EP2297545B1

EP2297545B1 - Munition non letale

Info

Publication number: EP2297545B1
Application number: EP09761798.9A
Authority: EP
Inventors: Marie-Cécile FRERE
Original assignee: NOBEL SPORT
Current assignee: NOBEL SPORT
Priority date: 2008-06-13
Filing date: 2009-06-12
Publication date: 2015-08-12
Anticipated expiration: 2029-06-12
Also published as: EP2297545A1; WO2009150237A1; FR2932560B1; ES2556705T3; FR2932560A1

Description

La présente invention concerne une munition non létale. La munition selon l'invention est utile pour maîtriser une cible humaine sans la tuer.
Dans l'état de la technique, il existe plusieurs munitions non létales. Par exemple, la demande de brevet US2006/0032393 divulgue une munition qui comprend une douille et un projectile. Le projectile comprend un corps central et une tête de projectile creuse remplie d'un matériau de marquage. La tête de projectile éclate lors de l'impact, pouvant provoquer des coupures sur la cible humaine. Le brevet US 6,041,712 divulgue une munition non létale comprenant une douille et un projectile dont l'ogive est pleine en mousse, ou creuse. La demande US 2007 0151473 , qui forme un point de départ pour la présente invention, divulgue une munition non létale comprenant une douille et un projectile, ledit projectile comprenant une embase et une ogive pouvant notamment être creuse. La munition commercialisée sous la marque Foam Baton® (société Combined Systems®) comprend également une douille et un projectile dont l'ogive est pleine, en mousse de caoutchouc. Dans ces munitions, la mousse s'écrase sur elle-même, l'énergie cinétique est répartie sur une surface d'impact du diamètre initial de la munition, et on observe une pénétration importante de ces munitions dans une cible humaine.
Compte tenu de ce qui précède, un problème technique que se propose de résoudre l'invention est d'améliorer la sécurité et de diminuer la pénétration des munitions non létales à énergie cinétique égale.
La solution proposée par l'invention à ce problème a pour objet une munition non létale comprenant une douille et un projectile, la douille comprenant une chambre haute pression dans laquelle se trouve un ensemble propulsif pyrotechnique, le projectile comprenant une embase et une ogive, l'embase se présentant sous une forme de cylindre creux ouvert à son extrémité inférieure et fermé à son extrémité supérieure par une paroi supérieure, l'ogive se présentant sous une forme d'hémisphère ou de cylindre surmonté d'une hémisphère, l'ogive étant creuse et faite d'un matériau déformable, caractérisée en ce que le projectile comprend en outre une bague de montage qui assemble l'ogive avec l'embase, en ce que l'ogive comprend un cylindre interne, et en ce que l'embase comprend à la fois une couronne cylindrique dite périphérique en saillie sur la face supérieure de la paroi supérieure de l'embase, et une couronne cylindrique dite centrale en saillie sur la face supérieure de la paroi supérieure de l'embase, le cylindre interne étant, dans sa partie inférieure, logé à l'intérieur ou à l'extérieur de la couronne et contre ladite couronne, et le rebord inférieur dudit cylindre se trouvant au contact de l'embase.
L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage d'offrir une surface d'impact plus importante qu'avec les munitions de l'art antérieur. En effet, l'ogive creuse de la munition selon l'invention s'écrase lors de l'impact, sans se casser et en s'élargissant, ce qui permet d'augmenter la surface d'impact et de répartir l'énergie cinétique du projectile sur une plus grande surface, ce qui a pour conséquence de réduire la pénétration du projectile dans sa cible. Cela est rendu possible grâce à l'utilisation d'un projectile qui comprend une ogive creuse, une embase et une bague de montage qui assure l'assemblage de l'ogive creuse avec l'embase. La bague, par son serrage, participe à l'effet d'amortissement lors de l'impact. Ainsi, la pénétration est sensiblement diminuée grâce aux munitions selon l'invention.
De manière avantageuse, dans le cadre de la présente invention, - la douille est en matière plastique ; - l'ensemble propulsif pyrotechnique comprend une amorce et une poudre explosive contenues dans une douille, la poudre explosive étant maintenue en contact avec l'amorce par une mousse à l'intérieur de la douille ; - la chambre haute pression comprend un trou de communication avec une chambre basse pression, ledit trou de communication étant fermé par un opercule de laiton ou par un opercule de matière plastique ; - la bague de montage a la forme d'un cylindre creux et comprend sur sa surface interne des clips aptes à se loger dans des gorges ou des encoches complémentaires situées sur les faces externes des parois latérales de l'embase et de l'ogive.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de l'exposé non limitatif qui suit, rédigé au regard des dessins annexés, dans lesquels :

la figure 1 montre une coupe longitudinale d'une munition selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 2 montre une vue de face d'une munition selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 3 montre une coupe longitudinale d'une douille selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 4 montre une vue de face et de dessus d'une douille selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 5 montre une coupe longitudinale d'une embase selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 6 montre une vue de face et de dessous d'une ogive selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 7 montre une coupe longitudinale d'une ogive selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 8 montre une vue de face et de dessous d'une bague de montage selon un mode de réalisation préféré de l'invention ;
la figure 9 montre une coupe longitudinale d'une bague selon un mode de réalisation préféré de l'invention.

La munition non létale est destinée à être introduite dans un lanceur et à être tirée en direction d'une cible, de préférence une cible humaine, par exemple une personne à neutraliser. Elle est destinée à atteindre la cible mais elle ne doit pas la tuer. Elle doit au contraire être arrêtée à la surface de la cible humaine, sans la transpercer et sans atteindre des organes vitaux, et elle ne doit pas produire un impact trop puissant sur la cible. La munition selon l'invention répond à ces attentes.
Comme cela est illustré à la figure 1, la munition non létale 1 selon l'invention est de forme globalement cylindrique. Elle présente, de préférence, un diamètre de 37, 38, 40 ou 56 mm, mais peut être de tout autre diamètre. Elle comprend deux parties : une douille 2 et un projectile. Le projectile comprend trois parties : une embase 3, une ogive 4 et une bague de montage 5.
La douille 2 est l'élément qui reste dans le canon après le tir.
Comme cela est illustré aux figures 1 à 4, la douille 2 est une pièce en forme de coupe d'un seul tenant, de forme de préférence cylindrique, comprenant une extrémité supérieure ouverte qui se termine par un collet 20 avec, de préférence, un décrochement 21. La douille 2 comprend à son extrémité inférieure, fermée ou non, une base 22.
La douille 2 est assemblée avec le projectile, de préférence au niveau du collet 20, c'est-à-dire dans la partie supérieure ouverte de la douille 2 (selon l'orientation représentée aux figures 1 à 4). L'assemblage de la douille 2 avec le projectile peut être maintenu par exemple par collage et/ou par l'intermédiaire de rainures d'enclenchement. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 1, l'assemblage de la douille 2 avec le projectile se fait au niveau d'un décrochement 21 situé sur la surface interne du collet 20 de la douille 2 et qui reçoit et vient au contact d'un décrochement complémentaire 31 situé sur la surface externe de la base du projectile.
La douille 2 comprend un espace 6, appelé chambre haute pression. Il est situé dans la partie inférieure de la douille 2 et il s'étend vers l'intérieur à partir de la base 22 de la douille 2. De manière avantageuse, il n'apparaît pas saillant dans la munition 1, il est au contraire complètement intégré dans la masse de la partie inférieure de la douille 2, de sorte qu'il ne dépasse pas d'une autre partie. Cette chambre haute pression 6, généralement cylindrique, comprend un trou ou un passage de communication 61 qui s'ouvre sur la partie supérieure ouverte de la douille 2. Ce trou ou passage 61 est destiné à faire communiquer la chambre haute pression 6 avec une chambre basse pression 62. Il est avantageusement fermé par un opercule de laiton 63 qui est de préférence positionné du côté de la chambre haute pression 6. L'opercule 63 a un diamètre de préférence égal à celui de la chambre 6 de sorte qu'il en recouvre toute la surface supérieure. Cet opercule de laiton 63 présente une faible résistance et est calibré pour se déchirer sous l'effet de la pression. Sa position contre la surface supérieure à l'intérieur de la chambre haute pression 6 est avantageuse car elle permet que seule la partie de l'opercule qui se trouve en regard du trou de communication 61, et non pas la totalité de l'opercule, se déchire et parte sous l'effet de la pression qui monte dans la chambre 6. Elle évite aussi que l'opercule ne se décolle s'il était positionné du côté de la chambre basse pression 62. L'opercule de laiton 63 a l'avantage aussi de ne laisser s'échapper de la chambre haute pression 6 que les gaz mais pas de poudre. L'opercule de laiton 63 peut être remplacé par un opercule de matière plastique, faisant par exemple partie intégrante de la douille (2).
Lorsque le projectile est fixé sur la douille 2, la chambre basse pression 62 est définie essentiellement par l'espace intérieur de l'embase 3 et en partie par l'espace intérieur supérieur de la douille 2.
La douille 2 comprend également un ensemble propulsif pyrotechnique 7, ou propulseur 7. Ce propulseur 7 comprend une amorce 71 et une poudre explosives 72 contenues dans une douille 70. La douille 70 est plus petite que la douille 2 et elle est de préférence métallique.
L'ensemble propulsif pyrotechnique 7 est positionné à l'intérieur de la chambre haute pression 6. Il s'agit d'une munition à blanc.
La douille 70 est de préférence un tube de laiton, fermé en bas. Il est fermé à son extrémité supérieure, en regard du trou ou passage de communication 61, selon un mode de sertissage plié. Ainsi, lorsque la pression monte dans la munition, le sertissage se déplie pour libérer les gaz dans la chambre haute pression et la douille 70 reste dans la chambre 6. De façon préférée, la poudre explosive 72 est maintenue en contact avec l'amorce par une mousse 73 à l'intérieur de la douille 70. La mousse 73 garantit une bonne étanchéité mécanique de l'ensemble propulsif 7, en empêchant la poudre 72 de s'échapper. La mousse 73 et l'opercule de laiton 63 garantissent une combustion totale de la poudre 72, ce qui assure une régularité d'une munition 1 à une autre. La quantité de poudre 72 est choisie en fonction de la quantité d'énergie cinétique et de la quantité de mouvement recherchées.
Lorsque la munition 1 selon l'invention est insérée dans un lanceur, que le mécanisme de mise à feu est enclenché sur l'arme, celui-ci vient frapper sur l'amorce 71. L'amorce fait une étincelle qui enflamme la poudre 72 maintenue par la mousse 73. En brûlant, la poudre 72 dégage des gaz propulseurs dont la pression déplie et ouvre le sertissage du tube de laiton. Les gaz sont libérés dans la chambre haute pression 6 et la pression monte dans jusqu'à un point où l'opercule de laiton 63 se rompt. Les gaz passent alors dans la chambre basse pression 62 par le trou de communication 61, exercent sur les surfaces intérieures de l'embase 3 une pression qui expulse le projectile de la douille 2.
La douille 2 est de préférence en matière plastique, et non pas en métal, de sorte qu'elle ne se déforme pas, en particulier si elle tombe. La matière plastique est de préférence un polyphtalamide, et de préférence un polyphtalamide chargé avec de la fibre de verre. C'est un avantage par rapport aux munitions de l'art antérieur, notamment celles dont la douille est en métal, qui peuvent se déformer en cas de chute et alors ne rentrent plus dans le lanceur. Au contraire, l'introduction de la munition 1 selon l'invention dans un lanceur ne pose jamais de problème.
Le projectile comprend trois pièces : une embase 3, une ogive 4 et une bague de montage 5.
Comme cela est illustré aux figures 1 et 5, l'embase 3 se présente de préférence sous une forme de cylindre creux qui est ouvert à son extrémité inférieure, c'est-à-dire en regard de la douille 2, et qui est fermé par une paroi supérieure 32 à son extrémité supérieure, c'est-à-dire en regard de l'ogive 4. La paroi supérieure est globalement perpendiculaire à l'axe central longitudinal 10 de la munition 1.
La paroi supérieure 32 comprend, sur sa surface supérieure, une couronne cylindrique 33, appelée couronne périphérique 33, en saillie en direction de l'ogive 4. La section longitudinale de la couronne dite périphérique 33 a de préférence une forme globalement triangulaire. La paroi 32 n'est alors pas plane.
La couronne dite périphérique 33 a un diamètre extérieur inférieur au diamètre de la paroi supérieure 32 de l'embase. La surface supérieure de la paroi 32 située à l'extérieur de la couronne dite périphérique 32 est appelée rebord supérieur 35 de l'embase 3.
La paroi supérieure 32 de l'embase 3 comprend en outre, sur sa surface supérieure, une couronne cylindrique 34, appelée couronne centrale 34, en saillie en direction de l'ogive 4. La section longitudinale de la couronne dite centrale 34 a de préférence une forme globalement rectangulaire.
La couronne dite périphérique 33 et la couronne dite centrale 34 sont de préférence centrées sur l'axe central longitudinal 10 de la munition 1.
La couronne dite centrale 34 a un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur de la couronne dite périphérique 33, de sorte que la couronne dite centrale 34 se trouve à l'intérieur de la couronne dite périphérique 33. La surface supérieure de la paroi 32 située entre les couronnes 33 et 34 est appelée surface intermédiaire 36, tandis que la surface supérieure de la paroi 32 située à l'intérieur de la couronne dite centrale 34 est appelée surface centrale 37. De préférence, la surface centrale 37 n'est pas sur le même plan, et de préférence surélevée par rapport au plan de la surface intermédiaire 36. Le rebord 35 peut également se trouver selon un plan différent du plan intermédiaire 36 et/ou du plan central 37. Les couronnes 33 et 34 et les modes de réalisation préférés précités permettent un très bon positionnement et un meilleur maintien de l'ogive 4 lors de la propulsion du projectile et un meilleur amortissement lors de l'impact.
L'embase 3 est de préférence en matière plastique, de préférence en polycarbonate, et de préférence pas en métal.
L'embase 3 comprend en outre, de préférence, au niveau de son extrémité inférieure ouverte, sur sa surface externe, un décrochement 31 complémentaire d'un décrochement 21 situé sur la surface interne du collet 20 de la douille 2, permettant l'assemblage de la douille 2 avec le projectile. Le décrochement 31 pourrait également être situé sur la surface interne sur l'embase 3 et le décrochement complémentaire 31 sur la surface externe sur la douille 2. L'embase 3 comprend en outre un élément de maintien de sa forme cylindrique lors de la propulsion du projectile, c'est-à-dire un élément apte à empêcher que les parois de l'embase 3 ne s'écartent sous l'effet de la pression. Cet élément de maintien comprend de préférence des nervures 38 , situées dans l'espace intérieur de l'embase 3, sous la paroi 32. De préférence, chacune des nervures 38 est positionnée selon un plan perpendiculaire à la surface inférieure de la paroi 32 et passant par un rayon du cylindre défini par l'embase 3. Chacune de ces nervures 38 lie, par l'intermédiaire de ses bords, la paroi 32 et la paroi latérale de l'embase 3. Elles sont de préférence réparties selon plusieurs rayons de manière symétrique.
L'embase 3 comprend en outre, sur la surface externe de sa paroi latérale, généralement au niveau du plus grand diamètre du projectile, une couronne 39 en saillie qui permet la mise en rotation du projectile par un lanceur, généralement un canon rayé, au moment de la propulsion du projectile est tiré par une arme. Cela participe à la stabilité gyroscopique du projectile.
L'embase 3 comprend en outre, de préférence, une gorge ou une encoche 40 sur la face externe de sa paroi latérale, dans sa partie supérieure et selon son périmètre. Cette gorge ou cette encoche 40 est destinée à recevoir la bague de montage 5 dans un mode de réalisation préféré.
Le projectile comprend également une ogive 4. Ainsi que cela est illustré aux figures 1, 2, 6 et 7, l'ogive 4 se présente de préférence sous une forme d'hémisphère creuse ou de cylindre creux surmonté d'une hémisphère creuse. L'ogive 4 est ouverte à son extrémité inférieure et comprend, au niveau de cette extrémité, un rebord inférieur extérieur 41. Elle comprend en outre une paroi latérale 42. L'ogive 4 est faite d'un matériau déformable, notamment lors de l'impact sur une cible humaine. Ce matériau est choisi de préférence parmi des thermoplastiques, de préférence des thermoplastiques élastomères vulcanisés. Lorsque l'ogive 4 du projectile propulsé arrive sur une cible, la pression exercée sur le haut de l'ogive 4 provoque une déformation de la paroi latérale 42 de l'ogive au niveau de la partie médiane et/ou inférieure de l'ogive. A ce niveau, la paroi latérale 42 s'écarte vers l'extérieur par rapport à sa position initiale et forme globalement un bourrelet qui s'étend vers l'extérieur. Par cette déformation, le diamètre de la paroi latérale 42 augmente, tandis que la hauteur de l'ogive se raccourcit. La bague de montage 5 reste en place et le rebord extérieur inférieur 41 de l'ogive 4 reste assemblé avec l'embase 3. Finalement, l'ogive 4 est aplatie, elle présente un diamètre supérieur à son diamètre initial et sa surface d'impact sur la cible est considérablement augmentée. Par exemple, dans le cadre de l'invention, une ogive 4 de diamètre initial de 40 mm s'aplatit et présente un diamètre après impact au moins supérieur à 45 mm, généralement supérieur à 50 mm, pouvant aller jusqu'à 58 à 60 mm. Cette surface d'impact est très augmentée par rapport aux munitions de l'art antérieur, ce qui réduit la pénétration du projectile dans la cible humaine. En effet, les munitions de l'art antérieur de 40 mm de diamètre, en particulier celles dont l'ogive est pleine, impactent une cible humaine sur une surface de 40 mm, sans s'aplatir ou sans augmenter suffisamment la surface d'impact. La munition 1 selon l'invention permet ainsi avantageusement une plus grande surface de transmission et d'absorption de l'énergie cinétique du projectile, c'est-à-dire un effet d'amortisseur plus important. Cet effet d'amortisseur est encore optimisé et garanti par la bague 5 qui assure la fixation étanche de l'embase 3 avec l'ogive 4. L'ogive 4 comprend en outre un cylindre interne 43, de préférence centré autour de l'axe central longitudinal 10 de la munition 1. Il s'étend, de préférence parallèlement à cet axe, du haut en bas de l'ogive 4. Dans sa partie inférieure, le diamètre extérieur du cylindre 43 correspond au diamètre intérieur de la couronne dite centrale 34 sur la paroi 32 de l'embase 3. Ainsi, lorsque l'ogive 4 est assemblée avec l'embase 3, le cylindre interne 43 vient se loger à l'intérieur et contre la couronne 34. Le cylindre interne 43 permet à l'ogive de ne pas s'écraser lors de la propulsion du projectile, il apporte de la tenue au projectile. Il permet également d'augmenter la tenue de l'ogive et l'amortissement au moment de l'impact. Le cylindre 43 se déforme au moment de l'impact comme la paroi latérale 42 de l'ogive 4, en s'écartant vers l'extérieur, formant globalement un bourrelet qui s'étend dans l'espace 44 défini entre le cylindre 43 et la paroi latérale 42 de l'ogive 4. Cet espace 44 facilite la déformation du cylindre 43.
Le diamètre intérieur de la paroi latérale 42 de l'ogive, au niveau du rebord inférieur 41, correspond au diamètre extérieur de la couronne dite périphérique 33 de l'embase 3. Ainsi, lorsque l'ogive 4 est assemblée avec l'embase 3, la couronne dite périphérique 33 vient se loger à l'intérieur et contre la paroi latérale 42. Cela permet de positionner et maintenir la position assemblée, et cela apporte de la tenue au projectile et participe à l'amortissement au moment de l'impact.
L'ogive 4 comprend en outre, de préférence, une gorge ou une encoche 45 sur la face externe de la paroi latérale 42, dans sa partie inférieure et selon son périmètre. Cette gorge ou cette encoche 45 est destinée à recevoir la bague de montage 5 dans un mode de réalisation préféré.
Le projectile comprend en outre une bague de montage 5 qui permet l'assemblage de l'embase 3 et de l'ogive 4. En position assemblée, le rebord supérieur 35 de l'embase 3 se trouve au contact du rebord inférieur 41 de l'ogive 4, et la bague de montage 5 maintient cette position jointe. A la différence de certaines munitions de l'art antérieur, l'ogive 4 n'est pas en contact avec toute la surface supérieure de la paroi 32 de l'embase 3.
La bague de montage 5 est de préférence en matière plastique, de préférence du polycarbonate.
Ainsi que cela est illustré aux figures 1, 8 et 9, la bague 5 a la forme d'un cylindre creux. De façon préférée, le diamètre extérieur de la bague 5 est approximativement égal au diamètre extérieur de l'ogive 4 et de l'embase 3, aux niveaux de leurs zones de contact avec la bague 5, de sorte que la surface externe de la bague 5 présente une continuité avec les surfaces externes de l'ogive 4 et de l'embase 3.
La bague 5 comprend de préférence, sur sa surface interne, des clips 51 aptes à se loger dans les gorges ou les encoches 40 et 45 complémentaires respectivement sur l'embase 3 et sur l'ogive 4, afin d'assembler l'ogive 4 et l'embase 3 par clipsage.
La bague 5 assure ainsi l'étanchéité d'air entre les deux pièces. Elle assure également le maintien de ces deux parties lors de la propulsion et de l'impact, de sorte qu'elles ne se désolidarisent pas. Tout cela optimise et garantit l'effet d'amortisseur recherché lors de l'impact, assurant la déformation de l'ogive 4 sans cassure.

Claims

Munition (1) non létale comprenant une douille (2) et un projectile,
la douille (2) comprenant une chambre haute pression (6) dans laquelle se trouve un ensemble propulsif pyrotechnique (7),
le projectile comprenant une embase (3) et une ogive (4),
l'embase (3) se présentant sous une forme de cylindre creux ouvert à son extrémité inférieure et fermé à son extrémité supérieure par une paroi supérieure (32), l'ogive (4) se présentant sous une forme d'hémisphère ou de cylindre surmonté d'une hémisphère, l'ogive (4) étant creuse et faite d'un matériau déformable,
caractérisée en ce que le projectile comprend en outre une bague de montage (5) qui assemble l'ogive (4) avec l'embase (3), en ce que l'ogive (4) comprend un cylindre interne (43), et en ce que l'embase comprend à la fois une couronne cylindrique dite périphérique (33) en saillie sur la face supérieure de la paroi supérieure (32) de l'embase (3), et une couronne cylindrique dite centrale (34) en saillie sur la face supérieure de la paroi supérieure (32) de l'embase (3), le cylindre interne (43) étant, dans sa partie inférieure, logé à l'intérieur ou à l'extérieur de la couronne (34) et contre ladite couronne (34), et le rebord inférieur dudit cylindre (43) se trouvant au contact de l'embase (3).
Munition (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la douille (2) est en matière plastique.
Munition (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'ensemble propulsif pyrotechnique (7) comprend une amorce (71) et une poudre explosive (72) contenues dans une douille (70), la poudre explosive (72) étant maintenue en contact avec l'amorce par une mousse (73) à l'intérieur de la douille (70).
Munition (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la chambre haute pression (6) comprend un trou de communication (61) avec une chambre basse pression (62), ledit trou de communication (61) étant fermé par un opercule de laiton (63) ou par un opercule de matière plastique.
Munition (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la bague de montage (5) a la forme d'un cylindre creux et comprend sur sa surface interne des clips (51) aptes à se loger dans des gorges ou des encoches (40, 45) complémentaires situées sur les faces externes des parois latérales de l'embase (3) et de l'ogive (4).
Munition (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'ogive (4) est en matériau thermoplastique.
Munition (1) selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'ogive (4) est en matériau thermoplastique élastomère vulcanisé.