L'invention concerne un dispositif modulaire de distribution
d'objets.
Dans le domaine de la location de cassettes vidéo et, plus récemment
de disques vidéo « DVD », on connaít bien des distributeurs automatiques
de cassettes ou de disques permettant au public de sélectionner un titre dans
la liste des films disponibles au moyen d'un clavier et d'un écran puis, après
le paiement par carte bancaire ou par une carte d'abonné, d'obtenir le film
sélectionné. C'est le cas, par exemple, du brevet français FR 2.801.712
décrivant un dispositif de distribution d'objets, comportant un magasin
comprenant au moins une rangée de logements destinés à recevoir les
objets, et un bras comprenant des moyens pour saisir des objets se trouvant
dans les logements. Le magasin est de forme annulaire et le bras comporte
une pince pour atteindre des objets se trouvant dans les logements du
magasin par un simple mouvement de translation le long du bras monté à
rotation autour d'un axe agencé au centre de symétrie du magasin.
D'autres distributeurs automatiques de cassettes vidéo ou d'objets
similaires comprenant un magasin rotatif ont été très largement décrits dans
l'art antérieur. C'est le cas par exemple du brevet français FR 2.620.842
décrivant un appareil agencé pour stocker, délivrer et recevoir des objets
semblables par leur forme extérieure, mais différents par leur identité,
notamment des cassettes vidéo enregistrées. L'appareil a la forme d'une
armoire présentant, du côté du client, un lecteur de cartes codées, une
ouverture de distribution et un terminal de communication entre le client et
un ordinateur. Les objets sont stockés dans des logements individuels d'un
magasin rotatif, leurs adresses et leurs identités étant mémorisées par
l'ordinateur. Une unité de transfert, apte à saisir les objets entre deux galets
pivotants, se déplace en translation pour amener à une unité pivotante de
communication les objets à délivrer et pour ramener au magasin les objets
reçus en retour.
Tous ces types de distributeurs automatiques présentent
l'inconvénient de présenter un nombre fini de logements dans leur magasin
empêchant ainsi toute évolution du nombre d'objets proposés à la vente ou à
la location, de sorte que, dans le domaine de la location de cassettes ou de
disques vidéo, un nombre limité de films peut être proposé au public, tout
ajout d'un nouveau film entraínant obligatoirement le retrait d'un ancien
film. Par ailleurs, ces distributeurs automatiques présentent l'inconvénient
de ne pouvoir contenir qu'un seul format ou type d'objet. Ainsi et à titre
d'exemple, les professionnels de la location en distributeur doivent
nécessairement stocker les cassettes vidéo dans un premier distributeur
automatique et de stocker les disques vidéo « DVD » dans un second
distributeur automatique, ce qui grève considérablement les coûts des
matériels mais aussi de leurs installations et des surfaces qu'ils occupent.
L'un des buts de l'invention est donc de remédier à tous ces
inconvénients en proposant un dispositif de distribution automatique
d'objets, tels que des cassettes vidéo et/ou des disques vidéo « DVD » par
exemple, offrant une capacité de stockage (des objets) modulable et
permettant la distribution d'objets de dimensions différentes.
A cet effet, il est proposé un dispositif pour la distribution
automatique d'objet comprenant un magasin constitué d'une pluralité de
logements dans lesquels sont stockés les objets, un moyen de sélection des
objets par un client, un dévidoir positionné à proximité de l'organe de
sélection pour délivrer les objets au client et inversement recevoir les objets
en location rendus par le client, un chariot apte à se déplacer suivant au
moins un axe, des moyens de saisie positionnés sur le chariot pour saisir
l'objet stocké dans l'un quelconque des logements du magasin et des
moyens de détection positionnés sous le dévidoir pour détecter les objets
entrant et/ou sortant, des moyens de déplacement du chariot et des moyens
de gestion avantageusement informatisés des données, remarquable en ce
que le moyen de saisie comprend au moins des moyens de transfert et des
moyens de déplacement desdits moyens de transfert, aptes, lorsque le
chariot est positionné au droit d'un objet sélectionné par un client, à amener
lesdits moyens de transfert depuis une première position rétractée jusqu'à
une seconde position de transfert où lesdits moyens de transferts sont
positionnés entre deux objets adjacents puis à mettre en contact les moyens
de transfert avec une face de l'objet sélectionné et finalement à les ramener
dans sa position rétractée munis de l'objet sélectionné, ce dernier prenant
appui sur le chariot.
On comprend bien que la saisie de l'objet sélectionné ne s'effectuant
pas par une préhension, c'est-à-dire un pincement ou un serrement de
l'objet, mais par une unique face de l'objet, des objets de dimension et/ou
de forme identiques ou différentes peuvent être saisis permettant ainsi la
vente ou la location d'une pluralité d'objets différents dans un unique
distributeur automatique.
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la
description qui va suivre d'une variante d'exécution, donnée à titre
d'exemples non limitatifs d'un dispositif pour la distribution automatique
d'objets en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective du dispositif pour la distribution
automatique d'objets conformes à l'invention, le panneau masquant le
magasin étant retiré afin de laisser apparaítre la zone de stockage des
objets ;
- la figure 2 est une vue de dessus simplifiée suivant la ligne de coupe II-II'
de la figure 1 du dispositif pour la distribution automatique d'objets
suivant l'invention ;
- la figure 3 est une vue de dessus d'une tablette du magasin monté sur un
montant tubulaire du magasin ;
- la figure 4 est une vue de côté de la tablette représentée sur la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de dessus simplifiée des moyens de saisie
solidaires du chariot du dispositif de distribution automatique d'objets
suivant l'invention ;
- la figure 6 est une vue en coupe simplifiée des moyens de saisie suivant
la ligne de coupe VI-VI' de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue en coupe sagittale du dévidoir du dispositif de
distribution automatique d'objets suivant l'invention ;
- la figure 8 est une vue en coupe simplifiée du dévidoir suivant la ligne
de coupe VIII-VIII' de la figure 7 ;
- les figures 9A à 9D sont des représentations simplifiées des moyens de
saisie du chariot lors des différente étapes de saisie d'un objet positionné
dans un logement du magasin.
On décrira, dans cet exemple non limitatif, un dispositif pour la
distribution automatique de cassettes vidéo et/ou de disques vidéo DVD
destinés à la vente ou à la location ; toutefois, il est bien évident que le
dispositif de distribution automatique conforme à l'invention peut distribuer
des objets de dimensions identiques ou différentes sans sortir du cadre de
l'invention. A cet égard, le terme « objets » sera utilisé dans la suite de la
description pour désigner des produits de forme globalement
parallélépipédique tels que des étuis pourvus de cassettes ou de disques
vidéo, par exemple, et de dimensions identiques ou différentes.
En référence à la figure 1, le dispositif de distribution automatique
d'objets (1) est constitué d'un bâti (2) de forme globalement
parallélépipédique sur lequel sont fixés des panneaux pour former deux
parois latérales (3, 4), une paroi arrière (5) et une paroi avant (6). Le bâti (2)
est constitué d'au moins quatre montants (7a, 7b, 7c, 7d), deux longerons
inférieurs (8a, 8b), deux longerons supérieurs (8c, 8d), deux traverses
inférieures (9a, 9b) et deux traverses supérieures (9c, 9d) connectées deux à
deux par des pièces de liaison non représentées sur les figures. Les montants
(7a, 7b, 7c, 7d), les longerons inférieurs (8a, 8b), les longerons supérieurs
(8c, 8d), les traverses inférieures (9a, 9b) et les traverses supérieures (9c,
9d) consistent avantageusement dans des éléments tubulaires de section
rectangulaire ou carrée connectés deux à deux par des pièces de liaisons à
emboítement afin d'assurer la modularité du dispositif de distribution
automatique d'objets, en rajoutant des éléments tubulaires pour agrandir la
zone de stockage des objets comme il sera détaillé plus loin. Vu de
l'extérieur, le dispositif suivant l'invention comprend une zone de réception
et de distribution des objets (10) sur la face avant du dispositif comprenant
un écran vidéo d'une dalle tactile (11), d'une fente d'un lecteur de carte (12)
et un volet coulissant (13), d'un dévidoir pour la distribution ou la
restitution des objets qui sera décrit en détail plus loin.
Le dispositif comprend, par ailleurs, une zone de stockage des objets
(14) dite « magasin », constituée de montants secondaires (15)
régulièrement espacés, l'écartement entre deux montants secondaires (15)
correspondant globalement à la largeur d'un objet, sur lesquels sont fixés
des tablettes (16) régulièrement espacées verticalement et sur lesquelles
prennent appui les objets. Les extrémités inférieures et supérieures des
montants secondaires (15) sont respectivement solidarisées à un longeron
secondaire inférieur (17) s'étendant parallèlement aux longerons inférieurs
(8a, 8b) du bâti (2) à l'intérieur de ce dernier et à un longeron secondaire
supérieur (18) s'étendant parallèlement aux longerons (8c, 8d) du bâti (2) à
l'intérieur de ce dernier. De la même manière que précédemment, les
montants secondaires (15) consistent dans des éléments tubulaires qui sont
solidarisés aux longerons secondaires inférieur et supérieur (17) et (18) par
des moyens de liaison à emboítement afin de changer si nécessaire
l'écartement des montants secondaires (15) en fonction des dimensions des
objets sans difficulté.
En référence à la figure 2, le dispositif de distribution automatique
d'objets comprend, par ailleurs, un chariot (19) mobile en translation
longitudinale sur un guide (20) et verticale sur un guide (21). Le chariot
(19) est déplacé le long du guide (20) par une unité de motorisation (22) et,
le long du guide vertical (21), par une seconde unité de motorisation (23).
Les unités de motorisation (22) et (23) consistent respectivement dans un
moto-réducteur entraínant en rotation une roue dentée qui coopère avec une
courroie dentée de manière bien connue par l'homme du métier afin
d'entraíner longitudinalement et verticalement le chariot (19).
De manière particulièrement avantageuse, le magasin (14) consiste
dans deux zones de stockage (14a) et (14b) positionnées de part et d'autre
d'une allée centrale (A) dans laquelle s'étend le guide longitudinal (20). De
plus, en fonction de l'évolution du nombre de produits mis à la vente ou la
location dans le dispositif, le bâti (2) et les zones de stockage (14a) et (14b)
peuvent être agrandis en rajoutant des éléments tubulaires tels que
représentés en traits pointillés sur la figure 2.
Le dispositif comprend, par ailleurs, derrière le panneau de la paroi
avant (6) du dispositif, à l'intérieur du bâti (2), des moyens de gestion
informatisés des données (24), un lecteur encodeur magnétique à pistes (25)
positionné derrière la fente (12 (figure 1) et un dévidoir (26) pour la
délivrance ou la récupération d'objets, comme il sera détaillé plus loin.
L'écran (11) (figure 1) et le lecteur encodeur magnétique à pistes (25) sont
connectés au moyen de gestion informatisé des données qui comprend, par
ailleurs, une carte sonore afin d'émettre des messages sonores, un disque
dur pour enregistrer les données tels que les paramètres de réglage, les
enregistrements des films, les photos des jaquettes, les fichiers de
débit/crédit, la liste du personnel ou la liste des abonnés..., un
lecteur/graveur IDE permettant les opérations automatiques de sauvegarde
et de mise à jour des produits.
Il est bien évident que le lecteur encodeur à piste (25) apte à lire des
cartes à piste magnétique telles que des cartes d'abonné ou des cartes
bancaires peut être remplacé par tout autre type de lecteur tel qu'un lecteur
de code-barres sans sortir du cadre de l'invention.
En référence aux figures 1 à 4, les tablettes (16) consistent dans un
élément profilé en matière plastique en forme de L comprenant dans la
partie médiane de l'une de ses faces arrière, c'est-à-dire sur l'une de ses
faces opposées à l'angle aigu, une patte d'accrochage (27) en forme de T.
Chaque patte (27) est apte à être insérée dans un montant secondaire (15)
constitué de deux profilés (15a, 15b) de section en forme de U positionnés
l'un en regard de l'autre, chaque patte (27) étant contre-serrée par lesdits
profilés (15a, 15b) au moyen de vis (29) traversant les montants secondaires
(15) et d'écrous (30) régulièrement répartis le long desdits montants
secondaires (15).
Selon une caractéristique essentielle du dispositif de distribution
automatique conforme à l'invention, en référence aux figures 5 et 6, le
chariot (19) comprend des moyens de support constitués de deux plaques
métalliques (31) globalement rectangulaires, s'étendant transversalement,
c'est-à-dire perpendiculairement au guide longitudinal (20) et au guide
vertical (21), et respectivement munies sur leurs faces internes, c'est-à-dire
sur leurs faces l'une en regard de l'autre, de roulements (32) régulièrement
espacés, sur lesquels prennent appui les objets après leur saisie comme on le
verra plus loin. Le chariot (19) comprend, par ailleurs, de part et d'autre
d'un plan médian (M) séparant les deux plaques support (31), des moyens
de saisie (33a) et (33b) montés tête bêche. Chaque moyen de saisie (33a) et
(33b) est constitué d'une tige (34) s'étendant parallèlement aux plaques
support (31), horizontalement dans le plan des génératrices supérieures des
roulements (32), repliée à l'une de ses extrémités libres pour former un
premier doigt (35) formant un angle d'environ 90° avec la tige (34) et
munie dans sa partie médiane d'un second doigt (36) s'étendant
perpendiculairement à la tige (34) dans le même plan que le premier doigt
(35).
A son extrémité opposée, la tige (34) est montée libre en rotation
dans un boítier (37) dans lequel coulisse, perpendiculairement à la tige (34),
une crémaillère (38) coopérant avec un pignon denté (39) solidaire de la tige
(34), afin d'assurer la rotation de la tige (34) pour amener les doigts (35) et
(36) depuis une première position de repos où lesdits doigts s'étendent dans
un plan globalement horizontal jusqu'à une seconde position de travail où
lesdits doigts (35) et (36) s'étendent dans un plan globalement vertical. Le
boítier (37) est monté coulissant sur un rail (40) afin de permettre
l'introduction de la tige (34) entre deux objets adjacents comme on le verra
plus loin.
Afin de permettre la saisie d'objets de dimensions différentes, les
plaques métalliques (31) sont montées coulissantes sur un second rail (41)
s'étendant perpendiculairement auxdites plaques ((31), de telle sorte qu'il
soit possible de régler l'écartement entre les plaques (31).
On notera que, dans un souci de clarté des figures, on n'a pas décrit
ni représenté sur les figures dans ce qui précède, des moyens de commande
et d'asservissement des moteurs, ces derniers moyens étant bien connus de
l'homme de l'art.
En référence aux figures 7 et 8, le dévidoir (26) du dispositif de
distribution automatique d'objets est constitué d'un tiroir (42) monté
coulissant sur des rails (43) afin d'amener le tiroir (42) depuis une première
position rétractée où ce dernier s'étend à l'intérieur du bâti (2), jusqu'à une
seconde position de présentation où ledit tiroir (42) s'étend à l'extérieur du
bâti, représenté en traits mixtes sur la figure 7, pour délivrer ou récupérer un
objet. Afin d'entraíner en translation le tiroir (42), le dévidoir (26)
comprend des moyens d'actionnement constitués d'un vérin électrique (44)
entraínant des bras (45) et (45') en rotation autour d'un axe (46).
L'extrémité libre de chaque bras (45') comprend une lumière (47) dans
laquelle s'étend une came (48) solidaire de chaque face latérale du tiroir
(42), de sorte que la rotation du bras (46) entraíne la translation suivant la
flèche (a) du tiroir (42). Le tiroir (42) comprend un évidement central (49)
permettant à un lecteur de codes-barres (50) positionné sous le tiroir (42) de
lire des codes-barres collés sur les objets, le lecteur de codes-barres (50)
étant connecté au moyen de gestion informatisé (24). Le dévidoir (26)
comprend, par ailleurs, deux joues (51) positionnées de part et d'autre du
plan de symétrie (S) du tiroir (42) et des moyens d'actionnement constitués
d'un second vérin électrique (52) dont la tige coopère avec un système à
crémaillère non représenté sur la figure 7 afin d'adapter l'écartement entre
lesdites joues (51) en fonction des dimensions de l'objet à délivrer ou à
restituer.
Le volet (13) est monté coulissant dans des montants (53a, 53b) du
bâti (2) et comprend des moyens d'actionnement constitués d'un vérin
électrique (54) dont la tige (55) est solidaire d'une pièce de liaison (56)
fixée au volet (13), de sorte que lorsque la tige (55) est rétractée, comme
l'indique la flèche (b), elle provoque la montée du volet (13) qui disparaít
sous le panneau (6) du dispositif.
Accessoirement, le dispositif comprend, en référence à la figure 2,
une carte modem (56) connectée aux moyens de gestion informatisés (24)
permettant d'alerter la personne chargée de la maintenance en cas de
dysfonctionnement du dispositif et/ou de signaler une effraction. Par
ailleurs, une telle carte modem permettra une télégestion du dispositif en
téléchargeant dans les moyens de gestion informatisés (24) via une ligne
téléphonique sur laquelle est branchée la carte modem (56) les informations
relatives aux nouveaux objets mis à la vente ou à la location.
De la même manière, le dispositif peut avantageusement comprendre
une carte réseau (57) connectée aux moyens de gestion informatisés (24) et
à un réseau local du type Ethernet afin de permettre une gestion du
dispositif à distance.
On décrira maintenant le fonctionnement du dispositif de distribution
automatique d'objets destiné à la location de cassettes vidéo et de disques
vidéo DVD en référence aux figures 1, 2, 5, 7, 8 et 9A à 9E.
Lorsqu'un client se présente devant le dispositif suivant l'invention
pour louer une cassette vidéo et/ou un disque vidéo DVD, il introduit sa
carte magnétique d'abonné dans la fente (12) (figure 1) du lecteur encodeur
magnétique à piste (25) (figure 2) qui lit la carte et transmet les
informations aux moyens de gestion informatisés (24). Lesdits moyens de
gestion informatisés (24) comparent le code-barres de la carte avec les
données enregistrées sur le disque dur desdits moyens de gestion
informatisés (24) et, si l'état du compte de l'abonné le permet, affiche le
menu des opérations possibles sur l'écran (11) à dalle tactile, le menu
consistant, par exemple, dans « obtenir une cassette ou DVD » et « remettre
une cassettes et DVD ». Si le client choisit « obtenir une cassette ou DVD »,
un message sonore reproduisant le choix du client est émis et un nouveau
menu apparaít sur l'écran (11) : « choisir par titre de film » ou « choisir par
genre de film ». Pour chaque film, un voyant symbolisant une cassette vidéo
et un voyant symbolisant un disque vidéo DVD sont affichés sur l'écran
(11), chaque voyant pouvant être noir si le film n'existe pas dans le format,
rouge si le film existe mais n'est pas disponible et vert si le film est
disponible. Lorsque le client a effectué le choix de son film, apparemment
des informations concernant le crédit du client avant l'opération, la somme
qui sera débitée sur le compte du client, ainsi que les différentes conditions
de location (durée, frais supplémentaires en cas de retard de restitution, ...).
Lorsque ces informations sont validées par le client, le message « Patientez
nous traitons votre demande » s'affiche sur l'écran (11) et simultanément,
les moyens de gestion informatisés (24) déterminent l'emplacement de la
cassette vidéo choisi par le client dans le magasin (14), puis déterminent la
succession des opérations pour saisir puis délivrer la cassette vidéo au
client, lesdites opérations étant alors exécutées par les unités de
motorisation, les moyens de saisie, etc...
Accessoirement, un message visuel et sonore tel que les bandes
annonces des nouvelles cassettes vidéo et/ou des nouveaux disques vidéo
DVD proposés à la location des abonnés, par exemple, peut être diffusé
jusqu'à la délivrance de la cassette vidéo.
L'emplacement de la cassette vidéo et la succession des opérations
évoquées précédemment étant déterminées, en référence aux figures 1 et 2,
les moyens de motorisation (22) déplacent le chariot (19) longitudinalement
et éventuellement verticalement le long du guide longitudinal (20) et
respectivement le long du guide vertical (21) jusqu'à ce que ledit chariot
(19) soit en regard du logement du magasin (21) dans lequel est positionnée
la cassette vidéo sélectionnée par le client.
En référence à la figure 9A, les doigts (35) et (36) des moyens de
saisie s'étendent dans un plan globalement horizontal en position de repos.
Le boítier (37), dans lequel pivote la tige (34) des moyens de saisie,
est entraíné par des moyens d'actionnement classiques, tels qu'un vérin
électrique non représenté sur les figures, en translation le long du rail (40),
comme l'indique la flèche (f) de la figure 9B, de manière à positionner la
tige (34) entre deux cassettes vidéo adjacentes verticalement et plus
précisément sous la cassette vidéo sélectionnée. En fin de course du chariot
(37), le doigt (35) à l'extrémité de la tige (34) se situe derrière la cassette
sélectionnée et le doigt (36) de la partie médiane de la tige (34) se situe
devant ladite cassette sélectionnée.
En référence à la figure 9C, la crémaillère (38) est actionnée
entraínant en rotation la tige (34), comme l'indique la flèche (g), de telle
sorte que la tige (34) pivote autour de son axe d'un angle d'environ 90° et
que les doigts (35) et (36) soient en position de travail, c'est-à-dire que
lesdits doigts s'étendent dans un plan globalement vertical.
Finalement, le boítier (37) est entraíné en translation en sens inverse,
comme l'indique la flèche (h) de la figure 9D, pour ramener ledit boítier
(37) dans sa position initiale. Le doigt (35) est alors mis en contact avec la
face arrière de la cassette sélectionnée qui est entraínée jusqu'à ce qu'elle
prenne appui sur les roulements (32) des plaques (31).
On notera qu'une seconde cassette vidéo positionnée dans un
logement du magasin opposé (14b) au premier (14a) peut être
avantageusement saisi par les secondes moyens de saisie (33b) montés tête
bêche avec les premiers moyens de saisie (33a) (figure 5).
Par ailleurs, il est bien évident qu'une seconde cassette vidéo
positionnée dans un logement du premier magasin (14a) peut être saisie par
les premiers moyens de saisie (33a), la première cassette déjà saisie étant
alors préalablement déplacée à droite du doigt (36) sur la figure (9D) par
une succession de rotations et de translations des premiers moyens de saisie
(33a).
Le chariot (19) est ensuite déplacé longitudinalement et
verticalement pour le positionner en regard du dévidoir (26). La cassette
sélectionnée est alors positionnée sur le tiroir (42) (figure 7) du dévidoir
(26) par une succession de translations et de rotations des moyens de saisie
(33a) similaires à la succession de translations et de rotations décrites
précédemment. La cassette étant positionnée sur le tiroir (42), le vérin (54)
est actionné pour relever le volet (13) du dévidoir (26) jusqu'à ce que ledit
volet (13) s'efface derrière la paroi avant (6) du dispositif, puis le vérin (44)
est actionné entraínant en rotation autour de l'axe (46) les bras (45) et (45')
qui provoquent la translation du tiroir (42) depuis sa position rétractée à
l'intérieur du bâti (2) jusqu'à sa position rétractée à l'intérieur du bâti (2)
jusqu'à sa position de présentation représentée en traits mixtes à l'extérieur
dudit bâti (2).
Le client retire la cassette vidéo du tiroir (42) du dévidoir (26), le
retrait de cette dernière étant communiqué aux moyens de gestion
informatisés (24) (figure 2), puis le tiroir (42) revient dans sa première
position rétractée à l'intérieur du bâti (2) et le volet est descendu pour
fermer le dévidoir (26). Le dispositif de distribution automatique d'objets
est alors prêt pour une nouvelle opération.
A cet égard, dans l'hypothèse où un client souhaiterait restituer une
ou plusieurs cassettes vidéo, il est bien évident que la ou les cassettes sont
positionnées dans le ou leurs logements respectifs par une succession
d'opérations similaires aux opérations précédemment décrites, la position
de chaque cassette étant enregistrée dans les moyens de gestion informatisés
(24) (figure 2) et le code barre de la cassette étant lu lors de son introduction
dans le dévidoir (26) par le lecteur de codes-barres.
Il va de soi que le dispositif peut être constitué d'un magasin rotatif
et d'un chariot apte à se déplacer verticalement, sans pour autant sortir du
cadre de l'invention ; on notera néanmoins qu'un tel magasin rotatif
présente l'inconvénient de comprendre un nombre fini de logements.
De plus, il est bien évident que le dispositif comprend des moyens de
détection positionnés sous le tiroir (42) du dévidoir (26), par exemple, pour
détecter les objets entrant et/ou sortant.
Par ailleurs, il va de soi que les moyens de transfert, c'est-à-dire la
tige (34) et les doigts (35) et (36), et les moyens de déplacement, c'est-à-dire
le boítier (37) coulissant sur le rail (40) et la crémaillère (38) coopérant
avec le pignon denté (39), des moyens de saisie (33a, 33b) peuvent consister
dans tout autre moyen équivalent sans sortir du cadre de l'invention.
Enfin, il va de soi que le dispositif peut être destiné à la vente et/ou à
la location de nombreux objets de dimensions diverses et variées tels que
des disques vidéo DVD, des compact-disques, des parfums empaquetés,
etc..., et que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des
illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux domaines
d'application de l'invention.