FR2480816A1 - Dispositif de liaison pour plaques ou analogues - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE LIAISON POUR PLAQUES, PANNEAUX OU ANALOGUES, NOTAMMENT EN VUE DE REALISER UNE PISTE DE CIRCULATION POUR TERRAINS MEUBLES. LE DISPOSITIF SE COMPOSE DE DEUX DOUBLES ETRIERS 1, 2 PRESENTANT CHACUN DEUX CROCHETS; UN DOUBLE ETRIER 1 EST MIS EN PLACE SOUS LES BARRES DE LIAISON 12, 13 DES PANNEAUX, L'AUTRE SUR CES BARRES ET LES DEUX DOUBLES ETRIERS SONT ASSOCIES PAR COULISSEMENT LE LONG DESDITES BARRES AVANT D'ETRE SOLIDARISES AU MOYEN D'UNE GOUPILLE 7. LE DISPOSITIF, UNE FOIS EN PLACE, AUTORISE DES DEBATTEMENTS DES DEUX PANNEAUX ADJACENTS ASSEMBLES ET PERMET DE LIMITER LES EFFORTS AU NIVEAU DE LA LIAISON ENTRE DEUX PANNEAUX.

Description

La présente invention concerne un dispositif de liaison pour plaques ou analogues et notamment pour des panneaux de treillis utilisés co=e piste sur des terrains meubles en vue de la circulation de véhicules légers ou lourds.

Dans le cas de réalisation de pistes au moyen de panneaux de treillis, ceuxci sont disposés côte à côte et il convient pour que, lors du passage d'un véhicula les panneaux restent en place, de prévoir un dispositif permettant d'assembler les panneaux entre eux.

L'invention a pour but un tel dispositif de liaison qui, tout en réalisant l'assemblage, permette aux panneaux ou plaques un certain mouvement relatif en évitant ainsi ou niveau de la liaison, des efforts, de traction, de tession, de blocage trop ieportants et an supprimant par suite les risques de détériora- tion de la liaison.

Un autre but de l'invention est de réaliser une liaison qui permette de mainte- nir un écartement constant entre deux plaques ou panneaux successifs. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison pour plaques ou panneaux de treillis ou analogues notamment en vue de réaliser une piste de circulation pour terrains meubles caractérisé en ce qu'il est constitué de deux doubles étriers comportant chacun deux crochets venant coiffer les barres d'extrémité des panneaux ou analogues, les dimensions des étriers étant telles que l'un, avale est coiffé par l'autre, feselle.

Ainsi, con- on le souhaite, les étriers une fois en place l'un sur l'autre main- tiennent constant l'écartoment entre deux panneaux ou plaques successifs mais autorisent un certain débattaient entre eux.

La fait que l'on utilise deux étriers de distensions différentes et que l'un male, vienne coiffer l'autre, femelle, les -crochets en regard enserrant les barres d'extrémité des panneaux permet, un libre débattement angulaire et latéral de cas panneaux.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, lors de leur assemblage, les étriers sont mis en place l'un sur l'autre par coulissement le long des barres d'extrémité des panneaux ou analogues.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, la partie centrale des étriers reçoit un organe de fixation de ceux-ci entre eux une fois qu'ils ont été assemblés.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront à la lecture de la description ci-après en faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels - la fig. 1 montre le dispositif de liaison de l'invention dans lequel les deux étriers sont séparés l'un de l'autre.

- la fig. 2 montre le dispositif de liaison de l'invention dans lequel les deux étriers sont montés l'un sur l'autre.

- la fig. 3 montre le dispositif de liaison de la fig. 2 appliqué à deux panneaux de treillis en vue de la réalisation d'une piste de circulation pour terrains meubles.

Suivant l'exemple de la fig. 1, le dispositif de liaison de l'invention est constitué par deux doubles étriers, l'un male 1, l'autre femelle 2. Le double étrier 1 est constitué par une plaquette centrale 3 réalisée dans un fer plat sur laquelle sont rapportés deux crochets 4 identiques et tournés tous les deux du même opté.

La partie creuse 5 des crochets 4 s 'étend angulairement sur environ 1800 sa largeur est supérieure au diamètre des barres d'extrémité des panneaux 1 à assembler. En son centre, la plaquette 3 présente un orifice 6 permettant la mise en place d'un élément de fixation 7 des doubles étriers entre eux. Dans l'exemple représenté, l'élément de fixation est une goupille qui est maintenue en attente dans un orifice 8 prévu au centre de la plaquette 9 reliant les deux crochets 10 du double étrier femelle 2. La plaquette 9 est également rEa- lisée dans un fer plat. Les crochets 10 tournent leur ouverture tous les deux du même côté, ils sont constitués de portions de tube dont l'étendue angulaire est de l'ordre de 2700.Les crochets 4 du double étrier 1 sont extérieurement cylindriques d'un diamètre légèrement inférieur au cylindre défini par l'inté- rieur 11 des crochets 1Q du double étrier 2.

Lors de leur assemblage les doubles étriers 1 et 2 coulissent l'un vers l'autre le long des barres d'extrémité des panneaux 1 assemblés suivant un axe paral lèle à l'axe des crochets cylindriques 10.

La fig. 2 montre les deux étriers 1 et 2 après qu'on les ait fait coulisser l'un vers l'autre de façon que le double étrier 1 pénètre à l'intérieur du double étrier 2. Une fois que les deux orifices 6 et 8 respectivement des doubles étriers 1 et 2 sont en regard l'un de l'autre, la goupille 7 qui était en position d'attente sur le double étrier 2 est mise en place définitivement c'est-à-dire enfoncée par exemple au moyen d'un marteau.

La fig. 3 montre les deux doubles étriers 1 et 2 montés sur les barres d'extrémité transversales la et 13 de deux panneaux de treillis adjacents 14 et 15.

Les panneaux sont dans l'exemple représenté constitués de barres transversales telles que 12 et 13 et do barres longitudinales telles que 16 et 17.

Pour monter les deux doubles étriers 1 et 2 de la façon représentée à la fig. 3, on commence par lettre en place le double étrier 1 dont les crochets 4 viennent en prise avec les barres 12 et 13 ; on place à côté le double étrier 2 et par coulissement de l'un vers l'autre des deux doubles étriers, ou des deux ensemble, on vient mettre en coincïdence les orifices 6 et 8 en vue de procéder à l'enfoncement de la goupille 7.

Lorsque cet assemblage est réalisé, les barres 12 et 13 sont prisonnières à l'intérieur d'un logement défini par les ouvertures 5 et 11 des crochets 4 et 10. Elles peuvent cependant tourner et coulisser à l'intérieur de ce logement.

Il est à remarquer que la goupille 7 sert uniquement à immobiliser transversa@e- sent les deux doubles étriers l'un sur l'autre puisque ceux-ci, compte tenu des extensions angulaires des ouvertures 5 et 11 des crochets 4 et 10 ne peuvent pas Outre désolidarisés autrement.

Lorsque les deux doubles étriers sont assemblés conformément à la fig. 3, les plaquettes 9 et 3 se trouvont disposées l'une sur l'autre avec un léger jeu afin d'éviter les frottements pendant le coulissaient.

Compte tenu du jeu qui est maintenu entre@les barres 12 et 13 et les logements des doubles étriers 1 et 2, les mouvements relatifs de deux panneaux adjacents n'engendrent pas au niveau de la liaison des efforts excessifs.

L'utilisation d'une goupille 7 a été préférée à celle d'un boulon pour favoriser et accélérer le montage "in situ" à savoir sur des torrains boueux.

Le dispositif de liaison de l'invention est démontable, il suffit pour cela d'enlever la goupille 7 pu moyen d'un chasse goupille et d'écarter l'un de l'autre les deux doubles étriers 1 et 2 par coulissaient pour enfin les déga- ger des barres 12 et 13.

Etant donné que l'assemblage des deux doubles étriers se fait par coulissesent, d'autres orientations angulaires des crochets 10 et 4 respectivement par rap- port aux plaquettes 9 et 3 peuvent entre envisagées.

Claims (8)

REVENDICATIONS

10) Dispositif de liaison pour plaques, panneaux ou analogues notainient en vue de réaliser une piste de circulation pour terrains meubles caractérisé en ce qu'il est constitué de deux doubles étriers (1, 2) comportant chacun deux crochets (4, 10) venant coiffer les barres d'extrémité (12, 13) des panneaux ou analogues à assembler, les dimensions des étriers (1, 2) étant telles que l'un, (1) mâle est coiffé par l'autre (2) femelle.

20) Dispositif de liaison suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que les deux doubles étriers (1, 2) sont mis en prisel'un sur, l'autre sous les barres (12, 13) d'extrémité des panneaux à assembler puis associés par coulissement le long desdites barres.

30) Dispositif de liaison suivant l'une des revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que les doubles étriers une fois associés, l'étrier femelle (2) venant coiffeur l'étrier sàle (1), ils sont fixés l'un sur l'autre.

40) Dispositif de liaison suivant la revendication 3 caractérisé par le fait que la fixation des doubles étriers (1, 2) l'un sur l'autre est réalisée au

Doyen d'une goupille (7).

50) Dispositif de liaison suivant l'une des revendications 1 à 4 caractérisé par le fait que chaque double 6trier (1, 2) est constitué de deux crochets (4, 10) associés par une plaquette (3, 9).

60) Dispositif de liaison suivant l'une des revendication 1 à 5 caractérisé par le fait que chaque crochet (4) du double étrier mâle (1) est extérieuresent cylindrique, et pourvu d'une ouverture (5) s'étendant sur 1800 et dont l'écar- tement est supérieur à l'épaisseur des barres (12, 13) d'extréaité des panneaux.

70) Dispositif de liaison suivant l'une des revendications 1 à 6 caractérisé par le fait que chaque crochet (10) du double étrier femelle (2) est constitué par une portion de cylindre dont l'étendue angulaire est d environ 2700 et dont le diamètre intérieur est légèrement supérieur au diamètre extérieur des crochets (4) du double étrier (1).

80) Dispositif de liaison suivant l'une des revendications 1 à 7 caractérisé par le fait que chaque plaquette (3, 9) des doubles étriers (1, 2) comporte en son centre un orifice (6, 8) pour la mise en place de la goupille (7).

9) Dispositif de liaison suivant la revendication 8 caractérisé par le fait que la goupille (7) est avant sa mise en place, maintenue et attente darus l'un des orifices (G, 8) des plaquettes (3, 9).

100) Dispositif de liaison suivant l'une des revendications 1 à 9 caractérisé par le fait que lorsque les deux doubles étriers (1, 2) sont enfilés l'un sur l'autre par coulissement, un léger jeu subsiste entre leurs plaquettes (3, 9).