EP1669002A1

EP1669002A1 - Emballage de produits cosmétiques, typiquement un boitier, à préhension améliorée et ouvrable d'une seule main

Info

Publication number: EP1669002A1
Application number: EP05356210A
Authority: EP
Inventors: Frédéric Milesi
Original assignee: Techpack International SA
Current assignee: Albea Services SAS
Priority date: 2004-12-07
Filing date: 2005-12-02
Publication date: 2006-06-14
Also published as: FR2878700A1; US20060118455A1; US7810638B2; FR2878700B1

Abstract

Boîtier (1) destiné au conditionnement de produits cosmétiques pour les soins du visage, ledit boîtier comprenant un couvercle (10) muni généralement d'un miroir intérieur (60) et une base (20), typiquement munie d'un support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir un produit cosmétique (70), ladite base et ledit couvercle étant munis chacun d'une paroi latérale (11 et 21). La zone de préhension comprend deux zones (22 et 23) situées sur la paroi latérale de part et d'autre du plan de symétrie du boîtier et ayant une hauteur supérieure à la hauteur du reste de la paroi latérale. De préférence, la paroi latérale (21) de la base (20) est, au moins dans la zone de préhension (22 et 23), en élastomère. Le boîtier peut comprendre un fermoir latéral placé dans la zone de préhension, sous une couche d'élastomère. Dans une autre modalité, la base comprend un socle plat (25), une lèvre (50) faisant office de paroi latérale (21) et un poussoir (40) en forme d'arc ou de U, piégé entre la lèvre et le socle.

Description

DOMAINE TECHNIQUE

L'invention concerne le domaine des conditionnements de produits cosmétiques, et plus particulièrement celui des boîtiers contenant un produit pour les soins du visage, typiquement sous forme de gel, de poudre, pressée ou non, de mousse ou de crème.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Les boîtiers concernés par l'invention sont des emballages de produits cosmétiques de forme généralement plate, leur fonction étant de présenter en toute occasion à l'utilisatrice une surface importante de produit pour en faciliter le prélèvement à l'aide d'un doigt ou d'un applicateur. Cette surface, sensiblement plane, est appelée par la suite surface de distribution.
De manière générale, les boîtiers comprennent typiquement un couvercle en creux muni généralement d'un miroir intérieur et une base en creux, typiquement muni d'une grille ou support intermédiaire d'un ou plusieurs godets destinés à recevoir ledit produit cosmétique. Le couvercle et la base sont dits "en creux" en ce sens qu'ils présentent des parois latérales sensiblement perpendiculaires à la surface de distribution et qui se trouvent dans le prolongement l'une de l'autre lorsque le couvercle et la base sont en position de fermeture, de sorte que le boîtier refermé se présente sous une forme sensiblement proche d'un cylindre ou d'un prisme de faible élancement.
Généralement, le couvercle pivote autour d'une charnière qui est placée à la périphérie de la base et du couvercle et qui constitue l'organe de liaison entre ledit couvercle et ladite base. Cette charnière permet l'articulation du couvercle et l'ouverture du boîtier. Le couvercle et la base sont munis de moyens complémentaires de verrouillage et déverrouillage du couvercle par rapport à la base, de manière à assurer l'ouverture et la fermeture dudit boîtier. Ces moyens sont par exemple les éléments d'un fermoir, typiquement à bouton poussoir. Ce fermoir, localisé en général à l'opposé de la charnière du boîtier, est formé habituellement par la coopération d'un élément de fermoir du couvercle avec un élément de fermoir de la base ou de la grille solidaire de la base, de manière à garantir que le boîtier restera fermé à tout moment hormis celui où l'utilisateur pratique une ouverture intentionnelle.
On connaît de très nombreuses modalités de boîtiers, modalités qui peuvent porter sur un ou plusieurs des constituants du boîtier, notamment sur le fermoir ou sur l'ouverture du boîtier. Ainsi, en ce qui concerne les brevets au nom de la demanderesse, on peut citer :

le brevet FR 2 661 080 qui décrit un boîtier de maquillage à fermoir de faible encombrement,
le brevet FR 2 725 958 qui concerne un boîtier à fermeture jointive à assistance à l'ouverture,
le brevet FR 2 737 192 qui décrit un boîtier à couvercle pivotant pourvu d'une articulation à pattes souples,
le brevet FR 2 755 352 qui décrit un boîtier à ouverture assistée,
le brevet FR 2 755 353 qui décrit un boîtier à poussoir de déverrouillage et pré-ouverture,
le brevet FR2 794 723 qui décrit un boîtier à pré-ouverture améliorée,
et le brevet FR 2 844 434 qui décrit un boîtier à fermoir latéral.

Qu'ils soient à ouverture simple ou assistée, les boîtiers présentent une forme générale plate qui tient plus ou moins bien dans une seule main et qui s'avère de ce fait plus ou moins bien adaptée aux conditions d'utilisation recherchées pour ce type de conditionnement, c'est-à-dire à tout moment de la journée et en tout endroit. Il est en effet nécessaire, quels que soient l'endroit et le moment de la journée choisis, de disposer d'une base de boîtier stable qui peut être maintenue fermement, mais sans crispation, d'une seule main, l'autre main étant appelée à d'autres fonctions de manipulation: ouverture du couvercle, mise en place et orientation du miroir, prélèvement et dépôt sur la peau du produit avec ou sans l'aide d'un applicateur.
L'invention a pour but d'agencer un boîtier de manière à garantir une sécurité élevée de fonctionnement et une grande stabilité, tout en maintenant des coûts de production raisonnables.
De plus, lorsque les boîtiers selon l'état de la technique comprennent des moyens d'ouverture assistée - ces moyens permettent, typiquement, la rotation d'un certain angle ou le basculement automatique du couvercle une fois exercée sur le bouton poussoir la pression d'ouverture -, le geste d'ouverture manuelle et/ou celui de la préhension manuelle du boîtier peuvent gêner l'ouverture assistée ou automatique du couvercle, les doigts se plaçant instinctivement à l'avant et à l'arrière du boîtier pour le saisir.
Enfin, la demanderesse a également recherché un moyen permettant d'offrir des boîtiers qui se distinguent des boîtiers de l'état de la technique, notamment, outre leur aspect esthétique, par leur "prise en main" ou leur "toucher", c'est-à-dire par la perception tactile de l'effort manuel à exercer pour les tenir ou pour les ouvrir.

DESCRIPTION DE L'INVENTION

Un premier objet de l'invention est un boîtier destiné au conditionnement de produits cosmétiques pour les soins du visage, typiquement sous forme de gel, de poudre, pressée ou non, de mousse ou de crème, ledit boîtier comprenant un couvercle muni généralement d'un miroir intérieur et une base, typiquement munie d'un support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir un produit cosmétique, ladite base et ledit couvercle étant munis chacun d'une paroi latérale et étant reliés entre eux par une charnière, caractérisé en ce que la zone de préhension dudit boîtier comprend deux zones qui sont situées sur la paroi latérale de la base et placées de part et d'autre du plan (P) médiateur de ladite charnière et qui ont une hauteur supérieure à celle du reste de la paroi latérale de la base.
Selon l'invention, la zone de préhension du boîtier comprend deux zones situées sur la paroi latérale de la base du boîtier et placées de part et d'autre du plan médiateur de la charnière, qui est en général également le plan de symétrie du boîtier. Ces zones de préhension peuvent être placées de façon parfaitement symétrique mais on peut également choisir des emplacements encore plus ergonomiques, adaptés d'un côté au pouce et de l'autre aux phalanges des autres doigts. Pour améliorer encore les conditions de préhension, ces zones ont une étendue particulière, notamment une hauteur supérieure à celle du reste de la paroi latérale de la base.
De préférence, la paroi de la première zone, destinée à recevoir la base et l'intérieur du pouce et celle de la seconde zone, destinée à être tenue par les extrémités des phalanges des autres doigts, au moins l'annulaire et le majeur, sont en un matériau élastomérique.
Les matériaux plastiques élastomériques sont connus en tant que matières macromoléculaires qui retournent rapidement et approximativement à leur forme et à leurs dimensions initiales après cessation de l'application d'une contrainte faible susceptible d'avoir produit une déformation importante. Ils sont également connus pour leurs propriétés tribologiques qui, même avec une surface lisse, permettent une prise ferme ("grip") sans qu'il soit nécessaire d'exercer un appui excessif et ne blessent pas la peau des doigts ou de la main. Ils présentent par ailleurs une impression de douceur et de chaleur au toucher.
Parmi les matériaux élastomériques envisageables, on peut citer notamment les copolymères butadiène-nitrile acrylique, les polychloroprènes, les copolymères isobutylène-isoprène, les polysulfures organiques et les polymères d'isobutylène ou élastomères isobuténiques. Mais, de préférence, on choisira des polymères élastomériques thermoplastiques qui présentent l'avantage de pouvoir être moulés et/ou extrudés, tels qu'un copolymère styrène-butadiène-styrène (SBS) ou un copolymère styrène-éthylène- butadiène-styrène (SEBS) ou encore un mélange PP (polypropylène)- EPDM (éthylène propylène diène monomère).
Dans une modalité préférée de l'invention, l'extrémité ouverte de la paroi latérale est en forme de selle, les sommets de la selle se trouvant du côté des zones de préhension et les parties basses se trouvant au niveau de la charnière et de la zone diamétralement opposée à ladite charnière, éventuellement munie d'un fermoir. De préférence, l'extrémité de la paroi latérale du couvercle épouse également une forme de selle parfaitement complémentaire de façon à ce qu'il y ait continuité parfaite lorsque le boîtier est fermé. De la sorte, d'une part le boîtier reste un récipient hermétique pour le produit cosmétique et d'autre part le couvercle peut être ouvert sans que les doigts ne le retiennent.
La matière élastomérique constitutive de la zone de préhension de la paroi latérale de la base trouve un intérêt particulier pour les boîtiers à couvercle pivotant car elle améliore considérablement la préhension du boîtier à l'aide d'une seule main pendant son ouverture et limite ainsi les risques de renversement ou d'envolement de son contenu quelles que soient les conditions d'utilisation dudit boîtier.
On peut tirer avantage de la grande élasticité du matériau élastomérique pour munir la paroi latérale de la base d'un fermoir, au niveau de la zone de préhension, et recouvrir ce fermoir avec une mince couche en élastomère. Le fermoir, en position latérale, comme dans les demandes GB 2 088 335 et FR 2 844 434, est ainsi à l'abri de tout contact avec d'autres produits, par exemple le produit cosmétique contenu dans le boîtier et peut effectuer un grand nombre d'ouvertures sans que le mécanisme ne soit affecté par la présence de corps étrangers.
La souplesse du matériau élastomérique permet également d'envisager une conception nouvelle des moyens d'ouverture assistée. Dans le mode de réalisation préféré présenté dans l'exemple ci-après, le poussoir n'a pas la même configuration spatiale et n'est plus mû dans le sens du verrouillage par un moyen élastique séparé, de type ressort à boudin. Le poussoir envisagé dans cette modalité préférée de l'invention est lui-même un moyen élastique, utilisé non pas pour la fermeture mais pour l'ouverture.
Selon cette modalité, la base du boîtier comprend plusieurs pièces distinctes, réalisées dans des matériaux différents: un socle plat, typiquement en une matière plastique rigide, non élastomérique, sur lequel vient se fixer le godet ou la grille porte-godet, une lèvre faisant office de paroi latérale souple, partiellement ou totalement élastomérique, et un poussoir en forme d'arc de cercle ou d'ellipse ou encore en forme de U, placé de manière symétrique par rapport au plan médiateur de la charnière, qui est en général le plan de symétrie du boîtier. La forme du poussoir est choisie en fonction de la forme générale du boîtier: arc si celle-ci relève plus d'un cylindre (à section circulaire ou elliptique), U si celle-ci relève plus du carré ou du rectangle. Ce poussoir épouse donc, en retrait, la forme générale de la paroi latérale du boîtier en dehors de la zone voisine de la charnière, de sorte que les branches du U ou les "bords" de l'arc présentent une certaine souplesse au niveau des zones de préhension. Il est fait en une matière souple, élastique, qui résiste bien aux sollicitations répétées: un métal ou une matière plastique de type POM (polyoxyméthylène). Ses extrémités sont immobiles par rapport au socle et il comprend, en son milieu, c'est-à-dire au niveau du plan médiateur de la charnière, un moyen de verrouillage, typiquement un bourrelet d'encliquetage qui coopère avec un moyen de verrouillage lié au couvercle, typiquement également un bourrelet d'encliquetage. Par une pression un peu plus forte de la main qui tient le boîtier (cette pression s'exerce sur les bords de l'arc ou les branches du U), le poussoir se déforme élastiquement et cette déformation élastique se traduit par un déplacement significatif dudit moyen de verrouillage, qui sort du logement qui l'emprisonne et ceci, grâce à un élément moteur en général associé à la charnière, entraîne l'ouverture du couvercle. Le poussoir revient à sa position initiale dès que la pression de la main descend sous une certaine valeur, ce qui permet, lors de la fermeture, la mise en vis-à-vis des moyens de verrouillage de telle sorte qu'ils peuvent à nouveau coopérer pour assurer ledit verrouillage.
Dans la modalité préférée décrite ci-après, le poussoir est une pièce élastique qui est placée sur le socle rigide, ses extrémités venant en butée contre des protubérances ménagées sur ledit socle et qui est piégée dans une cavité annulaire de la lèvre qui fait office de paroi latérale souple, lorsque celle-ci est fixée sur ledit socle. La lèvre présente ainsi, en dehors de la zone de la charnière, une forme globalement torique avec une section en U, la cavité torique destinée à recueillir le poussoir étant délimitée par la paroi sommitale en forme de selle, la paroi latérale souple et une jupe interne. Elle est fixée de façon sensiblement irréversible sur le socle à l'aide de moyens d'ancrage, typiquement un ensemble de bourrelets associés à la jupe interne de la lèvre venant s'encliqueter dans des cavités ménagées sur une jupe interne rigide solidaire du socle. Cette jupe interne rigide permet également, avec le rebord extérieur du socle, de guider et de maintenir le poussoir lors de sa mise en place sur le socle et de son piégeage à l'intérieur de la lèvre.

FIGURES

La figure 1a illustre une vue de droite d'un boîtier selon l'invention. La figure 1b illustre une vue de face du même boîtier selon l'invention.
La figure 2 illustre schématiquement la prise en main du boîtier de la figure 1 en vue de son utilisation, avant ouverture du couvercle.
La figure 3 illustre une vue axonométrique d'un boîtier selon l'invention, coupé suivant un plan diamétral perpendiculaire à la charnière, appelé par la suite plan de symétrie du boîtier.
La figure 4 illustre une coupe du même boîtier suivant la vue de face.
La figure 5a illustre une vue axonométrique du couvercle du même boîtier. La figure 5b en illustre une coupe suivant la vue de gauche (coupe par le plan de symétrie). La figure 5c en illustre une vue de face.
La figure 6a illustre une vue axonométrique du socle du même boîtier. La figure 6b en illustre une coupe suivant la vue de face (plan de coupe diamétral perpendiculaire au plan de symétrie). La figure 6c en illustre une coupe selon la vue de gauche (coupe par le plan de symétrie). La figure 6d en illustre une vue de dessus.
La figure 7a illustre une vue axonométrique de la lèvre faisant office de paroi latérale souple. La figure 7b en illustre une coupe selon la vue de face (plan de coupe diamétral perpendiculaire au plan de symétrie). La figure 7c en illustre une coupe selon la vue de gauche (coupe par le plan de symétrie).
La figure 8a illustre une vue axonométrique du poussoir du même boîtier. La figure 8b en illustre une vue arrière. La figure 8c en illustre une coupe suivant la vue de gauche (coupe par le plan de symétrie). La figure 8d en illustre une vue de dessus.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION (Figures 1 à 8)

Le boîtier 1 est destiné au conditionnement d'un produit cosmétique pour les soins du visage sous forme de poudre pressée. Le boîtier 1 comprend un couvercle 10 muni d'un miroir intérieur 60 et une base 20 avec un godet de produit cosmétique 70. La base 20 et le couvercle 10 sont munis chacun d'une paroi latérale (respectivement 21 et 11). La surface extérieure de la paroi latérale 21 de la base 20 est, en particulier dans la zone de préhension du boîtier (22 et 23), en SEBS, matière élastomérique thermoplastique.
Le couvercle 10, en ABS (acrylobutadiène styrène), pivote autour d'une charnière 30, qui constitue l'organe de liaison entre le couvercle 10 et la base 20.
La zone de préhension consiste en deux zones 22 et 23, situées sur la paroi latérale 21 de la base 20 et placées de part et d'autre du plan diamétral P perpendiculaire à la charnière, appelé ici également plan médiateur de la charnière 30 et plan de symétrie du boîtier. Ici, la paroi de la première zone 22, destinée à recevoir la base et l'intérieur du pouce et celle de la seconde zone 23, destinée à être tenue par les extrémités des phalanges des autres doigts, sont réparties de façon symétrique par rapport au plan de symétrie P du boîtier. Ces parois sont recouvertes de SEBS.
Pour améliorer encore les conditions de préhension, ces zones ont une hauteur supérieure à celle du reste de la paroi latérale 21 de la base 20. De ce fait, l'extrémité ouverte 24 de la paroi latérale est en forme de selle, les sommets de la selle se trouvant du côté des zones de préhension 22 et 23. L'extrémité ouverte 14 de la paroi latérale 11 du couvercle 10 épouse une forme parfaitement complémentaire. De la sorte, le couvercle peut être ouvert sans que les doigts ne le retiennent.
La base 20 du boîtier comprend un socle 25 plat en ABS sur lequel vient se loger un godet de produit cosmétique 70, une lèvre 50 en SEBS qui fait office de paroi latérale 21 souple, et un poussoir 40 en forme d'arc de cercle placé de manière symétrique par rapport au plan de symétrie du boîtier, perpendiculaire à la charnière 30. Les bords 42 et 43 de l'arc du poussoir 40 présentent une certaine souplesse au niveau des zones de préhension 22 et 23. Le poussoir 40 est en POM (polyoxyméthylène). Il comprend, en son milieu, c'est-à-dire au niveau du plan de symétrie du boîtier, un bourrelet d'encliquetage 41 qui coopère avec le bourrelet 12 du couvercle. Par une pression un peu plus forte de la main qui tient le boîtier (cette pression s'exerce sur les bords 42 et 43 de l'arc), le poussoir 40 se déforme élastiquement et cette déformation élastique se traduit par un déplacement significatif du bourrelet 41, qui sort du logement qui l'emprisonne et ceci, grâce à l'élément moteur (non représenté) inclus dans la charnière 30, entraîne l'ouverture du couvercle 10. L'ouverture automatique du couvercle 10 est en effet ici assurée par un mécanisme de ressorts situés dans la charnière 30, tel que celui décrit dans le brevet FR 2 844 434. D'autres mécanismes, tel que celui décrit dans EP 1 403 460, peuvent être utilisés. Le poussoir 40 revient à sa position initiale dès que la pression de la main descend sous une certaine valeur, ce qui permet, lors de la fermeture, la mise en vis-à-vis des bourrelets 41 et 12 de telle sorte qu'ils peuvent à nouveau coopérer pour assurer ledit verrouillage. La raideur du poussoir est définie de telle sorte que la valeur critique de l'effort à partir duquel le bourrelet sort de son logement est sensiblement supérieure à la valeur standard d'un effort de maintien sans crispation, typiquement un effort de maintien de l'ordre de 0,1 newton, tout en restant facile à exercer par l'utilisatrice, typiquement un effort d'ouverture compris entre 5 et 10 newtons.
Le poussoir 40 est placé sur le socle rigide 25, ses extrémités 44 venant en butée contre des protubérances 28 ménagées sur ledit socle. Il est piégé dans une cavité annulaire 53 de la lèvre 50 qui fait office de paroi latérale souple, lorsque celle-ci est fixée sur ledit socle. La lèvre 50 présente ainsi, en dehors de la zone de la charnière, une forme globalement torique avec une section en U, la cavité torique 53 destinée à recueillir le poussoir étant délimitée par la paroi sommitale en forme de selle 24, la paroi latérale souple 21 et une jupe interne 54. Elle est fixée de façon sensiblement irréversible sur le socle à l'aide de bourrelets 51 qui viennent s'encliqueter dans les cavités 29 ménagées sur la jupe interne rigide 26 solidaire du socle 25. Cette jupe interne rigide 26 et le rebord externe 27 du socle permettent d'autre part de guider et de maintenir le poussoir 40 lors de sa mise en place sur le socle et de son piégeage à l'intérieur de la lèvre 50 qui fait office de paroi latérale souple.

Claims

Boîtier (1) destiné au conditionnement de produits cosmétiques pour les soins du visage, typiquement sous forme de gel, de poudre, pressée ou non, de mousse ou de crème, ledit boîtier comprenant un couvercle (10) muni généralement d'un miroir intérieur (60) et une base (20), typiquement muni d'un support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir un produit cosmétique (70), ladite base et ledit couvercle étant munis chacun d'une paroi latérale (11 et 21) et étant reliés entre eux par une charnière (30), caractérisé en ce que la zone de préhension dudit boîtier comprend deux zones (22 et 23) qui sont situées sur la paroi latérale (21) de la base et placées de part et d'autre du plan (P) médiateur de ladite charnière et qui ont une hauteur supérieure à celle du reste de la paroi latérale (21) de la base
Boîtier (1) selon la revendication 1 dans lequel la paroi latérale (21) de la base (20) est, au moins dans la zone de préhension (22 et 23) du boîtier, en une matière plastique élastomérique.
Boîtier (1) selon la revendication 2 dans lequel ledit matériau plastique élastomérique est un élastomère thermoplastique, typiquement un copolymère styrène - butadiène - styrène (SBS) ou un copolymère styrène - éthylène - butadiène - styrène (SEBS) ou encore un mélange PP (polypropylène)- EPDM (éthylène propylène diène monomère).
Boîtier (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 dans lequel l'extrémité ouverte (24) de la paroi latérale (21) de la base (20) présente une forme de selle complémentaire de celle présentée par l'extrémité ouverte (14) de la paroi latérale (11) du couvercle (10).
Boîtier (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 dans lequel la paroi latérale (21) de la base (20) est munie d'un fermoir au niveau de la zone de préhension, le dit fermoir étant recouvert par ledit matériau élastomérique qui se présente, au moins au niveau dudit bouton poussoir, sous la forme d'une mince pellicule facilement déformable.
Boîtier (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 dans lequel la base du boîtier comprend un socle plat (25), typiquement en une matière plastique rigide, une lèvre (50) faisant office de paroi latérale (21) partiellement ou totalement élastomérique, et un poussoir (40) typiquement en forme d'arc de cercle ou d'ellipse ou encore en forme de U, placé de manière symétrique par rapport au plan de symétrie du boîtier, ledit poussoir épousant, en retrait, la forme générale de la paroi latérale du boîtier en dehors de la zone voisine de la charnière, de sorte qu'il présente une certaine souplesse au niveau des zones de préhension, les extrémités (44) dudit poussoir étant immobiles par rapport audit socle (25) et ledit poussoir comprenant en son milieu un moyen de verrouillage (41), typiquement un bourrelet d'encliquetage, qui coopère avec un moyen de verrouillage (12) lié au couvercle (10).
Boîtier (1) selon la revendication 6 dans lequel le poussoir (40) est une pièce élastique piégée entre le socle (25) et la lèvre (50) qui fait office de paroi latérale (21) souple, ses extrémités (44) venant en butée contre des protubérances (28) ménagées sur ledit socle.
Boîtier (1) selon la revendication 7 dans lequel le poussoir (40) est piégé dans une cavité (53) annulaire de la lèvre (50) lorsque celle-ci est fixée sur ledit socle.
Boîtier (1) selon la revendication 8 dans lequel la lèvre (50) présente, en dehors de la zone de la charnière, une forme globalement torique avec une section en U, la cavité torique (53) destinée à recueillir le poussoir (40) étant délimitée par la paroi sommitale (24) en forme de selle, la paroi latérale souple (21) et une jupe interne (54), et dans lequel ladite lèvre est fixée de façon sensiblement irréversible sur ledit socle à l'aide de moyens d'ancrage, typiquement un ensemble de bourrelets (51) ménagés sur la jupe interne (54) et venant s'encliqueter dans des cavités (29) ménagées sur une jupe (26) solidaire du socle (25).
Boîtier (1) selon la revendication 9 dans lequel la charnière (30) est munie d'un mécanisme d'ouverture automatique du couvercle (10).