Modulation d'un siσnal numérique à spectre étroit et à enveloppe sensiblement constante
La présente invention concerne une technique de modulation d'un signal numérique. Elle s'applique donc dans le domaine des transmissions, notamment dans celui des radiofréquences .
Une application typique vise les systèmes de radiocommunication, en particulier les systèmes dits "large bande" . De tels systèmes sont naturellement conçus pour offrir une forte capacité et il convient donc d'adopter une modulation à efficacité spectrale élevée, ce qui revient à dire que le spectre d'un canal donné doit être le plus étroit possible compte tenu des spécifications techniques.
De plus, on utilise généralement une modulation à enveloppe constante, ce qui permet de minimiser la complexité des émetteurs. En effet, si le signal présente des variations d'amplitude relativement importantes, il faut que les étages d'amplification, en particulier l'amplificateur de puissance, soient parfaitement linéaires. II apparaît cependant que toutes les modulations à enveloppe constante connues jusqu'à présent ont un spectre qui présente un lobe latéral.
Ce lobe latéral, s'il est situé dans le spectre d'un canal voisin, va augmenter le niveau d'interférences dans ce canal voisin.
A titre d'exemple, la modulation GMSK (pour "Gaussian Minimum Shift Keying" ) employée dans le système GSM présente un lobe latéral situé à -40 dBc et à 200 kHz du lobe principal , alors que 1 ' espacement entre deux canaux adjacents est lui aussi de 200 kHz. On comprend bien que l'efficacité spectrale est réduite en conséquence.
On connaît par ailleurs les modulations QAM (pour "Quadrature Amplitude Modulation") dont le spectre ne présente pas de lobe latéral pour peu qu'on utilise un filtre de mise en forme approprié.
Cependant, ces modulations provoquent de fortes variations de l'amplitude du signal modulé. Comme mentionné plus haut, il convient dans ce cas d'utiliser des amplificateurs plus complexes et, partant, plus coûteux. La présente invention a ainsi pour objet une technique de modulation qui présente un spectre sans lobe latéral tout en conservant une enveloppe pratiquement constante.
L'invention s'applique donc à un signal de transmission résultant de la modulation d'un signal numérique de données par une fonction de modulation dépendant du temps t, ce signal de données étant formé d'une suite de bits chacun bjç identifié par son rang k et présentant une durée T, ce signal de transmission consistant en une sommation indexée sur le rang k du produit de la constante complexe j à la puissance k, de la fonction de modulation h(t-kT) et d'un signal d'entrée. Selon l'invention, le signal d'entrée étant une fonction du signal de données, la fonction de modulation est une fonction gaussienne du temps t. Avantageusement, cette fonction de modulation est ainsi définie : t2
2σ2T2 h ( t ) = — e , où
G 27T le paramètre σ est un facteur de forme qui détermine l'étalement d'un bit. La forme la plus simple de mise en oeuvre de
1 ' invention consiste à définir le signal d' entrée comme étant égal au signal de données.
Toutefois, en adoptant cette solution, le signal de transmission présente encore des variations d'amplitude qui, bien que minimes, apportent toujours quelques contraintes sur les amplificateurs de l'émetteur.
Ainsi, de préférence, le signal d'entrée vaut :
N F(k) = ∑a" B n , où n =0
- N, niveau de correction, est un entier naturel strictement positif, - a est une constante de correction positive,
- le polynôme _ est ainsi défini :
L 2 M
B k n = Σ ( π » k + p > < «*
1 =1 i =0 1 > une famille d'entiers relatifs pτ_ j_ est construite de sorte qu'il existe un entier naturel M qui permette de vérifier les relations suivantes:
M M
M M
Y p — ∑ p = 2n
^ 1 ,2 i ^ 1 ,2 i -1 i =0 i =1 p < p quel que soit i
1 ,i 1 ,i +1
- L représente le nombre total de ces familles.
A titre d'exemple, la constante de correction a pour 1_ valeur e σ2 • L'invention concerne également un modulateur pour produire le signal de transmission.
Selon un mode de réalisation privilégié, le modulateur comprend un processeur numérique qui reçoit le signal d'entrée pour produire la partie réelle et la partie imaginaire du signal de transmission, un premier mélangeur pour multiplier la partie réelle par une porteuse, un dephaseur recevant cette porteuse pour la déphaser de π/2, un deuxième mélangeur pour multiplier la partie imaginaire par le signal de sortie du dephaseur, et un additionneur
pour faire la somme des signaux de sortie des deux mélangeurs .
Avantageusement, lorsque le niveau de correction est supérieur à zéro, le processeur numérique comprend un premier module pour produire les polynômes B^11.
De plus, le processeur numérique comprend un deuxième module pour produire des échantillons numériques du signal de transmission, quatre échantillons E^+i étant associés au bit bjς pour i variant de 0 à 3 et valant : k ~5 q 1 i 1 7 E = V j .( b +—. B + .B ). h
4k+i ^ q 8 q 54 q 4(k~q )+i q =k
L'invention concerne aussi un démodulateur pour restituer le signal de données à partir du signal de transmission.
De préférence, ce démodulateur comprend un organe de transposition en bande de base qui reçoit un signal ayant fait l'objet d'une modulation par la fonction de modulation, un multiplieur complexe pour multiplier le signal de sortie
_ • JEÈ. de cet organe de transposition par l'expression e 2T, un opérateur de convolution qui effectue la convolution du signal de sortie du multiplieur complexe et de la fonction de modulation, et un organe de décision qui restitue le signal de données en fonction du signe de la partie réelle du résultat de cette convolution.
Cet organe de transposition est couramment un filtre de Hubert.
La présente invention apparaîtra maintenant de manière plus détaillée dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, un schéma d'un modulateur selon l'invention,
- la figure 2, un schéma d'un premier module d'un mode de réalisation du modulateur,
- la figure 3, un schéma d'un deuxième module de ce même mode de réalisation du modulateur,
- la figure 4, un schéma d'un démodulateur selon 1 ' invention . II s'agit donc de moduler un signal numérique de données qui consiste en une suite de bits bjς prenant la valeur + ou -1.
On connaît 1 ' expression suivante d'un signal de transmission modulé S qui recouvre plusieurs types de modulation :
S=∑jk.h( t-kT ).bk , où k k est l'indice du bit courant bjς, j , la constante complexe telle que j =-l , T, la durée d'un bit, t représente le temps, et h la fonction de modulation. Lorsque h est une fonction rectangle, on parle de modulation "offset QPSK" .
Selon l'invention, h est une fonction gaussienne qui prend par exemple la forme suivante : t2
1 2σ T h(t) = e
Le paramètre σ est un facteur de forme qui détermine l'étalement d'un bit.
En notant B la demi bande passante à 3dB du spectre et en adoptant le terme In pour figurer le logarithme népérien, on a la relation suivante :
Vin 2
B . T =
2 πσ
Le fait d'adopter une gaussienne comme fonction de modulation permet de supprimer le lobe latéral qui est
présent dans les spectres de modulation a enveloppe constante.
On remarque toutefois que le signal modulé est encore sujet à des variations d'amplitude bien que celles-ci soient notablement réduites par rapport a une modulation de type QAM.
Ainsi, selon un autre aspect de l'invention, on ajoute un terme correctif C au signal modulé tel que défini ci- dessus :
• N est un entier figurant un niveau de correction, 1_
• a est une constante qui vaut e 2 •
Les polynômes Bk n sont construits de la manière suivante. On recherche, pour une valeur donnée de n, toutes les familles d'entiers relatifs pτ_ j_ de sorte qu'il existe un entier naturel M qui permette de vérifier les relations suivantes : M M
1 =0 1 =1
M M
= 2 n ( 2)
1 ,2 i - Σ 1 ,2 i —1
1 =0 1 =1 p < p quel que soit i (3)
1 ,i 1 ,i +1
Il convient de rechercher les valeurs limites de p^ ^ c'est à dire pi Q et pτ_ 2M*
De l'équation (1) il vient que pj Q es^ négatif ou nul, en effet :
M
Or d ' après 1 ' équation ( 3 ) , cette expression est négative ou nulle.
De même, le terme Pi,2M est positif ou nul.
En effet, l'équation (1) peut s'écrire :
M
P = Σ ( P . ~~ P )
1 ,2 M l ,2 i -1 1 ,2 i -2 i =1 Or d ' après 1 ' équation ( 3 ) , cette expression est positive ou nulle. Par ailleurs, les entiers relatifs pi -^ constituant une suite strictement croissante, il existe un seul entier naturel z pour lequel le produit Pi,z«Pl,z-l est négatif ou nul.
Si z est pair, l'équation (2) peut s'écrire : z 1 M . 5 „ . . , . 2„ . ,.
-r.2 4- r.2 + f n2 - pr.?2 Λ . , ) = 2n - ^Pl,2i Pl,2i -1 Pl,z ^ ^Pl,2i rl,2i +l i=- +l i=0
2
Si z est impair, l'équation (2) peut s'écrire : z-3
!+ 1<PÏ,2i-Pl,2i-J + Pï,Z-l+ i=
2 Dans les deux expressions ci-dessus, le membre de gauche de l'équation se présente sous la forme d'une somme de termes positifs, ce qui implique que chacun de ces termes soit au plus égal à 2n. Ainsi :
SI Z < 2M, 2
1,2M 1,2 M < 2n
(P 1,2M '1,2M )(P 1, 2M + P ) ≤ 2n,
1.2M - 1 en posant (p1 2M - P1/2M ) = a , avec 1 < a < 2n
On vérifie aisément que (n/a+a/2) (n+l/2) lorsque a est compris entre 1 et 2n.
Il s'ensuit que pi 2M es^ inférieur ou égal à n.
On démontre de la même manière que p^ Q est supérieur ou égal à - n.
Il résulte de ce qui précède que l'ensemble des familles d'entiers relatifs p^ j_ est un ensemble fini.
Pour une valeur de n donnée, on considère maintenant la première famille pi i qui est obtenue pour 1=1. Pour construire cette famille, on part de p^ o=-n puis on recherche empiriquement la suite des entiers relatifs p^ ι , •••'Pi 2M 1^ satisfait aux équations (1), (2) et(3).
A titre d'exemple, lorsque n=l, il existe une seule famille F1={p1/0, plfl, Pιf2}={-1, 0, +1}.
Si n est supérieur a l, on recherche toutes les familles de la même manière en incrémentant successivement tous les pτ_ j.. Dans ce cas, 1 varie de 1 à L.
Pour les premières valeurs de n, ces familles sont :
- n=2, F1={p1/0 ={-2, -1, +1}
F2={P2,0 ={-l, +1, +2}
"I, 0, +1, +2}
F3={P3,0 ={-l, +2, +3}
- n=4, F!={p1/0 ={-4, -3, +1}
F2={P2,0 P2,3' P2,4}={"3' "2, 0, +1, +2} F3={P3,0 ={-2, 0, +2} F4=(P4,0 P4,3' P ,4}={-2. "I, 0, +2, +3} 5=(P5,0
={-!, +3, +4}
Finalement, le polynôme Bk n est obtenu par 1 ' expression suivante :
En reprenant les exemples précédents :
Bk1 = bk-l-bk-bk+l
Bk2 = bk-2-bk-l-bk+l + bk-l-bk+l-bk+2
Bk3 ≈ bk-3-bk-2-bk+l + bk-2-bk-l-bk-bk+l-bk+2 + bk-l-bk+2-bk+3 Bk4 = bk-4-bk-3-bk+l + bk-3-bk-2-bk-bk+l-bk+2 + bk-2-bk-bk+2 + bk-2-bk-l-bk-bk+2-bk+3 + bk-l-bk+3-bk+4 On peut maintenant reprendre 1 ' équation du signal modulé S :
eut s'écrire :
On peut ainsi définir un signal d ' entrée F ( k ) :
F ( k ) = ∑ a n B k π n =0 Lorsque N=0, on retrouve le mode de réalisation le plus simple de l'invention tandis que, plus N est grand, plus les variations d'amplitude du signal modulé S sont limitées .
On remarquera que le spectre de ce signal est indépendant de N. Il vaut :
L'invention concerne naturellement un modulateur pour produire le signal modulé S et l'injecter sur une porteuse.
Bien que la réalisation d'un modulateur ainsi spécifié soit à la portée de 1 'homme du métier, on donne maintenant un exemple parmi tant d'autres d'une telle réalisation.
En référence à la figure 1, le modulateur comprend un processeur numérique PR qui reçoit les bits bjς pour produire la partie réelle I et la partie imaginaire Q du signal modulé S : S = I + jQ.
Il comprend aussi un premier mélangeur Ml pour multiplier la partie réelle I par la porteuse C et un second mélangeur M2 pour multiplier la partie imaginaire Q par la porteuse déphasée de π/2. A cet effet, un dephaseur DEP reçoit cette porteuse pour l'injecter sur le deuxième mélangeur M2.
Il comprend également un additionneur AD pour faire la somme des signaux de sortie des deux mélangeurs Ml, M2.
Finalement, le modulateur comporte une base de temps BDT qui fournit d'une part les signaux d'horloge Ck au processeur numérique PR et, d'autre part, la porteuse au premier mélangeur Ml et au dephaseur DEP. II fonctionne pour les valeurs les plus variées des différentes constantes et notamment avec un niveau de correction N égal a 0. Cependant, en vue d ' obtenir de bonnes performances et pour faciliter la tâche du processeur PR, les valeurs suivantes sont retenues à titre d'exemple :
1 - facteur de forme : Q" — —= ; de ce fait, la 3 In 2 1_ constante a = e 2 vaut 1/8, ce qui permet de réaliser une multiplication par a en procédant à un décalage de trois bits vers la droite,
- niveau de correction N = 2, - valeur des bits bjς : + ou - 1,
- signal modulé S exprimé sur 12 bits,
- facteur de suréchantillonnage : 4.
Le signal modulé S résulte donc d'une suite d'échantillons numériques produits au rythme de quatre par temps bit T.
La fonction de modulation h(t) est elle aussi représentée par une suite de nombre positifs hq de 11 bits. On choisit un facteur d'échelle approprié de sorte que le signal modulé S puisse bien être codé sur 12 bits :
(nq)θ<q ll = {0,1,5,17,47,116,253,485,816,1205,1563,1780} La fonction h(t) est paire, si bien que pour tout q compris en 0 et 11, h23-q = hq. Compte tenu du facteur d'échelle adopté, q est nul pour q < 0 ou q > 23 : la fonction est mémorisée pour -3T < t < 3T.
Par ailleurs, du fait du suréchantillonnage, on peut poser que q = 4.k + i, i variant de 0 à 3 ; autrement dit, k est la partie entière de q/4.
En référence à la figure 2 et à titre d'exemple, le processeur PR comprend un premier module pour calculer les expressions Bjζ 1 et Bj . Les calculs correspondants sont ici réalisés au moyen d'un registre à décalage qui, à un instant de référence, comprend les bits bjç+2 à bjς-2 • B^1 est obtenu par un premier multiplieur PI qui fait le produit des bits, bjζ_ι , bjς, et bjς+i • Pour obtenir Bjζ , ϋ est prévu un deuxième multiplieur P2 qui fait le produit des bits bjζ-2, bk-l' et bjς+i un troisième multiplieur P3 qui fait le produit des bits bjζ-i, bjç+i, et bjς+2 et un sommateur R pour faire la somme des sorties des deuxième P2 et troisième P3 multiplieurs.
Le processeur PR comprend également un deuxième module représenté dans la figure 3. Ce deuxième module est chargé de calculer les échantillons numériques du signal modulé S, ceci par filtrage des signaux d'entrée suréchantillonnés au moyen d'un filtre de réponse impulsionnelle h(t) . Les quatre échantillons E^+i associés au bit bjς pour i variant de 0 à 3 valant donc :
k ~ 5 Q 1 i 1 2
E = ∑ j .( b + -. B + . B ). h
4 k + i ^ Q 8 q 64 q 4 ( k ~ q ) + i q = k
Cette expression peut encore s ' écrire :
F4k+i = Eki° + Eki l + Eki2, avec k -5
E,ki- = Σ j ' b n ' h 4Λ(t ,k-q x)_+ι_ι- = X0υ +^0υ <4> q=k k -5
E = ∑ Jq.--Bq 1. 4(k_q )+. =x1+jy1 (5) ki q =k k "~5 q 1
= ∑ j • -B -h =x2+jy (6) ki ^ 64 q 4(k-q)+ι z q =k
Les nombres XQ, YO, xi Yi/ x2' et y2 sont des nombres réels.
A titre d'exemple, le deuxième module comprend un premier echantillonneur EQ qui reçoit le bit bk pour le fournir à un premier aiguilleur AQ synchronisé avec cet echantillonneur. Le premier aiguilleur produit comme signal de sortie IQ successivement le premier échantillon du bit bk puis le troisième échantillon de ce même bit bk changé de signe. Il produit également comme signal de sortie QQ successivement le deuxième échantillon du bit bk puis le quatrième échantillon de ce même bit bk changé de signe. Le deuxième module fait ensuite la corrélation (repérée par l'opérateur * dans la figure) du signal de sortie IQ avec la fonction de modulation h selon 1 ' équation ( 4 ) pour produire la première composante réelle x0. On remarque que seuls les termes correspondant à un indice q pair sont non nuls.
L'opération de corrélation discrète n'est pas plus détaillée car il s'agit là d'une technique bien connue de 1 'homme du métier .
Le deuxième module procède aussi à la corrélation du signal de sortie QQ avec la fonction de modulation h selon
1 ' équation ( 4 ) pour produire la première composante imaginaire YQ. On remarque que seuls les termes correspondant à un indice q impair sont non nuls.
De même, le deuxième module comprend un deuxième echantillonneur E^ qui reçoit le signal Bjç1 pour le fournir à un deuxième aiguilleur A^ synchronisé avec cet echantillonneur. Le deuxième aiguilleur produit comme signal de sortie 1^ successivement le premier échantillon du terme Bjς1 puis le troisième échantillon de ce même terme changé de signe. Il produit également comme signal de sortie Q^ successivement le deuxième échantillon du terme Bjç1 puis le quatrième échantillon de ce même terme changé de signe. Le deuxième module fait ensuite la corrélation du signal de sortie Iχ avec la fonction de modulation h multipliée par la constante a (1/8 dans le cas présent) selon l'équation (5) pour produire la deuxième composante réelle x^ .
Le deuxième module procède aussi à la corrélation du signal de sortie Q^ avec la fonction de modulation h multipliée par 1/8 selon l'équation (5) pour produire la deuxième composante imaginaire y^ .
De manière analogue, le deuxième module produit les troisièmes composante réelle 2 et imaginaire y2 à partir de l'expression Bk 2 selon l'équation (6).
La partie réelle I du signal modulé résulte de la somme des trois composantes réelles x0, xχf X2 et sa partie imaginaire Q résulte de la somme des trois composantes imaginaires yo, y et γ2. L'invention concerne tout aussi naturellement un démodulateur pour récupérer le signal de données à partir du signal modulé S. Bien que la réalisation d'un démodulateur ainsi spécifié soit à la portée de l'homme du métier, on donne maintenant un exemple parmi tant d'autres d'une telle réalisation.
En référence à la figure 4, le démodulateur comprend un organe de transposition en bande de base FIL qui reçoit un signal r(t) ayant fait l'objet d'une modulation telle que décrite ci-dessus. Cet organe de transposition est couramment réalisé à l'aide d'un filtre de Hubert.
Le démodulateur comprend également un multiplieur complexe MUL pour multiplier le signal de sortie de l'organe
. πt_ de transposition FIL par l'expression e 2T et produire ainsi un signal de fréquence égale au quart de temps bit. II comporte aussi un opérateur de convolution CONV qui effectue la convolution du signal de sortie du multiplieur complexe MUL et de la fonction de modulation h(t) définie plus haut.
Le résultat de cette convolution est interprété par un organe de décision DEC qui restitue le bit bk en fonction du signe de la partie réelle de ce résultat.
L'invention concerne donc une technique de modulation numérique qui s'applique quelle que soit la manière dont est représentée la fonction de modulation, y compris à l'aide d'une loi de compression. Elle ne se limite pas aux exemples de réalisations décrits ci-dessus. En particulier, il est possible de remplacer tout moyen par un moyen équivalent.