Procédé et système de surveillance d'une personne portant un badge et susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque
La présente invention concerne un procédé et un système de surveillance d'une personne portant un badge et susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque. II est connu des sites, par exemple industriels, dits à risque, c'est-à-dire des sites dans lesquels le personnel a libre circulation dans certaines parties de ces sites qui ne présentent pas de risques majeurs en permanence et qui ne sont donc pas sous contrôle permanent de procédures réglementaires. Dans ce type de sites, certaines personnes ont pu être exposées accidentellement à des conditions hors norme qui nécessitent, d'une part, que ces personnes en soient informées en temps réel et, d'autre part, qu'il soit réalisé, en temps différé, un suivi et un recensement de ces personnes.
Il est connu des dispositifs de surveillance qui consistent à ce que chaque personne soit munie d'un badge individuel qui réagit selon le temps d'exposition de la personne au risque, prévenant ainsi la personne qui le porte qu'elle est soumise à un risque, et qu'elle ne doit par conséquent pas rester de manière prolongée dans cette zone. Par exemple, le badge décrit dans le brevet GB 1044443 mémorise, par réaction
chimique, un taux de radiation qu'une personne a subi. Ce taux varie selon le taux de radioactivité et de la durée d'exposition de la personne à ce risque.
Cependant, ce type de dispositif de surveillance ne permet pas, d'une part, qu'une autre personne ou machine distante soit informée en temps réel qu'une personne est entrée dans la zone à risque, permettant ainsi, par exemple, le déclenchement d'alarme et, d'autre part, d'effectuer en temps différé le cumul d'exposition de chaque personne à un risque survenant dans ladite zone à des fins, notamment, de préserver la santé de cette personne.
Le problème résolu par la présente invention est donc la centralisation d'informations d'exposition d'une personne à un risque survenant dans une zone potentiellement à risque d'un site par exemple industriel.
A cet effet, l'invention concerne un procédé de surveillance d'une personne susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'activation d'un appareil de communication radiofréquence, appelé balise, une étape (2) de diffusion d'un signal porteur d'une information de risque survenant dans ladite zone potentiellement à risque qui définit le type de ce risque et son niveau de gravité, une étape de réception d'un signal porteur de l'information de risque par un badge porté par la personne, une étape d'émission par le badge d'un identifiant de la personne à destination de la balise, une étape de détermination par le badge d'une information d'exposition de la personne au risque, et une étape de transmission de l'information d'exposition à un appareil distant responsable de la gestion centralisée des risques.
La présente invention concerne également un système de surveillance mettant en œuvre ledit procédé, ainsi qu'une balise et un badge utilisé par ledit système. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
La Fig. 1 représente schématiquement un exemple du système de surveillance d'une personne susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque,
La Fig. 2 représente un diagramme des étapes d'un procédé de surveillance d'une personne susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque,
La Fig. 3 représente schématiquement les moyens internes à une balise selon l'invention,
La Fig. 4 représente schématiquement les moyens internes d'un badge selon l'invention, et
La Fig. 5 représente schématiquement un autre exemple du système de surveillance d'une personne susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque.
La présente invention concerne un procédé de surveillance d'une personne portant un badge et susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque, procédé qui est mis en œuvre par un système dont des exemples sont donnés aux Fig.
1 et 5. A la Fig. 1, est représenté un exemple d'un système SYSTl de surveillance d'une personne susceptible de se trouver dans une zone potentiellement à risque Z représentée schématiquement par un rectangle.
Le système SYSTl comporte un appareil de communication radio fréquence, appelé balise BAL, dont la zone de couverture Zl, représentée schématiquement par un cercle centré sur l'antenne de la balise BAL, est au moins égale à la zone potentiellement à risque Z. Le système comporte également un appareil GC situé en dehors de la zone potentiellement à risque Z qui est responsable de la gestion centralisée du système de surveillance et qui est connecté à la balise BAL par des moyens fïlaires ou radiofréquences. Au repos, la balise BAL ne diffuse aucun signal. Par contre, dès qu'elle est activée (étape 1 de la Fig. 2), que ce soit directement par un utilisateur soit par au moins un déclencheur distant, la balise BAL diffuse un signal Sl porteur d'une information de risque IR (étape X). Cette information de risque IR décrit le type du risque survenant dans la zone Z et le niveau de gravité de ce risque. Par exemple, le risque est l'exposition à une radiation et le niveau est donné par une valeur entière d'une échelle de valeur.
Lorsque la balise BAL est activée directement par un utilisateur, l'information de risque IR, portée par le signal Sl, est obtenue à partir d'une mémoire MBAL de la balise BAL. Selon une variante, la balise BAL comporte une interface graphique IHMBAL à partir de laquelle l'utilisateur active la balise BAL et peut entrer, éventuellement, un type de risque ainsi que le niveau de gravité de ce risque.
Lorsque la balise BAL est activée par un déclencheur distant, ce déclencheur distant est connecté à la balise par des moyens de communications soit fïlaires, soit radiofréquences.
Selon un mode de réalisation du système, le déclencheur distant est une autre balise qui diffuse un signal porteur d'une information de risque.
Selon un mode de réalisation du système, le déclencheur distant est un détecteur C qui a pour fonction de détecter un risque qui peut survenir sur au moins une partie de la zone Z localisée autour de ce détecteur. Le détecteur C transmet alors à la balise BAL un signal porteur d'une indication binaire qu'un risque a été détecté. A la réception de ce signal, la balise retrouve dans sa mémoire MBAL, l'information de risque correspondante à l'indication ainsi reçue.
En variante, le détecteur C transmet directement l'information de risque IR à la balise BAL. Dans ce cas, le détecteur de risque C comporte des moyens particuliers qui définissent, notamment, les informations de risque qu'il transmet qui sont relatives au risque qu'il a détecté. On comprend ainsi que si plus d'un type de risque est susceptible d'être détecté par le détecteur C, l'information de risque transmise par le détecteur C peut être de nature différente selon le risque que ce détecteur a détecté. On peut noter aussi que le type et/ou le niveau de risque que le détecteur C est susceptible de détecter sont, en variante, définis par un appareil distant tel que la balise BAL alors munie de l'interface IHMBAL ou un appareil qui est, de préférence, connecté à la balise BAL par des moyens fïlaires ou radiofréquences tel que par exemple l'appareil GC.
Le système SYST comporte également un badge BAD porté par une personne. Lorsque le badge BAD arrive sous la couverture de la balise BAL alors activée, le badge BAD reçoit le signal Sl et détecte alors qu'il vient d'entrer dans une zone à risque (étape 3).
Le badge BAD émet alors un signal radio fréquence S2 porteur d'un identifiant ID de la personne qui le porte (étape 4), identifiant qui a été préalablement mémorisé dans une mémoire MBAD du badge. Selon une variante du procédé, à la réception du signal S2, la balise BAL émet un signal porteur de l'identifiant ID de la personne à destination de l'appareil GC l'informant que cette personne est entrée dans la zone à risque Z (étape 5). L'appareil GC peut alors, par exemple, émettre un signal d'alarme dans la zone Z ou à destination du personnel de secours.
Selon une variante du procédé, le badge BAD signale de manière sonore et/ou visuelle à la personne qui le porte, qu'elle est entrée dans une zone à risque (étape 6). Cette signalisation s'arrête dès que le badge BAD a détecté qu'il n'était plus sous la couverture de la balise BAL. Suite à l'étape 4, le badge détermine une information EXP, dite d'exposition
(étape 7). Pour cela, le badge détermine sa distance DIS par rapport à la balise BAL. Par exemple, le badge BAD émet un signal SiI d'un niveau de puissance Pl donné. Suite à la réception du signal SiI, la balise BAL répond un signal Si2 de même niveau de puissance Pl. A la réception du signal Si2, le badge BAD détermine à quel niveau de puissance P2 il a reçu ce signal Si2. Le badge détermine alors la distance qui le sépare de la balise BAL à partir de la différence des niveaux de puissance Pl et P2 et du temps de propagation des ondes porteuses de ces signaux SiI et Si2. Le badge BAD détermine, tant qu'il est sous la couverture de la balise BAL activée, et de manière régulière, la distance DIS qui le sépare de la balise BAL de manière, d'une part, à mettre à jour cette distance lorsque la personne se déplace dans la zone de couverture de la balise et, d'autre part, pour détecter lorsque le badge n'est plus dans la zone de couverture de la balise BAL. Le badge mémorise la durée D pendant laquelle il est resté sous la couverture de la balise BAL activée, c'est-à-dire la durée pendant laquelle la personne a été exposée au risque. Il mémorise également la ou les distances DIS qui l'ont séparé de la balise BAL pendant la durée D.
Ainsi, chaque fois que le badge BAD s'est trouvé sous la couverture de la balise BAL pendant une durée D, une information d'exposition EXP est déterminée et mémorisée par le badge BAD dans une mémoire MBAD. Chaque information d'exposition EXP regroupe une ou des distances du badge avec la balise et l'information de risque qui est diffusée par la balise BAL pendant cette durée D.
Le badge BAD communique alors l'information d'exposition IR ainsi mémorisée à l'appareil GC dès qu'il se trouve à la portée de cet appareil (étape 8). L'appareil GC peut alors déterminer des traitements sur ces informations d'exposition pour établir notamment des statistiques sur les risques encourus par les personnes ayant été soumises à un, voire plusieurs risques.
Selon un mode de réalisation du système, la communication d'une information d'exposition IR entre le badge BAD et l'appareil GC est réalisée via un lecteur LRFID de type RFID longue distance utilisant, de préférence, la fréquence 868 Mhz. Le lecteur LRFID est un lecteur qui permet la communication d'informations avec le
badge BAD jusqu'à une distance de trois mètres par mise en œuvre, de préférence, d'un protocole de type EPC Class 1 Gen 2, EPC Class 1 Genl ou ISO 18000-6c.
Selon une variante du système, l'accès à la zone potentiellement à risque Z est contrôlé soit par un lecteur d'identification sécurisé LIDRFID, soit par le lecteur LRFID, soit par les deux.
Lorsque le contrôle d'accès est réalisé par le lecteur LIDRFID, cette personne présente son badge devant le lecteur pour contrôle de son identité, tandis que lorsque le contrôle d'accès est réalisé par le lecteur LRFID , la personne n'a pas à présenter le badge devant le lecteur car les informations mémorisées dans la mémoire MBAD sont accessibles à distance par ce lecteur. La communication entre le badge BAD et le lecteur LIDRFID est mise en œuvre de préférence par une technologie conforme à la norme ISO 14443. On peut noter que, lors de la communication entre le badge BAD et un lecteur LRFID, le lecteur peut récupérer les informations d'exposition IR mémorisées dans la mémoire MBAD. Ainsi, l'appareil GC peut obtenir ces informations lorsqu'il est connecté à ce lecteur.
De plus, les lecteurs LIDRFID et/ou LRFID, lorsqu'ils sont en communication avec le badge BAD, alimentent en énergie le badge BAD.
La Fig. 3 représente schématiquement les moyens internes à la balise BAL.
La balise BAL comprend une unité de traitement UBAL prévue pour mettre en œuvre un jeu d'instructions d'un programme PROG. Pour cela, l'unité de traitement
UBAL est associée à une mémoire MROMBAL de type ROM qui mémorise le jeu d'instructions mettant en œuvre les étapes du procédé de la Fig. 2 et à une mémoire
MRAMBAL de type RAM.
La balise BAL comporte également un premier dispositif de communication radio fréquence RFl prévu pour communiquer avec un badge BAD et un second dispositif de communication radio fréquence RF2 prévu pour communiquer avec l'appareil GC et avec une autre balise. Les dispositifs RFl et RF2 sont tous les deux en communication avec l'unité de traitement UBAL.
Le dispositif RFl, qui utilise de préférence la fréquence 868 Mhz, comprend une antenne ARFl, des moyens RRFl pour recevoir un signal porteur de l'identifiant ID d'une personne, des moyens ERFl pour émettre un signal porteur d'une information de risque IR.
Les moyens RRFl et ERFl mettent en œuvre, de préférence, un protocole de type RFID UHF qui est de type EPC Class 1 Gen 2, EPC Class 1 Gen 1 ou ISO 18000-6c. Les moyens RRFl et ERFl sont reliés à l'antenne ARFl.
Le dispositif de communication radiofréquence RF2, de préférence de type Zigbee ou WiFi, comprend des moyens RRF2 pour recevoir un signal porteur d'une information à risque émise par une autre balise, des moyens ERF2 pour émettre un signal porteur soit d'une information à risque soit d'un identifiant ID de la personne.
Selon une variante, la balise BAL comprend l'interface utilisateur IHMBAL qui comporte, par exemple, un clavier de touches alphanumériques et éventuellement un écran de visualisation.
La balise BAL comporte également un dispositif de gestion de mesures GM relié à l'unité de gestion UBAL.
Le dispositif de gestion de mesures GM comporte des moyens DGM pour recevoir une indication binaire d'un détecteur de risque qui est relative à une information de risque IR.
En variante, les moyens DGM sont prévus pour recevoir directement une information de risque IR.
Le dispositif de gestion de mesures GM comporte également des moyens CDGM pour indiquer à un détecteur de risque le type et/ou le niveau de risque qu'il doit détecter par communication entre eux de préférence bi-directionnelle.
A la Fig. 4, sont représentés schématiquement les moyens internes d'un badge BAD du système de surveillance SYST.
Le badge BAD comporte un dispositif de gestion GES et un dispositif de communication radiofréquence RF3 qui est en communication avec le dispositif de gestion GES.
Le dispositif de gestion GES qui comporte une mémoire MBAD, des moyens DISGES pour déterminer régulièrement sa distance avec une balise, des moyens DUGES pour déterminer une durée pendant laquelle le badge est resté sous la couverture d'une balise, des moyens EXGES pour déterminer, à partir de l'information de risque ainsi reçue, d'une durée ainsi déterminée et d'au moins une distance ainsi déterminée pendant cette durée, une information d'exposition, qui décrit la durée d'exposition de la personne porteuse du badge à un risque et le niveau de ce risque.
Le dispositif de communication radiofréquence RF3 est en communication avec le dispositif de gestion GES. Ce dispositif RF3, qui utilise de préférence la fréquence 868 Mhz, comprend une antenne ARF3, des moyens RRF3 pour recevoir un signal porteur d'une information de risque, des moyens ERF3 pour émettre un signal porteur soit d'un identifiant ID de la personne qui le porte soit une information d'exposition, qui est mémorisée dans la mémoire MBAD, et des moyens ALRF3 pour alimenter le badge en énergie.
Les moyens RRF3 et ERF3 mettent en œuvre, de préférence, un protocole de type RFID UHF qui est de type EPC Class 1 Gen 2, EPC Class 1 Gen 1 ou ISO 18000-6c. Les moyens ALRF3, RRF3 et ERF3 sont reliés à l'antenne ARF3.
Selon une variante du dispositif de gestion GES, le dispositif est associé à des moyens de signalisation visuels VGES et/ou sonores SGES d'un risque détecté. Les moyens visuels sont par exemple un afficheur LCD, une LED, un afficheur bistable et les moyens sonores sont par exemple un haut-parleur, un vibreur ou un résonateur piezzo.
Selon une variante, le badge BAD comporte également un dispositif d'identification sécurisée IDRF prévu pour communiquer avec soit un lecteur LIDRFID, soit un lecteur LRFID, soit les deux. Le lecteur LRFID de type RFID longue distance utilise, de préférence, la fréquence 868 Mhz. Le dispositif IDRF comporte une antenne AIDRF, des moyens EIDRF pour émettre un signal porteur d'un identifiant de personne mémorisé dans la mémoire MBAD, des moyens RIDRF pour recevoir des signaux RFID UHF et une unité de traitement UIDRF.
La Fig. 5 représente un autre exemple du système de surveillance d'une zone potentiellement à risque Z. Le système SYST2 comporte une pluralité de balises BALi, en l'occurrence cinq. Chaque balise BAL est une balise décrite en relation avec la Fig. 2. Le système SYST2 comporte également une pluralité de détecteurs de risque Ci, en l'occurrence deux, chacun étant associé à une balise, en l'occurrence le détecteur de risque Cl est associé à la balise BALl et le détecteur de risque C2 est associé à la balise BAL4. De plus, le système SYST2 comporte un badge BAD décrit en relation avec la
Fig. 3 porté par une personne et un appareil GC responsable de la gestion centralisée du système de surveillance.
La zone potentiellement à risque Z est, par exemple de très grande étendue, ou la portée de chaque balise BALi est très faible. Quel qu'il en soit, selon cet exemple,
une seule balise ne peut couvrir la zone potentiellement à risque Z d'où l'utilisation de plusieurs balises. Les balises BALi sont donc positionnées de manière à ce qu'elles couvrent la zone potentiellement à risque Z mais également de manière à ce chaque balise BALi soit à la portée d'au moins une autre balise Bj ce qui permet à un signal porteur d'une information de risque IR d'être diffusé dans toute la zone Z.
Admettons que les balises BALi soient au repos, c'est-à-dire qu'elles n'émettent aucun signal. Lorsqu'un risque est détecté, par exemple par le détecteur de risque Cl, le détecteur de risque Cl émet un signal à la balise BALl porteur, par exemple, d'une information de risque IR. La balise BALl diffuse alors ce signal. La balise BAL2, alors à la portée de la balise BALl, reçoit ce signal. La réception de ce signal active la balise BAL2 qui diffuse alors à son tour ce signal reçu. Ainsi, la balise BAL2 relaie en quelque sorte le signal pour que l'information de risque IR, détectée dans une partie de la zone à risque Z soit diffusée dans toute cette zone.
Selon une variante de la balise décrite en relation avec la Fig. 3, chaque balise BALi appartient à un groupe de balises identifié, par exemple par un numéro, et chaque balise relaie un signal porteur d'une information à risque IR uniquement si ce signal provient d'une balise BALj de son groupe. Par exemple, les balises BALl, BAL2 appartiennent à un premier groupe GRl et les balises BAL3, BAL4 et BAL5 appartiennent à un second groupe GR2. Cette variante est avantageuse car un risque détecté peut n'être préjudiciable pour une personne que si la personne se trouve à proximité du détecteur de risque Cl, c'est-à-dire celui qui a détecté le risque.
Selon ce regroupement des balises BALi, il est avantageux que l'appareil GC soit relié à la balise BAL3 qui joue le rôle de passerelle entre chaque balise de chaque groupe avec l'appareil GC. Ainsi, chaque balise est à même de pouvoir communiquer avec l'appareil GC, que ce soit directement ou via une autre balise de son groupe.
Selon l'exemple de la Fig. 5, l'information de risque IR détecté par le détecteur de risque Cl ne sera par conséquent diffusée que sur la partie de la zone Z délimitée par l'union des couvertures des balises BALl et BAL2. Lorsque le badge BAD arrive alors à la portée de la balise BAL2, alors activée, le badge BAD reçoit le signal porteur de l'information à risque. Les étapes 4 et 7 du procédé de la Fig. 2 sont alors mises en œuvre et éventuellement les étapes 5 et 6.
Le badge BAD émet ensuite un signal S2 porteur de l'information d'exposition qu'il vient de déterminer à l'appareil GC pour que l'information d'exposition soit traitée.