FR2482242A1 - Valve de securite, notamment pour recipients contenant un fluide sous pression - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE SECURITE POUR LES ENFANTS EN BAS AGE INTEGRE A UNE VALVE DE TYPE AEROSOL ET COMPORTE LE MEME NOMBRE DE PIECES QUE LES VALVES EXISTANTES. ELLE COMPREND UN CORPS DANS LEQUEL UN ORGANE 9 SE DEPLACE EN ROTATION ET EN TRANSLATION A L'ENCONTRE D'UN RESSORT 18 DE RAPPEL QUI LE RAMENE EN POSITION DES QUE L'UTILISATEUR CESSE D'EXERCER UNE ACTION SUR LE POUSSOIR. LE DISPOSITIF EST DESTINE AUX INDUSTRIES PHARMACEUTIQUES OU DES PRODUITS D'ENTRETIEN.

Description

RÉPUBLIQUE FRAN AISE

INSTITUT NATIONAL

DE LA PROPRIÉTE INDUSTRIELLE

PARIS ) N0 de publication: (A n'utiliser que pour les

commandes de reproduction).

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DEMANDE

DE BREVET D'INVENTION

N 80 10034

(M Valve de sécurité, notamment pour récipients contenant de fluide sous pression.

Classification internationale O(Int CI. 3).

Date de dépôt........................

Priorité revendiquée: Date de la mise à la disposition du

public de la demande............

F16K 15/02; B 65 D 83/14.

6 mai 1980.

B.O.P.I. - " Listes " n 46 du 13-11-1981.

tl) Déposant: NORMOS Norbert, résidant en France.

@ Invention de: Norbert Normos.

( 'Titulaire: Idem Q Mandataire: D Vente des fascicules à l'IMPRIMERIE NATIONALE, 27, rue de la Convention - 75732 PARIS CEDEX 15 A1 @

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La présente invention se rapporte aux valves, notamment à celles destinées

à des récipients de fluide sous pression, tels que des bombes aérosols.

La valve suivant l'invention incorpore un mécanisme de sécurité prévenant tout fonctionnement intempestif, par exemple lors d'une manipulation par un jeune enfant, sans cependant faire appel à un plus grand nombre de pièces qu'une valve classique et sans même d'ailleurs faire appel à des pièces d'un type autre que

celles qui sont habituelles dans une valve. Son montage est très simple aussi.

La mise en fonctionnement reste aisée à effectuer pour une personne avertie.

La valve est formée d'un corps de préférence de révolution, un organe, traversé par un conduit de sortie débouchantvers l'extérieur, le cas échéant par l'intérmédiaire d'un diffuseur, se déplace suivant un premier type de mouvement, notamment suivant un mouvement de translation selon l'axe du corps qui correspond à celui du goulot du récipient. Ce déplacement s'effectue, à l'encontre d'un ressort, d'une position o le conduit ne communique pas avec l'intérieur du

corps à une position o il y débouche.

Suivant l'invention, l'organe se déplace dans le corps suivant un second type de mouvement, notamment de rotation autour de l'axe commun au corps et à l'organe. Le corps et l'organe sont munis de moyens conjugués, par exemple un créneau sur l'un et une saillie sur l'autre ou inversement, n'autorisant le premier type de mouvement que pour une position relative prescrite de ces moyens à laquelle on parvient par le second type de, ouvement que le ressort tend aussi a contrarier. C'est ainsi -que le ressort spiral est sollicité à la

fois en compression et en torsion.

Pour faire fonctionner la valve, l'utilisateur doit faire d'abord tourner l'organe par rapport au corps à l'encontre du ressort et, arrivé à une certaine position en rotation, qui ne se conserve pas d'elle-même mais uniquement par la manoeuvre délibérée de l'utilisateur, celui-ci doit et peut pousser l'organe l

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en comprimant le ressort o se trouve alors atteinte la position de fonctionnement qui, elle aussi, ne se maintient pas d'elle-même, puisque, dès que cesse toute

action de l'utilisateur, le ressort ramène à la position initiale.

On comprend que la sécurité obtenur est tout-à-fait remarquable et obtenue automatiquement. Si les extrémités du ressort spiral sont conformées en arceaux, se trouvant notamment, lorsque le ressort n'est pas sollicité, dans deux plans différents, de préférence perpendiculaires, il est aisé d'engager l'un des arceaux dans une entaille borgne de l'organe et de prévoir au fond du corps une entaille de réception de l'autre arceau. Le montage s3éffectue alors par simple engagement successif des éléments constitutifs dans le corps. La valve se monte sur le récipient,

sans ajout d'aucun élément extérieur, sur les chaînes de conditionnement existantes.

On peut limiter le mouvement de second type, notamment la course de rotation de l'organe dans le corps, par des moyens classiques, par exemple en prévoyant

une nervure extérieure de l'organe venant buter sur la paroi latérale d'un loge-

ment conjugué ménage dans le corps.

L'organe peut être solidaire d'un diffuseur ou poussoir à sillon ménagé sur la face libre opposée facilitant la pression du doigt de l'utilisateur. Cette face libre peut comporter aussi, latéralement au sillon et donc en une position

excentrée,un ergot ou une dépression de manoeuvre permettant d'obtenir la rota-

tion de l'organe en faisant jouer au poussoir le rôle d'une manivelle.

L'invention est explicitée sur l'exemple illustré aux dessins: Les figures 1 à 3 sont des vues en coupe par un plan passant par l'axe d'une valve suivant l'invention en les positions de fermeture, intermédiaire

et d'ouverture.

La figure 4 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, de l'organe

de la valve.

La figure 5 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, du corps de la valve, et

La figure 6 est une vue en perspective du poussoir de la valve.

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La valve comprend un corps 1 serti par un joint 2 sur une coupelle 3.

Le corps creux a un axe XX' de révolution et se prolonge à l'une des extrémi-

tés par un appendice 4 tubulaire qui débouche dans le fond muni d'une entaille a d'une chambre 5 intérieure du corps, délimitée par la paroi 6 latérale inférieure de celui-ci. La paroi 6 présente un épaulement 7 à mihauteur et se prolonge jusqu'au joint 2 en délimitant une chambre27 supérieure. Une saillie 8

vers l'intérieur est ménagée sur l'épaulement 7.

Dans la chambre supérieure est engagé librement un organe 9 mobile, composé d'une jupe 10 cylindrique dont le bord 11 s'appuie sur la saillie 8, à moins que celle-ci ne se trouve en regard d'un créneau 12, ouvert vers la chambre 5 et ménagé dans le bord 11. La jupe 10 se poursuit par un tronçon 13 tronconique convergent vers le joint 2, puis par une tige 14 cylindrique traversant le joint 2, et percéed'un conduit 15 ayant une sortie 16 vers l'extérieur et une entrée 1 latérale en regard du joint 2, mais venant à l'intérieur du corps, quand la

saillie 8 est engagée dans le créneau 12.

Au centre du tronçon 13 est ménagée une entaille 17a borgne, ouverte vers

la chambre 5.

Un ressort 18 spirale est engagé par l'un de ses arceaux 19 d'extrémité

dans l'entaille 5a et par l'autre 20 est engagé dans l'entaille 17a.

Une nervure 21 extérieure est ménagée dans la paroi latérale de l'organe 9, tandis que le corps 1 présente en regard de cette nervure 21 un logement 22

qui s'étend sur un arc de cercle ayant un angle au centre de 45 .

La tige 14 est coiffée et est solidaire d'un diffuseur 23 avec poussoir,

dont la face 24 libre comporte un sillon 25 pour la venue du doigt D-de l'uti-

lisateur et, excentré par rapport à l'axe XX' et adjacent au sillon 25, un

ergot 26.

En position fermée (figure 1), les plans des arceaux 19 et 20 sont perpendiculaires. Pour faire fonctionner la valve, qui communique par l'appendice 4 avec un récipient, il faut faire tourner, en agissant sur l'ergot 26, l'organe 9, la nervure 21 décrivant le logement 22, ce qui donne une torsion au ressort 18, jusqu'à ce que le créneau 12 se trouve en face de la saillie 8 (fig.2); il faut ensuite appuyer sur l'organe 9, maintenant autorisé à s'enfoncer dans le corps 1, de manière à amener l'entrée 17 en communication avec l'intérieur du corps 1 (figure 3) et à permettre la pulvérisation du liquide, qui y est contenu et qui y parvient par l'appendice 4, par le conduit 15 et par la sortie 16. Dès que l'utilisateur relâche l'action du doigt, à quelque instant que ce

soit, l'effet de rappel du ressort 18 a lieu.

Le montage du ressort 18 et des pièces constitutives de la valve s'effectue

en les empilant dans le corps 1.