FR2480737A1

FR2480737A1 -

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Publication number: FR2480737A1
Application number: FR8109102A
Authority: FR
Original assignee: Red Fox Industries Inc
Current assignee: Red Fox Industries Inc
Priority date: 1979-11-16
Filing date: 1981-05-07
Publication date: 1981-10-23
Also published as: AU6400980A; DK453480A; PT71994B; GB2079264A; GB2079264B; US4317723A; GB2063236A; GR71934B; DE3043090A1; IT1147069B; IT8050170A0; FR2469383A1; CA1144666A; LU82897A1; NO803438L; PT71994A; AR222914A1; NL8005294A

Abstract

DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'EAUX USEES PAR AERATION PROLONGEE, UTILISABLE PRINCIPALEMENT A BORD DES NAVIRES, ET COMPORTANT UNE CHAMBRE D'AERATION 159, UNE CHAMBRE DE CLARIFICATION 173 SITUEE EN-DESSOUS DE LA PRECEDENTE ET COMMUNIQUANT AVEC ELLE, UNE CHAMBRE DE DECHARGE DE CLARIFICATEUR 183 SITUEE EN DESSOUS DES PRECEDENTES, UNE CHAMBRE DE DECHARGE A CONTACT AU CHLORE RACCORDEE A LA CHAMBRE DE DECHARGE DU CLARIFICATEUR 183, DES ORGANES FAISANT COMMUNIQUER LA CHAMBRE DE CLARIFICATION ET LA CHAMBRE DE DECHARGE DE CLARIFICATEUR ET UN SYSTEME ANTI-SIPHON. LES EAUX USEES S'ECOULENT DE LA CHAMBRE D'AERATION 159, OU ELLES SONT CHARGEES D'OXYGENE AU MOYEN DE BUSES A AIR, DANS LE CLARIFICATEUR AU FOND DUQUEL LES BOUES SE DEPOSENT POUR ETRE RECYCLEES PAR LA SUITE. LE LIQUIDE CLAIR PASSE ENSUITE DANS LA CHAMBRE DE DECHARGE DU CLARIFICATEUR, PUIS DANS LA CUVE DE DECHARGE A CONTACT AU CHLORE.

Description

La présente invention est une division de la demande de brevet no 80.

23154 du 29/10/1980 ayant pour objet le traitement des eaux

usées par la méthode dite d'aération prolongée.

La présente demande concerne plus particulièrement un dispositif nouveau pour le traitement des eaux usées selon cette méthode. Plusieurs dispositifs de traitement des eaux usées sont décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique ci-après: - brevet n0 2.709.680 au nom de WATSON (pour installations marines);

- brevet n0 2.901.114 au nom de SMITH et consorts (à disposi-

tif concentrique); - brevet n0 3.497.064 au nom de VALDESPINO (cylindre et -cône emboîtés);

- brevet n0 3.552.725 au nom de RAY (dispositif à rotor).

Le brevet SMITH représente une tentative pour réduire les dimen-

sions de l'appareil de traitement, mais les diverses chambres de cet appareil ont toutes des diamètres différents, ce qui exige un grand

nombre de pièces composantes différentes. Ce brevet dit que le diffu-

seur d'air engendre un mouvement de roulement des eaux usées dans l'aérateur et fait tourner les matières contenues dans le stabilisateur avant le retour des eaux usées dans l'aérateur, mais il ne semble pas

que le mouvement communiqué aux eaux usées dans l'appareil de trai-

tement selon le brevet SMITH ait d'autre effet que d'augmenter le

contact entre l'air et les matières solides.

Le but du rotor de l'appareil selon le brevet RAY semble être

d'améliorer la circulation d'air au-dessus d'un bassin d'eaux usées.

L'appareil de traitement selon le brevet VALDESPINO comporte un

aérateur placé à une certaine distance d'un clarificateur et d'un chlo-

rurateur emboîtés, ces trois éléments étant de diamètres différents.

L'appareil de traitement selon le brevet WATSON comporte un agitateur rotatif mécanique entraîné par moteur et possédant des pales

agitant les eaux usées, mais il ne comporte pas d'aérateur mais seule-

ment des étages successifs de traitement chimique.

D'autres appareils de traitement des eaux usées sont mentionnés

dans les demandes de brevets conjointes citées dans la présente des-

cription et dans les brevets indiqués.

Les inconvénients des anciens dispositifs de traitement sont: leur prix de revient, le grand nombre de composants différents requis et les dimensions des appareils. La présente invention a pour objet de

surmonter ces inconvénients tout en réalisant un dispositif de traite-

ment extrêmement efficace, pouvant être utilisé à bord des navires dans lesquels les appareils sont soumis à des changements répétés d'inclinaison.

L'invention est décrite ci-après en détail en se référant à quel-

ques exemples préférés, non limitatifs, de réalisation représentés sur les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de côté gauche de l'appareil de traitement formant la partie principale du dispositif selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus, en coupe transversale horizontale partielle, selon le plan indiqué par la ligne 10-10 de la figure 1 de l'appareil de la figure 1;

- la figure 3 est une vue de côté gauche de l'appareil de la fi-

gure 1, en laissant voir l'intérieur; - la figure 4 est une vue de face de l'appareil de la figure 1, en laissant voir l'intérieur; - la figure 5 est une coupe transversale horizontale selon le plan indiqué par la ligne 13-13 de la figure 4; et - la figure 6 est un schéma de fonctionnement du dispositif des

figures 1 à 4.

Les figures 1 à 5, auxquelles on va maintenant se référer spécia-

lement, représentent un appareil de traitement des eaux usées 131 de forme générale cylindrique et comportant deux récipients cylindriques géométriquement semblables en forme de boisseaux ou modules 133 et , avec deux parties intermédiaires cylindriques 226 et 227, l'un

inversé et l'autre à l'endroit. Des orifices 134 et 136, ménagés respec-

tivement dans les récipients 133 et 135, constituent l'entrée et la sortie

de l'appareil. Ces orifices 134 et 136 sont destinés à être respective-

ment raccordés à des conduits d'arrivée et de départ de liquide (le

conduit d'arrivée n'étant pas représenté).

Jonction par brides

Les récipients possèdent des brides ou flasques 137 et 139 orien-

tées radialement vers l'extérieur à partir de leurs rebords respectifs.

Un plateau circulaire ou disque plan 120 est placé entre les deux récipients, sa périphérie externe coincée entre les brides des deux récipients. Une cuvette tronconique 143 est logée dans le récipient inférieur (ou "à l'endroit") 135, le fond plat 145 de cette cuvette reposant sur le fond plat 147 dudit récipient droit 135. Cette cuvette possède, à son rebord supérieur, une bride radiale 149 tournée vers l'extérieur et reposant sur la bride 139 du récipient droit. La périphérie externe du disque 120 a les mêmes dimensions et la même forme que

les brides 137 et 139 et peut être considérée comme une bride périmé-

trique du disque. Cette bride 151 du disque repose sur la face supé-

rieure de la bride 139 de la partie cylindrique supérieure du clarifica-

teur, tandis que la bride 137 de la partie cylindrique inférieure de la chambre d'aération repose sur ladite bride 151. Toutes ces brides sont jointes ensemble par des organes de fixation comportant une pluralité

de boulons et d'écrous, ces boulons traversant des trous 157 circon-

férentiellement répartis (figure 2).

Aérateur Le récipient 133 et le disque 120 délimitent une chambre d'aération 159. Dans la plaque 161 à la partie supérieure de la chambre d'aération (figure 2) est ménagée une ouverture d'accès rectangulaire 163 fermée

par un couvercle rectangulaire 165 amoviblement fixé à la plaque supé-

rieure 161 par une pluralité de goujons filetés et d'écrous à oreilles 167. La chambre d'aération est vidée en permanence de l'excès d'air et autres gaz tels que le gaz carbonique par un orifice 171 ménagé dans

la plaque 161 et normalement raccord& à un évent tubulaire (non re-

présenté) menant au loin les gaz évacués.

Clarificateur et son raccordement à l'aérateur La cuvette 143, le disque 120 et la partie cylindrique supérieure du clarificateur 227 délimitent la chambre de clarification 173. Une ouverture centrale 175 dans le disque 120 fait communiquer la chambre

d'aération 159 avec la chambre de clarification 173.

Un guidage cylindrique 177 comprenant un manchon saillant du disque 120, et une jupe en pendant, autour de l'ouverture 175 forme un déflecteur restreignant la communication, dans les deux chambres, à leurs zones axiales ou centrales. De préférence, la manchon-guide 177 sera discontinu et comportera, par exemple, deux fentes verticales latérales 181 régulièrement réparties circonférentiellement de façon à

pouvoir drainer complètement la chambre d'aération si on le -désire.

Chambre de décharge du clarificateur et son raccordement au clarificateur Le récipient 135 et la cuvette 143 délimitent une chambre de décharge de clarificateur. Un orifice d'inspection et de rinçage à la partie supérieure de la chambre de décharge du clarificateur est fermé par un bouchon fileté 185 (figure 1). Un orifice de drainage sur un côté de la chambre de décharge de clarificateur, près de la plaque de

fond 147, est fermé par un bouchon fileté 186.

La chambre de décharge de clarificateur 183 est raccordée à la chambre de clarification ou clarificateur 173 par un conduit 110 dont une partie traverse la chambre d'aération ou aérateur 159. Ce conduit comprend une colonne d'élévation 118 dont l'extrémité inférieure est raccordée à une ouverture percée dans le disque 120 extérieurement,

dans le sens radial, à l'ouverture 175 et au guidage cylindrique 177.

Ce conduit 110 comporte en outre un tube de transfert horizontal 191 joignant la partie supérieure de la colonne d'élévation 118 à la partie supérieure d'un tube de descente 193 placé à l'extérieur des récipients

133 et 135 et raccordé à un orifice 195 dans la paroi latérale du ré-

cipient 135.

On voit que 'la hauteur de la colonne d'élévation 118, ou plus exactement la hauteur séparant du fond de l'appareil la génératrice la plus interne du tube de transfert 191, détermine le niveau maximal de

liquide 197 dans l'aérateur 159.

Lorsque le niveau de liquide dépasse la hauteur à laquelle la par-

tie interne du tube de transfert 191 se trouve du fond de l'appareil, le liquide provenant du clarificateur déborde la colonne d'élévation 118 et s'écoule, par le tube de transfert 191, dans le tube de descente 193 puis dans la chambre de décharge de clarificateur 183. Le liquide ainsi

extrait du clarificateur sera remplacé par du liquide venant de l'aéra-

teur par l'ouverture 175 du disque 120.

Conduit de retour de boues Le clarificateur 173 est raccordé à l'aérateur 159 par un conduit de retour de boues 112 franchissant, axialement, l'ouverture 175 et s'étendant vers le bas, coaxialement avec les récipients 133 et 135, la cuvette 143 et le manchon-guide 177, jusqu'à un point situé en-dessous de la partie du manchon 177 formant jupe, à environ 2,5 cm en-dessus du fond de la cuvette 143 dans l'exemple représenté. Le tube élévateur

constituant le conduit de retour de boues 112 s'élève jusqu'à un rac-

cord en T débouchant en-dessus du niveau de liquide 197. L'air élé-

vateur est amené jusqu'à proximité de la partie inférieure du tube élévateur 112 par un tube externe d'arrivée d'air 109 franchissant le

disque 120 puis atteignant un orifice 113, rendu étanche par un pres-

se-étoupe 115, dans la partie inférieure cylindrique 226 de la chambre d'aération. A l'extérieur de l'appareil, le tube 109 est raccordé à une source d'air comprimé représentée dans le schéma de la figure 6 par le

ventilateur 8.

On voit que l'air provenant du tube 109 et admis dans le conduit

112 abaissera la densité du fluide (mélange d'air, de liquide et de ma-

tière solides) dans ce conduit par comparaison avec celle du fluide se trouvant à l'extérieur dudit conduit 112, faisant ainsi monter le fluide dans le tube 112 et le faisant sortir au-dessus du niveau de liquide dans l'aérateur. De cette façon, les boues lourdes se rassemblant au fond du clarificateur seront aspirées dans le tube 112 et ramenés à

l'aérateur pour se mélanger au liquide arrivant par l'orifice 134.

Comme le montre particulièrement bien le schéma de la figure 6, le fonctionnement périodique du conduit de retour de boues et commandé par une minuterie réglable T excitant un obturateur à solénoïde S. Lorsque cet obturateur est excité, il s'ouvre et laisse pénétrer l'air dans le tube 109. Un obturateur à pointeau (non représenté) est monté dans le conduit d'arrivée d'air du tube 109 pour permettre de régler le débit du retour de boues. Le fonctionnement périodique du conduit de retour de boues atténue la turbulence du liquide dans le clarificateur, turbulence qui ferait rester les boues en suspension au lieu de se déposer. La programmation normale du fonctionnement de l'obturateur à solénoïde pourra être de une minute par heure mais la fréquence du

fonctionnement pourra être modifiée, pour chaque installation particu-

lière d'une unité de traitement, en fonction du débit quotidien moyen d'eaux usées. On remarquera, sur les figures 3 et 4, que le tube de

transfert horizontal 191 s'incurve dans la partie supérieure de l'aéra-

teur afin de contourner le conduit de retour de boues 191 depuis la colonne d'élévation 118 jusqu'au tube de descente 193 diamétralement

opposé à cette dernière.

Aération L'air à une pression faible (par exemple 0,20 à 0,35 kg/cm2,

c'est-à-dire suffisante pour vaincre la hauteur de liquide dans l'appa-

reil de traitement et assurer la poussée ascendante des boues dans le conduit de retour de boues) est admis dans la- chambre d'aération par

quatre buses 121 (figure 5) disposées au voisinage du fond de l'aéra-

teur à proximité de sa périphérie. Ces buses sont raccordées à des tubes d'entrée d'air 123 passant par des orifices latéraux du récipient

226 dans lesquels ils sont fixés étanchément par des presse-étoupe.

Comme on le voit sur la figure 4, les buses 121 sont décalées l'une par rapport à l'autre de 45 sur l'axe du cylindre formant la chambre d'aération. Toutefois, on pourra employer moins ou plus de buses

mais, de préférence, on en utilisera une pluralité, régulièrement répar-

ties autour de l'axe de l'aérateur.

Les buses sont disposées de façon que leurs axes de sortie soient dirigés tangentiellement, c'est-à-dire perpendiculairement à des rayons

tracés depuis l'axe de l'aérateur jusqu'aux buses. Grâce à cette dis-

position, l'air s'échappe des buses sous forme de jets tangentiels com-

muniquant à la matière contenue dans l'aérateur un mouvement giratoire

autour de l'axe de ce dernier.

L'écoulement tangentiel horizontal initial de l'air à la sortie des buses augmentera le temps de contact assurant le transfert d'oxygène entre l'air et le liquide de la chambre d'aération et maintiendra en

suspension les matières solides ayant tendance à se déposer.

Désinfection La cuve de décharge 169, o a lieu le contact avec le chlore, est raccordée à la chambre de décharge du clarificateur 183 par un tube 136. Le liquide s'écoulant de la chambre de décharge de clarificateur 183 par ce tube de jonction 136 est désinfecté au moyen d'hypochlorite de sodium (chlorure de chaux) ou d'un autre désinfectant renfermé dans le réservoir 194 et descendant dans une tubulure en matière plastique 117, sous l'effet de la pesanteur, pour gagner le tube de jonction 136. Le débit de désinfectant est réglé par un obturateur

réglable à pointeau 155.

Le conduit de drainage du clarificateur débouche, par le tube de jonction 136, dans la cuve de décharge 169 en Uin point situé entre la chambre de décharge 183 et la cuve de décharge 169. Une soupape d'arrêt séparée est montée dans le raccord de drainage et de décharge

du clarificateur. La cuve de décharge 169 assure un contact suffi-

samment prolongé pour que s'effectue la désinfection.

Lorsque le niveau de liquide dans le chlorurateur 183 atteint le niveau de l'orifice de sortie 185, ce liquide s'écoule dans une cuve de réserve (non représentée) ou autre lieu de disposition. Cette cuve de réserve (ou le chlorurateur 183 lui-même) pourra être vidangée en

continu ou périodiquement.

Pendant le temps o la suspension liquide provenant de l'aérateur est au repos dans le clarificateur, les matières solides peuvent s'en

séparer et se déposer sous forme de boues dans le fond du clarifica-

teur. Ces matières solides sont dirigées vers la partie centrale de ce

fond par la conicité en pente descendante des parois du clarificateur.

Ces boues sont évacuées, en continu ou par intermittences, du fond

du clarificateur par le conduit de retour de boues 112 et sont déchar-

gées à la partie supérieure de l'aérateur 159 au voisinage du point de pénétration des eaux usées non encore traitées; cette disposition assure le mélange de ces dernières avec les boues riches en bactéries, amorçant immédiatement la processus de digestion lorsque l'air s'ajoute

à ces eaux usées dans l'aérateur.

Comme le montre tout particulièrement la figure 4, le tube de

transfert 191 comporte un évent à anti-siphon 241 assurant la venti-

lation, vers l'extérieur de la chambre d'aération 159, de la partie su-

périeure du tube 191. Une description plus détaillée de cette fonction

se trouve dans la demande de brevet français au même nom que la présente, déposée le 25 Août 1980 sous le n0 80 18456 et intitulée

"Fosse d'Aisances Septique Mobile".

L'appareil de traitement d'eaux usées qui vient d'être décrit est spécialement destiné à être utilisé à bord des navires. Si le navire roule ou tangue et que l'axe du cylindre constituant l'appareil s'incline de ce fait sur la verticale, le fluide contenu dans l'aérateur s'élèvera

sur un côté de ce dernier. Si le sens de l'inclinaison, ou une compo-

sante de ce sens, est dirigé vers la colonne d'élévation 118, le liquide s'élèvera dans celle-ci. Mais cette élévation n'entraînera pas, par ellemême, une augmentation de l'écoulement de fluide en provenance de l'aérateur vers.le clarificateur car la partie supérieure du tube de descente 193 s'élèvera en même temps. Comme ce tube de descente 193 est diamétralement opposé à la colonne d'élévation 118, il s'élèvera

toujours lorsque celle-ci s'abaissera et l'inclinaison de l'axe de l'appa-

reil sur la verticale ne provoquera donc pas une décharge prématurée de l'aérateur, c'est-à-dire survenant avant que le niveau de fluide qu'il contient, lorsque l'appareil est d'aplomb, ne soit situé en-dessous

de la partie inférieure du tube de transfert 191.

Pendant que le liquide sort du clarificateur par la colonne d'élé-

vation 118, du fluide y pénètre par l'ouverture 175. Le manchon-guide 177 joue également le rôle de déflecteur en empêchant les matières

solides denses, déposées sur le fond de l'aérateur, de quitter ce der-

nier. Ces matières solides seront finalement réduites par la macération provoquée par les jets d'air dans l'enceinte annulaire formée entre le manchon-guide 177 et le récipient 133, puis dirigées en tourbillonnant

dans l'aérateur, à un niveau situé en-dessus de cette enceinte annu-

laire, dans la partie supérieure, ou de digestion, de l'aérateur pour s'échapper finalement sous forme de suspension de matières solides fines par la partie centrale de l'aérateur entourant l'axe de ce dernier audessus de l'ouverture 175. Cette suspension tombant de la partie

supérieure de l'aérateur par l'ouverture 175 pénétrera dans le clarifi-

cateur par la partie en forme de jupe du manchon-guide 177, laquelle constitue en même temps un conduit. Cette suspension descendra à

l'intérieur de ce cdnduit ou jupe jusqu'à la partie inférieure du clari-

ficateur au voisinage, mais légèrement en-dessus, de l'extrémité infé-

rieure du conduit de retour de boues 112. La jupe ou conduit 177 empêche donc la suspension venant de l'aérateur d'entrer en contact avec le contenu relativement peu agité de la partie du clarificateur située endehors de la jupe 177 au-dessus de l'extrémité inférieure de cette jupe. Cette disposition permet une descente continue des matières solides de la partie supérieure à la partie inférieure du clarificateur, la vitesse du liquide étant plus faible dans cette partie supérieure du clarificateur qu'à l'intérieur de la jupe 177. En outre, les matières de densité inférieure à 1, dans le liquide, remonteront par le conduit 177

et seront finalement ramenées dans l'aérateur 159.

On voit donc que la séparation par centrifugation dans l'aérateur

s'accompagne d'une séparation par la pesanteur dans le clarificateur.

Schéma de fonctionnement du dispositif selon la présente invention

La figure 6, à laquelle on se reporte maintenant, montre le che-

minement du liquide au cours de son traitement et les divers compo-

sants du dispositif de traitement d'eaux usées.

Les eaux usées s'écoulent, par la pesanteur, dans la chambre d'aération 159 de l'appareil de traitement par un orifice d'entrée de 8 cm de diamètre. Les eaux introduites dans la chambre d'aération se

mélangent avec l'eau et les boues bactériennes qui s'y trouvent.

Le niveau normal de liquide 197 dans la chambre d'aération 159 reste constant. Le liquide s'écoule dans l'appareil de traitement par le fait de la pesanteur, ce qui revient à dire que, lorsque les eaux usées pénètrent dans la chambre d'aération, un volume égal de liquide traité s'écoule, par la pesanteur, dans la cuve de décharge de contact avec

le chlore 169.

Les buses à air 121 insufflent des bulles d'air dans le liquide se trouvant dans la chambre d'aération pour fournir l'oxygène nécessaire au maintien en activité de l'espèce appropriée de bactéries et pour maintenir les boues et les eaux usées aussi mêlées que possible afin

d'accélérer la décomposition des eaux par les bactéries.

Le mélange produit par les bulles d'air contribue également à briser les matières solides contenues dans les eaux usées et pénétrant dans la chambre d'aération, aidant ainsi à empêcher les boues et les matières solides à se déposer sur le fond de la chambre d'aération. Le

jet d'air des buses est réglé par l'obturateur à pointeau 10.

Les eaux usées pénétrant dans la chambre d'aération chasseront

du clarificateur 173 un volume égal de liquide. Lorsque le liquide s'é-

coule de la chambre d'aération et traverse le clarificateur, les boues bactériennes et les autres matières solides se séparent de l'eau et tombent au fond de la partie conique 143 du clarification. Les boues accumulées sont recyclées en revenant dans la chambre d'aération 159 par le conduit de retour de boues 112. Une partie de l'air venant du ventilateur 8 de l'appareil de traitement est insufflé à la base du conduit de retour de boues et monte jusqu'à la partie supérieure de ce dernier. Simultanément, une fraction du liquide occupant ce conduit de retour de boues se trouve poussé jusqu'à la partie supérieure du tube pour en sortir par l'orifice de décharge de ce conduit. Le conduit de retour de boues fonctionne donc comme une pompe élévatrice à air pompant les boues déposés et l'eau du fond de la partie conique du clarificateur pour les renvoyer dans la chambre d'aération. Le débit du conduit de retour de boues est réglé par l'obturateur à pointeau 9 et

par une soupape à solénoïde S qui en assure le fonctionnement inter-

mittent. Cette disposition donne aux boues plus de temps pour se déposer.

Le liquide chassé de la chambre d'aération s'écoule. dans le cla-

rificateur par le manchon-guide circulaire, formant déflecteur, 177. Ce déflecteur tubulaire maintient la séparation entre les boues, contenues dans le liquide pénétrant dans le clarificateur, et l'eau claire sortant de ce dernier. En outre, toute matière flottante se séparera du liquide arrivant dans le clarificateur et remontera dans la chambre d'aération 159 du fait que cette matière est plus légère que le liquide s'écoulant

lentement par le manchon-guide circulaire, ou déflecteur, du clarifi-

cateur. Le liquide clair à la partie supérieure du clarificateur quitte ce dernier par le collecteur de transfert 118 dans lequel il pénètre par des orifices placés à la partie supérieure du manchon-guide 177, puis remonte par la colonne 118, intérieure à la chambre d'aération, pour descendre ensuite par le tube de descente 193, extérieur à ladite

chambre, -et parvenir à la chambre de décharge du clarificateur 183.

La boucle que fait le collecteur de transfert est placée assez haut pour constituer un obturateur hydraulique statique maintenant le niveau de liquide dans la chambre d'aération 159 assez élevée pour qu'il ne subsiste pas, à la *partie supérieure du clarificateur, un matelas d'air permettant au liquide du clarificateur de s'élever et de s'abaisser lorsque le navire roule et tangue, car cette agitation maintiendrait les

boues mélangées dans le clarificateur et les empêcherait de se déposer.

La chambre de décharge du clarificateur prolonge le temps de rétention, permettant ainsi l'oxydation des particules de boues qui

pourraient s'échapper du clarificateur.

L'eau chassée de la chambre de décharge du clarificateur sécoule, par la pesanteur, par un obturateur en polychlorure de vinyle de 5 cm et par le conduit de décharge 136, jusque dans la cuve de décharge

pour contact chloré 169.

Un désinfectant chimique liquide chloré (chlorure de chaux) s'écoule, par la pesanteur, dans le liquide à mesure que ce dernier

sort de la chambre de décharge du clarificateur.

Ce chlorure de chaux est contenu dans un réservoir de solution chimique chlorée d'une contenance de 20 litres environ 194 monté sur un côté de l'appareil. Le débit de cette solution est commandé par un

obturateur à pointeau en polychlorure de vinyle 155. La solution s'é-

coule, par la pesanteur, dans le conduit de décharge, par une tubu-

lure en matière synthétique.

La fonction de la cuve de décharge de contact avec le chlore est double: d'une part, le volume de cette cuve est assez grand pour que le temps de rétention du liquide, avant son évacuation, soit assez long pour que les produits chimiques à base de chlore puissent prendre contact avec les bactéries et les anéantissent; d'autre part, comme la plupart des installations exigent une pompe d'évacuation, la cuve fournit le volume de travail permettant de régler le fonctionnement de

la pompe.

L'invention ayant maintenant été exposée et son intérêt justifié sur des exempes détaillés, la demanderesse s'en réserve l'exclusivité, pendant tout la durée du brevet, sans limitation autre que celle des

termes des revendications ci-après.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de traitement d'eaux usées, édifié sous forme d'un em-

pilage vertical de composants cylindriques, caractérisé en ce qu'il comporte: - une chambre d'aération (159) à sa partie supérieure; - une chambre de clarification (173) en-dessous de ladite chambre d'aération et communiquant avec elle; - une chambre de décharge de clarificateur (183) en-dessous desdites chambres d'aération et de clarification; - une chambre de décharge à contact de chlore (169) raccordée à ladite chambre de décharge de clarificateur (183); - des organes (118, 191, 193) faisant communiquer la chambre

de clarification (173) avec la chambre de décharge de cla-

rificateur (183); et

- un système anti-syphon (241) dans ledit conduit de commu-

nication entre la chambre de clarification (173) et la chambre de décharge de clarificateur (183), placé essentiellement au

centre géométrique de la chambre d'aération (159).

2. Dispositif de 'traitement d'eaux usées selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un conduit de retour de

boues (112) communiquant avec le fond de la chambre de clarifi-

cation (173) et avec la partie supérieure de la chambre d'aération

(159), ainsi qu'un tube d'arrivée d'air <109) raccordé audit con-

duit de retour de boues et comportant des organes communiquant

des pulsions à cet air.

3. Dispositif de traitement d'eaux usées selon la revendication 2, caractérisé en ce que les organes communiquant des pulsions à l'air introduit sont constitués par une soupage à solénoïde (S) actionnée par une minuterie (T) et montée dans le tube d'arrivée

d'air (109).

4. Dispositif de traitement d'eaux usées selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une pluralité de buses

insufflatrices d'air (121) réparties circonférentiellement et ho-

rizontalement en-dessus du fond de la chambre dtaération (159).

5. Dispositif de traitement d'eaux usées selon la revendication 1, caractérisé en ce que la chambre de clarification (173) a une configuration conique concentrique à la chambre d'aération (159), la séparation entre ces deux chambres étant constituée par un

disque plan (120) formant paroi commune et percée d'une ouver-

ture (175), une jupe cylindrique (77) traversant ladite ouverture formant un conduit dirigeant le fluide depuis ladite ouverture jusqu'au voisinage du fond de la chambre de clarification (173) afin de créer une zone de tranquillité dans ladite chambre de

clarification au voisinage de la jupe.

6. Dispositif de traitement d'eaux usées selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de désinfection

constituée par un récipient (135) à fond plat et de section trans-

versale cylindrique dans lequel le clarificateur (143) est emboîté coaxialement et repose, par son fond plat (145), sur le fond plat

du désinfecteur (135).

7. Dispositif de traitement d'eaux usées selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'aérateur a la forme d'un boisseau inversé dont le rebord comporte une bride tournée vers l'extérieur, en ce que le désinfecteur a la forme d'un boisseau droit de mêmes formes et dimensions que celui constituant l'aérateur et dont le rebord comporte une bride identique tournée vers l'extérieur, en ce que le clarificateur a la forme d'une cuvette tronconique dont le rebord comporte également une bride tournée vers l'extérieur, et en ce que ladite paroi commune a la forme d'un disque plan de périphérie externe plane formant bride, les brides du disque et de la cuvette étant coincées entre les brides de l'aérateur et du désinfecteur, toutes ces brides étant fixées ensemble par des boulons traversant une pluralité de trous circonférentiellement répartis dans la bride de l'aérateur et de trous correspondants

dans les trois autres brides.