Cet état WRD est nécessaire pour transfé-
rer le dernier mot du paquet. Si E8 est un EOP, le TPA évolue dans l'état 22 WAT, via E27/E23, c'est-à-dire qu'une demande d'émission du dernier mot est envoyée au WLA qui répond avec WLOK (E23). Si E8 est un EOB, le TPA évolue vers l'état transitoire 4 BR (interrompre la liaison logique) à l'apparition de E28 (EOB au WLA) et de E23 (WLOK du WLA). Dans cet état BR un mot de supervision BR est envoyé aux destinations pour les
avertir de l'interruption de la liaison logique, et ensuite le TPA évo-
lue dans l'état 22 WAT sur réponse WLOK du WLA (E23). Dans cette séquen-
ce l'évolution du TTA est: état LOOK >+ E31 + état NXTST (LOOK).
Si pendant cette phase de la transmission de données (état principal SND), le TTA détecte l'événement E9 (erreur de parité dans le mode diffusé ou AB), ou l'événement E14 (erreur de parité dans le mode adressé), il évolue de lafaçon suivante: état LOOK + E9/E14 +
état AB + E9 + état NXTST (LOOK). Ceci est montré dans la figure 33c.
L'événement E29 est EOA, parce que le TTA n'est pas dans une phase d'ana-
lyses dans LOOK, c'est-à-dire que le TTA n'attend pas la fin de l'analyse
mais active immédiatement une procédure pour la récupération du paquet.
Le TPA à l'apparition de E10 évolue dans l'état transitoire 20 (TPRY+O1 qui est-l'état o les signaux relatifs aux séquences sont envoyés. Si E10O est consécutif à un événement AB, le TPA envoie PACKRY (réessai du paquet) au BLS et sur réception du BLOK (E22) du BLS, évolue dans l'état 1 REDY et la séquence de réessai peut commencer. Le réessai du paquet fait évoluer le TPA dans l'état 7 SND via l'état 19 CAL, après la mise à jour du compteur CORYN (nombre maximum de réessais); si le paquet est retransmis sans erreur, la séquence pour transmission dans la phase SND est terminée. Si le réessai n'a pas abouti, la séquence de réessai est répétée jusqu'à CORYN = O, dans ce cas la communication est abandonnée
et le SIP averti de l'impossibilité de la transmission.
Phase WAT (attendre) L'état 22 WAT est implicitement un état d'appel (CAL) car la transmission du dernier mot du paquet dans l'état 6 WRD implique que la source veuille maintenir la liaison logique. Dans l'état 22 WAT,
le compteur OT est déclenché.
Etat WAT (mode adressé) Dans le mode adressé le TPA attend une réponse cohérente (AB/RR/RNR). Si cette réponse est RR, c'est-à-dire si la destination a
choisi la source courante comme prochaine source, le TPA évolue à l'appa-
rition de E3 vers l'état transitoire 26 TPOK. Dans cet état, TPACK (re-
connaissance de la transmission du paquet) est envoyé au BLS et l'appari-
tion de E22 fait évoluer le TPA dans l'état 7 SND o la transmission du prochain paquet peut commencer. L'évolution correspondante du TTA est
état LOOK - état RR + E31 + état NXTST (LOOK).
Si la réponse de la destination est RNR, c'est-à-dire si le paquet courant est bien reçu mais que la destination n'est pas prête
à recevoir un nouveau paquet de la même source, le TPA évolue à l'appa-
rition de E4 vers l'état transitoire 20 (TPRY + OK). La reconnaissance du paquet courant TPACK est envoyée au BLS et, sur réception du BLOK (E22) du BLS, le TPA évolue dans l'état 1 REDY o un appel explicite (CAL) peut commencer. L'évolution correspondante du TTA est: état LOOK - état
RNR > E31 -> état NXTST (UOOK).
Si la réponse est AB (erreur), à l'apparition de E10 le TPA évolue vers l'état 20 (TPRY + OK) o PACKRY (réessai du paquet) est envoyé au BLS. Sur réponse BLOK (E22) du BLS, le TPA évolue dans l'état 1 REDY o le réessai du paquet peut commencer. Comme déjà décrit, le réessai du paquet est répété jusqu'à aboutissement d'une retransmission sinon, la communication est abandonnée quand CORYN = 0, et le SIP est
averti.
Si il n'y a pas de réponse cohérente, quand OT = 0, l'évolution de TPA et TTA est la même que celle décrite pour une réponse AB. Il est possible que la destination ait une défaillance et le réessai
de la transmission peut l'établir.
Phase WAT (mode diffusé)
Celle-ci est analogue au mode adressé.
Si toutes les réponses (pendant OT) sont RR, l'évolution de TPA et TTA est la même que celle décrite pour RR reçu dans le mode adressé. Si toutes les réponses reçues sont RNR, l'évolution de
TPA et TTA est la même que celle décrite pour RNR dans le mode adressé.
Si une réponse AB est reçue, l'évolution de TPA et TTA
est la même que celle décrite pour AB dans le mode adressé.
Si les réponses reçues sont RR et RNR et si la condition (W) existe, l'évolution de TPA et TTA est la même que celle décrite pour
RR dans le mode adressé, c'est-à-dire que le paquet est transmis aux des-
tinations qui ont répondu avec RR; évidemment, les destinations qui ont répondu avec RNR n'acceptent-pas le paquet et le perdent. Cette séquence
est utilisée pour transmettre les paquets urgents dans le mode diffusé.
Si les réponses reçues sont RR et RNR dans le mode diffu-
sé normal, c'est-à-dire si on attend OT, les réponses sont traitées com-
me RNR et l'évolution de TPA et TTA est la même que celle décrite pour RNR dans le mode adressé, c'est-à-dire que le paquet est validé et un retour est effectué dans l'état 1 REDY o le prochain appel explicite
peut commencer..'Cette séquence est normalement utilisée lorsqu'une commu-
nication doit être transmise à tous (initialisation ou mise à jour des
copies multiples de fichiers, par exemple).
Phase CLOS (fermeture) Cette phase suit les états qui comprennent l'utilisation d'une supervision BR (interrompre la liaison logique), c'est-à-dire qu'un BR dans les états WAT, CAL ou CALAG fait évoluer le TPA dans l'état
31 CLOS. L'événement E6 définit les conditions pour une supervision BR.
Soit la source n'est pas prête à envoyer le prochain paquet (R-T-S) dans l'état 22 WAT, soit un AB est détecté ou OT dépassé dans les états CAL et CALAG. Dans ces cas l'évolution du TPA est soit: état WAT + E6 + état transitoire BR.TPOK + E22/E23 + état 31 CLOS, soit: état 19 CAL + E6 + état transitoire 11 BR.RR + E22/E23 + état 31 CLOS, soit: état CALAG + E6 + état 11 BR.R -+E22/E23 + état 31 CLOS. Dans l'état 30 BR.TPOK, la reconnaissance du paquet courant transmis TPACK est envoyée au BLS et, dans l'état 11 BR.RR, un défaut de transmission (TF) ou RNR est envoyé au BLS. Les réponses BLOK et WLOK (E22 et E23) font évoluer le TPA dans l'état 31 CLOS. Le TTA reboucle dans l'état LOOK dans les trois cas. La destination doit reconnaître BR par RNR pour être sûre que
la liaison logique est correctement interrompue.
Si RNR est reçu dans l'état 31 CLOS, le TPA à l'appari-
tion de Ell évolue dans l'état 1 REDY, et le TTA évolue de la façon sui-
vante: état LOOK + E31 + état NXTST (L-OK).
Si AB est reçu dans l'état CLOS, le TTA évolue dans
l'état 27 BR, via E6. Dans ce cas, le BR a été mal interprété par lades-
tination et un BR explicite est encore envoyé dans l'état 27 BR. Le TPA évolue dans l'état 31 CLOS sur réponse E23 du WLA et attend le RNR de la destination. Sur réception de tout AB le TPA évolue encore dans l'état 27 BR, cette évolution étant répétée jusqu'au compteur de réessais = O, ou jusqu'à RNR reçu. Dans le cas o le compteur de réessais atteint 0, la communication est abandonnée, les SIP et BLS sont avertis et le TPA évolue dans l'état 1 REDY sur un signal STR (Ell). Si RNR est reçu,
* l'évolution du TPA est aussi dans -l'état 1 REDY, via Ell, comme déjà dé-
crit et l'évolution du TTA est: état LOOK + RNR + E31 + état NXTST(LOOI.
Si rien n'est reçu (NOT), il est probable que la destina-
tion a évolué dans un état de repos, dans lequel elle ne peut pas inter-
préter une supervision BR. Dans ce cas, la communication est abandonnée, les SIP et BLS avertis et le TPA évolue dans l'état 1 REDY, via Ell
(condition STR). L'évolution du TTA est: LOOK + E31 > état NXTST (LOOK).
Phase DEL (supprimer)
Si dans le cas de réessai d'un paquet la source ne re-
çoit pas de réponse cohérente de la destination (RR/RNR/AB), le TPA évo-
lue dans l'état 25 DEL à l'apparition de E20, c'est-à-dire à la condi-
tion de réessai (RY) NOT (rien reçu). Dans cet état, il est implicite que le paquet est correctement reçu par la destination et le réessai du
paquet est causé par une mauvaise interprétation de la réponse de lades-
tination par la source. Dans ce cas, la destination ne répond pas àl'ap-
pel parce que le paquet est bien reçu et la destination a peut-être don-
né la prochaine liaison logique à une autre source. Le TPA évolue via E7, dans l'état 24 SH o un mot de l'OFIFO est décalé (écrasé) et évolue ensuite inconditionnellement (E21) dans l'état 25 DEL. Cette évolution
entre les états DEL et SH est répétée jusqu'à ce que le paquet à récupé-
rer soit complètement décalé de l'OFIFO. Lorsque le dernier mot du pa-
quet est décalé de l'OFIFO, le TPA évolue dans l'état 20 (TPRY + OK) via E8. Dans cet état, TPACK (paquet transmis) est envoyé au BLS et le TPA évolue dans l'état 1 REDY sur BLOK (E22) du BLS. L'évolution du TTA dans cette séquence est: état LOOK + E31 - état NXTST (LEOK). Dans l'état 1 REDY, la séquence normale pour la transmission du prochain paquet peut
commencer.
Les organigrammes des figures 34a à 34c montrent les mé-
canismes de sélection contrôlés par l'automate de réception (RA) relatif à l'état de la destination. Le RA sera décrit plus tard. En référence à
l'organigramme de la figure 34a, lorsqu'un appel adressé (AASK) est dé-
tecté par la destination, référence 280, la séquence exécutée est déter-
minée par l'état du RA. Si le RA est dans l'état de repos (RIDLE), test 281, c'est-à-dire s'il n'y a pas de liaisons logiques déjà établies, le
premier appel AASK est sélectionné.
Bloc 286: L'adresse de la source sélectionnée devient l'adresse de la source courante CSA (LD + CSA), le RA évolue dans l'état RR (SW +
RR), une supervision RR établissant la liaison logique avec la sour-
ce sélectionnée est envoyée, et une sortie effectuée via EXIT en
attendant les données de la source. Si le RA n'est pas dans l'état de repos RIDLE = 0, dans le test 281, la
destination a déjà établi une liaison logique et pourrait avoir sélectionné la prochaine source. Dans ce cas, un test est exécuté sur un bit NSB qui indique si la prochaine source demandant une liaison est un appel diffusé (BASK). Si oui, NSB = 1 dans le test 282, le AASK courant est refusé et un branchement effectué à EXIT. Un appel diffusé (BASK) a une priorité supérieure à un appel adressé (AASK). Si NSB = O dans le test 282, la prochaine source sélectionnée est un appel adressé et un branchement est effectué au test 288. Dans-le test 288, le niveau de priorité de l'appel entrant ASKL est comparé au niveau de priorité de la prochaine source sélectionnée NASKL. Si ASKL.< NASKL (condition 0), un branchement est effectué à EXIT, c'est-à-dire que L'AASK courant n'est pas sélectionné pour la prochaine liaison logique (RNR est envoyé à la source concernée, le RA évoluant dans l'état approprié). La source peut répéter l'appel jusqu'à son acceptation ou jusqu'à un nombre maxi--;
mum d'essais spécifié; dans ce dernier cas, l'appel est abandonné. Si-
ASKL > NASKL dans le test 288 (condition 1), un branchement est effectué
au bloc 289.
Bloc 289: La source courante (entrante) devient la prochaine source sé-
lectionnée NSA, son adresse est mémorisée (LD > NSA) et (ST -> NASK), et un branchement effectué via EXIT, en attendant les données de la source sélectionnée. La prochaine source sélectionnée devient la source courante à la fin de la liaison logique courante (RA état
LOOK).
Lorsqu'un appel diffusé (BASK) est détecté par la destina-
tion, référence 283, et si la destination est synchronisée, SYN = 1 dans le test 284, la séquence exécutée est déterminée par l'état du RA. Si le RA est dans un état de repos, RIDLE = 1 dans le test 285, la séquence
décrite pour le bloc 286 est exécutée.
Si le RA n'est pas dans l'état de repos, RIDLE = O dans le test 285, le bit NSB est testé dans le test 287 pour déterminer si la prochaine source sélectionnée est dans le mode diffusé ou adressé. Si la
prochaine source est dans le mode diffusé, NSB = 1, le test 288 est exé-
cuté comme déjà décrit. Si la priorité de l'appel courant est supérieure au prochain appel sélectionné (ASKL > NASKL) déterminé par la condition 1, la séquence du bloc 289 est exécutée comme décrit et un branchement
effectué à EXIT en attendant les données de la source.
Si ASKL < NASKL (condition 0), la source courante (entrante) n'est pas sélectionnée et un branchement encore effectué à EXIT, RNR
étant envoyé à la source à la fin de la liaison logique courante.
Si dans le test 287 la prochaine source sélectionnée est dans le mode adressé (NSB = 0), la sélection de l'appel courant comme prochain appel, montrée dans la séquence 289, est directement exécutée parce que
le mode diffusé a une priorité supérieure au mode adressé.
Dans le mode diffusé toutes les destinations doivent sélec-
tionner la même source (utilisent simultanément le même mécanisme) afin
d'éviter la dispersion des RR qui peut causer des verrous mortels (dead-
locks) ou des incompréhensions. Certains événements, par exemple erreur de parité, peuvent perturber le mécanisme de sélection et causent la perte de synchronisation. Dans ce cas la destination perd la capacité de
sélectionner une source dans le mode diffusé.
Donc, si la destination a perdu la synchronisation, SYN = 0
dans le test 284, un branchement est effectué à EXIT.
SYNL, référence 290 (figure 34b) est l'état o la destination
est désynchronisée par rapport aux autres destinations, ce qui fait évo-
luer le RA dans l'état LOOF (SW + LOOF) dans le bloc 291. Dans cet état, la destination exécute les opérations suivantes. Le bit NSB est testé dans le test 292 et si la prochaine source sélectionnée est dans le mode adressé (NSB = 0), une sortie de cette séquence est effectuée, parce que la perte de synchronisation ne pose pas de problème dans le mode adressé pour la prochaine liaison logique. Si la prochaine source sélectionnée est dans le mode diffusé NSB = 1, celle-ci est remise à zéro (RST + NASK)
référence 293, et une sortie effectuée via EXIT.
Dans la séquence montrée dans la figure 34c, la destination essaie de se resynchroniser en regard des RR émis par les destinations synchronisées, référence 294, RR8. Dans ce cas, si SYN = 0 dans le test 295, et si la destination est dans l'état de repos RIDLE = 1 dans le
test 296, les opérations du bloc 297 sont exécutées.
Bloc 297: L'adresse de la source sélectionnée par les destinations syn-
chronisées (connue en regard des RRB émis) est mémorisée et devient la source courante sélectionnée (LD + CSA), un bit d'état indiquant que le prochain ASK est positionné (ST > NASK), et le RA évolue dans
l'état SYN (SW + SYN), après avoir envoyé une réponse RRB. Une sor-
tie est ensuite effectuée et la destination resynchronisée attend les
données de la source.
Si la destination est occupée, RIDLE = O dans le test 296,
elle a déjà une liaison logique avec une source dans le mode adressé.
Dans ce cas une réponse RNR est envoyée à tous (RNRB), le RA évolue dans l'état SYN (SW + SYN) référence 298, et une sortie de la séquence est
effectuée. Dans le cas de la réception de RRB en mode synchrone, celui-
ci est ignoré par la destination.
L'automate de réception RA qui travaille en synchronisa-
tion avec les automates du BIC, du BLS, les autres automates du PLA
(TPA, TTA et WLA) et le TM interface contrôle, est montré dans les ré-
seaux de Petri des figures 35a et 35b.
Les événements relatifs au RA sont définis ci-dessous.
E32 = NASK.PRSZ
E33 = PRSZ.BTIMOUT
E34 = RWLOK (acquittement.en réception au niveau mot) E35 = RBLOK (acquittement en réception au niveau bloc) E36 = RTIMOUT (horloge de garde) + CIRYNZ E37 = PRSZ (sémaphore du paquet en réception) E38 = FCM (fréquence réception d'un cadre venant du TM)
E39 = NASK + PRSZ
E40 = SPE (erreur de parité de la source) E41 = SRYD (détection de réessais dans le cadre de la source)
E42 = PE + NASK.P- (PRSZ + RYC) + RTIMOUT
E43 = BTIMOUT (horloge de garde) Les signaux qui définissent les événements sont décrits ci-dessous:
NASK: prochain ASK (appel).
PRS: sémaphore (indicateur) du paquet en réception. PRS D= 0 indi-
que que l'IFIFO est disponible. PRS = 0 (PRSZ) soit lorsqu'un BR est détecté et PRSZ est remis à zéro, soit lorsqu'un paquet complet
est reçu, indiqué par EIPT (fin de transfert du paquet en récep-
tion); dans ce cas l'IFIFO n'est pas disponible jusqu'à ce que le BLS recharge le sémaphore. PRS est décrémenté par 1 chaque fois
qu'un mot du paquet est reçu.
BTIMOUT: horloge de garde qui permet l'émission de RNR diffusé à tous
(RNRB) chaque OT, lorsque le RA est occupé, c'est-à-dire à la condi-
tion (RIDLE.PRSZ + RYC), RYC étant l'état de réessais. En fait, une
réponse (RNR/RR) est toujours garantie par la destination dans 2 OT.
RWLOK: acquittement en réception au niveau mot par le WLA,en réponse
à un mot de supervision du RA.
RBLOK: acquittement en réception au niveau bloc par le BLS, en répon-
se aux événements du RA.
RTIMOUT: horloge de garde en réception permettant la détection d'un si-
lence anormal de la source pendant une liaison logique.
CIRYNZ: compteur de réessais en réception = 0.
SPE: détection d'une erreur de parité dans le cadre de la source.
SRYD: détection de la supervision de réessais venant de la source courante.
RRB: destination prête dans le mode diffusé.
SY: supervision de synchronisation venant de la source qui n'a pas reçu une réponse à un appel diffusé (BASK), parce que quelques
destinations sont désynchronisées.
PE erreur de parité générale.
Le réseau de Petri de la figure 35a montre les états de synchronisation (SYN) et de désynchronisation (LOOF) du RA, comme décrit en référence à la figure 34. L'évolution entre ces états est contrôlée
par les événements E42 et E43. Si la destination a perdu la synchronisa-
tion, le RA est dans l'état LOOF ("LOOF FOR") o la synchronisation est recherchée. La destination est resynchronisée sur E43, soit en regardant
les destinations synchronisées (RRB), soit par une supervision de syn-
chronisation (SY) émise par la source, et l'automate évolue dans l'état
SYN. Dans cet état, la destination peut perdre sa synchronisation à l'ap-
parition de E42 (qui comprend plusieurs conditions, par exemple erreur de parité, silence anormal de la source, etc.) qui fait évoluer l'automate
dans l'état LOOF.
Le réseau de Petri de la figure 35b montre l'évolution du RA dans l'état SYN. Si le RA est dans l'état de repos 15 RIDLE, qui a le jeton (o), l'apparition de E33 (sémaphore tS O et horloge BTIMOUT activée) fait évoluer le RA dans l'état 3 RNRB. Dans cet état le RA est occupé et émet les RNRB (diffusé) chaque OT. L'événement E34 fait évoluer le RA dans l'état 15 RIDLE. Le RA évolue de l'état RIDLE vers l'état 4RR
o une réponse RR est envoyée à la source, à l'apparition de E32 (pro-
chain appel et sémaphore ai O).
L'acquittement du WLA (E34) fait évoluer le RA dans
l'état de réception 14 REC et dans cet état, les mots du paquet en récep-
tion sont chargés dans l'IFIFO.
Le RA évolue vers l'état d'attente 12 WL1 à l'apparition soit de E37 (sémaphore = 0), soit d'un EIPT (fin de paquet), soit d'un BR reçu de la source. Dans l'état 14 REC, le dernier mot du paquet est
chargé dans l'IFIFO avec EIPT sur réception d'un BR, celui-ci est char-
gé dans l'IFIFO. Les états 12, WL1 et 9, WL2 introduisent un délai per-
mettant au dernier mot reçu de transiter à travers l'IFIFO de façon à
O10 avoir le temps de reinitialiser PRS avant d'évoluer dans l'état d'analy-
se 21 LOOK via E38. Le RA évolue vers l'état 12 WL1 sur E37, et WL2 sur E38. Dans l'état LOOK plusieurs possibilités existent. Si E32
apparaît (NASK et sémaphore = 0), le NASK devient l'appel courant choi-
si et RR est envoyé à la source, le RA évoluant dans l'état 4 RR, o la séquence de la réception du prochain paquet peut être exécutée. Si le
sémaphore PRSZ = O, un état occupé est indiqué o il n'y a pas de pro-
chain appel NASK (E39). Dans ce cas, le RA évolue dans l'état 6 RNRA o BR est validé à la source par RNRA, le RA évoluant ensuite dans l'état
15 RIDLE, sur réponse du WLA (E34).
Sur détection d'une erreur de parité dans le cadre de la source SPE (E40) dans l'état de réception du paquet REC, le RA évolue vers l'état 1 AB2 o une supervision AB est envoyée à la source, et un
événement PE (erreur de parité) envoyé au BLS. Sur réception des répon-
ses RWLOK et RBLOK (E34, E35), le RA évolue vers l'état 13 RYC qui est l'état de réessais. Dans cet état le RA attend E41, la détection de la supervision de réessais (SRYD) venant de la source, avant d'évoluer vers
l'état 8 RYD (récupération du paquet). Dans l'état RYD, un événement dé-
tection de RY (DRY) est envoyé au BLS. Sur réception de RBLOK (E35), le RA évolue vers l'état 4 RR, une réponse RR est envoyée à la source et sur réception de RWLOK (E34) du WLA, le RA évolue dans l'état 14 REC o la récupération du paquet est effectuée. La détection de chaque erreur
de parité (E40) dans l'état RYC fait évoluer l'automate dans l'état AB2.
Le compteur de réessais est mis à jour chaque fois et lorsqu'il atteint
0 (CIRYNZ), la communication est abandonnée et le BLS et le SIP sont in-
formés de l'impossibilité de la réception, le RA évoluant vers l'état
LOOK, via l'état 5-AB1.
Si dans l'état 14 REC, ou l'état 13 RYC, un silence anor-
mal de la source est détecté (E36), le RA évolue vers l'état 5 AB1 o une
supervision AB (annuler) est envoyée au BLS. A l'apparition des événe-
ments E34/E35, le RA évolue dans l'état LOOK o le chemin suivant est
choisi en fonction de l'analyse effectuée.
Si le RA est dans l'état 13 RYC de réessais à la fin de chaque OT (E44), celui-ci évolue automatiquement dans l'état 7 RNRB o
une réponse RNRB est envoyée à tous, c'est-à-dire à la fin de chaque OT.
Le RA évolue encore dans l'état RYC sur réception de la réponse RWLOK
(E34) du WLA.-
Dans l'état 14 REC, sur réception d'une supervision RY (E41), l'automate évolue vers l'état 8 RYD afin de récupérer un paquet incomplet. Le réseau de Petri de l'automate du niveau mot WLA est montré dans la figure 36 et les événements relatifs au WLA sont définis ci-dessous. E45 = ASK + RY + WORD + SY + BR + TW (venant du TPA) E46 = RRA + RRB + RNR + AB (venant du TTA) E47 = GPC (venant du BLS, via OFIFO) E48 = TMEM: TM Emission, accusé de réception d'une réponse implicite
à l'ordre RTS du CM.
Toutes les conditions comprenant les événements ci-des-
sus sont déjà définies.
Le WLA a la responsabilité, sur requête venant soit du TPA, soit du RA, de charger les canaux appropriés avec l'information
d'émission (données ou supervision), ou l'information de réception (su-
pervisions) nécessaire pour contrôler les liaisons logiques bidirection-
nelles ("full duplex"). Les supervisions de réception ont une priorité
supérieure aux supervisions d'émission.
Le WLA est dans l'état de repos WIDLE qui a le jeton (.).
A l'apparition de E45, qui peut être un mot de supervision ou des données du TPA, le WLA évolue vers l'état SOURCE SUP, dans lequel la requête de la source est exécutée (par exemple un appel ASK chargé dans le canal de la source) et un accusé de réception WLOK envoyé au TPA. Sur réception de E48 (TM émission, accusé de réception) le WLA évolue dans l'état
WIDLE.
Le WLA évolue de l'état WIDLE vers l'état DEST SUP sur requête (E46) du RA. Dans l'état DEST SUP, la requête du RA est-exécutée et un accusé deréception RWLOK envoyé au RA, le WLA évoluant vers l'état
WIDLE sur réception de E48. Si le WLA, dans l'état RIDLE, reçoit des re-
quêtes simultanées du TPA et du RA (E45, E46), celui-ci évolue vers l'état DEST SUP car les requêtes du RA ont une priorité supérieure. Dans ce cas, le WLA- après l'exécution de la requête du RA, évolue vers l'état SOURCE SUP, sur réception de E48 (conditions E45, E48). Si dans l'état SOURCE SUP une requête du RA (E46) apparaît, la prochaine évolution du
WLA sera dans l'état DEST SUP (conditions E46, E48).
Le WLA peut évoluer dans l'état GPC (état d'exécution d'une commande de caractère général reçue du BLS) de l'état WIDLE, sur
réception de E47, ou de l'état DEST SUP sur réception des événements con-
sécutifs E47, E48. Dans cet état, un accusé de réception WLOK est envoyé au BLS, le WLA évoluant vers l'état WIDLE sur réception de E48, ou vers
l'état DEST SUP sur réception de. E46.
La figure 37 est un diagramme synoptique du CM au point de vue contrôle. Au niveau 1 (BIC) le contrôle de l'interface physique
SIP/CM est effectué par le BIC 21. Au niveau 2 (bloc), l'accès direct bi-
directionnel ("full duplex") des tampons d'entrée/sortie du SIP, le con-
trôle en cas de réessai et de défaut, et la division des bloc en paquets
sont effectués par le BLS 22. Au niveau 3 (paquet) le contrôle des proto-
coles de communication est effectué par les TA 270 et RA 271 du PLA 23.
Au niveau 4 (mot), le contrôle de mots de types différents en émission et réception, et le contrôle d'interface physique CM/TM sont faits par les WLA 272 et WDEC 282 du PLA 23. Les flèches définissent les directions de
contrôle et de communication entre les différents éléments et niveaux.
A chaque niveau, les événements particuliers définissent la communication
avec le niveau supérieur et inférieur.
La figure 38 est un diagramme de synchronisation de l'in-
terface CM/TM. Les trames et les cadres dans une trame (FS) sont fournis par le TM. Chaque trame (F) consiste en N cadres en émission 1, T2... TN) et N cadres en réception (R1, R2...RN) o N dépend du nombre des SL liés
sur le réseau de communication.
Phase d'initialisation La phase d'initialisation (synchronisation et calage des données dans le bon cadre) est signalée par ECM (fin de calage) venant de TM, qui est remis à zéro dès que le TM est opérationnel. Lorsque le TM n'est plus opérationnel (décalage ou désynchronisation) l'événement NOTOP déjà décrit apparaît, ECM est mis à 1, et une information sur
l'état du TM est envoyée au SIP.
Phase de réception des données Cette phase est indiquée par le signal RCM = 1 provenant
du TM. Durant cette phase tous les mots reçus sont mémorisés dans un re-
gistre type D du WDEC 282, sur le front montant de FCM (horloge de ré-
ception venant du TM) et analysés jusqu'au front montant suivant (adres-
se, code, etc.). Les données en réception provenant du TM consistent en
18 bits (16 bits de données A1O à A15, + 1 bit de parité P, + 1 bit spé-
cifiant la présence ou l'absence d'une erreur E).
Phase d'émission des données
Le TM fournit au CM une impulsion de référence REFM per-
mettant de préparer les données en avance afin de les transmettre dans le cadre sélectionné par le CM (3 cadres en avance). Le CM peut utiliser
plusieurs cadres non consécutifs en fonction d'une allocation fixe effec-
tuée au niveau de chaque CM. En fonction des cadres alloués au CM, ce-
lui-ci peut envoyer une demande pour émettre (RTS) afin de transmettre
ses mots qui doivent être stables pendant RTS. Le TM effectue la trans-
mission par une horloge d'émission FREFM. Les données en émission prove-
nant du CM consistent en 17 bits (16 bits de données A00 à A015, + 1 bit de parité P). La figure 38 montre l'émission des données dans le cadre T2 par exemple. La division d'une trame (F) dans les phases d'émission et réception permet à tous les SL désirant communiquer, d'émettre dans
leurs cadres propres pendant la phase d'émission et ensuite, le TM réé-
met les mêmes informations pendant la phase de réception permettant à
tous les SL de recevoir les communications qui leur sont destinées. Pen-
dant la phase d'émission, le WLA 272 est responsable de la synchronisa-
tion, c'est-à-dire de la génération de RTS et de la stabilité des don-
nées. Pendant la phase de réception le WDEC 282 mémorise et analyse les
mots en réception.
Interface physique SIP/CM
Type de Nombre Description Mnémonique Source Dest. Fonction
fils de fils Lignes d'adresse
Bus synchronisation.
Bus priorité entrée.
Bus priorité sortie.
Bus requête.
Bus occupé.
Communication module interruption.
Bus de données.
Initialisation
Commande E/S LIRE.
Commande E/S ECRIRE.
Commande mémoire LIRE.
Commande mémoire ECRIRE.
XFER Reconnaissance.
ADRON+ADREN
BULKN BPRNN BPRON BREQN
CBUSYN
CMITN
DATON+DATFN
INITN IORON IOWON MRDON MWTON XACKN SIP CM SIP SIP ou CM SIP SIP SIP CM CM SIP CM SIP SIP SIP CM CM CM SIP SIP CM SIP CM SIP SIP ou CM contr8. le du Bus SIP CM SIP SIP CM CM CM CM SIP SIP SIP CM Adressage. Synchronisation.
Sélection du prochain maître.
Sélection du prochain maître.
Requter pour le bus.
Contrôle du Bus.
Interruption.
Bus de données.
Initialisation.
Signal de synchr.
Signal de synchr.
Signal de synchr,
Signal de synchr.
Signal de synchr.
d'échange. d'échange. d'échange. d'échange. d'échange. adresse contrôle contrôle contrôle contrôle contrôle contrôle données contrôle contrôle contrôle contrôle contrôle contrôle Z X ré M. MJ a. n. N wY Interface physique CM/TM
ombre Description Mnémonique Source Dest. Fonction
de fils
16 Données en réception AIO - AI15 TM CM Commande ou données.
*(adresse, commande, données).
1 Bit de parité. P TM CM Contrôle d'erreurs de parité en réception.
i Bit d'erreur. E TM CM Indique une erreur sur le réseau.
16 Données en émission A00 - A015 CM TM Commande ou données.
(adresse, commande, données).
1 Bit de parité. P CM TM Contrôle d'erreurs de parité en émission.
1 Signal indiquant la pha- RCM TM CM Permet aux SL de recevoir les données.
se de réception.
1 Horloge de réception. FCM TM CM Mémorisation de données dans CM.
1 Impulsion de référence. REFM TM CM Préparation des données à émettre en avance (syn-
chronisation).
1 Requête à émettre. RTS CM TM Demande à émettre dans un cadre d'émission.
1 Fréquence d'émission. FREFM TM CM Horloge fournie par TM pour l'émission de données.
D z X rri j-' -J ré. ré LM '

Claims (14)

REVENDICATIONS
1. Système de traitement de données réparti comprenant plu-
sieurs systèmes: locaux, chacun desdits systèmes locaux comprenant au
moins une unité de traitement.centrale avec les mémoires, les périphéri-
ques et les processus associés, la coordination entre lesdits systèmes
locaux étant effectuée par les processeurs d'intercommunication du sys-
tème, situés dans une couche de coordination fonctionnelle dudit système
réparti, et la communication à travers un réseau de communication géné-
ral entre lesdits systèmes locaux étant gérée par les protocoles-de com-
munication, caractérisé en ce que lesdits protocoles de communication sont gérés par les modules de communication (CM) situés dans une couche de communication fonctionnelle, entre ladite couche de coordination et
ledit réseau de communication, chacun desdits (CM) comprenant des maté-
riel et logiciel spécialisés assurant les liaisons logiques adressées et
diffusées ainsi que des procédés de détection d'erreurs et de récupéra-
tion desdits protocoles de communication entre lesdits systèmes locaux (SL) sources et destinations, lesdites liaisons logiques comprenant en outre:
- les phases pour établir, maintenir, fermer, rompre, réessayer et annu-
ler lesdites liaisons logiques adressées et diffusées, lesdites liai-
sons logiques diffusées ayant une priorité supérieure auxdites liai-
sons logiques adressées; - les moyens en mode diffusé pour n'importe quelle source de faire appel par un mot de supervision (BASK) à toutes les destinations liées sur
ledit réseau de communication sans connaître ni le nombre desdites des-
tinations liées, ni le nombre desdites destinations qui peuvent répon-
dre positivement audit appel diffusé (BASK); - les moyens de sélection en mode diffusé permettant à toutes lesdites destinations de sélectionner la même prochaine liaison logique;
*30 - les moyens de synchronisation en mode diffusé permettant à toutes les-
dites destinations d'observer le même ordre d'événements globaux afin d'éviter la dispersion desdites liaisons logiques diffusées - les moyens en mode diffusé'pour que les destinations désynchronisées
puissent se resynchroniser en analysant le comportement des destina-
tions synchronisées; - les -moyens d'éviter la monopolisation d'une destination par une source en définissant la durée (OT) d'une liaison logique dans laquelle les réponses positives ou négatives des destinations sont garanties, et en
accordant la prochaine liaison logique en fonction du niveau de prio-
rité logique de la source appelant, ladite durée (OT) étant modifiable, lesdits procédés de détection d'erreurs et de récupération comprenant en outre les moyens de réessayer une transmission erronée jusqu'à ce qu'elle aboutisse, ou de l'abandonner si le nombre de réessais erronés
atteint une valeur prédéterminée.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits types de liaisons logiques comprennent en outre: - la liaison
logique adressée unidirectionnelle entre une source (Si) et une destina-
tion (Dj), - la liaison logique adressée bidirectionnelle (Si) et (Dj et (SP) et (Di) entre deux desdits modules de communication (CMi) et (CM.), la liaison logique multiple bidirectionnelle entre plusieurs modules de communication comme (CMi), (CM.), (CMk), - les liaisons logiques adressées simultanées (Si) et (D.), (S.) et (Dk), (Sk) et (D.), et la liaison logique diffusée entre une source (Si) et toutes les destinations
liées sur ledit réseau de communication.
3. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase des protocoles pour établir ladite liaison logique diffusée
comprend en outre: - les moyens permettant à la source appelant d'atten-
dre ledit temps (eT) dans lequel toutes les destinations doivent répon-
dre, ladite source transmettant le premier paquet de son message si tou-
tes les destinations répondent positivement (RRB), - les moyens, utili-
sant une table de connexion programmable (CT), soit d'effectuer une trans-
mission avec attente si une ou plusieurs desdites réponses sont négati-
ves (RNRB), soit d'effectuer une transmission sans attente si au moins
une desdites réponses est positive (RRB), ladite transmission avec atten-
te comprenant les moyens soit de contrôler ladite source de réessais du-
dit appel diffusé (BASK) jusqu'à ce que toutes les destinations ré-
pondent positivement (RRB) o le premier paquet dudit message est trans-
mis, soit de l'abandonner si le nombre de réessais d'appel sans toutes
les réponses positives atteint une valeur prédéterminée, ladite trans-
mission sans attente comprenant les moyens de contrôler pour ladite sour-
ce la transmission dudit premier paquet si au moins une réponse positive
(RRB) est reçue.
4. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase des protocoles pour établir ladite liaison logique adressée comprend en outre: - les moyens pour une source dès qu'un paquet complet d'un message est prêt à transmettre, de faire appel à une destination
adressée par un mot de supervision (AASK), - les moyens pour ladite des-
tination adressée de sélectionner la prochaine liaison logique en fonc-
tion des niveaux de priorité de tous les appels adressés et diffusés re-
çus, - les moyens pour ladite destination adressée de répondre positive-
ment (RRA) vers ladite source appelant si elle est la source sélection-
née pour la prochaine liaison logique, - les moyens pour répondre négati-
vement (RNRA) vers ladite source appelant si elle n'est pas sélectionnée pour la prochaine liaison logique ou si ladite destination adressée n'est pas prête à recevoir, - les moyens de répondre positivement (RRA)-versla source appelant la plus prioritaire, une réponse positive (RRA) vers une
source appelant étant implicitement interprétée comme une réponse néga-
tive (RNRA) par toutes les autres sources appelant.
'5. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase des protocoles pour.maintenir lesdites liaisons logiques adressées et diffusées comprend en outre: - les moyens pour maintenir implicitement lesdites liaisons logiques établies sans renouveler lesdits appels (AASK) ou (BASK), si ledit paquet courant transmis n'est pas la fin du message, les moyens pour la source appelant de transmettre le prochain paquet si la transmission du paquet courant est suivie par une réponse (RRA) de la destination adressée ou par les réponses (RRB) de toutes les destinations en mode diffusé, - les moyens si la réponse de
ladite destination adressée est (RNRA) ou si une ou plusieurs des répon-
ses en mode diffusé avec attente sont (RNRB) d'interdire la transmission du prochain paquet, - les moyens de réessayer ledit appel adressé (AASK) ou diffusé (BASK) jusqu'à ce qu'il aboutisse et permette la transmission
dudit prochain paquet ou de l'abandonner si le nombre de réessais d'ap-
pel atteint une valeur prédéterminée, - les moyens pour la source appe-
lant de transmettre ledit prochain paquet si la transmission du paquet courant en mode diffusé sans attente est suivie par au moins une réponse
(RRB).
6. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase des protocoles pour fermer lesdites liaisons adressées et diffusées comprend en outre: -les moyens pour la source appelant de
rompre une liaison logique adressée ou diffusée en envoyant un mot de su-
pervision de rupture (BR) si ladite source appelant a complètement trans-
mis son message ou si elle n'est pas prête à transmettre le prochain pa-
quet, - les moyens en mode adressé pour la destination adressée de fer-
mer ladite liaison logique courante adressée en envoyant une réponse
(RNRA) vers ladite source si elle n'est passélectionnée pour la prochai-
ne liaison logique ou si la destination n'est pas prête à recevoir, - les moyens pour les destinations de fermer une liaison logique diffusée en envoyant les réponses (RNRB) vers ladite source appelant si la prochaine liaison logique diffusée est allouée à une autre source plus prioritaire, lesdits appels fermés ou rompus sauf lorsque le message est complètement
transmis étant réessayés par la source concernée jusqu'à ce qu'i] abou-
tissent, ou étant abandonnés si le nombre de réessais atteint une valeur prédéterminée.
7. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase des protocoles pour annuler lesdites liaisons logiques adressées et diffusées ainsi que lesdits moyens de détection d'erreurs et de récupération comprennent en outre: - les moyens, pendant ladite phase de fermeture d'une liaison logique, pour la source appelant sur détection d'une erreur définie par un mot de supervision d'annulation (AB)
envoyé par une ou plusieurs destinations, d'envoyer sa dernière supervi-
sion (ASK) ou (BR) soit jusqu'à la fermeture correcte de ladite liaison logique sur réception de (RNR), soit jusqu'à une valeur prédéterminée o ladite liaison logique est abandonnée si les réponses des destinations sont toujours (AB), - les moyens, pendant ladite phase de maintien d'une
liaison logique, pour la source appelant sur réception de (AB), d'arrê-
ter l'émission du paquet courant et de réémettre le même paquet au moyen
d'un mot de supervision de réessai (RY) lesdites destinations ayant évo-
lué dans un état de récupération, soit jusqu'à l'aboutissement de ladite
réémission, soit jusqu'à une valeur prédéterminée o ladite liaison lo-
gique est abandonnée si les réponses sont toujours (AB), - les moyens, pendant une liaison logique., pour lesdites destinations sur détection
d'une source anormalement silencieuse définie par un temps (OR) de rom-
pre ladite liaison logique en envoyant un mot de supervision (AB) à la-
dite source.
8. Système selon l'une quelconque des revendications 2, 3,
4, 5, 6, 7, caractérisé en ce que chacun desdits modules de communica-
tion (CM) comprenant des matériel et logiciel spécialisés comprend en outre:
a) un contrôleur d'interface (BIC) entre ledit processeur d'intercommuni-
cation du système (SIP) et ledit (CM), ledit (BIC) comprenant un au-
tomate de contrôle microprogrammé; b) un contrôleur au niveau bloc (BLS) comprenant un automate de contrôle microprogrammé, ledit (BLS) travaillant en parallèle avec ledit (BIC),
et un automate de contrôle au niveau paquet (PLA) comprenant les sé-
quences de contrôle de l'exécution desdits protocoles de communica-
tion, les moyens d'accès direct bidirectionnel sur les tampons dudit (SIP) via ledit (BIC), les moyens de diviser des blocs de données en paquets d'une taille définie, les moyens via ledit (PLA) de recevoir et d'émettre des paquets en fonction des liaisons logiques, et les moyens de réémettre lesdits paquets en cas de défaut; c) ledit (PLA) microprogrammé comprenant les moyens d'exécuter lesdits protocoles de communication et comprenant un automate de contrôle de
transmission (TA), un automate de contrôle de réception (RA), un au-
tomate de contrôle au niveau-mot (WLA) et un décodeur de mots (WDEC).
9. Système selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit (CM) comprend en outre: - les mémoires de type (FIFO) la première (OFIFO) pour stocker les paquets en émission, la deuxième (IFIFO) pour
stocker les paquets en réception, chacune desdites (FIFO) ayant la capa-
cité de stocker au moins un desdits paquets, - un groupe de registres d'accès aléatoire (SP) pour stocker les paramètres de commande relatifs aux connexions et transferts desdites liaisons logiques, - une mémoire d'accès aléatoire pour stocker les paramètres relatifs à la table de
connexion (CT), - trois compteurs définissant respectivement les paramè-
tres (ST), (OR) et le paquet réception sémaphore (PRS), - une unité.
arithmétique spécialisée (AU) pour effectuer les opérations sur les para-
mètres d'adresses et de longueur relatifs aux paquets, - une mémoire (PROM) pour stocker le champ de commande des mots de supervision, - un
premier registre (OMB) pour stocker temporairement les données venant du-
dit (SIP), - un deuxième registre (IMB) pour stocker temporairement les données destinées audit (SIP), - un troisième registre (SIPAD) spécifiant l'adresse du tampon dudit (SIP), - unquatrièmeregistre (SAD)définissant l'adresse de la source, - un cinquième registre (DAD) définissant l'adresse de la destination en mode adressé, - un sixième registre (DPL) définissant le niveau de priorité de la communication en émission, - un
septième registre définissant la valeur de l'horloge de garde en récep-
tion (RTV), les circuits logiques assurant la compatibilité d'interfaces avec ledit (SIP) et le module de transport (TM), lesdits éléments étant liés à travers les bus internes du (CM) et les connexions particulières,
le contrôle desdits éléments étant effectué par les microcommandes syn-
chronisées dudit (BIC), dudit (BLS) et dudit (PLA).
10. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que
ledit (BIC) comprend en outre un (FPLA) lié à un registre d'état lui-mê-
me lié à une (PROM) microprogrammée et relié audit (FPLA), les microcom-
mandes stockées dans ladite (PROM) étant sélectionnées en fonction de l'état dudit (FPLA), l'état dudit (FPLA) étant fonction des événements
venant desdits (BLS) et interface (SIP/CM), et la micr.ocommande sélec-
tionnée de ladite (PROM) étant envoyée auxdits (BLS) et interface (SIP/CM) , ledit (BIC) comprenant: - les moyens sur une requête venant
dudit (BLS), d'émettre une interruption audit (SIP) et de contrôler le-
dit interface avec ledit (SIP) pour l'accès direct, - les moyens sur une
requête venant dudit (SIP) d'exécuter lesdites requêtes en chargeant le-
dit (OMB) via ledit interface (SIP/CM) pour une requête d'écriture, et en transmettant le contenu dudit (IMB) via ledit (SIP) pour une requête de lecture, - et les moyens pour synchroniser ledit (BLS) à la fin de
chaque événement relatif audit (BIC).
11. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que
ledit (BLS) comprend en outre un séquenceur d'état lié à une (PROM) mi-
croprogrammée comprenant lesdites séquences de contrôle desdits protoco-
les et lié à un premier (FPLA) comprenant les adresses de début desdites séquences, ledit séquenceur d'état comprenant un deuxième (FPLA) lié à un registre d'état relié audit deuxième (FPLA) évoluant en fonction de son état courant, et la microcommande de ladite (PROM), la séquence de contrôle de ladite (PROM) étant sélectionnée en fonction de l'évolution dudit séquenceur d'état en combinaison avec les événements venant dudit
(BIC) ou dudit (PLA), ou les événements inconditionnels définis par le-
dit séquenceur, ou les événements conditionnels définis par un test con-
ditionnel effectué dans un registre d'adresse de branchement.
12. Système selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdites séquences de contrôle desdits protocoles comprennent en outre: - la séquence 1 pour charger les paramètres relatifs à un bloc de données pour émission dans ledit (SP) et dans ladite (CT), - la séquence 2 pour charger l'adresse de début du prochain bloc pour émission dans ledit (SP) et pour commencer l'émission dudit bloc courant, - la séquence 3 pour initialiser l'émission dudit bloc courant, - la séquence 4 pour diviser ledit bloc courant en paquets pour les charger dans ladite (OFIFO) et pour demander audit (PLA) de transmettre le premier paquet dudit bloc courant, - la séquence 5 pour charger le nombre de réessais à effectuer,
si l'appel pour transmission n'est pas accepté, - la séquence 6 pour de-
mander la retransmission du paquet sur réception de (RNR) de la ou des destination(s), si après décrémentation ledit paramètre de réessai n'est
pas à zéro et pour avertir ledit (SIP) si ledit paramètre de réessai at-
teint zéro, - la séquence 7, si rien n'est reçu de la ou des destina-
tion(s) relative(s) à un appel pendant (6T), pour charger la valeur de l'horloge de garde en émission dans ledit compteur (OT), - la séquence 8
pour réessayer ladite transmission sur détection d'une faute de transmis-
sion, si le paramètre de réessai (CORYN) après décrémentation n'est pas
à zéro, et pour avertir ledit (SIP) si ledit paramètre (CORYN) est à.zé-
ro, - la séquence 9 pour avertir ledit (SIP) de la transmission sans fau-
te dudit paquet, - la séquence 10 soit pour retransmettre un paquet, soit pour l'abandonner et pour avertir ledit (SIP) si ledit paramètre (CORYN) est à zéro après décrémentation, - la séquence 11 pour avertir ledit
(SIP) si le réseau de communication est non opérationnel, - la séquence -
12 pour charger une commande (GPC) dans ladite (OFIFO), - la séquence 13 pour mettre à jour ladite (CT), - la séquence 14 pour charger l'adresse de début d'un bloc en réception dans ledit (SIP), - la séquence 15 pour initialiser les paramètres relatifs au bloc en réception, - la séquence 16 pour assembler les paquets en réception dans ladite (IFIFO) et les
charger dans le tampon alloué dudit (SIP), - la séquence 17 pour décré-
menter le paramètre de réessai (CIRYN) sur détection d'une erreur de pa-
rité soit en évoluant vers l'état de réessai si ledit (CIRYN) n'est pas à zéro, soit en avertissant ledit (SIP) si ledit paramètre (CIRYN) est à zéro, - la séquence 18 pour mettre à jour les paramètres de réessai et de récupération sur détection d'une erreur de parité, - la séquence 19 pour avertir ledit (SIP) sur détection d'un silence anormal de la source, - la séquence 20 sur détection d'une requête de réessai de la source, pour assembler lesdits paquets dans ladite (IFIFO) et pour les charger dans le tampon alloué dudit (SIP), - la séquence 21 pour avertir ledit
(SIP) lorsque le réseau de communication en réception est non opération-
nel, les séquences d'exécution desdites séquences de contrôle étant fonc-
tion de l'état du séquenceur d'état dudit (BLS) et des événements venant
desdits (BIC) et (PLA).
13. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit (PLA) comprenant ledit (TA), ledit (RA), ledit (WLA) et ledit (WDEC)
comprend en outre: - les moyens pour ledit (TA) de contrôler la trans-
mission des paquets par une première partie (TPA), et d'analyser les mots de supervision et les synchronisations venant des destinations par une deuxième partie (TTA), - les moyens pour ledit (RA) de sélectionner les sources et pour recevoir les paquets, - les moyens pour ledit (WLA)
d'émettre les mots de types différents dans les canaux appropriés, les-
dits mots venant dudit (TA) et dudit (RA), - les moyens pour ledit WDEC) de décoder les mots venant dudit (TM), ledit (WDEC) envoyant lesdits
mots décodés vers lesdits (TA) et (RA).
14. Système selon la revendication 13, caractérisé en ce que
chaeun desdits automates de contrôle (TA), (RA) et (WLA) comprend en ou-
tre un (FPLA) lié à un registre d'état lui-même lié à une (PROM) micro-
programmée et relié audit (FPLA), les microcommandes stockées dans ladi-
te (PROM) étant sélectionnéesen fonction de l'état dudit (FPLA), l'état dudit (FPLA) dudit (TA) étant fonction des événements venant desdits (WDEC), (BLS) et (WLA), et la microcommande sélectionnée de ladite (PROM)
dudit (TA) étant envoyée auxdits (BLS) et (WLA), l'état dudit (FPLA) du-
dit (RA) étant fonction des événements venant desdits (BLS), (WLA) et (WDEC), et la microcommande sélectionnée de ladite (PROM) dudit (RA) étant envoyée auxdits (BLS) et (WLA), l'état dudit (FPLA) dudit (WLA)
étant fonction des événements venant desdits (TA) et (RA), et la micro-
commande sélectionnée de ladite (PROM) dudit (WLA) étant envoyée aux-
dits (TA), (RA), et (TM).
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