La présente invention concerne le domaine des attaches
mécaniques, du type auto-agrippant, dans lequel des
éléments mâles , du type crochets, coopèrent avec des
éléments femelles du type boucles.
Un système d'attache mécanique est généralement
composé d'une première bande munie d'éléments mâles du
type crochets et d'une seconde bande munie d'éléments
femelles du type boucles. Un tel système est utilisé
pour solidariser entre-elles de manière réversible deux
pièces ou deux parties d'une même pièce. Pour cela, la
première bande est fixée, par collage ou par couture ,
sur la première pièce ou la première partie de la
pièce, tandis que la seconde bande est fixée, par
collage ou par couture , sur la seconde pièce ou la
seconde partie de la pièce.
Lorsque le dispositif d'attache mécanique fait
partie intégrante d'un produit fabriqué
industriellement, de manière automatique, la fixation
de la première et de la deuxième bandes se fait
également de manière automatique sur les chaínes de
production. En pratique, chaque bande fixée sur la
pièce résulte de la découpe d'un tronçon d'une bande de
beaucoup plus grande longueur qui est alimentée sur la
machine, se présentant notamment sous la forme d'un
enroulement sur elle-même de ladite bande.
Le but que s'est fixé le demandeur est de
simplifier les conditions de pose d'un système
d'attache mécanique, au moins sur certains types de
produits.
Ce but est parfaitement atteint par le procédé de
pose de l'invention. Il s'agit d'un procédé pour la
pose sur deux pièces ou sur deux parties d'une même
pièce à solidariser de manière réversible d'un système
d'attache mécanique se composant d'une première bande
munie d'éléments mâles du type crochets et d'une
seconde bande munie d'éléments femelles du type
boucles, chaque bande étant destinée à être fixée sur
l'une des pièces ou sur l'une des parties de pièces. De
manière caractéristique le procédé consiste :
a) à prélever un tronçon d'un assemblage dans lequel la
première et la seconde bandes sont superposées avec
les éléments mâles et les éléments femelles appliqués
les uns contre les autres, en état de coopération, et b) à fixer ledit tronçon selon ses deux faces
extérieures respectivement sur la première et la
seconde pièces ou sur la première et la seconde
parties de pièce.
On comprend que la mise en oeuvre du procédé de
l'invention ne se justifie que pour la fabrication de
produits dans lesquels le système d'attache mécanique
doit comporter deux tronçons de bandes de même
longueur, de préférence en état de fermeture avec des
éléments mâles du premier tronçon coopérant avec les
éléments femelles du second tronçon.
Bien sûr il faut veiller à ce que la fixation des
deux faces extérieures de l'assemblage sur les ou la
pièce soit suffisamment résistante pour que ce soit les
éléments mâles et les éléments femelles qui se séparent
lorsqu'on exerce une force de traction entre les deux
pièces ou les deux parties de la pièce pour réaliser
l'ouverture du système d'attache mécanique.
C'est un autre objet de l'invention que de
proposer un système d'attache mécanique qui est
spécialement conçu pour la mise en oeuvre du procédé
précité dans la mesure où il se présente sous la forme
d'un assemblage dans lequel la première et la seconde
bandes sont superposées avec les éléments mâles et les
éléments femelles appliqués les uns contre les autres ,
en état de coopération.
De préférence cet assemblage consiste en un
enroulement des deux bandes sur elles-mêmes dans les
conditions précitées.
Dans ce cas , lors de la pose du système d'attache
mécanique, il suffit d'un seul poste d'alimentation et
de découpe dudit assemblage pour obtenir un tronçon des
deux bandes déjà en état de coopération. Conformément
au procédé , ce tronçon est ensuite fixé notamment par
collage , selon ses deux faces extérieures ,
respectivement sur la première et la seconde pièces ou
la première et la seconde parties de la pièce.
Certes on connaít par le document WO.9503723 un
enroulement de deux bandes sur elles-mêmes dans lequel
la première bande est munie d'éléments mâles du type
crochets et la seconde peut être éventuellement munie
d'éléments femelles du type boucles , les deux dites
bandes étant superposées avec les éléments mâles et les
éléments femelles appliqués les uns contre les autres.
Cependant ces deux bandes ne forment pas un système
d'attache mécanique pour la solidarisation réversible
de deux pièces ou de deux parties d'une même pièce. En
effet seule la première bande munie d'éléments mâles du
type crochets est destinée à être fixée sur l'une des
pièces ou partie de pièce, tandis que la seconde bande
éventuellement munie d'éléments femelles du type
boucles est une feuille de couverture destinée à
protéger les crochets lors de la manipulation de la
première bande. Cette feuille de couverture sera donc
éliminée lors de la pose de la première bande
constituant l'une des bandes d'une système d'attache
mécanique. De manière caractéristique , selon le
document WO.9503723, la première bande munie de
crochets comporte sur la face opposée aux crochets un
adhésif sensible à la pression tandis que la face
opposée aux boucles de la feuille de couverture
présente une surface anti-adhérente de telle sorte que
ladite feuille de couverture non seulement assure la
protection des boucles mais également sert de support
anti-adhérent (release liner) vis-à-vis de l'adhésif
sensible à la pression dans l'enroulement. Cette
feuille de couverture, avec un anti-adhérent sur sa
face opposée aux boucles, n'est à l'évidence pas
destinée à être fixée , notamment par collage, sur une
pièce ou une partie de pièce en tant que constituant
d'un système d'attache mécanique.
Lorsque l'assemblage consiste en un enroulement
des deux bandes sur elles-mêmes, il n'y a donc dans cet
assemblage que deux bandes de grande longueur. C'est ce
mode de réalisation qui est généralement préféré sur le
plan industriel. Cependant il est également possible de
prévoir que l'assemblage précité soit formé de tronçons
de première et seconde bandes superposées en état de
coopération, de plus faible longueur et disposées à
plat. Dans ce cas, de préférence,un matelas (selon la
terminologie utilisée en confection) est composé d'une
pluralité d'assemblages de ce type, superposés les uns
sur les autres. Lors de la pose du dispositif d'attache
mécanique, il suffit de prélever un assemblage donné
sur ledit matelas, les tronçons de bandes ayant la
longueur requise pour le produit déterminé.
Selon une première variante de réalisation, les
deux faces extérieures de l'assemblage comportent un
revêtement adhésif, sensible à la pression, et une
bande protectrice ayant des propriétés anti-adhérentes,
est appliquée sur l'un des revêtements adhésifs.
L'avantage de cette variante est de faciliter
grandement la fixation de l'assemblage sur la première
et la seconde pièces ou la première et la seconde
parties de la pièce lors de la pose du dispositif
d'attache mécanique sur le produit. En effet dans ce
cas il suffit après avoir prélevé le tronçon de
l'assemblage selon la longueur souhaitée, d'appliquer
le revêtement adhésif non protégé sur la première pièce
ou la première partie de la pièce, d'enlever la bande
protectrice et enfin d'appliquer le revêtement adhésif
ainsi libéré sur la seconde pièce ou la seconde partie
de la pièce.
Les propriétés anti-adhérentes de la bande
protectrice sont déterminées, d'une manière qui est
bien connue dans l'enroulement des rubans adhésifs ,
pour qu'il y ait malgré tout une certaine force de
cohésion entre la bande protectrice et le revêtement
adhésif , sensible à la pression, contre lequel elle
est appliquée. Ceci permet d'obtenir une bonne
homogénéité de l'assemblage qu'il s'agisse d'un
enroulement sur elles-mêmes de deux bandes de grande
longueur ou qu'il s'agisse d'un matelas constitué par
la superposition d'une pluralité d'assemblages formés
de deux bandes de plus faible longueur.
Une difficulté particulière peut intervenir
lorsqu'il s'agit d'un assemblage sous forme d'un
enroulement de deux bandes superposées enroulées sur
elles-mêmes, du fait de la présence de la bande
protectrice. En effet il faut exercer une tension
suffisante pour obtenir un enroulement homogène avec
des flancs latéraux bien droits. Le matériau
constitutif de la bande protectrice est généralement
plus rigide que ceux mis en oeuvre dans la première et
la seconde bandes comportant les éléments mâles et
femelles d'attache mécanique. Du fait de l'épaisseur
des différents composants de l'assemblage , à savoir
des deux revêtements adhésifs, des boucles, des
crochets, il y a un risque de déséquilibrage de la
tension exercée, ce qui rend particulièrement difficile
la formation de l'enroulement.
On pallie cette difficulté grâce au procédé de
fabrication dudit enroulement qui consiste :
a)à préparer un premier ensemble constitué de la
superposition de la première ou seconde bande d'attache
mécanique, d'un revêtement adhésif sur la face opposée
aux éléments mâles ou femelles et d'une bande
protectrice anti-adhérente. b) à alimenter une tête de complexage avec d'une part
l'autre bande d'attache mécanique et d'autre part le
premier ensemble précité après que ledit premier
ensemble soit passé sous une tête d'application d'un
second revêtement adhésif sensible à la pression,
c)à enrouler sous tension l'assemblage sortant de la
tête de complexage dans lequel les éléments mâles et
les éléments femelles sont tournés vers l'extérieur.
Ainsi, selon ce mode de fabrication, la bande
protectrice se trouve disposée de manière centrale avec
de part et d'autre d'une part un revêtement adhésif
sensible à la pression et d'autre part une bande
d'attache mécanique. Etant donné que c'est la bande
protectrice qui est la plus rigide, il est donc
possible de réaliser l'enroulement avec la tension qui
correspond à celle de la bande protectrice, en ayant
donc un parfait équilibrage de l'enroulement. Les
écarts de longueur dus à l'épaisseur de l'assemblage
sont encaissés grâce à l'élasticité relative des
première et seconde bandes d'attache mécanique.
Selon une seconde variante de réalisation de
l'assemblage de l'invention, les deux faces extérieures
dudit assemblage comportent un revêtement adhésif
réactivable , notamment à chaud. Il n'est plus
nécessaire, dans ces conditions, d'utiliser une bande
protectrice. C'est lors de la mise en place de
l'assemblage sur le produit qu'intervient l'activation
des deux revêtements adhésifs.
Cette variante peut notamment correspondre à des
utilisations de l'assemblage de l'invention dans le
domaine des travaux de confection, notamment par les
particuliers, avec activation des revêtements adhésifs
grâce à la mise en oeuvre d'un fer à repasser.
S'agissant de l'utilisation de l'assemblage de
l'invention pour la fermeture d'un sac ou sachet, de
préférence une bande témoin d'inviolabilité est fixée
sur une zone de recouvrement des deux parties du sac ou
sachet solidarisées par l'assemblage de l'invention. En
effet étant donné que la particularité du système
d'attache mécanique auto-agrippant est d'autoriser une
ouverture et refermeture répétitives, il importe que le
sac ou sachet ne puisse être ouvert indûment sur le
lieu de vente sans que l'acheteur ne puisse en être
informé. La bande témoin doit donc préalablement être
retirée avant que l'on puisse exercer une traction sur
les deux parties du sachet sur lesquelles sont fixées
les deux bandes d'attache mécanique.
La présente invention sera mieux comprise à la
lecture de la description qui va être faite d'un
exemple préféré de réalisation d'un assemblage de deux
bandes d'attache mécanique superposées, avec les
éléments mâles et femelles en l'état de coopération ,
se présentant sous la forme d'un enroulement avec
revêtements adhésifs sensibles à la pression et bande
protectrice, illustré par le dessin annexé dans
lequel :
- la figure 1 est une représentation schématique en
coupe transversale de l'assemblage,
- la figure 2 est une représentation schématique du
procédé de fabrication dudit assemblage,
- les figures 3, 4 et 5 sont des représentations
schématiques en coupe transversale selon les axes III-III,
IV-IV et V-V de la figure 2,
- la figure 6 est une représentation schématique en
perspective d'un sac ouvert équipé de l'assemblage
d'attache mécanique,
- les figures 7 à 10 montrent des étapes de fabrication
du sac de la figure 6.
Dans sa version la plus simple , l'assemblage 1 de
l'invention est constitué de deux bandes 2, 3 d'un
dispositif d'attache mécanique, la première bande 2
ayant sur l'une de ses faces des éléments mâles , se
présentant notamment sous la forme de crochets 4,
tandis que la seconde bande 3 a sur l'une de ses faces
des éléments femelles, se présentant notamment sous la
forme de boucles 5. Dans cet assemblage 1 les bandes 2,
3 sont superposées avec les crochets 4 étant appliqués
contre les boucles 5 et étant en état de coopération,
correspondant à la fermeture du dispositif d'attache
mécanique.
Dans cet assemblage, les deux bandes 2 , 3 ont la
même largeur l et la même longueur.
Dans l'exemple qui va être décrit, cette longueur
est importante puisque l'assemblage se présente sous la
forme d'un enroulement sur elles-mêmes des deux bandes
2,3 ainsi superposées. Cependant ce mode de réalisation
n'est pas exclusif : l'assemblage 1 peut se présenter
sous la forme de tronçons de bandes de plus faible
longueur, avec une pluralité de tels tronçons
superposés les uns sur les autres pour constituer un
matelas , selon la terminologie utilisée en confection.
Dans l'exemple illustré à la figure 1,
l'assemblage 10 est constitué des deux bandes 2,3 dans
la configuration décrite ci-dessus, de deux revêtements
adhésifs 6, 7 et d'une bande protectrice 8. Les deux
revêtements adhésifs 6 , 7 , sensibles à la pression,
recouvrent les faces extérieures des deux bandes 2,3,
opposées respectivement aux crochets 4 et aux boucles
5. La bande protectrice 8 est de même largeur 1, et de
même longueur que les deux bandes 2,3 et a des
propriétés anti-adhérentes vis-à-vis du matériau
adhésif constituant les revêtements 6, 7 .
Lors de l'enroulement sur lui-même de l'assemblage
10, le revêtement adhésif 6 d'une spire donnée vient
s'appliquer sur la bande protectrice 8 de la spire
sous-jacente. Le caractère anti-adhérent de la bande
protectrice 8 doit permettre non seulement le
déroulement dans de bonnes conditions de l'assemblage
10 mais également le retrait ultérieur de la bande
protectrice 8 pour rendre accessible le second
revêtement adhésif 7. La bande protectrice 8 est
notamment une bande de papier siliconée double face.
Le mode de fabrication préféré de l'assemblage 10
précité va être décrit en lien avec les figures 2 à 5.
Sur la figure 2 on a représenté schématiquement une
installation 11 de complexage comprenant deux postes
d'alimentation 12,13, un applicateur d'adhésif 14, une
tête de complexage et un poste de réception 16. La tête
de complexage 15 est constituée de deux cylindres 17,18
d'axes de rotation parallèles et tournant à contre-sens
selon les flèches F et G, sensiblement
tangentiellement. Les deux éléments 20,21 que l'on veut
complexer se présentent sous la forme de rouleaux
22,23, aux deux postes d'alimentation 12,13. Le premier
élément 20 , provenant de son poste d'alimentation 12,
passe sur le premier cylindre 17 de la tête de
complexage 15 dans le sens de la flèche F, tandis que
le second élément 21 provenant de son poste
d'alimentation 13 passe sur le second cylindre 18 dans
le sens de la flèche G, les deux éléments 20,21 étant
réunis selon la ligne de tangence des deux cylindres
17, 18 et tractés ensemble, jusqu'au poste de réception
16 sous forme d'un rouleau 24. Entre le premier poste
d'alimentation 12 et le premier cylindre 17 se trouve
l'applicateur 14 qui est disposé de manière à appliquer
un revêtement adhésif sur une face du premier élément
20 à complexer. Cette application est réalisée sur la
face 20a du premier élément qui , au poste de
complexage 15, va venir en contact avec le second
élément 21.
Pour la réalisation de l'assemblage 10 précité, on
a préalablement préparé sur une installation du même
type un premier élément 20 constitué par le complexage
de la première bande 2 et de la bande protectrice 8 à
l' aide du premier revêtement adhésif 6. Comme illustré
à la figure 3, le premier revêtement adhésif 6,
sensible à la pression, est disposé sur la face de la
première bande 2 opposée au crochet 4.
Dans l'installation 11, le premier élément 20
ainsi constitué est alimenté à partir du premier poste
d'alimentation 12 de sorte que la face 20a correspond à
la face extérieure de la bande protectrice 8. Le second
élément 21, alimenté à partir du second poste
d'alimentation 13, est la seconde bande 21 disposée de
telle sorte que les boucles 5 soient sur l' extérieur
du rouleau 23, de même que les crochets 4 étaient sur
l'extérieur du rouleau 22.
Lors de son passage sous l'applicateur 14, la
bande protectrice 8 est recouverte du second revêtement
adhésif 7 sensible à la pression (figure 4). Dans la
tête de complexage 15, ce second revêtement adhésif 7
vient s'appliquer sur la seconde bande 3 plus
précisément sur la face opposée aux boucles 5. A partir
du poste de réception 16 est tracté, sous tension,
l'ensemble 24 des deux éléments 20,21, cet ensemble 24
ayant la structure illustrée à la figure 5, avec en
partie centrale la bande protectrice 8 comportant sur
ses deux faces le premier 6 et le second 7 revêtements
adhésifs et de part et d'autre la première 2 et la
seconde 3 bandes avec tournés vers l'extérieur
respectivement les crochets 4 et les boucles 5.
Lors de l'enroulement sur lui-même de cet ensemble
24, les crochets 4 sont appliqués sur les boucles 5
dans lesquelles ils pénètrent , réalisant ainsi
l'accrochage des deux bandes 2, 3 l'une avec l'autre
selon le principe de l'attache mécanique du type auto-agrippant.
Ce mode de réalisation permet de travailler ,sur
l'installation 11 de complexage , à une tension qui
correspond à celle de l'enroulement de la bande
protectrice 8 qui est , dans l'ensemble 24, le
constituant le plus rigide. Les deux bandes 2, 3 ont
une élasticité permettant d'atténuer les effets de
l'épaisseur de l'ensemble 24 lors de cet enroulement
sous tension.
Sur les figures 6 à 10 est illustré un exemple
d'utilisation de l'assemblage 10 précité pour la
fermeture d'un sac 30, par exemple un sac en papier
cartonné destiné à contenir des produits que
l'utilisateur ne va consommer que progressivement.
L'intérêt d'utiliser un système d'attache mécanique du
type auto-agrippant est de permettre la refermeture
rapide et efficace du sac 30 après que le consommateur
a prélevé la quantité de produit dont il a besoin.
La figure 6 montre le sac 30 en perspective et en
position ouverte avec extérieurement sur l'une de ses
faces 30a la première bande 2 comportant les crochets 4
et extérieurement sur l'autre face 30b la seconde bande
3 portant les boucles. Dans l'exemple illustré, ladite
seconde bande 3 s'étend le long du bord supérieur 31 de
la seconde face 30b du sac 30, tandis que la première
bande 2 est parallèle au bord 32 supérieur de la
première face 30a mais à une distance h dudit bord .
Cette distance h est nécessaire pour pouvoir replier
les deux faces 30a et 30b et venir appliquer l'une
contre l'autre les deux bandes 2,3 en sorte que les
crochets et les boucles coopèrent. Cette hauteur h est
sensiblement égale ou légèrement supérieure à deux fois
la largeur l de l'assemblage 10.
Pour la pose dudit assemblage 10 sur le sachet 30,
un tronçon 33 dudit assemblage 10 est découpé à partir
de l'enroulement et fixé sur la première face 30a du
sachet 30, cette fixation étant obtenue par application
du premier revêtement adhésif 6 sur ladite face 30a.
Plus précisément le tronçon 33 est disposé
parallèlement au bord supérieur 32 du sachet 30 à une
distance h de celui-ci et sur tout ou partie de la
largeur D de la dite face 30a. Cette première étape
peut être réalisée avant ou après remplissage du sac
30.
Pour réaliser la fermeture du sac 30, il est
nécessaire que les deux faces 30a , 30b soient accolées
l'une à l'autre et planes dans la zone 34 s'étendant
au-dessus du tronçon 33. La fermeture du sac 30
s'effectue par un premier pliage selon l'axe 35 des
deux faces 30a, 30b du sac comme indiqué sur la figure
7. L'axe de pliage 35 est l'axe parallèle au bord
supérieur 32 à mi-distance du tronçon 33. Le repli 36
obtenu est lui-même replié selon un second axe de
pliage 37, sensiblement selon le bord supérieur 33a du
tronçon 33, comme illustré à la figure 8. Préalablement
à ce dernier pliage , la bande protectrice 8 qui
recouvrait extérieurement le tronçon 33 avait été
retirée. Ainsi lors du dernier pliage , le second
revêtement adhésif 7 a été appliqué sur la surface du
repli 36, surface correspondant à la zone sensiblement
le long du bord supérieur 31 de la seconde face 30b du
sac 30. Le sac 30 ainsi fermé est illustré à la figure
9.
Lorsque l'utilisateur veut ouvrir le sac il exerce
une traction pour écarter le repli 36. Ce faisant il
ouvre le système d'attache mécanique en séparant les
crochets des boucles. Il déplie les deux faces 30a, 30b
jusqu'à dégager l'ouverture 38 du sac 30. Pour refermer
le sac 30 après usage, il suffit à l'utisateur
d'effectuer le double repli selon les axes 35 et 37 et
d'appliquer l'une contre l'autre les deux bandes 2 et
3.
Lors de la fabrication du sac , on dispose
transversalement à cheval sur la face extérieure 36a du
repli 36 et sur la première face 30a du sac une bande
témoin 39. Cette bande 39 permet à l'acheteur d'être
sûr que le sac 30 n'a pas encore été ouvert. Elle
permet d'empêcher l'accessibilité directe au système de
fermeture d'attache mécanique.
La présente invention n'est pas limitée au mode de
réalisation préféré qui a été décrit ci-dessus à titre
d'exemple non-exhaustif.
Comme déjà indiqué, l'assemblage de l'invention
peut dans sa structure la plus simple comporter
uniquement les deux bandes 2,3 . Dans une version plus
complète, il peut comporter deux bandes protectrices
s'appliquant sur les deux revêtements adhésifs 6,7.