FR2476476A1 - Materiel chirurgical permettant le tringlage des veines pathlogiques - Google Patents

Abstract

PERFECTIONNEMENT D'UN MATERIEL CHIRURGICAL PERMETTANT LE TRINGLAGE DES VEINES PATHOLOGIQUES DE HAUT EN BAS QUEL QUE SOIT LE SENS D'INTRODUCTION DE LA TRINGLE. IL COMPREND UNE TRINGLE METALLIQUE T DE TRES FAIBLE DIAMETRE COMPORTANT UN EMBOUT E ARRONDI A CHAQUE EXTREMITE: SUR L'UN EG S'APPUIE UNE VIS FENDUE V QUE COIFFE PAR VISSAGE UNE COURONNE C CONSTITUANT AINSI LA TETE; SUR L'AUTRE ET S'ENCLENCHE LATERALEMENT UNE POIGNEE AMOVIBLE P FACILITANT LA MANIPULATION. CE MATERIEL EST UTILISE AVANTAGEUSEMENT POUR LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES VARICES DU FAIT DE SA FINESSE ENGENDRANT UNE FLEXIBILITE QUI EPOUSE LES COURBES ANATOMIQUES, DE SON EXTREMITE SPHERIQUE D'INTROMISSION, DE SON JEU DE COURONNES DE DIAMETRES VARIES ET DE SA POSSIBILITE CONSTANTE D'ENLEVER LES VEINES DE HAUT EN BAS RESPECTANT AINSI AU MAXIMUM LES FILETS NERVEUX PERI-VEINEUX.

Description

DESCRIPTION
La présente description concerne un instrument permettant le tringlage de veines pathologiques en chirurgie.

Les dispositifs connus de ce genre sont soit souples soit rigides.

La souplesse des tringles, obtenue par l'emploi de matières synthétiques ou de cables métalliques, n'a pas donne9 dans les sinuosités et dilatations veineuses, les résultats escomptés car la propulsion manuelle de tels matériels, dont le coefficient de frottement n'est pas négligeable, est très aléatoire.

Tandis que le matériel absolument rigide, en plus de ses dimensions importantes ne s'adapte pas à la configuration anatomique de la jambe, occasion nant ainsi fréquemment des fausses routes par perforation.

Les tringles existantes sont généralement asymétriques, comportant une extrémité d'introduction et de l'autre côte une tête. Avec de tels dispositifs,le tringlage de la veine ne peut s'effectuer que dans le même sens que l'intromission.

Or il est plus facile de cathétèriser les veines depuis la partie distale vers la portion proximale (car la tringle progressant comme le flux san guin ne s accroche pas aux valvules)# tandis qu'il est souhaitable que le tringlage se fasse de la racine vers l'extrèmite du membre.

Il y a donc contradiction entre la commodité et la rigueur d'emploi que certains ont tente de résoudre avec des têtes amovibles mais dont la fixation assurée - soit par vissage nécessite techniquement des diamètres importants créant ainsi un nouvel handicap inacceptable, - soit par effet élastique sur des matériaux plastiques n'effectuant alors qu' une contention relative de la tête auxiliaire.

En outre la forme d'olive ou de balle prétendant faciliter l'introduction de la tringle n'est qu'un leurre et sera toujours "pointue" en regard d'une extrémité sphérique de même que certaines poignées se dévalorisent par un arrimage fastidieux
Par ailleurs l'utilisation d'une fraction importante de ces matériels réalisés en matière synthétique dont l'usage est unique, n'est pas compatible avec les notions actuelles d'econijinies en matière de santé.

Le dispositif selon l'invention permet d'éviter ces inconvénients.

En effet, avec celui-ci, il est possible de cathétériser aisément les veines dans le bon sens, même les plus fines ou celles qui se sont spasmées, d'effectuer l'arrachage de la parsie nroximale a la parie distale du membre a l'aide d'une poignée amovible de traction après avoir sélectionné le diamètre optimum de couronne.

C'est en acier qu'est réalisé ce matériel. Il est chromé, rhodié ou recouvert d'acier inoxydable, le rendant ainsi pratiquement inusable et stérilisable a volonté donc réutilisable.

Il se compose de deux tringles symétriques (Tsi Tse) de très faible diamètre (environ 1,5 mm), dont les longueurs respectives correspondent aux veines saphènes internes et externes, terminées par des embouts cylindriques (E) (d'environ 3 mm de diamètre) présentant d'une part une extrémité sphérique (1) et d'autre part un épaulement (2) - contre l'un d'eux (embout de guidage Eg) se dispose une vis fendue (V) sur laquelle se visse une couronne (C) formant la tête.

- contre l'autre (embout de traction Et) prend appui une poignée amovible de traction (P).

Après une crossectomie minutieuse, une incision distale d'introduction, la flexibilité de cette tringle, le caractère négligeable de la résistance a la progression du métal contre l'endoveine, la petitesse et la sphéricité de l'extrémité introduite permettent un cathétérisme simple et harmonieux sans contre incision et sans fausse route, de la grande majorité des veines de bas en haut. L'intromission réalisée fait apparaftre l'embout de guidage de la tringle a l'incision proximale.Le. chirurgien introduit alors sur la tringle, par son orifice central (3), la couronne ad hoc, puis dispose entre l'embout de guidage et cette dernière la vis par sa fente longitudinale (4) d'entrée et la translate de manière a la faire buter contre l'epaulement de l'embout de guidage.

(Celui-ci se trouve alors loge dans l'alésage central (5) de la vis fendue).

La dernière manoeuvre solidarise la couronne par vissage réalisant ainsi une tête absolument couplée a la tringle.

Une ligature périphérique fixe la veine cathétérisée a la tringle.

La phlébectomie s'effectue après enclenchement latéral d'une poignée sur l'autre extrémité contre l'embout de traction, selon un procédé analogue a celui de la vis, (mais simplifié au seul geste d'enclenchement ne comportant en particulier aucun temps de vissage). Il est indispensable d'effectuer immédiatement après chaque tringlage 1 'hémostase par une contention élastique temporaire stérile.

Le dessin annexe représente une éventuelle forme de réalisation de ce matériel.

Dans la description détaillée suivante ressortent diverses autres caractéristiques du dispositif représenté. Il comprend 10 Deux tringles flexibles (Tse Tsi) aux extrémités desquelles sont brasés deux embouts cylindriques de longueurs inégales (Eg : embout de guidage ; Et embout de traction) caractérisés par un diamètre très peu supérieur a celui de la tringle, une extrémité externe sphérique (1), un epaulement interne (2) perpendiculaire a l'axe de la tringle, l'un dont la longueur est le double de l'autre sans excéder 10 mm, permettant en cas de résistance à la pénétration, d'utiliser le plus petit. Le lecteur aura remarqué que les fonctions "guidage" et traction sont totalement reversibles et indépendantes de la longueur de 1 'em- bout.

20 Une tête constituée d'une vis fendue et d'une couronne
- la vis comporte une fente longitudinale d'entrée (4) permettant d'introduire la tringle dans une douille 5) dont le diamètre et la profondeur correspondent à l'embout de guidage qui se loge en butée à l'intérieur et au fond de celle-ci (fig.5).

- la couronne possède un trou axial (3) de diamètre supérieur a celui de l'embout et un alésage fileté correspondant à la vis.

Il est important de remarquer que le filetage est normalisé à un diamètre d'environ 10 mm ne nécessitant donc aucune prouesse technologique de réalisation.

Par ailleurs, vis et couronne sont traitées par tous moyens susceptibles d'en accroitre la préhension. Nous avons retenu à titre d'exemple les cannelures. Dans le même ordre de préoccupations un- présentoir rassemble sur une même pièce une vis et trois couronnes de diamètres croissants.

30 Accessoirement une poignée munie d'une fente latérale d'enclenchement (6) de la tringle contre la saillie de blocage (7).

On remarquera que la rotation axiale de la poignée est entièrement libre et que ce mode d'assemblage autorise en outre un débattement angulaire de plusieurs dizaines de degrés, couplant donc presque exclusivement la poignée à la tringle dans le sens de la traction. Cette caractéristique augmente considérablement la maniabilité.

La fabrication de ce matériel est simple par décolletage et brasement.

Le dispositif, objet de l'invention, est utilisable en chirurgie générale chaque fois qu'il convient d'enlever par tringlage des veines pathologiques.

L'application est particulièrement intéressante chez la femme jeune ayant une incontinence ostiale, mais dont la dilatation veineuse est encore mi nime, ainsi que dans le cas de veines spasmées par l'agression opératoire dans lesquelles ne peut progresser qu une tringle flexible très fine.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Matériel chirurgical permettant le tringlage des veines pathologiques de l'extrémité proximale à l'extrémtté distale, quelque soit le sens d'introduction de la tringle, caractérisé en ce qu'il est constitue d'un jeu de deux tringles métalliques de longueurs inégales, flexibles et symétriques comportant chacune à leurs extrémités un embout arrondi : l'un de guidage sur lequel s'appuie une tête composée d'une couronne et d'une vis fendue assurant un couplage absolu.

l'autre de traction contre lequel s'enclenche latéralement une poignée accessoire de traction.

2. Matériel chirurgical de phlébectomie selon la revendication 1 caractérisé par un jeu de deux tringles dont les longueurs correspondent aux veines saphènes internes et veines saphènes externes.

3. Matériel chirurgical de phlêbectomie selon la revendication 2 caractérisé en ce que les tringles sont métalliques.

4. Matériel chirurgical de phlébectomie selon la revendication 2 caractérisé en ce que les tringles sont flexibles en raison de leur très faible diamètre.

5. Matériel chirurgical de phlébectomie selon la revendication 2 caractérisé en ce que les tringles possèdent à chacune de leurs extrémités un embout arrondi.

6. Matériel chirurgical de phlébectomie selon la revendication 5 caractérisé en ce que les embouts sont de très faibles diamètres.

7. Matériel chirurgical de phlébectomie selon la revendication 1 caractérisé en ce- que le diamètre du trou axial des couronnes estsuperieur au diamètre des embouts permettant ainsi à celles-ci d'être introduites le long de la tringle.

8. Matériel chirurgical selon la revendication 1 caractérisé en ce que la vis possède une fente longitudinale permettant de la glisser le long de la tringle.

9. Matériel chirurgical selon la revendication 8 caractérisé en ce que la fente longitudinale débouche dans une douille centrale dont les dimensions correspondent a l'embout de guidage et dans laquelle il se loge en butée.

10. Matériel chirurgical selon la revendication 1 caractérisé par la possibilité d'utiliser une poignée amovible de traction à enclenchement latéral.