EP2306925A2 - Ecarteur physiologique pour brosse a dents - Google Patents
Ecarteur physiologique pour brosse a dentsInfo
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- EP2306925A2 EP2306925A2 EP09745958A EP09745958A EP2306925A2 EP 2306925 A2 EP2306925 A2 EP 2306925A2 EP 09745958 A EP09745958 A EP 09745958A EP 09745958 A EP09745958 A EP 09745958A EP 2306925 A2 EP2306925 A2 EP 2306925A2
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Abstract
- L'invention concerne une brosse à dents comprenant : - un organe de support, de type manche, - au moins un organe de brossage monté mobile à rotation sur ledit organe de support, autour d'un axe (X-X') et présentant une surface latérale qui s'étend entre une extrémité proximale, orientée vers l'organe de support, et une extrémité distale opposée, et qui est destinée à être amenée au contact des dents pour en assurer le nettoyage, - un écarteur physiologique (10) recouvrant en partie ladite surface latérale de sorte à protéger les muqueuses, ladite brosse à dents étant caractérisée en ce que l'écarteur physiologique (10) comprend, en vis-à-vis de la surface latérale de l'organe de brossage (3), une portion d'écartement (15). -Brosses à dents.
Description
ECARTEUR PHYSIOLOGIQUE POUR BROSSE A DENTS
DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention se rapporte au domaine général des instruments d'hygiène bucco-dentaire, et plus particulièrement au domaine des brosses à dents à usage humain ou vétérinaire.
La présente invention se rapporte en particulier à une brosse à dents comprenant :
- un organe de support, de type manche,
- au moins un organe de brossage des dents monté mobile à rotation sur ledit organe de support, autour d'un axe de rotation (X-X'), ledit organe de brossage présentant une surface latérale qui s'étend le long de son axe de rotation (X-X') entre une extrémité proximale, orientée vers l'organe de support, et une extrémité distale opposée, ladite surface latérale étant destinée à être amenée au contact des dents pour en assurer le nettoyage par action mécanique,
- un écarteur physiologique recouvrant en partie ladite surface latérale de sorte à protéger les muqueuses voisines des dents de l'action mécanique de l'organe de brossage.
TECHNIQUE ANTERIEURE
Le brossage des dents constitue un acte d'hygiène bucco-dentaire pratiqué de longue date et destiné à éliminer les débris alimentaires ainsi que la plaque dentaire susceptibles d'être à l'origine de la formation de tartre, voire de foyers infectieux.
A cet effet, il est notamment connu d'employer des brosses à dents électriques pourvues d'un moteur qui entraîne en rotation un organe de brossage généralement constitué par une brosse en poils synthétiques.
Certaines brosses à dents de l'art antérieur sont pourvues d'un organe de brossage monté dans le prolongement du manche, de façon sensiblement coaxiale à ce dernier.
Ainsi, le geste de brossage peut s'effectuer par abord tangentiel des dents, selon la méthode dite « du rouleau », c'est-à-dire dans le sens allant de la gencive vers la dent.
Bien qu'un tel mode de brossage soit particulièrement efficace et respectueux des gencives, les brosses à dents de ce type présentent toutefois l'inconvénient d'exercer simultanément sur les muqueuses voisines, en particulier sur les joues ou les lèvres, une action abrasive susceptible d'endommager ces dernières.
Pour remédier à cet inconvénient, il a été imaginé de recouvrir en partie l'organe de brossage au moyen d'une plaque ou d'une coque fixe formant un écarteur physiologique qui fait écran entre la brosse en mouvement et la paroi de la muqueuse.
Bien que les écarteurs physiologiques de l'art antérieur améliorent le confort du brossage en assurant une protection relativement satisfaisante des muqueuses, ceux- ci présentent toutefois certains inconvénients non négligeables.
En effet, les écarteurs physiologiques connus se présentent généralement sous la forme d'une coque hémicylindrique relativement encombrante et qui occulte en grande partie la surface utile de l'organe de brossage.
Par conséquent, les écarteurs connus tendent à gêner l'accès de l'organe de brossage aux dents, en particulier dans des zones étroites ou reculées de la bouche, ce qui peut naturellement nuire à l'efficacité globale du brossage.
D'autre part, le surcroît de volume occupé par la tête de la brosse à dents en raison de la présence dudit écarteur est source d'inconfort lors du brossage.
EXPOSE DE L'INVENTION
Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à remédier aux inconvénients susmentionnés et à proposer une nouvelle brosse à dents qui permette un brossage
efficace, confortable, et respectueux tant des dents et des gencives que des muqueuses voisines.
Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer une nouvelle brosse à dents qui soit de structure particulièrement simple, compacte et qui soit peu onéreuse à fabriquer.
Les objets assignés à la présente invention visent également à proposer une nouvelle brosse à dents dont la manipulation soit particulièrement simple, intuitive et sûre.
Enfin, un autre objet assigné à l'invention vise à proposer une nouvelle brosse à dents qui puisse accéder facilement à toutes les zones buccales concernées par le brossage, sans créer de gêne ni de douleur ou de lésion à l'utilisateur.
Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'une brosse à dents comprenant :
- un organe de support, de type manche,
- au moins un organe de brossage des dents monté mobile à rotation sur ledit organe de support, autour d'un axe de rotation (X-X'), ledit organe de brossage présentant une surface latérale qui s'étend le long de son axe de rotation (X-X') entre une extrémité proximale, orientée vers l'organe de support, et une extrémité distale opposée, ladite surface latérale étant destinée à être amenée au contact des dents pour en assurer le nettoyage par action mécanique, - un écarteur physiologique recouvrant en partie ladite surface latérale de sorte à protéger les muqueuses voisines des dents de l'action mécanique de l'organe de brossage, ladite brosse à dents étant caractérisée en ce que l'écarteur physiologique comprend, en vis-à-vis de la surface latérale de l'organe de brossage, une portion d'écartement dont la surface externe présente, le long de l'axe de rotation (X-X'), une variation de sa distance audit axe (X-X') qui forme un renflement, et en ce que ledit écarteur physiologique présente une portion distale biseautée formant un bec de pénétration.
DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS
D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :
- La figure 1 illustre, selon une vue d'ensemble en perspective, une variante de réalisation de brosse à dents conforme à l'invention.
- La figure 2 illustre, selon une vue de côté, la brosse à dents de la figure 1.
- La figure 3 illustre, selon une vue de dessus en coupe partielle A-A, une portion de la brosse à dents illustrée sur les figures 1 et 2.
- La figure 4 illustre, selon une vue en perspective, une variante de réalisation d'écarteur physiologique conforme à l'invention pouvant être utilisé sur la brosse à dents représentée aux figures 1 à 3.
- Les figures 5A et 5B illustrent, respectivement selon une vue de côté et une vue de dos, l'écarteur physiologique représenté sur la figure 4.
- Les figures 6A, 6B et 6C illustrent trois sections sorties de l'écarteur physiologique représenté sur les figures 4 et 5A, en différentes positions de l'axe (X-X').
- La figure 7 illustre, selon une vue de dessous en perspective, une partie de la brosse à dents représentée sur les figures 1 à 3.
MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION
La présente invention concerne une brosse à dents 1 destinée au maintien de l'hygiène bucco-dentaire par élimination mécanique des débris alimentaires et de la plaque dentaire.
La présente invention concerne tout particulièrement une brosse à dents 1 destinée à l'homme, mais elle peut parfaitement être adaptée à un usage vétérinaire, à destination notamment des animaux d'élevage ou de compagnie (chiens, chevaux, bovins, ovins, porcins, caprins, etc).
De manière classique, la brosse à dents 1 comporte un organe de support 2 qui est pourvu d'au moins un organe de brossage 3 des dents.
Au sens de l'invention, l'organe de support 2 permet à l'utilisateur de la brosse de manipuler l'organe de brossage 3, et notamment de contrôler sensiblement sa position et son orientation dans l'espace, ainsi que sa pression au contact des dents et/ou des gencives.
Bien entendu, ledit organe de support 2 n'est nullement limité à une forme de réalisation particulière, et pourrait notamment comprendre une poignée ou un bras articulé.
Toutefois, de façon particulièrement préférentielle, l'organe de support 2 est destiné à la préhension manuelle directe de la brosse à dents 1 et constitue ainsi un manche.
De préférence, ledit organe de support 2 est sensiblement allongé, et peut notamment se présenter sensiblement sous la forme d'une tige possédant une géométrie de révolution et présentant éventuellement un ou plusieurs renflements destinés à former une poignée ergonomique facilitant la prise en main, tel que cela est illustré sur les figures 1 et 2.
Selon l'invention, l'organe de brossage 3 est monté mobile à rotation sur l'organe de support 2, autour d'un axe de rotation (X-X').
Plus particulièrement, ledit organe de brossage 3 présente une surface latérale 3L qui s'étend le long de son axe de rotation (X-X') entre une extrémité proximale 3P, qui est orientée vers l'organe de support 2, et une extrémité distale 3D opposée.
Ladite surface latérale 3L est destinée à être amenée au contact des dents pour en assurer le nettoyage par action mécanique.
A cet effet, l'organe de brossage 3 comportera de préférence une garniture souple légèrement abrasive dont la surface extérieure, qui correspond à la surface latérale 3L, est destinée à venir au contact des dents et de la gencive.
La garniture abrasive pourra notamment être formée par une pluralité de poils, de préférence en matériau synthétique, faisant saillie sensiblement radialement par rapport à un noyau en matériau rigide matérialisant l'axe de rotation (X-X').
Bien entendu, le diamètre, la longueur, la forme et la souplesse des poils seront définis par l'homme du métier en fonction de la destination de la brosse, et notamment de la sensibilité de l'utilisateur.
Bien entendu, les poils ou touffes de poils constituant la garniture abrasive pourront être de longueur égale ou différente, jointifs ou au contraire espacés les uns des autres, la surface physique de l'organe de brossage 3 présentant alors des irrégularités dans son contour, par exemple une alternance de creux et de bosses, ou encore des interstices de type « trous ».
Par commodité de description, on considérera que, au sens de l'invention, la surface latérale 3L fait référence à l'enveloppe virtuelle, comprise entre l'extrémité proximale 3P et l'extrémité distale 3D, dans laquelle s'inscrit la garniture abrasive constitutive de l'organe de brossage 3.
De préférence, ladite enveloppe virtuelle, et plus particulièrement l'organe de brossage 3, présente sensiblement une forme de révolution autour de l'axe de rotation (X-X'), ou à tout le moins une géométrie invariante par rotation (par exemple d'ordre 1 , 2,...) autour dudit axe.
En particulier, l'organe de brossage 3 peut présenter une géométrie sensiblement cylindrique, de préférence droite, de base circulaire et d'axe (X-X').
Dans le cas où l'enveloppe virtuelle, et plus particulièrement l'organe de brossage 3, est formé par un tel cylindre d'axe (X-X'), la surface latérale 3L désigne la paroi latérale courbe dudit cylindre, tandis que les extrémités proximale 3P et distale 3D correspondent aux surfaces de base circulaires planes dudit cylindre, normales à l'axe (X-X').
Bien entendu, la forme de l'organe de brossage 3 est susceptible de faire l'objet de variations, ledit organe de brossage 3 pouvant présenter une section transverse constante ou variable, le long de l'axe (X-X'), et notamment un profil ondulé, ou encore présenter une forme sensiblement ovoïde ou ellipsoïde dont les extrémités proximale 3P et distale 3D forment les sommets.
D'autre part, la longueur L de l'organe de brossage 3 est de préférence sensiblement supérieure à son diamètre hors-tout DO.
Ainsi, à titre d'exemple, la longueur L pourra être comprise entre 15 mm et 30 mm, et de préférence voisine de 25 mm, tandis que le diamètre hors-tout DO (c'est-à-dire le diamètre mesuré dans la section la plus large) pourra être compris entre 12 mm et 15 mm, et de préférence sensiblement égal à 12 mm.
De façon particulièrement préférentielle, l'axe de rotation (X-X') est situé sensiblement dans le prolongement longitudinal de l'organe de support 2, c'est-à-dire sensiblement parallèle à, et de préférence confondu avec, la direction d'extension principale dudit organe de support 2.
Ainsi, tel que cela est illustré sur les figures 1 à 3 et 7, l'organe de brossage 3 forme sensiblement une brosse à « rotation longitudinale ».
Une telle brosse à dents permet avantageusement de réaliser un brossage tangentiel selon la méthode dite « du rouleau », c'est-à-dire selon un mouvement de balayage orienté de la gencive vers la dent, qui conjugue avantageusement l'efficacité mécanique du brossage avec le respect des gencives.
En d'autres termes, la brosse à dents 1 est agencée de telle sorte que, lors du brossage, l'utilisateur puisse amener la surface latérale 3L de l'organe de brossage 3 selon un abord tangent contre la surface de la dent, l'axe de rotation (X-X') étant sensiblement parallèle à la direction d'extension principale de la gencive.
Avantageusement, la brosse à dents 1 conforme à l'invention comprend également des moyens d'entraînement 4 capables d'entraîner en rotation l'organe de brossage 3 autour de son axe (X-X') en transmettant à ce dernier un couple et une vitesse suffisante pour lui permettre d'exercer son action mécanique de nettoyage par frottement au contact des dents.
Selon un mode de réalisation préférentiel, représenté notamment sur les figures 3 et 7, les moyens d'entraînement 4 peuvent comprendre un moteur électrique, dont l'arbre de sortie 5 est en prise avec un élément de transmission 6 de type broche relié à l'organe de brossage 3.
De préférence, les moyens d'entraînement 4 sont agencés pour entraîner en continu l'organe de brossage 3 c'est-à-dire permettre à ce dernier d'effectuer un nombre quelconque de tours consécutifs dans le même sens.
D'autre part, lesdits moyens d'entraînement 4 sont avantageusement bidirectionnels c'est-à-dire pourvus de moyens d'inversion permettant à l'utilisateur de choisir alternativement, pour l'organe de brossage 3, un sens de rotation ou l'autre autour de l'axe (X-X'), selon qu'il traite les faces vestibulaires ou linguales des dents, et selon que ces dents sont situées sur le maxillaire inférieur ou supérieur.
Par ailleurs, les moyens d'entraînement 4 comportent de préférence un régulateur de vitesse (non représenté) conçu pour permettre à l'utilisateur de choisir la vitesse de rotation de l'organe de brossage 3, par exemple dans une plage comprise entre 30 tr/min et 180 tr/min.
Selon une caractéristique importante de l'invention, la brosse à dents 1 comprend également un écarteur physiologique 10 qui recouvre en partie la surface latérale 3L de l'organe de brossage 3, de sorte à protéger les muqueuses voisines des dents de
l'action mécanique dudit organe de brossage 3, lorsque celui-ci est animé de son mouvement de rotation.
Bien entendu, ledit écarteur physiologique 10 est avantageusement indépendant de l'organe de brossage 3 sur le plan cinématique, de sorte à ne pas être entraîné lui- même en rotation par les moyens d'entraînement 4.
De préférence, l'écarteur physiologique 10 est fixé à l'organe de support 2, et de préférence venu de matière avec ce dernier, et plus particulièrement avec une portion de col 11 qui forme la tête 12 de la brosse à dents 1.
Bien entendu, l'écarteur physiologique 10 sera de préférence réalisé dans un matériau suffisamment rigide pour lui permettre d'exercer un effort d'écartement et de retenue à rencontre des muqueuses, et de façon préférentielle dans un matériau polymère.
De préférence, tel que cela est illustré notamment sur les figures 3 et 4, la tête 12 de la brosse à dents 1 est amovible, et pourvue à cet effet de moyens de fixation réversibles 13 permettant sa fixation, par exemple par emboîtement ou clippage, sur l'organe de support 2.
Avantageusement, il est ainsi possible de remplacer la tête 12 en fonction des besoins de l'utilisateur ou encore de l'état d'usure de l'organe de brossage 3.
Selon une caractéristique importante de l'invention, l'écarteur physiologique 10 comprend, en vis-à-vis de la surface latérale 3L de l'organe de brossage 3, une portion d'écartement 15 dont la surface externe 15E présente, le long de l'axe de rotation (X-X'), une variation de sa distance RE audit axe (X-X').
En d'autres termes, la dimension transverse hors-tout de l'écarteur physiologique 10, mesurée dans un plan normal à l'axe (X-X'), ne présente pas une valeur constante en fonction de l'abscisse dudit plan, lorsque l'on fait varier l'abscisse dudit plan le long de l'axe (X-X') entre l'abscisse de l'extrémité distale 3D et l'abscisse de l'extrémité proximale 3P de l'organe de brossage 3.
Plus particulièrement, le contour extérieur de l'écarteur physiologique 10 conforme à l'invention, projeté dans le plan sagittal P1 de la brosse à dents 1 , n'est pas parallèle à l'axe (X-X') dans sa portion située à l'aplomb de la surface latérale 3L dudit organe de brossage 3, c'est-à-dire que les points constitutifs dudit contour ne se situent pas à un rayon RE constant dudit axe (X-X') lorsque l'on parcourt ledit contour dans une direction correspondant à celle dudit axe (X-X').
Avantageusement, cette particularité géométrique de l'écarteur physiologique 10 conforme à l'invention simplifie l'introduction de la brosse à dents dans la bouche, entre les dents et les muqueuses, et améliore le maintien des muqueuses à distance de la zone active de brossage sans causer de gêne importante à l'utilisateur.
Selon une variante de réalisation non représentée, l'écarteur physiologique 10 peut être formé par une plaque recourbée d'épaisseur sensiblement constante.
Toutefois, de façon particulièrement préférentielle, tel que cela est illustré notamment sur les figures 2, 3 ou 5A, la paroi interne 151 de la portion d'écartement 15, et plus globalement de l'écarteur physiologique 10, définit, en le délimitant au moins partiellement, un logement 16 de forme sensiblement cylindrique et de diamètre sensiblement constant, conçu pour pouvoir loger un organe de brossage 3 cylindrique, ou à tout le moins un organe de brossage inscriptible dans un cylindre.
A cet effet, la distance à l'axe Ri de la paroi interne 151 est choisie pour permettre le mouvement en rotation dudit organe de brossage 3, de préférence avec un léger jeu résiduel, dans le logement ainsi formé.
Selon une telle variante de réalisation, tel que cela est illustré sur les figures 5A, 6A, 6B et 6C, la variation de la mesure de la distance RE entre l'axe (X-X') et la surface externe 15E, tandis que la mesure de la distance Ri entre ledit axe (X-X') et la surface interne 151, c'est-à-dire du rayon Ri, reste sensiblement constante, se traduit par une variation de l'épaisseur de l'écarteur physiologique 10, dans sa portion comprise en vis-à-vis de la surface latérale 3L.
Par ailleurs, bien que l'écarteur 10 puisse être ajouré dans son épaisseur, il sera de préférence plein.
Bien entendu, le contour de la surface externe 15E n'est nullement limité à une variante particulière de réalisation, et peut notamment présenter une forme globalement évasée, par exemple continûment tronconique, ou encore une alternance d'éléments saillants et rentrants (bosses et creux), ou encore des ondulations.
Toutefois, de façon particulièrement préférentielle, la surface externe 15E de la portion d'écartement 15 présentera au moins un renflement 20.
En d'autres termes, l'écarteur physiologique 10 présente au moins une protubérance qui fait saillie vers l'extérieur sur la face « dorsale » de la brosse à dents, située « vers le haut » sur la figure 2, c'est-à-dire sensiblement à l'opposé, par rapport à l'axe de rotation (X-X'), de la face « ventrale », située « vers le bas » sur la figure 2, au niveau de laquelle l'organe de brossage 3 est apparent et peut aborder tangentiellement les dents.
De préférence, le renflement 20 s'étend aussi sur l'un et ou l'autre des « côtés » de l'écarteur physiologique, tel que cela est illustré sur la figure 3 ou sur la figure 5B.
De façon particulièrement avantageuse, le profil convexe du contour de l'écarteur physiologique 10 lui confère un bombé vers l'extérieur, au moins dans une zone de préférence diamétralement opposée à la zone active de l'organe de brossage 3, ce qui lui permet de disposer d'une sorte de bourrelet de matière formant une surface d'écartement sensiblement annulaire de type arceau, dont la « ligne de crête » est représentée en pointillés sur la figure 4, ou plus ramassée de type « piquet de tente », qui vient soutenir la muqueuse et maintenir celle-ci à distance de ladite zone active lors du brossage.
Selon une caractéristique visible sur les figures 4 et 5B, qui peut par ailleurs constituer une invention en tant que telle, le renflement 20 peut former un arceau qui est incliné par rapport à l'axe de rotation (X-X'), et plus globalement par rapport à la direction longitudinale d'extension de l'écarteur physiologique 10 et de la brosse à dents.
En d'autres termes, la ligne de crête correspondant au contour culminant du renflement 20, qui s'étend sensiblement en « U » autour de l'axe (X-X') d'un bord latéral à l'autre de l'écarteur 10 en passant par la portion dorsale de ce dernier, est de préférence disposée en oblique par rapport audit axe, et de préférence contenue sensiblement dans un plan qui n'est pas normal audit axe. L'angle formé entre la projection de la ligne de crête et le plan sagittal P1 de la brosse à dents 1 , et plus particulièrement entre le plan contenant ladite ligne de crête et le plan sagittal de l'écarteur 10, peut notamment être compris entre 45° et 60°.
De façon préférentielle, ledit arceau est « penché en arrière », c'est-à-dire que la portion dorsale de la ligne de crête (la base du « U ») est située en retrait, vers le manche, par rapport à ses deux extrémités latérales (les branches du « U ») qui pointent dans la direction opposée, vers la partie distale de l'organe de brossage 3.
De façon particulièrement préférentielle, l'écarteur physiologique 10 comprend un unique renflement 20 dans la zone comprise entre l'extrémité proximale 3P et l'extrémité distale 3D, ledit renflement formant par conséquent le point culminant de la portion d'écartement 15.
En d'autres termes, la distance RE à l'axe (X-X') de la surface externe 15E est de préférence croissante depuis l'abscisse de l'extrémité proximale 3P jusqu'au sommet du renflement 20, puis décroissante jusqu'à l'extrémité distale libre de l'écarteur physiologique 10.
De préférence l'organe de brossage 3 possédant une longueur L mesurée entre son extrémité proximale 3P et son extrémité distale 3D, le renflement 20 culmine, au moins sur la face dorsale de l'écarteur 10, à l'aplomb d'un point S de l'axe de rotation (X-X') situé à une distance D1 comprise entre 0,5*L et 0,9*L de l'extrémité distale 3D, et de préférence entre 0,65*L et 0,80*L de l'extrémité distale 3D.
Par « à l'aplomb de », on indique que le point considéré est projeté orthogonalement depuis la surface externe 15E sur l'axe (X-X').
En d'autres termes, le renflement 20 est plus proche du manche que de l'extrémité libre de la brosse à dents, le rapport D1/L étant de préférence compris entre 50 % et 90 % et de façon particulièrement préférentielle entre 65 % et 80 %.
De préférence, tel que cela est illustré sur les figures 2 à 6C, la portion d'écartement 15 comporte au moins un premier tronçon 21 dont la surface externe est sensiblement tronconique.
Plus particulièrement, ledit premier tronçon 21 peut joindre une partie étranglée du col 11 à une base dont l'arête marque le renflement 20, de préférence en s'évasant de façon continue, c'est-à-dire sans présenter de zone concave formant un décrochement. Le premier tronçon 21 peut donc former un tronçon proximal.
Bien entendu, les génératrices de l'enveloppe tronconique dans laquelle s'inscrit la surface externe du premier tronçon 21 , et de préférence avec laquelle est confondue ladite surface externe, peuvent être rectilignes ou incurvées, notamment légèrement bombées vers l'extérieur.
A titre d'exemple, l'angle d'ouverture g de ce premier tronçon 21 , c'est-à-dire l'angle au sommet du tronc de cône qui le génère, est de préférence sensiblement compris entre 20° et 30°.
Ainsi, la distance à l'axe RE de la surface externe 15E, et plus particulièrement la valeur du rayon RE générateur de ladite surface dans un plan normal à l'axe (X-X'), est de préférence continûment croissante depuis l'extrémité proximale 3P jusqu'au renflement 20.
Sur ce premier tronçon 21 , la cavité délimitée par la surface interne 151 de l'écarteur physiologique 10 présente de préférence une géométrie cylindrique droite, c'est-à-dire un rayon Ri sensiblement constant.
Selon une variante de réalisation préférentielle, la portion d'écartement 15 comporte également au moins un second tronçon 22 dont la surface externe est sensiblement
tronconique. De préférence, ledit second tronçon 22 formera un tronçon distal, placé dans le prolongement du premier tronçon selon l'axe (X-X').
De préférence, l'angle au sommet β du second tronçon tronconique 22 est sensiblement compris entre 10° et 20°.
Tel que cela est illustré sur les figures, le premier et le second tronçon 21 , 22 sont de préférence jointifs et opposés par leur base commune, de telle sorte que la surface externe 15E de la portion d'écartement 15 présente une forme sensiblement bi- conique.
En d'autres termes, la surface externe 15E de la portion d'écartement 15 est de préférence formée par une coque sensiblement bi-conique, de base circulaire, d'axe confondu avec l'axe de rotation (X-X') de l'organe de brossage 3, ladite coque étant évidée dans sa portion « ventrale », c'est-à-dire de manière à s'ouvrir pour dégager l'organe de brossage 3 au niveau de la surface de contact fonctionnelle dudit organe de brossage 3 avec les dents.
A ce titre, il est remarquable que la jonction des premier et second tronçons 21 , 22 par leur base peut avantageusement s'opérer sensiblement dans un plan normal à l'axe (X- X'), lorsque l'arceau correspondant au renflement 20 est perpendiculaire audit axe, ou encore sensiblement selon une direction oblique audit axe (X-X'), et plus particulièrement dans un plan incliné par rapport à ce dernier, tel que cela est illustré sur la figure 4.
Par ailleurs, selon une caractéristique préférentielle qui peut constituer une invention à part entière, indépendamment de la présence d'une portion d'écartement 15 conforme à l'invention, la couverture angulaire δ de l'écarteur physiologique 10 autour de l'axe de rotation (X-X'), en vis-à-vis de la surface latérale 3L de l'organe de brossage 3, varie le long dudit axe (X-X').
En d'autres termes, l'arc de cercle délimité ou à tout le moins recouvert par l'écarteur physiologique 10 dans un plan normal à l'axe de rotation (X-X') varie en fonction de l'abscisse dudit plan, c'est-à-dire de la position le long dudit axe (X-X') du point
d'intersection du plan avec ledit axe, tel que cela est illustré sur les figures 6A, 6B et 6C.
De préférence, cette variation de la couverture angulaire s'observe dans la portion d'écartement 15, c'est-à-dire entre l'extrémité proximale 3P et l'extrémité distale 3D de l'organe de brossage 3.
Ainsi, l'écarteur physiologique 10 peut avantageusement se présenter sensiblement sous la forme d'une plaque recourbée qui enveloppe de manière différente, c'est-à-dire non constante, la surface latérale 3L de l'organe de brossage 3 en fonction du point considéré le long dudit organe de brossage 3.
Plus particulièrement, l'écarteur physiologique 10 peut présenter une première joue 31 et une seconde joue 32 disposées de part et d'autre de l'organe de brossage 3 autour de l'axe de rotation (X-X') de telle sorte que la couverture angulaire δ de la section transverse correspondante est supérieure à 180°, et est de préférence strictement supérieure à 180° et inférieure ou égale à 190°, tel que cela est illustré notamment sur la figure 6C.
En d'autres termes, les joues 31 , 32 prolongent la portion dorsale de l'écarteur physiologique 10, qui se situe au-dessus du plan médian P2 contenant l'axe de rotation (X-X') et perpendiculaire au plan sagittal P1 , et s'étendent au-delà dudit plan médian P2, « en dessous » de celui-ci, à l'opposé de ladite portion dorsale et en direction de la partie ventrale de la brosse à dents 1.
Ainsi, les joues sont avantageusement enveloppantes et bordent au moins en partie les zones médianes de la surface latérale 3L.
Bien entendu, les joues 31 , 32 conformes à l'invention ne sont pas limitées à une forme particulière de réalisation.
En particulier, elles pourront présenter des surfaces courbes, tel que cela est illustré sur les figures, et notamment une face interne prolongeant sensiblement la surface interne 151 de la portion dorsale sensiblement selon le même rayon interne Ri. Selon
une variante de réalisation non représentée, les joues pourront présenter une surface sensiblement plane, formant un prolongement tangentiel droit en « tombant » sensiblement à la verticale, à partir du plan médian P2, selon une droite tangente au cercle de rayon R,.
Selon une autre variante correspondant au figures 4 et 5B, et illustrée en pointillés sur la figure 6C, les joues peuvent correspondre aux extrémités latérales de la ligne de crête inclinée du renflement 20, lesdites joues tendant à s'écarter de l'axe (X-X') de sorte à former un évasement de la section transverse de l'écarteur 10 en direction de la face ventrale de l'organe de brossage 3.
De façon particulièrement préférentielle, la première et la seconde joue 31 , 32 présentent respectivement, le long de l'axe (X-X'), un premier ventre 33 et un second ventre 34 qui constituent les points bas de l'écarteur physiologique 10.
De préférence, chaque joue présente un unique ventre dans l'espace compris entre l'extrémité proximale 3P et l'extrémité distale 3D.
Avantageusement, ce premier et ce second ventre 33, 34 « culminent », c'est-à-dire atteignent leur extrémité libre, entre le plan médian P2 et un plan fonctionnel P3 qui s'étend parallèlement audit plan médian P2 et qui est tangent à la face ventrale fonctionnelle (active) de l'organe de brossage 3, c'est-à-dire à l'enveloppe de la paroi latérale 3L.
Ainsi, lesdits ventres sont placés en retrait dudit plan fonctionnel P3 qui, en pratique, correspond sensiblement au plan d'entrée en contact de l'organe de brossage 3 avec la surface de la dent.
En d'autres termes, les points bas de l'écarteur physiologique 10 constituent les zones de l'écarteur physiologique les plus proches de la surface des dents lors du brossage, mais sont agencés en retrait par rapport à l'organe de brossage 3, « au-dessus » de celui-ci, afin de laisser ledit organe de brossage 3 en saillie ventrale par rapport à l'écarteur physiologique.
De façon particulièrement avantageuse, les ventres 33, 34 forment ainsi des moyens limiteurs de pénétration agencés pour venir en butée contre la surface des dents (ou celle de la gencive), lorsque de l'organe de brossage 3 aborde lesdites dents selon un mouvement d'approche sensiblement radial à l'axe (X-X').
Ainsi, lorsque l'organe de brossage 3 est amené au contact des dents et que l'utilisateur exerce, via le manche, une pression de pénétration sensiblement radiale pour maintenir l'organe de brossage 3 plaqué contre lesdites dents, ledit organe de brossage 3, et plus particulièrement sa garniture souple, peut se déformer par écrasement contre les surfaces dentaires ou gingivales et/ou s'insinuer dans les espaces inter-dentaires jusqu'à ce que les premier et second ventres 33, 34 viennent buter au contact de la surface de la dent, ou de celle de la gencive, et stoppent ainsi le mouvement de pénétration.
Les ventres 33, 34 permettent donc de limiter la profondeur maximale de pénétration ou d'écrasement h de l'organe de brossage 3, et par conséquent la pression maximale exercée radialement par l'organe de brossage 3 sur la gencive ou la surface des dents.
A titre d'exemple, la profondeur maximale de pénétration h pourra être fixée entre 2 mm et 6 mm.
Avantageusement, un tel dispositif de butées permet de garantir un brossage à la fois efficace, puisque l'organe de brossage 3 est amené en contact avec pression contre les dents, et néanmoins respectueux des tissus du fait que les ventres garantissent que le geste de brossage ne soit pas trop appuyé.
Bien entendu, les ventres 33, 34 présenteront une forme atraumatique, et notamment un bord arrondi, de sorte à ne pas meurtrir les dents ou les gencives lorsqu'ils viennent en appui contre ces dernières.
Ainsi, selon une caractéristique qui peut constituer une invention à part entière, la brosse à dent 1 est donc de préférence pourvue de moyens limiteurs de pénétration aptes à permettre la pénétration ou l'écrasement élastique fonctionnels de l'organe de brossage 3 contre les dents selon une direction transverse à son axe de rotation (X-X'),
tout en limitant l'amplitude maximale, et plus particulièrement la profondeur maximale, de cette pénétration ou de cet écrasement à un niveau atraumatique pour les dents et les gencives.
De façon particulièrement préférentielle, tel que cela est illustré sur les figures, l'écarteur physiologique 10, et plus globalement la brosse à dents 1 présente une symétrie par rapport au plan sagittal P1.
Ainsi, la première et la seconde joue 31 , 32, et plus particulièrement le premier et le second ventre 33, 34, sont superposables en projection dans ledit plan sagittal P1.
De préférence, les points bas formés par le premier et le second ventre 33, 34 sont situés à l'aplomb d'un point V de l'axe de rotation (X-X') qui est situé à une distance D2 comprise entre 0,3*L et 0,5*L de l'extrémité distale 3D, et de préférence sensiblement égale à 0,4*L de l'extrémité distale 3D.
Ainsi, tel que cela est illustré notamment sur la figure 5A, les ventres 33, 34 sont de préférence décalés vers l'extrémité distale 3D par rapport au sommet du renflement 20.
Avantageusement, la ligne de crête correspondant à l'arceau formé par le renflement 20 peut donc joindre les ventres 33, 34 l'un à l'autre en passant par le sommet dorsal du renflement 20, à l'opposé de la face ventrale active de l'organe de brossage 3, et se trouver ainsi inclinée « vers l'arrière ».
Selon une variante de réalisation préférentielle, qui peut constituer une invention à part entière, l'écarteur physiologique 10 présente une première zone de dégagement 35 et une seconde zone de dégagement 36 qui sont disposées de part et d'autre de chaque ventre 33, 34, le long de l'axe de rotation (X-X'), de sorte à autoriser un certain débattement de l'écarteur physiologique 10 et de l'organe de brossage 3 en basculement selon un axe transverse audit axe de rotation (X-X'), sans causer d'interférence dudit écarteur physiologique 10 avec la gencive ou les dents.
Géométriquement, l'écarteur physiologique 10 peut donc venir en appui, au niveau des ventres 33, 34, contre un plan de jauge P4 (fictif) fixe, qui est parallèle au plan
médian P2 et tangent à la pointe des ventres 33, 34 (donc situé à distance h du plan fonctionnel P3) lorsque la brosse à dents 1 se trouve au repos avec son axe (X-X') à l'horizontale, et basculer d'avant en arrière sur lesdits ventres selon une amplitude de tangage prédéterminée, mesurée entre l'axe (X-X') et le plan de jauge, par exemple de 10° à 20°, sans que l'écarteur physiologique 10 ne franchisse ledit plan de jauge fixe.
De préférence, chaque ventre 33, 34 présentera, en projection dans le plan sagittal P1 , un contour sensiblement en forme de « V » de base arrondie, de telle sorte que, même lorsque l'écarteur physiologique 10 vient en appui contre la dent ou la gencive au niveau desdits ventres, il conserve la possibilité de basculer légèrement vers l'avant ou vers l'arrière, c'est-à-dire de suivre les mouvements de tangage imposés par le manche 2 lorsque celui-ci fait levier.
Ainsi, l'organe de brossage 3 peut avantageusement être amené au contact de l'ensemble de la surface des dents, malgré les reliefs naturels, tels que bombés ou dépressions, de ces dernières.
Selon une variante de réalisation qui peut constituer une invention en tant que telle, l'écarteur physiologique 10 présente une portion distale biseautée 40 qui forme un bec de pénétration.
Avantageusement, un tel bec de pénétration oblique facilite l'engagement de l'écarteur physiologique 10 dans la bouche, et notamment entre les gencives et les muqueuses.
Tel que cela est illustré sur les figures 4 et 5A, la portion distale biseautée 40 est de préférence agencée de sorte à découvrir en majorité, et préférentiellement en totalité, la face formant l'extrémité distale 3D de l'organe de brossage 3.
En d'autres termes, le profil du biseau de la portion distale 40, projeté dans le plan sagittal P1 , s'étend de préférence de part en part du plan médian P2.
Ainsi, de façon préférentielle, l'écarteur physiologique 10 est ouvert à son extrémité distale de sorte à exposer en majorité, et de préférence en totalité, l'extrémité
distale 3D de l'organe de brossage 3, ce dernier étant monté en porte-à-faux par rapport à l'organe de support 2.
Avantageusement, la portion distale biseautée 40 peut coïncider avec la première zone de dégagement 35 décrite plus haut.
Plus particulièrement, le bec de pénétration comprend de préférence deux rampes d'engagement 41 , 42 qui relient chacune le ventre 33, 34 de l'une des joues 31 , 32 au bord distal libre 43 de l'écarteur physiologique 10.
Lesdites rampes d'engagement 41 , 42 peuvent ainsi assurer une transition douce entre ledit bord distal libre 43 situé sur la face dorsale de l'écarteur physiologique et un ventre correspondant 33, 34 situé de l'autre côté du plan médian P2, vers la face ventrale dudit écarteur physiologique.
Ainsi, l'écarteur 10 s'ouvre avantageusement sur sa face ventrale, en dégageant la zone active de l'organe de brossage 3 au moyen d'une portion biseautée 40 « descendante » qui s'étend depuis la portion distale dorsale dudit écarteur vers la portion proximale ventrale de ce dernier.
Bien entendu, le bec de pénétration, et plus particulièrement les rampes d'engagement 41 , 42 et le bord distal libre 43 sont de préférence bordés d'un boudin arrondi, de sorte à présenter un caractère atraumatique.
De façon particulièrement préférentielle, l'écarteur physiologique 10 ne dépasse pas, selon l'axe (X-X'), l'extrémité distale 3D de l'organe de brossage 3.
En d'autres termes, le bord distal libre 43 dudit écarteur physiologique 10 situé à la pointe de celui-ci vient mourir sensiblement à l'aplomb de l'organe de brossage 3, de manière affleurante, voire en léger retrait de l'extrémité distale 3D.
Avantageusement, l'encombrement de l'écarteur physiologique 10 est donc réduit au minimum nécessaire et suffisant pour protéger les muqueuses au niveau de la face
dorsale, sans augmenter l'encombrement hors-tout de la brosse à dents le long de son axe longitudinal (X-X').
En particulier, aucun élément de type bouclier frontal ou palier ne vient faire saillie longitudinalement au-delà de l'extrémité distale de l'organe de brossage 3.
Selon une variante de réalisation préférentielle illustrée notamment sur les figures 2 et 3, la brosse à dents 1 conforme à l'invention présente une structure modulaire, et peut en particulier être constituée d'une part par un manche 2 contenant les moyens d'entraînement en rotation 4 et d'autre part par une tête amovible 12 telle que décrite plus haut.
Par conséquent, l'invention concerne également une tête de rechange pour brosse à dents pourvue d'un organe de brossage 3 et d'un écarteur physiologique 10 conforme à l'invention.
Bien entendu, l'invention peut également concerner en tant que tel un écarteur physiologique 10 tel que décrit plus haut, destiné à être rapporté sur une brosse à dents à l'aide de moyens de fixation appropriés, un tel écarteur physiologique 10 pouvant être employé en rattrapage sur une brosse à dents de l'art antérieur.
Ainsi, avantageusement, la brosse à dents 1 conforme à l'invention permet une introduction et une approche douces de l'organe de brossage 3 dans la bouche jusqu'à la zone à nettoyer, le bec d'introduction et la pente formée par la surface externe du second tronçon tronconique 32 permettant l'écartement progressif par effet de coin de la muqueuse souple (lèvre, langue ou joue) par rapport aux dents et à la gencive, puis le maintien de ladite muqueuse à distance des dents, au niveau du renflement 20 de la portion d'écartement 15, c'est-à-dire à l'opposé de la zone active de l'organe de brossage.
En particulier, sa forme préférentielle en cloche ou en cornet ouvert(e) sur les portions distales et ventrales de l'organe de brossage permet d'assurer un écartement effectif et un maintien à distance efficace des muqueuses, tout en préservant une excellente
accessibilité de l'organe de brossage 3, qui est particulièrement bien dégagé en raison du faible taux de recouvrement, juste nécessaire et suffisant, de sa partie active.
De surcroît, les premier et second ventres 33, 34 forment avantageusement des garde- fous qui évitent toute compression trop marquée de l'organe de brossage 3 contre la dent ou la gencive, ce qui limite considérablement le risque de meurtrir ladite gencive ou d'exercer une action abrasive trop importante à la surface de la dent.
Enfin, les zones de dégagement 35, 36 autorisent une réorientation de la tête de la brosse, et plus particulièrement de l'organe de brossage 3 sans que l'écarteur physiologique 10 ne vienne buter contre la dent ou la gencive, ce qui garantit l'accessibilité de l'organe de brossage 3 aux recoins rentrants tels que les espaces inter-dentaires.
L'écarteur physiologique 10 conforme à l'invention présente par conséquent une combinaison particulièrement avantageuse de caractéristiques géométriques qui rendent le geste de brossage à la fois confortable, efficace et sûr pour l'utilisateur.
POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE
L'invention trouve son application industrielle dans la conception et la fabrication d'instruments d'hygiène bucco-dentaire, du genre brosses à dents.
Claims
REVENDICATIONS
1 - Brosse à dents (1 ) comprenant :
- un organe de support (2), de type manche,
- au moins un organe de brossage (3) des dents monté mobile à rotation sur ledit organe de support (2), autour d'un axe de rotation (X-X'), ledit organe de brossage (3) présentant une surface latérale (3L) qui s'étend le long de son axe de rotation (X-X') entre une extrémité proximale (3P), orientée vers l'organe de support (2), et une extrémité distale (3D) opposée, ladite surface latérale (3L) étant destinée à être amenée au contact des dents pour en assurer le nettoyage par action mécanique,
- un écarteur physiologique (10) recouvrant en partie ladite surface latérale (3L) de sorte à protéger les muqueuses voisines des dents de l'action mécanique de l'organe de brossage (3), ladite brosse à dents (1 ) étant caractérisée en ce que l'écarteur physiologique (10) comprend, en vis-à-vis de la surface latérale (3L) de l'organe de brossage (3), une portion d'écartement (15) dont la surface externe (15E) présente, le long de l'axe de rotation (X-X'), une variation de sa distance (RE) audit axe (X-X') qui forme un renflement (20) et en ce que ledit écarteur physiologique (10) présente une portion distale biseautée (40) formant un bec de pénétration.
2 - Brosse à dents selon la revendication 1 caractérisée en ce que le renflement (20) forme un arceau incliné par rapport à l'axe (X-X').
3 - Brosse à dents selon la revendication 1 ou 2 caractérisée en ce que, l'organe de brossage (3) possédant une longueur L mesurée entre son extrémité proximale (3P) et son extrémité distale (3D), le renflement (20) culmine à l'aplomb d'un point S de l'axe de rotation (X-X') situé à une distance (D1 ) comprise entre
0,5*L et 0,9*L, et de préférence entre 0,65*L et 0,80*L, de l'extrémité distale (3D).
4 - Brosse à dents selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que la portion d'écartement (15) comporte au moins un premier tronçon (21 ) dont la surface externe est sensiblement tronconique.
5 - Brosse à dents selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que la portion d'écartement (15) comporte au moins un second tronçon (22) dont la surface externe est sensiblement tronconique.
6 - Brosse à dents selon l'une des revendications 4 et 5 caractérisée en ce que le premier et le second tronçon (21 , 22) sont opposés par leur base de telle sorte que la surface externe (15E) de la portion d'écartement (15) présente une forme sensiblement bi-conique.
7 - Brosse à dents selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que la couverture angulaire (δ) de l'écarteur physiologique (10) autour de l'axe de rotation (X-X'), en vis-à-vis de la surface latérale (3L) de l'organe de brossage (3), varie le long dudit axe (X-X').
8 - Brosse à dents selon la revendication 7 caractérisée en ce que l'écarteur physiologique (10) présente une première et une seconde joue (31 , 32) disposées de part et d'autre de l'organe de brossage (3) autour de l'axe de rotation (X-X') de telle sorte que la couverture angulaire (δ) de la section transverse correspondante est supérieure à 180°, et de préférence strictement supérieure à 180° et inférieure ou égale à 190°.
9 - Brosse à dents selon la revendication 8 caractérisée en ce que la première et la seconde joue (31 , 32) présentent respectivement, le long de l'axe (X-X'), un premier et un second ventre (33, 34) qui constituent les points bas de l'écarteur physiologique (10).
10 - Brosse à dents selon la revendication 9 caractérisé en ce que, l'organe de brossage (3) présentant une longueur L mesurée entre son extrémité proximale (3P) et son extrémité distale (3D), les points bas (33, 34) sont situés à l'aplomb d'un point V de l'axe de rotation (X-X') situé à une distance (D2) comprise
entre 0,3*L et 0,5*L, et de préférence sensiblement égale à 0,4*L, de l'extrémité distale (3D).
- Brosse à dents selon l'une des revendications 9 ou 10 caractérisée en ce que l'écarteur physiologique (10) présente une première et une seconde zone de dégagement (35, 36) disposées de part et d'autre de chaque ventre (33, 34) de sorte à autoriser un certain débattement de l'écarteur physiologique (10) et de l'organe de brossage (3) en basculement selon un axe transverse à l'axe de rotation (X-X').
- Brosse à dents selon l'une des revendications 9 à 11 caractérisé en ce que l'arceau formé par le renflement (20) joint le premier ventre (33) au second ventre (34) en passant par le sommet dorsal du renflement (20).
- Brosse à dents selon la revendication 9 caractérisée en ce que le bec de pénétration (40) comprend deux rampes d'engagement (41 , 42) qui relient chacune le ventre de l'une des joues (31 , 32) au bord distal libre (43) de l'écarteur physiologique (10).
- Brosse à dents selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que l'écarteur physiologique (10) ne dépasse pas, selon l'axe (X-X'), l'extrémité distale (3D) de l'organe de brossage (3).
- Brosse à dents selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que l'écarteur physiologique (10) est ouvert à son extrémité distale de sorte à exposer en majorité, et de préférence en totalité, l'extrémité distale (3D) de l'organe de brossage (3).
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