La présente invention a pour objet un boítier cosmétique muni d'un tiroir
coulissant. Elle trouve plus particulièrement son utilisation pour le conditionnement
dans un espace très réduit de tout le nécessaire pour l'application précise de fard
à joue, de fard à paupière, de poudre ou de tous autres types de produit de
maquillage. L'intérêt de ce boítier est de bénéficier d'un moyen simple pour
conférer une ouverture assistée au tiroir, et par ailleurs une grande ergonomie
d'utilisation. Le boítier présente par ailleurs un faible encombrement lorsqu'il est
refermé.
Dans l'état de la technique, on connaít un boítier à tiroir coulissant de
l'enseignement du document FR-B-707,361. Ce boítier rudimentaire comporte un
logement à l'intérieur duquel coulisse le tiroir, une sortie du tiroir de son logement
étant facilitée par la présence de ressorts hélicoïdaux entre un fond du logement
et un fond du tiroir.
Pour permettre alors le maintien du tiroir dans son logement, le boítier
comporte un moyen de verrouillage externe formé par un crochet monté rotatif au
niveau d'une bordure d'une face inférieure du boítier. Pour maintenir le tiroir en
position fermée, le crochet doit être basculé de manière à venir coopérer avec une
face supérieure du boítier, et présenter ainsi une tige en travers de l'ouverture par
laquelle le tiroir coulisse. Dans cette position du crochet, étant donné la position
de la tige, le tiroir est nécessairement enfoncé dans son logement et les ressorts
disposés entre le fond du logement et le fond du tiroir sont alors comprimés.
Le moyen de verrouillage de ce type de boítier pose des problèmes.
Notamment le crochet, obtenu directement de par une forme donnée à un fil de
fer, forme un moyen de verrouillage difficile à manoeuvrer. L'utilisateur risque de
s'enfoncer l'extrémité du crochet sous les ongles en essayant de le défaire de sa
position fermée. De plus, le crochet est libre en rotation quand le tiroir est ouvert, il
risque alors de venir se prendre dans un vêtement et le produit risque alors d'être
renversé sur le sol ou sur ledit vêtement. Enfin, le moyen de fixation du crochet
étant présenté sur la face inférieure du boítier, un positionnement stable du boítier
devient impossible par cette face inférieure sur un plan, d'autant plus lorsque le
tiroir est ouvert.
De plus, les ressorts prévus dans les boítiers selon le document FR-B-707,361,
étant libres, s'ils sont réalisés en métal, dans le cas où le boítier est lui
réalisé dans un matériau plastique, les frottements entre les deux pièces peuvent
entraíner une détérioration à long terme du boítier.
Enfin l'art antérieur et notamment le document US-5,054,505 enseignent de
présenter le ressort sur un des bords du logement. Un logement d'un tel boítier est
alors plus complexe à réaliser.
Par ailleurs le positionnement du miroir tel qu'indiqué dans ce document
pose problème, car l'accès au miroir impose d'ouvrir le tiroir, alors qu'aucun
produit cosmétique peut n'être désiré à ce moment là. De plus, le miroir étant
présenté en vis-à-vis du produit, le miroir n'est jamais complètement net. Pour
éviter de salir ce miroir avec le produit contenu dans le tiroir, il faut prévoir une
interface supplémentaire entre le produit et le miroir.
Enfin la présence du moyen d'ouverture assistée doit néanmoins prévenir la
dissociation du tiroir de son logement.
Le boítier selon l'invention propose un boítier simple, économique à réaliser
et résolvant en tout ou partie les problèmes énoncés ci-dessus.
L'invention a pour objet un boítier cosmétique comportant :
i) un corps ; ii) un couvercle articulé sur le corps, iii) un tiroir (8) coulissant dans un logement (3) délimité par l'un ou l'autre
dudit corps ou dudit couvercle, iv) un organe de fermeture permettant de maintenir le tiroir en position
fermée dans son logement, v) un moyen d'actionnement pour provoquer l'ouverture du tiroir sous
l'effet d'une force de rappel élastique générée par au moins un organe formant
ressort solidaire du tiroir, et tel que l'ouverture du tiroir relativement à son
logement est indépendante de l'ouverture du couvercle relativement au corps.
Par force de rappel élastique on entend toute force qui tend à ramener un
organe formant ressort vers sa position d'équilibre.
Avantageusement, l'organe formant ressort est solidaire d'un panneau
arrière du tiroir. Par solidaire, on entend que le ressort est fixé au tiroir. Dans ce
cas, il peut venir en appui, en position fermée, contre un fond du logement opposé
à une ouverture de ce logement via laquelle le tiroir émerge lorsqu'il est en
position ouverte.
Par exemple, l'organe formant ressort comporte au moins une languette
flexible élastiquement comprimée dans la position fermée du tiroir. Plus
particulièrement, il en comporte deux, de manière à pouvoir homogénéiser la force
de translation qui est impliquée au tiroir lorsque le moyen d'actionnement
débloque l'organe de fermeture.
De préférence, les languettes sont rapportées sur le tiroir. Alternativement,
elles peuvent être obtenues de moulage avec le tiroir, par exemple par injection.
Le ressort et le tiroir sont alors monolithiques.
Par exemple, l'organe de fermeture est formé par une première partie
solidaire du tiroir, et destinée à coopérer avec une seconde partie présentée par
celui du corps ou du couvercle délimitant ledit logement. Cette coopération se fait
de préférence sans dépasser hors dudit corps ou dudit couvercle délimitant le
logement. La seconde partie s'inscrit alors dans le profil extérieur du corps ou du
logement sans former localement une excroissance.
Notamment, l'organe de fermeture peut former un moyen de verrouillage
élastique interne présentant une languette élastiquement déformable, un ergot de
cette languette dépassant d'une face du tiroir pour coopérer avec un renfoncement
du logement. De préférence, le renfoncement du logement est alors réalisé de
manière à former une fenêtre dans l'épaisseur d'une des faces du corps ou du
couvercle délimitant ce logement. Cette fenêtre fournit un autre accès entre
l'intérieur et l'extérieur du logement. Un actionnement de l'organe de fermeture est
notamment permis depuis cette fenêtre.
Dans ce cas, et de préférence, le moyen d'actionnement est externe et
forme une palette définie dans l'épaisseur d'une face du boítier, et en
communication avec l'intérieur du logement. Cette palette est élastiquement
déformable, et s'étend par exemple dans la fenêtre définie ci-dessus, de manière
à pouvoir venir en appui contre l'organe de fermeture interne de manière à le
désengager du renfoncement du logement.
En complément, une paroi intérieure du logement forme un rail coopérant
avec une butée du tiroir pour empêcher la sortie complète du tiroir hors de son
logement.
Avantageusement, le tiroir comporte des excroissances latérales coulissant
dans des rainures de guidage prévues sur des parois du logement.
Selon un mode de réalisation préféré, le tiroir comporte au moins un
évidement pour y recevoir un applicateur cosmétique, ou un produit cosmétique, le
produit cosmétique étant alors éventuellement présenté dans une coupelle.
En outre, le couvercle peut être articulé relativement à une face, par
exemple une face supérieure du corps. Par exemple, un miroir peut être présenté
sur une face de ce couvercle. Notamment, le couvercle peut être articulé à une
première extrémité du corps, de préférence opposée à l'extrémité présentant
l'ouverture depuis laquelle le tiroir sort de son logement. Que le couvercle soit
ouvert ou non, on peut prendre le boítier dans la main de manière à former une
pince, et placer au moins un doigt en regard du moyen d'actionnement externe
pour désengager, par enfoncement, l'organe de fermeture du renfoncement du
logement et permettre la sortie du tiroir.
Pour augmenter les zones de stockage pour conditionner un applicateur ou
un produit supplémentaire dans un tel boítier, la face du corps contre laquelle vient
se rabattre le couvercle, peut comporter au moins un deuxième évidement pour
recevoir ces produits ou ces applicateurs. Le deuxième évidement peut alors être
sélectivement obturé par le couvercle articulé.
De préférence, le tiroir comporte un joint sur sa face avant de manière à
assurer la fermeture étanche du logement lorsque le tiroir est en position fermée.
Ce joint est comprimé entre un pourtour de l'ouverture et la face avant du tiroir en
position fermée du tiroir dans le boítier.
Par exemple, le boítier est réalisé en résine thermoplastique, expansée ou
non, par exemple à partir de dérivés acryliques, cellulosiques, amides,
carbonatés, styréniques, éthyléniques, vinyliques ou oléfines.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à
l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre
indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- Figure 1 : une vue en perspective d'un boítier selon l'invention en
position ouverte ;
- Figure 2 : une vue éclatée d'un boítier selon l'invention ;
- Figure 3 : une vue de dessous d'un boítier selon l'invention ; et
- Figure 4 : une vue en coupe transversale d'un boítier selon l'invention
en position fermée.
La figure 1 montre un boítier 1 selon l'invention. Selon le mode de
réalisation représenté, le boítier 1 comporte un corps 2 de forme sensiblement
parallélépipédique, le corps 2 comportant un logement 3. Le logement 3 débouche
par une ouverture 4 au niveau d'une face latérale 5 du corps 2. De préférence
cette face latérale 5 est de la plus petite dimension. En effet, le corps 2 comporte
une face supérieure 6 et une face inférieure 7 toutes deux rectangles, ces faces 6
et 7 étant de plus grande superficie comparativement aux surfaces représentées
par les faces latérales et notamment la face latérale 5. Par exemple, le logement 3
est défini de manière longitudinale dans le corps 2, de telle sorte que la face
latérale 5 soit orthogonale à un axe d'allongement principal du boítier.
Un tiroir 8 coulisse dans le logement 3. Le tiroir 8 comporte un panneau
avant 9, destiné à venir s'appliquer, en position fermée, contre la face latérale 5.
Pour faciliter le déplacement du tiroir 8 dans le logement 3, le tiroir 8 comporte une
échancrure longitudinale 10, ou excroissance latérale, destinée à coopérer avec
une rainure de guidage complémentaire 11, Figure 2. La rainure de guidage 11 est
prévue sur au moins une des parois intérieures du logement 3, et de préférence le
long de deux parois intérieures parallèles entre elles et bordant de part et d'autre
le tiroir 8. La forme de l'échancrure 10 et de la rainure 11 peuvent permettre de
n'autoriser qu'une seule manière d'insérer le tiroir 8 dans le logement 3.
De plus, selon ce mode de réalisation, le boítier 1 comporte un couvercle
12 articulé pivotant autour d'un axe 13 au niveau d'une bordure 14 de la face
supérieure 6. Dans ce cas, le couvercle 12 peut présenter un miroir 15 disposé de
telle sorte que lorsque le couvercle 12 est rabattu sur la face supérieure 6, le
miroir 15 soit plaqué contre cette face supérieure 6. La face supérieure 6
correspond à la face orientée vers le haut lorsque le tiroir 8 est sorti et que la
coupelle présentée dans ce tiroir 8 est également orientée vers le haut pour
permettre le prélèvement du produit contenu dans le tiroir 8. Alternativement, on
peut prévoir le couvercle articulé au niveau de la face inférieure 7.
De préférence, la bordure 14 est opposée à une bordure 17 délimitant l'un
des côtés de la face latérale 5 au niveau de laquelle est définie l'ouverture 4. Cette
disposition, comme il sera expliqué par la suite est avantageuse, dans la mesure
où un organe de fermeture interne du tiroir et un moyen d'actionnement externe de
cet organe de fermeture interne sont préférentiellement disposés du côté de la
bordure 17 à l'opposé de la zone d'articulation 13. Le moyen d'actionnement étant
destiné à être soumis à une pression manuelle pour déverrouiller l'organe de
fermeture et ainsi libérer le tiroir 8, cette pression ne risque donc pas
d'endommager l'articulation du couvercle 12.
Lorsque le couvercle 12 est rabattu contre la face supérieure 6, il est dit en
position fermée, et le maintien de cette position est obtenu par un moyen de
fermeture 50 simple et indépendant. Ce moyen de fermeture 50 comporte par
exemple un picot 51 prévu pour être inséré en force dans un orifice 52, le picot 51
et l'orifice 52 étant respectivement prévus en correspondance sur l'un du
couvercle ou de la face supérieure 6 et l'autre de la face supérieure 6 et du
couvercle 12.
Dans l'exemple présenté, le moyen de fermeture 50 est constitué par le
picot 51 présenté sur le couvercle 12 et destiné à être inséré en force dans l'orifice
complémentaire 52 présenté du côté de la face supérieure 6. L'orifice 52 ne
traverse pas l'épaisseur de la face supérieure 6, de telle sorte que l'engagement
du picot 51 dans cet orifice 52 ne conduit pas le picot 51 à dépasser dans le
logement 3. Le moyen de fermeture 50 n'interfère donc pas avec les
déplacements du tiroir 8 dans son logement. Le moyen de fermeture 50 du
couvercle 12 est donc indépendant du moyen d'actionnement externe de l'organe
de fermeture interne permettant de maintenir le tiroir 8 en position fermée dans le
logement 3.
En effet, l'utilisateur peut amener le couvercle d'une position fermée à une
position ouverte, à savoir dans une position telle que le couvercle n'est plus accolé
contre le corps, en dégageant le picot 51 de son orifice 52, sans actionner pour
autant ledit moyen d'actionnement externe. Les deux moyens sont indépendants.
Pour ouvrir le couvercle, l'utilisateur saisit de préférence dans une main les
bordures latérales du corps 2 définies entre les faces 6 et 7, et saisit avec son
autre main les bordures latérales en correspondance du couvercle 12 en vue de
les écarter respectivement l'un de l'autre en suivant le mouvement de rotation
imposé par l'articulation 13. En saisissant ainsi le boítier, l'utilisateur ne risque pas
de venir actionner ledit moyen d'actionnement externe présenté sur la face
inférieure 7.
Le picot 51 est de préférence présenté du côté opposé à la bordure 14 au
niveau de laquelle l'axe 13 est monté pivotant. En variante, le couvercle 12 peut
être maintenu rabattu contre cette face supérieure 6 par tout autre type de moyen
de verrouillage indépendant du moyen d'actionnement externe du tiroir 8.
Le boítier 1 étant un boítier cosmétique, le tiroir 8 comporte un premier
évidement 18 pour y présenter un produit cosmétique ou un article cosmétique tel
qu'une houppette ou un pinceau. L'évidement 18 est défini au niveau d'une face
supérieure 19 du tiroir, cette face 19 du tiroir étant la plus proche de la face
supérieure 6 du boítier. Cette même face supérieure 6 comporte également, dans
l'exemple représenté, un deuxième évidement 20 pour y stocker un autre produit
cosmétique et ou un autre article cosmétique.
L'accès au premier évidement 18 est facilité par un moyen d'ouverture
assistée du tiroir 8. En effet, le tiroir 8 comporte des moyens ressort 21, ici
constitués par deux lames courbes 21 a et 21 b, s'étendant au niveau d'un panneau
arrière 22, opposé au panneau avant 9. Les lames courbes 21a et 21b sont
élastiquement déformables, et sont comprimées contre un fond du logement 3,
lorsque le tiroir 8 est en position fermée, c'est à dire enfoncé dans le logement 3
au point que le panneau avant 9 est plaqué contre la face latérale 5. Le fond du
logement contre lequel s'appuient les moyens ressorts est opposé à la face
latérale 5 présentant l'ouverture 4.
Les lames courbes 21a et 21b sont par exemple rapportées sur la face
arrière 22 du tiroir 8, ou bien obtenues directement de moulage, par exemple par
injection. Les lames sont ici présentées de manière à ce que leurs extrémités
libres respectives sont présentées au niveau d'une zone médiane de la face
arrière 22. En l'occurrence, dans le cas où les moyens ressorts sont obtenus de
moulage, on réalise le tiroir en POM (poly(oxyméthylène)).
Ainsi lorsque le tiroir 8 est libéré de sa position fermée, celui-ci est au
moins en partie éjecté hors du logement 3. Dans le cas où les moyens ressorts 21
sont faiblement comprimés depuis cette position fermée, ou dans le cas où leur
force est plus faible, alors ces moyens ressorts 21 permettent seulement un
amorçage de l'ouverture du tiroir 8.
Du fait de la présence de ces moyens d'éjection du tiroir 8, pour le
maintenir en position fermée, le tiroir 8 comporte, au niveau d'une face inférieure
23, un organe de fermeture matérialisé par une languette de verrouillage 24. Cette
languette 24 est élastiquement déformable, et comporte un ergot 25 pour venir
coopérer avec un renfoncement 26 présenté au niveau d'une paroi intérieure du
logement 3. La languette 24 étant présentée par le tiroir 8, cet organe de
fermeture est disposé complètement à l'intérieur du logement 3 dans la position
fermée. Pour permettre de déverrouiller le tiroir 8 de sa position fermée depuis le
pourtour extérieur du boítier 1, le renfoncement 26 correspond de préférence à un
rebord d'une fenêtre 28 formée dans l'épaisseur de la face inférieure 7 du corps 2.
Ainsi, l'ergot 25 de la languette 24 peut être repoussé, depuis le pourtour
extérieur de cette face inférieure 7, par le biais d'un moyen d'actionnement
externe 27. Le moyen d'actionnement externe 27 forme une palette élastiquement
déformable définie dans la fenêtre 28. La palette 27 est rattachée par une bande
fine 29 à l'une des bordures de la fenêtre 28. Cette bande fine 29 constitue une
zone de flexion préférentielle, de manière à permettre au moins un léger
enfoncement de la palette 27 relativement à un plan formé par le pourtour
extérieur de la face inférieure 7.
L'enfoncement de cette palette 27 peut être obtenue par une pression
manuelle, représentée par la flèche P sur la figure 4, et qui est de préférence
appliquée orthogonalement à la face inférieure 7. De préférence lorsqu'on saisit le
boítier en vue d'ouvrir le tiroir 8, on dispose une main en forme de pince, telle que
le pouce vient exercer la pression requise sur la palette 27, les autres doigts
restant appuyés au niveau de la face supérieure 6, ou sur le couvercle 12 si ce
demier est refermé.
En position fermée du tiroir 8, dans la mesure où la languette 24 est
bloquée par le renforcement 26 de la fenêtre 28, la palette 27 est nécessairement
en vis-à-vis de la languette 24. Lorsqu'on enfonce la palette 27, celle-ci vient en
appui sur la languette 24, et cette languette 24 s'enfonce respectivement et
relativement à un plan de la face inférieure 23 du tiroir 8. En effet, en position de
repos, la languette 24 s'étend au-dessus d'un creux 23b formé dans la face
inférieure 23 et dans lequel elle peut être repoussée.
L'enfoncement de la languette 24 dans le creux 23b, obtenu par le biais de
la palette 27, entraíne un désengagement entre l'ergot 25 et le rebord 26. La sortie
du tiroir 8 n'est alors plus empêchée. Et elle est de plus favorisée par la
décompression des moyens ressort 21 qui poussent alors le tiroir 8 hors de son
logement 3.
Pour avoir un accès à l'intégralité du deuxième évidement 20, on place la
face inférieure 7 dans la paume, et à l'aide de l'autre main on tire sur le tiroir, par
exemple au niveau du panneau avant 9. Le désengagement complet du tiroir 8 de
son logement 3 est empêché par une butée 30 disposée du côté du panneau
arrière 22, au niveau de la face inférieure 23. Cette butée 30 est faiblement
élastiquement déformable, et est prévue pour entrer en coopération avec un rail
longitudinal 31 de faible profondeur, ce rail 31 comportant une entrave 32, à
proximité de la fenêtre 28, de manière à limiter une sortie maximale du tiroir 8 de
son logement 3. Cette entrave 32 empêche la sortie totale du tiroir 8 hors de son
logement. En conséquence, la dimension du deuxième évidement 20 est
optimisée et maximisée.
Lors du montage du tiroir 8 dans son logement 3, la butée 30 peut
néanmoins être contrainte pour passer l'entrave 32 et entrer dans le rail 31.
De préférence, pour garantir l'étanchéité du deuxième évidement 20, on
réalise une étanchéité globale au niveau du logement 3. A cet effet, le panneau
avant 9 comporte un joint 33 destiné à venir en appui sur tout un pourtour
extérieur 34 de l'ouverture 4, à savoir contre la face latérale 5.
Dans toute la description, l'expression « comportant un » doit être
considérée comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le
contraire est spécifié.