L'invention concerne un dispositif de verrouillage,
une cuve de corbeille, une corbeille et un système de
collecte.
Le dispositif de l'invention est essentiellement
décrit ici comme étant destiné à une corbeille de collecte,
par exemple de déchets, du fait de son origine.
Il s'agit d'un simple exemple d'application.
En effet, il est destiné également à d'autres
domaines, tels que le mobilier, l'équipement urbain, la
sécurité et les huisseries par exemple.
Ces domaines, comme la collecte, sont confrontés
aux problèmes techniques exposés maintenant.
Un dispositif de verrouillage a pour fonction,
d'immobiliser par rapport à un cadre ou support, placé à
demeure ou fixe, un ensemble mobile tel qu'un battant ou
une cuve de conteneur, par exemple.
Au moins une position de verrouillage est prévue.
Usuellement un tel dispositif comporte des moyens
de commande, des moyens mobiles de blocage contrôlés par
les moyens de commande, et des moyens de réception prévus
pour entrer en prise avec les moyens de blocage en position
d'immobilisation.
Il est courant, comme pour les portes, que les
moyens de réception soient agencés sur le cadre, les moyens
de commande et de blocage étant sur l'ensemble mobile.
Dans les structures d'intérêt ici, les moyens de
commande, avec les moyens de blocage, sont sur le cadre.
Les moyens de réception sont alors sur l'ensemble mobile.
En outre, des impératifs d'encombrement,
d'accessibilité et d'emplacement sont souvent imposés.
Et le déplacement de l'ensemble mobile par rapport
au cadre fixe, suivant une trajectoire (de rotation,
translation linéaire ou analogues), doit être possible
suivant deux sens, par exemple opposés.
L'entrée et le maintien en prise doivent être sûrs,
fermes et efficaces dans un sens ou dans l'autre,
indifféremment.
Tandis que le dispositif doit être agencé de
manière à ne pas faire obstacle aux divers déplacements de
l'ensemble mobile.
La liaison entre le cadre fixe et l'ensemble mobile
doit non seulement permettre le déplacement, mais souvent
la désolidarisation ou démontage de cet ensemble.
Les montage et démontage doivent être des
opérations fonctionnelles, rapides, sans fatigue excessive
de l'opérateur, ni risque d'erreur.
Ces problèmes techniques sont précisés, en se
reportant au domaine des corbeilles de collecte.
Le document EP-A-219.385 de la Demanderesse, décrit
une corbeille à papiers comprenant :
- une cuve amovible (l'ensemble mobile) ;
- un montant-support (le cadre fixe) contre lequel
la cuve est maintenue par un dispositif de verrouillage ;
- un couvre cuve relié au montant-support ; et
- des moyens d'articulation par pivotement, d'axe
horizontal, vers le bas de la cuve.
Un crochet du dispositif de verrouillage est lié au
montant-support et mobile en rotation autour d'un axe
vertical. La cuve est pourvue d'une dent de verrouillage
avec laquelle le crochet est en prise dans une position
d'enclenchement, sous l'effet d'un organe de rappel.
Le document EP-A-060.794 décrit une structure
comparable.
Le document DE-U-7.330.880 décrit une corbeille
rigidement fixée sur le montant-support.
Le document EP-A-219.385 prévoit sur le couvre-cuve,
une face arrière d'un seul tenant.
D'une part, la face arrière -et le montant- limite
l'accès à la cuve. La corbeille ne peut donc être remplie
ou vidée que depuis l'avant.
Il est donc difficile d'inciter l'utilisateur à se
débarrasser de ses déchets, tout en lui interdisant de
jeter des objets trop volumineux.
D'autre part, le pivotement de la cuve est possible
dans le seul sens avant au dégagement.
Si l'avant se trouve encombré (par un véhicule ou
autres), la corbeille devient momentanemment indisponible,
tant pour les passants que pour l'entretien.
De manière similaire, la solidarisation ou la
désolidarisation de la cuve sur le montant-support n'est
possible que dans une position relative unique, ce qui est
peu fonctionnel.
La face arrière d'une telle corbeille est peu
esthétique. Sa fonction principale est l'ancrage des moyens
de mise à demeure de la corbeille.
Avec cette corbeille, la bouche d'accès de la cuve
inclinée par rapport à l'horizontale autorise la
visualisation du contenu de la cuve, ce qui n'est pas
souhaitable.
Aussi, le couvre-cuve offre une protection limitée
du contenu de la corbeille, par exemple contre les
intempéries.
Le crochet mobile est directement lié aux moyens de
commande et sollicité par l'organe de rappel.
De fait, soit sa commande est aisée mais l'effet de
rappel est limité. Soit ce dernier est conséquent, mais sa
commande nécessite un effort fatigant et désagréable
lorsqu'il est répété.
L'axe vertical de commande est situé à l'arrière du
couvre-cuve. Cet emplacement est peu accessible depuis
l'avant, où un opérateur doit être placé pour contrôler le
pivotement au dégagement (de vidange) de la cuve.
Durant l'entretien, la manipulation des moyens de
commande devrait être possible d'une seule main, en
laissant l'autre libre pour saisir la cuve.
Dans des structures connues, les moyens de
réception consistent en une forme concave à paroi saillante
fine, venue de matière avec l'ensemble mobile, par exemple
l'arrière de la cuve.
Cette forme unique sollicitée de manière
répétitive, peut s'user ce qui peut altérer le
verrouillage.
Il convient en outre que la corbeille et le système
de collecte répondent aux exigences croissantes
d'intégration dans l'environnement.
Il est souhaitable que différents types de
corbeilles puissent être disposés et rigidement fixés sur
un seul et même type de moyens de mise à demeure, afin
d'optimiser l'investissement initial.
Il est également souhaitable que la structure de la
corbeille soit dissuasive contre l'affichage sauvage et les
graffiti.
L'invention pallie notamment ces inconvénients.
Elle permet notamment un verrouillage aisé, sûr et
durable, ainsi que la réalisation d'une corbeille et/ou
d'un système de collecte, d'accès possible par au moins
deux de ses faces, pour les usagers et/ou la maintenance.
Il en va de même pour les dégagements/engagements.
A cet effet, un premier objet de l'invention est un
dispositif de verrouillage, par exemple destiné à une
corbeille de collecte.
Ce dispositif permet d'immobiliser par rapport à un
support dit fixe tel qu'un cadre placé à demeure, un
ensemble mobile tel qu'une cuve.
Des moyens de liaison tels qu'une articulation
pivotante, étant disposés entre le support fixe et
l'ensemble mobile.
De fait, ce dernier est déplaçable suivant une
trajectoire, entre une position de verrouillage et au moins
une position de dégagement, dans laquelle l'ensemble mobile
est à même d'être éventuellement désolidarisé du support
fixe.
Des moyens de blocage tels que "pêne", contrôlés
par des moyens de commande et sollicités vers leur position
de verrouillage par des moyens de rappel, sont solidaires
du cadre.
Tandis que des moyens de réception ou "gâche" sont
agencés sur l'ensemble mobile, pour coopérer avec les
moyens de blocage en position de verrouillage.
Suivant une caractéristique, les moyens de liaison
sont agencés pour permettre un déplacement (de dégagement
et d'engagement) de l'ensemble mobile suivant deux
directions opposées de la trajectoire, de part et d'autre
d'une position de verrouillage.
Les moyens de réception comprennent au moins une
rampe -et par exemple deux rampes- en regard de moyens de
blocage en position de verrouillage, rigidement solidaire
de l'ensemble mobile, par exemple d'un bord ou bouche
d'accès de la cuve.
La rampe généralement étendue suivant la
trajectoire est pourvue d'une forme d'immobilisation de
moyens de blocage, et de part et d'autre de cette forme
suivant la trajectoire, d'un biseau d'introduction dont une
extrémité aigue est respectivement opposée à la forme
d'immobilisation.
Par exemple, la rampe présente une structure
asymétrique par rapport à un plan perpendiculaire à la
trajectoire et parallèle à une direction correspondante de
sollicitation des moyens de rappel, de part et d'autre de
la forme d'immobilisation suivant la trajectoire. La forme
d'immobilisation présente elle aussi une forme asymétrique
dans le même plan, avec d'une part un front d'appui haut,
formant butée principale, et d'autre part un front de
dégagement bas, de dimension réduite par rapport au front
haut, suivant la direction de sollicitation.
Suivant une réalisation où la forme
d'immobilisation est asymétrique, le front haut est
sensiblement contigu à un biseau de rampe, tandis que le
front bas est relié à l'autre biseau de rampe par
l'intermédiaire d'un contre biseau d'introduction
préférencielle, sensiblement parallèle à ou d'orientation
proche de celle du biseau contigu.
Dans un exemple prévoyant deux rampes au moins, une
rampe à un front haut sensiblement perpendiculaire à la
trajectoire en position de verrouillage, et orienté dans un
sens, tandis que le front haut de l'autre rampe,
sensiblement perpendiculaire à la trajectoire en position
de verrouillage, est orienté dans un sens opposé suivant la
trajectoire.
Dans une réalisation, la rampe est au moins en
partie venue de matière avec l'ensemble mobile et/ou un
insert en matière résistante à l'usure tel qu'un métal
comme acier ou analogues, fait partie de la rampe, l'insert
étant par exemple noyé dans l'ensemble mobile.
Une réalisation prévoit que les moyens de blocage
comprenent au moins un doigt dont une extrémité libre est
en prise avec une forme d'immobilisation des moyens de
réception en position de verrouillage, ce doigt présentant
suivant un plan sensiblement parallèle à la trajectoire
et/ou à la direction de sollicitation de rappel, un profil
d'extrémité sensiblement symétrique, par exemple
trapézoïdal.
Suivant une autre caractéristique, les moyens de
blocage comportent au moins deux mécanismes autonomes, à
distance les uns des autres ainsi que de moyens de commande
communs, et chacun pourvu de moyens de rappel propres.
Les moyens de réception comprennent alors une
rampe, en regard de chaque mécanisme de blocage en position
de verrouillage, et rigidement solidaire de l'ensemble
mobile, par exemple d'un bord d'accès à la cuve, les moyens
de commande étant pourvus, pour chaque mécanisme, d'un
élément de transmission flexible et apte à transmettre au
mécanisme correspondant des contraintes de traction
exclusivement, dans un sens opposé à celui de la
sollicitation de ses moyens de rappel, depuis les moyens de
commande communs à ces mécanismes.
Les moyens de commande sont pivotants, et
comprennent un levier, relié à chaque élément de
transmission qui est apte à exercer une traction,
respectivement, via des moyens de renvoi d'angle
éventuellement, sur les moyens de blocage qui sont
déplaçables en translation rectiligne.
Une réalisation prévoit deux mécanismes de blocage
et moyens propres de rappel, disposés respectivement de
part et d'autre de l'ensemble mobile par rapport à la
trajectoire.
Dans ce cas, les moyens de commande sont localement
étendus sensiblement parallèlement à la trajectoire et/ou à
une direction de sollicitation des moyens de rappel.
Par exemple, les moyens de commande sont localement
étendus suivant une direction d'élévation sensiblement de
manière centrale entre les deux moyens propres de rappel
et/ou suivant une direction transversale, à distance des
moyens de réception suivant la direction de sollicitation,
en position de verrouillage.
Une caractéristique prévoit que les moyens de
liaison et de blocage sont disposés de manière sensiblement
symétriques par rapport à un plan central, sensiblement
parallèle à la trajectoire et à une direction de
sollicitation et/ou des moyens de commande de manière à
être réversibles à l'engagement.
Une caractéristique prévoit que les moyens de
liaison et de blocage sont disposés de manière sensiblement
symétriques par rapport à un axe central, sensiblement
perpendiculaire à la trajectoire et/ou parallèle à une
direction de sollicitation, de manière à être réversibles à
l'engagement.
Un autre objet de l'invention est une cuve de
corbeille, par exemple de collecte de déchets, destinée à
être équipée d'au moins un dispositif de verrouillage tel
qu'évoqué.
Cette cuve est pourvue, selon une réalisation,
d'une bouche d'accès étendue sensiblement
perpendiculairement à une direction d'élévation, suivant
laquelle la cuve est généralement disposée en position de
verrouillage, et/ou d'au moins un organe des moyens de
liaison, tel qu'une amenée de charnière, et par exemple
deux, à proximité d'une extrémité opposée à la bouche
suivant la direction d'élévation, agencé sensiblement au
droit de moyens de réception suivant la direction
d'élévation.
A une extrémité de la cuve opposée à une bouche
d'accès, selon une direction d'élévation suivant laquelle
la cuve est généralement disposée en position de blocage,
est prévu un patin d'usure, par exemple central et
transversal, destiné à coopérer avec une piste de cadre
fixe.
Le patin est agencé sensiblement au droit de moyens
de commande suivant la direction d'élévation, et/ou
centralement entre des organes des moyens de liaison.
Une réalisation prévoit que la cuve est
sensiblement symétrique par rapport à un axe parallèle à
une direction d'élévation et/ou de sollicitation.
Encore un autre objet de l'invention est une
corbeille de collecte, par exemple de déchets, équipée d'au
moins un dispositif de verrouillage et/ou une cuve tels
qu'évoqués.
Une caractéristique prévoit que le cadre fixe
délimite un espace sensiblement en boucle close, les moyens
de liaison et/ou de réception et/ou de blocage étant
disposés à l'intérieur de cet espace.
Suivant une réalisation, le cadre fixe et/ou la
cuve comprend -ou est essentiellement constitué par- une
coque en matière synthétique, telle que plastique rotomoulé
ou injectée à la presse.
Une caractéristique prévoit que le cadre fixe
comporte une lumière de raccordement aux moyens de
commande, sensiblement à son sommet et/ou présente un capôt
en voute entièrement étendu en saillie au droit d'une
bouche de cuve.
Un objet supplémentaire de l'invention est un
système de collecte, comportant au moins un dispositif de
verrouillage et/ou une cuve et/ou une corbeille de
collecte, tels qu'évoqués.
Selon une caractéristique, le système comprend des
moyens de mise à demeure tels que pied central et/ou embase
transversale de jonction de deux montants latéraux du cadre
fixe.
L'invention est maintenant décrite en détails en se
reportant aux dessins annexés, qui représentent des modes
de réalisation non limitatifs de l'invention.
Dans les dessins, la figure 1 est une vue en
perspective de trois quarts avant, d'un système de collecte
avec une corbeille de rue, conformes à l'invention, et
pourvus d'un pied central.
La figure 2 est une vue similaire à la figure 1,
qui représente un système pourvu d'une embase enveloppante
en "U" à branches d'élévation latérales.
La figure 3 est une vue en coupe transversale et
centrale, d'un système de collecte, ainsi que d'un
dispositif de verrouillage conformes à l'invention.
La figure 4 est une vue d'élévation transversale
d'un système et d'une corbeille de collecte conformes à
l'invention, avec la cuve dans l'un de ses deux états de
dégagement.
La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, en
position centrale unique de verrouillage de la cuve.
La figure 6 est une vue en élévation de face et
partielle du système et de la corbeille de collecte de la
figure 4 ou 5.
La figure 7 est une vue partielle en coupe
d'élévation latérale d'un dispositif de verrouillage et
d'une corbeille conformes à l'invention.
La figure 8 est une vue en élévation latérale d'un
insert de rampe destiné à faire partie de moyens de
réception pour dispositif de verrouillage conforme à
l'invention.
La figure 9 est une vue similaire à la figure 7,
illustrant en détail des moyens de réception et des moyens
de blocage, ces derniers étant représentés en trait fin
dans leur position de verrouillage, et en trait fort dans
leur position de dégagement.
La figure 10 est une vue partielle, en coupe en
plan, qui représente le levier de moyens de commande unique
et deux éléments de raccordement flexibles, ainsi qu'un
mécanisme des moyens de verrouillage, avec ses moyens de
fixation sur le cadre.
Sur les figures, sont représentées trois directions
L, T, et E.
La direction L est dite direction latérale. La
direction T est dite direction transversale. La direction E
est dite direction d'élévation.
Pour simplifier la description, les directions
orthogonales latérale L et transversale T sont considérées
ici comme étant sensiblement horizontales. Elles
définissent conjointement un plan horizontal d'appui L, T.
La direction d'élévation E est considérée ici comme
étant sensiblement verticale, et donc perpendiculaire aux
directions et plan horizontaux.
Les constituants de l'invention dont le dispositif
de verrouillage, la cuve, la corbeille et le système de
collecte, décrits ici par rapport aux directions L, T et E,
peuvent prendre différentes positions dans l'espace.
Tel est notamment le cas des éléments mobiles
constitutifs de l'invention, mais également des pièces
dites "fixes" ou "à demeure", notamment lors de leur
fabrication ou de leur entreposage.
Donc, ces directions ne limitent en rien
l'invention, et visent simplement à simplifier sa
compréhension.
Sur les figures, la référence 1 désigne une
corbeille de collecte, et la référence 2 un système de
collecte comprenant une (dans certains cas non représentés
plusieurs) corbeille de collecte 1.
Le système de collecte 2 comprend des moyens de
mise à demeure 3.
Sur la figure 1, les moyens de mise à demeure 3
comprennent essentiellement un pied central dont une
extrémité dite supérieure suivant la direction d'élévation
E, permet de fixer rigidement un support de la corbeille 1.
L'extrémité dite inférieure opposée du pied central
1, est rigidement fixée sur le plan horizontal d'appui L,
T. Ce dernier comprend généralement un sol ou revêtement de
voirie tel que trottoir, une dalle d'édifice, un plancher
ou analogues.
Les moyens 3 permettent donc de placer à demeure le
système 2, et en conséquence la corbeille 1, par rapport au
plan d'appui L, T.
Sur les figures 2 et 4 à 6, les moyens de mise à
demeure 3 comprennent une embase latérale elle aussi
rigidement fixée au plan d'appui L, T.
Cette embase est généralement en forme de "U" dans
un plan défini par les directions L et E, et enveloppe
ainsi latéralement la corbeille 1, en partie.
Cette dernière comprend notamment un support dit
cadre fixe 4, rigidement solidaire des moyens de mise à
demeure 3.
La corbeille 1 comprend également un ensemble 5,
mobile par rapport au cadre fixe 4.
Sur les figures 4 à 6, on voit des moyens de
liaison 6, disposés entre le cadre fixe 4 et l'ensemble
mobile 5.
Il s'agit ici d'une paire d'articulations
pivotantes, mais d'autres types de moyens de liaison ou
guidage tels que glissière ou analogues, peuvent également
être prévus.
Les moyens de liaisons 6 ont pour fonction de
permettre de rendre l'ensemble mobile 5 déplaçable par
rapport au cadre fixe 4.
Le déplacement relatif de l'ensemble mobile 5 par
rapport au cadre fixe 4 est effectué suivant une
trajectoire D représentée sur les figures 4 et 5,
notamment.
Les moyens de liaison 6 étant ici pivotants, d'axe
sensiblement étendu suivant la direction latérale L. La
trajectoire D présente ici une forme d'arc de cercle à
grand rayon.
Par exemple, les moyens 6 comprennent deux organes
mâles sur l'ensemble mobile 5, et deux organes femelles
complémentaires sur le cadre fixe 4. Le cas inverse est
représenté sur les figures 4 à 6.
Notons qu'au droit des moyens de liaison 6, la
tangente à la trajectoire D est sensiblement parallèle à la
direction transversale T. Pour simplifier la description,
il peut être considéré que la trajectoire D est localement
une droite parallèle à la direction transversale T.
Le déplacement suivant la trajectoire D est prévu
ici entre une position unique et centrale de verrouillage
(figures 1 à 3, 5 à 7, 9 et 10), et des positions de
dégagement.
La figure 4 présente l'ensemble mobile 5 dans une
position de dégagement extrême de désolidarisation ou
démontage de l'ensemble 5. Ce dernier peut également être
placé, suivant la trajectoire D, dans une position de
dégagement extrême opposée. Cette position extrême opposée
place l'ensemble mobile 5 de manière symétrique par rapport
à un plan parallèle à la direction E et passant par les
moyens de liaison 6 (c'est-à-dire à droite sur la figure
4).
Pour simplifier la description, on désigne les
positions de dégagement extrêmes simplement par "position
de démontage". Il est néanmoins clair qu'une pluralité de
positions de dégagement intermédiaires sont possibles entre
les deux positions extrêmes.
Les moyens de liaison 6 notamment sont disposés
pour que dans l'une et/ou l'autre des positions de
démontage, l'ensemble mobile 5 puisse être désolidarisé ou
démonté du support fixe 4. Les moyens 6 comprennent alors
des articulations démontables.
Sur les figures, la référence générale 7 désigne un
dispositif de verrouillage.
Il est rappelé qu'un tel dispositif de verrouillage
7, décrit ici comme étant destiné à une corbeille 1 ou à un
système 2 de collecte n'est pas limité à cette application,
mais peut être destiné à d'autres structures telles que
meubles, portes, boítiers techniques, éléments de rangement
pour l'industrie ou analogues.
Ce dispositif permet d'immobiliser par rapport au
cadre 4, qui est placé à demeure, l'ensemble 5 qui est
mobile suivant la trajectoire D.
Le dispositif 7 permet donc d'obtenir entre les
positions de démontage, une position dite de verrouillage,
dans laquelle l'ensemble mobile 4 est momentanément bloqué,
immobilisé et verrouillé. Sa fonction est donc similaire à
celle d'une serrure.
Le dispositif de verrouillage 7 comprend des moyens
de commande 8, des moyens de blocage 9, des moyens de
rappel 10 et des moyens de réception 11, principalement.
Les moyens de commande 8 permettent d'actionner le
dispositif de verrouillage 7. Sur les figures, les moyens 8
comprennent notamment une douille 12, destinée à recevoir
une clef de manoeuvre (non représentée) pouvant elle-même
être actionnée par un opérateur désirant déclancher le
dispositif 7. La douille 12 est ici un logement femelle
d'outil ou clé.
Les moyens de commande 8 sont solidaires du cadre
fixe 4, et comprennent plusieurs pièces guidées de manière
à être déplaçables ou mobiles, par rapport au cadre 4.
Les moyens de commande 8 permettent d'agir sur les
moyens de blocage 9, eux aussi solidaires du cadre fixe 4.
Certains constituants des moyens 9 sont fixes et
d'autres sont déplaçables, par rapport au cadre 4.
Les moyens -déplaçables- de blocage 9 sont agencés
pour pouvoir coopérer avec l'ensemble mobile 5, notamment
en position de verrouillage de ce dernier. Les moyens 9,
comparables à un "pêne", sont aussi sollicités en
permanence vers leur position de verrouillage par les
moyens de rappel 10, qui sont solidaires du cadre 4.
Sur les figures, les pièces déplaçables des moyens
de commande 8 sont montées folles, et sont sollicitées sous
l'effet des moyens de rappel 10, via les moyens de blocage
9 notamment.
Des moyens de rappel 10 propres aux moyens de
commande 8 peuvent agir sur ces derniers directement,
conjointement à d'autres moyens de rappel 10, propres aux
moyens de blocage 9.
Donc, il est possible de s'opposer à l'action des
moyens de rappel 10 en agissant sur les moyens de commande
8. Cela interrompt la coopération entre les moyens de
blocage 9 et l'ensemble mobile 5.
Lorsque les moyens de commande 8 sont relachés, les
moyens de rappel 10 renvoient notamment les moyens de
blocage 9 dans leur position de verrouillage où ils
coopèrent avec l'ensemble 5 pour l'immobiliser.
En position de verrouillage, les moyens de blocage
9 coopèrent avec les moyens de réception 11 qui sont
solidaires de l'ensemble mobile 5 et agencés sur celui-ci.
Ces moyens 11 font donc office de "gâche".
Avec les moyens de liaison 6 qui permettent les
déplacements de dégagement et d'engagement de l'ensemble
mobile 5 suivant deux sens opposées de la trajectoire D, de
part et d'autre de la position de verrouillage 11, les
moyens de réception (11) comprennent au moins une rampe 13.
Sur les figures, deux rampes 13 des moyens de
réception 11 sont placées respectivement en regard de
moyens de blocage (lorsqu'elles sont en position de
verrouillage). Chaque rampe 13 est généralement étendue
suivant la trajectoire D. Elle est pourvue d'une forme
d'immobilisation 14, qui permet le logement d'un
constituant déplaçable des moyens de blocage 9, en position
de verrouillage.
De part et d'autre de la forme d'immobilisation 14
suivant la trajectoire D, la rampe 13 comprend deux biseaux
d'introduction 15 et 16. Chaque biseau d'introduction 15 et
16 présente une extrémité aiguë suivant la trajectoire D,
respectivement opposée à la forme d'immobilisation 14.
Cette dernière est donc disposée entre les deux
biseaux de chaque rampe 13, suivant la trajectoire D. Cela
ressort en particulier des figures 8 et 9.
On voit que la rampe 13 présente une structure
asymétrique par rapport à un plan perpendiculaire à la
trajectoire D et parallèle à la direction d'élévation E,
confondue ici avec une direction de sollicitation des
moyens de rappel 10, de part et d'autre de la forme 14.
La forme d'immobilisation 14 délimite un logement
lui aussi asymétrique, par rapport à un plan
perpendiculaire à la trajectoire D, au centre de la forme
14.
D'une part, la forme 14 présente un front d'appui
haut, qui fait office de butée principale pour une partie
des moyens de blocage 9.
D'autre part, la forme d'immobilisation 14 présente
un front de dégagement bas 18.
On voit sur les figures 7 à 9 que la dimension du
front haut 17 suivant la direction d'élévation E, est plus
importante que la dimension du front bas 18 suivant cette
même direction E.
Du fait de sa dimension réduite par rapport au
front haut 17, le front bas 18 a un agencement plus
favorable au dégagement des moyens de blocage 9 hors des
moyens de réception 11.
Tandis que le front haut 17, de part sa dimension
plus importante, forme une butée principale favorisant la
mise en appui suivant la direction D des moyens de blocage
9 dans la forme 14.
Le front haut 17 est ici contigu au biseau 15 de la
rampe 13. Le biseau 15 est donc dit biseau d'appui à
l'instar du front 17 contigu.
Le front bas 18 est quant à lui à distance du
biseau 16, et dit de dégagement. Il en est séparé par un
contre-biseau 19 dit d'introduction préférentielle. Le
biseau d'introduction préférentielle 19 est sensiblement
parallèle à, ou du moins d'orientation proche de, celle du
biseau d'appui 15 contigu au front haut 17.
Sur la figure 8, on constate par rapport à la
direction transversale T, à sa tangente parallèle à la
trajectoire D, les orientations de surface suivantes :
- la pente du biseau d'appui 15 est orientée de
l'extérieur de la rampe 13 vers l'intérieur où est disposée
la forme d'immobilisation 14, de bas en haut suivant un
angle de l'ordre de 15 à 20°, par exemple de 17°.
- de manière similaire, l'orientation du biseau de
dégagement 16 depuis la forme 14 vers le biseau de
dégagement 15, est de bas en haut suivant un angle de
l'orde de 14 à 17°.
- Le biseau de dégagement 16 est orienté, depuis
l'extrémité aigüe de la rampe 13 vers le contre-biseau 19,
de bas en haut suivant un angle compris entre 17 et 22°,
par exemple de l'ordre de 19°.
Sur les figures 7 à 9, la rampe 13 a son front haut
17 sensiblement perpendiculaire à la trajectoire D. Ce
front 17 est orienté dans un sens tourné vers le contre-biseau
19 et le biseau de dégagement 16.
Le front de dégagement bas 18 est pour sa part
incliné par rapport aux directions transversale T et
d'élévation E. Depuis le fond de la forme 14 vers le biseau
de dégagement 16, le front incliné 18 est orienté de bas en
haut suivant un angle compris entre 50 et 60°, et par
exemple de l'ordre de 55°.
Cela permet au constituant des moyens de blocage 9
qui coopèrent avec la forme 14 en position de verrouillage,
d'être plaquée par le front incliné 18, contre le front 17
de butée principale. Le verrouillage est ainsi encore
amélioré.
Sur la figure 9, on voit que le dispositif de
verrouillage 7 possède deux rampes 13. Une rampe 13
(représentée en trait plein) a son front haut 17 orienté
dans un sens suivant la trajectoire D.
Tandis que le front haut 17 de l'autre rampe 13
(représentée en pointillés) est orienté dans le sens opposé
suivant la direction T ou la trajectoire D localement.
Les deux rampes 13 de ce dispositif 7 sont donc
disposées "tête-bêche". Cela aussi améliore le
verrouillage, en répartissant les efforts.
La figure 9 montre que la rampe 13 est au moins en
partie venue de matière avec l'ensemble mobile 5.
Elle peut être entièrement venue de matière.
Ici, un insert 20 représenté sur la figure 8, est
destiné à faire partie de la rampe 13. Un insert 20 est
dans ce mode de réalisation noyé dans l'ensemble mobile 5,
pour chaque rampe 13.
L'insert 20 est choisi dans une matière résistante
à l'usure, tel qu'un métal, par exemple acier ou analogue.
Il est conformé pour présenter un pan 21 d'ancrage
à l'ensemble mobile 5, ainsi que plusieurs surfaces
sensiblement perpendiculaires au pan d'ancrage 21.
Elles définissent respectivement (de droite à
gauche sur la figure 8) le biseau d'appui 15, le front
d'appui haut 17, le font de la forme d'immobilisation 14,
le front de dégagement bas 18, le contre-biseau 19 et le
biseau de dégagement 16.
Des moyens de fixation 22 sont ici prévus sous la
forme d'orifices de fixation, pour le passage de plots de
matière et/ou pions d'ancrage rapportés, par exemple tels
que vis, rivets ou analogues.
Lorsqu'un insert 20 est prévu, son pan d'ancrage 21
est par exemple disposé parallèlement aux directions E et T
contre un bord externe de l'ensemble mobile 5, en regard du
cadre fixe 4. Comme pour les formes, fronts, et biseaux (14
à 19), cela permet à l'insert 20 de parer des chocs et de
faire office de pièce d'usure latéralement.
Sur les figures 3, 7, 9 et 10 la référence 23
représente un doigt déplaçable faisant partie des moyens de
blocage 9. Une extrémité libre du doigt 23 est en prise
avec la forme d'immobilisation 14 en position de
verrouillage. Cette extrémité libre est donc le constituant
des moyens de blocage 9 qui coopère avec la rampe 13.
Le doigt 23 présente à son extrémité libre, suivant
un plan sensiblement parallèle à la trajectoire D et à la
direction d'élévation E, un profil sensiblement symétrique
de forme trapézoïdale.
Sur la figure 9, l'extrémité libre du doigt 23
présente deux faces inclinées de bas en haut et vers le
centre de ce doigt, ainsi qu'une face centrale de bout,
sensiblement parallèle aux directions T et L. Les faces
inclinées ont une orientation comparables, ou légèrement
plus inclinées par rapport à la direction T, que le front
de dégagement bas 18.
Par exemple, chaque face inclinée de l'extrémité
libre du doigt 23 présente un angle de l'ordre de 60° par
rapport à la direction T.
Sur les mêmes figures, la référence 24 désigne une
platine fixe de support et de guidage du doigt 23.
La platine de support et guidage 24 comprend des
pattes 25 d'ancrage ou fixation rigide sur le cadre fixe 4.
Certaines réalisations permettent de réaliser la platine 24
venue de matière avec le cadre fixe 4.
Ici, la platine 24 est rapportée et montée de
manière démontable sur le cadre fixe 4. La fixation est ici
assurée par des moyens de montage 26, représentés ici par
deux ensembles vis-écrous-rondelles.
Les pattes d'ancrage 25 sont disposées contre un
plan du cadre fixe 4 sensiblement parallèle aux directions
T et E. Et les moyens de montage 26 sont sensiblement
étendus suivant la direction L.
La platine 24 délimite intérieurement une chemise
de guidage 27, de forme allongée et étendue principalement
suivant la direction E d'élévation.
Selon les réalisations, la chemise de guidage 27
est soit entièrement venue de matière. Soit elle est
obturée par un capot rapporté 28, comme sur la figure 10.
Soit elle est encore obturée par une paroi contiguë du
cadre fixe 4.
La chemise 27 a pour fonction de guider le doigt 23
en translation ou coulissement rectiligne suivant la
direction d'élévation E, sensiblement.
La figure 10 montre qu'en section suivant un plan
parallèle aux directions transversale T et longitudinale L,
l'intérieur de la chemise de guidage 27 présente un contour
sensiblement polygonal, ici sensiblement en carré.
Le doigt 23 des moyens de blocage 9, qui est lui-aussi
étendu principalement suivant la direction
d'élévation E, présente un contour extérieur complémentaire
au contour intérieur de la chemise 27, suivant la même
section. Plus précisément, une partie externe de guidage du
doigt 23 est de section ou carrée à coins biseautés.
Les dimensions respectives du doigt 23 et de la
chemise de guidage 27 sont déterminées pour ménager un
certain jeu autorisant un coulissement du doigt 23 suivant
la direction d'élévation E.
Suivant la direction E, l'intérieur de la chemise
de guidage 27 présente ici deux extrémités opposées
débouchantes.
Une extrémité dite inférieure de la chemise 27
débouche en regard de la rampe 13, en position de
verrouillage. Elle permet le passage de l'extrémité libre
du doigt 23.
L'extrémité opposée du doigt 23 est dite supérieure
à l'intérieur de la chemise 27 quelle que soit sa position.
Et elle est disposée en regard de l'extrémité débouchante
opposée de la chemise 27, suivant la direction d'élévation
E.
Dans la chemise 27, à l'opposé suivant la direction
E de l'extrémité débouchante traversée par le doigt 23, est
prévue une câle 29.
La câle 29 saille dans la cavité délimitée par
l'intérieur de la chemise 27. Sur la figure 10, la câle 29
saille suivant les directions latérale L et transversale T.
Notons que dans le plan défini par ces deux directions, la
section de la câle 29 est nettement inférieure à celle de
la cavité définie par la chemise 27. La câle 29 laisse donc
au moins une voie de passage 30, qui donne accès à
l'intérieur de la chemise 27.
Une extrémité de moyens de rappel 10 est rendue
solidaire de la câle 29. Ici, la câle 29 est rigidement
solidaire, mais de manière démontable, d'une telle
extrémité.
Des moyens de rappel 10 ont leur extrémité opposée
suivant la direction E solidaire du doigt 23. Une face en
regard de la câle 29, par exemple perpendiculaire à la
direction E, fait ici office d'appui pour cette extrémité.
Une telle face pourrait être une face supérieure externe
d'embout du doigt 23.
Sur les figures 7 et 9, on voit qu'il s'agit d'une
face d'appui interne étendue suivant les directions
latérale L et transversale T sensiblement, formant
l'extrémité borgne d'un canal 32, lui-même étendu
généralement suivant la direction E.
Les moyens de rappel 10 évoqués plus haut sont
entièrement logés dans le canal 32, ménagé à l'intérieur du
doigt 23, entre une face d'appui 31 du doigt 23, et la câle
29 de la platine de support 24.
A l'intérieur de ces moyens 10, et donc du canal
32, est également étendu un tronçon d'un câble 33 décrit
plus loin.
De même qu'un bouchon amortisseur 34, est interposé
entre la face 31 et l'extrémité opposée à la câle 29 des
moyens 10 évoqués. Le bouchon 34 est à considérer comme
faisant partie de ces moyens 10.
Cet agencement des moyens de rappel 10 entre la
câle fixe 29 et la face d'appui déplaçable avec le doigt
23, permet à ce dernier d'être sollicité en permanence
suivant la direction d'élévation E, vers sa position de
verrouillage où son extrémité libre est logée dans la forme
14.
Dans la chemise 27, la direction d'élévation E et
la direction de sollicitation sont confondues.
Sur les figures, les moyens de blocage 9 comportent
au moins deux mécanismes autonomes, à distance les uns des
autres, ainsi que des moyens de commande 8 communs. Chacun
des moyens 9 est pourvu de moyens de rappel 10 propre.
Chaque mécanisme comprend un doigt 23, une platine
24, principalement.
Il ressort des figures que les moyens de rappel
propres 10 de ces mécanismes des moyens de blocage 9
comprennent, outre les bouchons amortisseurs 34, chacun un
ressort hélicoïdal en acier inoxydable, principalement
étendu suivant la direction d'élévation E et installé dans
le canal 32 correspondant d'un doigt 23.
Les moyens de réception 11 comprennent alors une
rampe 13, en regard de chaque mécanisme de blocage (23,24)
en position de verrouillage.
Les moyens de commande 8 sont pourvus, pour chaque
mécanisme, d'un élément de transmission flexible, ici un
câble 33.
Chaque câble 33 est à l'une de ses extrémité libre,
rigidement solidaire d'un doigt 23.
Son autre extrémité libre est solidaire d'un levier
35 des moyens de commande.
Sur les figures, le câble 33 est un câble de type
"poussez-tirez" formé de brins d'acier tressés et gainés.
Comme cela ressort de la figure 3, des moyens de
renvoi d'angle 36, rigidement solidaires du cadre fixe 4,
sont agencés entre les deux extrémités libres de chaque
câble 33.
Dans ces réalisations, les moyens de renvoi d'angle
36 comprennent, au droit de chaque platine de support 24
suivant la direction d'élévation E, un guide de
coulissement du câble 33, qui délimite une gouttière coudée
débouchant d'une part vers un levier 35, de manière
sensiblement parallèle au plan d'appui L, T. La gouttière
débouche d'autre part, et plus précisément à l'opposé, en
regard du canal 32 du doigt 23.
Notons qu'en regard du levier 35, chaque gouttière
des moyens de renvoi d'angle 36 est évasée, afin de
permettre un certain déplacement de l'orientation du câble
33 dans le plan d'appui L, T, entre la platine de support
24 et le levier 35.
Le câble 33 est un élément de transmission flexible
apte à transmettre au mécanisme de blocage correspondant,
des contraintes de traction exclusivement.
Ces contraintes de tractions sont dirigées dans un
sens S opposé à celui de la sollicitation des moyens de
rappel propres 10 correspondants, depuis les moyens de
commande communs 8.
La figure 3 montre des moyens de commande communs 8
pivotant.
En fait, la douille 12 est montée à rotation dans
un logement complémentaire du cadre d'appui 4. La douille
12 est ainsi apte à être entraínée en rotation autour d'un
axe parallèle à la direction d'élévation. Une vis d'arrêt
37 maintient la douille 12 suivant la direction d'élévation
E, par rapport au cadre fixe 4.
Les figures 7 et 10 montrent que chaque câble 33
est pourvu à chacune de ses extrémités libres, d'une tête
saillante 38.
Le doigt 23 présente entre sa face d'appui interne
31 et son extrémité libre, une gorge débouchante dans
laquelle le câble 33 est passé. La tête 38 de cette
extrémité, est également disposée dans cette gorge, de
manière à rendre solidaires le doigt 23 et le câble 33,
suivant la direction E et dans un sens S (figure 7) opposé
à la sollicitation des moyens de rappel 10 propres.
Similairement, une gorge est prévue à chaque
extrémité libre du levier 35, pour l'engagement d'un câble
33 et la solidarisation d'une tête correspondante 38 de ce
câble.
Sur la figure 10, est représentée pour l'un des
câbles 33, une direction locale S de traction de ce câble,
entre les moyens de renvoi d'angle 36 et le levier 35.
Il ressort de cette figure qu'une rotation dans le
sens trigonométrique (en vue de dessus) du levier 35 qui
est rigidement fixé en son centre à la douille 12, provoque
la traction du câble 33 (en haut sur la figure), suivant la
direction du sens S représenté.
L'autre câble 33 (en bas sur la figure 10) est
sollicité suivant la même direction de traction, mais en
sens inverse, lorsque le levier 35 est entraíné en rotation
par la douille 12, dans le sens trigonométrique.
L'angle de rotation maximal du levier 35, désigné
en A, est ici de l'ordre de 45°, de position de repos à
position de déverrouillage.
On obtient, de par la distance entre l'axe de la
douille 12 et les têtes 38 des câbles aux extrémités libres
du levier 35, une démultiplication d'effort par bras de
levier.
En position de verrouillage, comme sur la figure
10, le levier 35 est sensiblement étendu suivant la
direction transversale T, c'est-à-dire parallèlement à la
trajectoire D.
L'axe de pivotement de la douille 12 étant aligné
avec le centre de chaque chemise 27 et chaque canal 32 des
moyens de blocage 9, suivant la direction L, le câble 33
est donc étendu localement de manière inclinée par rapport
aux directions longitudinale L et transversale T, entre les
moyens de renvoi d'angle 36 et le levier 35.
Notons que l'angle d'inclinaison des câbles 33 par
rapport à la direction L varie de manière à diminuer
lorsque le levier 35 est entraíné en rotation dans le sens
trigonométrique sur la figure 10, autour du point fixe
constitué par chaque voie de passage 30.
C'est pour cette raison que la gouttière des moyens
de renvoi d'angle 36 est évasée en forme de "V", dans le
plan parallèle aux directions longitudinales L et
transversales T. La pointe de ce "V" est opposée à la
douille 12, suivant la direction L.
Sur la figure 10, en position de verrouillage,
l'inclinaison de chaque câble 33 par rapport à la direction
longitudinale L est comprise entre 20° et 25°, et est par
exemple de l'ordre de 22°.
Les moyens de commande 8 qui sont pivotants,
comprennent donc un levier 35, relié à chaque élément de
transmission 33, apte à exercer une traction via les moyens
de renvoi d'angle 36, sur les moyens de blocage 9 qui sont
eux, déplaçables en translation rectiligne.
Les deux mécanismes de blocage et les deux moyens
propres de rappel 10, sont disposés respectivement de part
et d'autre de l'ensemble mobile 5, par rapport à la
trajectoire D.
Les moyens de commande communs 8 sont, pour ce qui
est du levier 35, étendus sensiblement parallèlement à la
trajectoire D, et pour ce qui est de la douille 12,
sensiblement parallèlement à la direction de sollicitation
des moyens de rappel 10 propres, en position de repos.
Les moyens de commande 8 sont ailleurs généralement
étendus suivant la direction d'élévation E, sensiblement de
manière centrale entre les deux moyens propres de rappel
10. Ils sont aussi étendus suivant la direction
transversale T, à distance des moyens de réception 11
suivant la direction sollicitation, en position de
verrouillage.
Avec une telle disposition, il est prévu comme cela
ressort des figures 4 à 6, que les moyens des liaison 6 et
l'ensemble mobile 5 sont sensiblement symétriques par
rapport à un axe central parallèle à la direction
d'élévation E, et confondu avec l'axe de rotation de la
douille 12.
Cela permet à l'ensemble mobile 5 d'être réversible
à l'engagement. Cet ensemble 5 est donc apte à être
verrouillé au cadre fixe 4, depuis deux positions,
indifféremment.
Décrivons plus précisément la cuve qui constitue
essentiellement l'ensemble mobile 5 sur les figures. Cette
cuve, destinée à être équipée d'au moins un dispositif de
verrouillage 7 tel qu'évoqué, est aussi désignée par la
référence générale 5, pour simplifier la description.
Selon les modes de réalisation, la cuve 5 est une
pièce rotomoulée ou en matière plastique injectée.
En position de verrouillage (figure 5) elle saille
en partie suivant la direction transversale T, de chaque
face du cadre fixe 4.
La cuve 5 est pourvue d'un bord ou bouche d'accès
39 étendu sensiblement perpendiculairement à la direction
d'élévation E, suivant laquelle la cuve 5 est généralement
disposée en position de verrouillage.
La cuve 5, en forme de cloche renversée, comporte
des parois d'élévation étendues suivant la direction E,
ainsi qu'un fond, de forme bombée, à concavité tournée vers
les moyens de mise à demeure 3 (figures 4 à 6) à l'opposé
de la bouche d'accès 39.
La cuve 5 est pourvue de stries externes 40,
sensiblement en forme de "U" dans un plan parallèle aux
directions latérale L et d'élévation E, qui limitent les
surfaces offertes à l'affichage sauvage, tout en
participant à la rigidité de cette cuve.
Des organes faisant partie des moyens de liaison 6,
ici deux amenées de charnières, sont prévues sur la cuve 5
à proximité d'une extrémité opposée à la bouche 39, suivant
la direction d'élévation E.
Les organes des moyens de liaison 6 sont agencés
sensiblement au droit des moyens de réception 11, suivant
la direction d'élévation E. Dans le plan défini par les
directions L et E, les organes des moyens de liaison 6 sont
donc agencés de part et d'autre de la cuve 5, suivant la
direction latérale L.
Un patin d'usure, par exemple central et
transversal, est prévu à une extrémité de la cuve 5 opposée
à la bouche d'accès 39, suivant la direction d'élévation E.
Ce patin d'usure, est destiné à coopérer avec une
piste complémentaire du cadre fixe 4. Le patin d'usure est
par exemple en forme de bande saillant du fond extérieur de
la cuve 5.
Il est agencé sensiblement au droit des moyens de
commande 8, suivant la direction d'élévation E, c'est-à-dire
centralement entre les organes des moyens de liaison
6.
La cuve 5 est ici sensiblement symétrique par
rapport à un axe central parallèle à la direction
d'élévation E.
Cela permet un montage réversible de la cuve 5 sur
le cadre fixe 4, dans deux dispositions d'accouplement des
moyens de liaison 6.
La corbeille de collecte 1, par exemple pour la
collecte de déchets tels que papiers gras ou analogues, est
équipée d'au moins un dispositif de verrouillage 7 et d'au
moins une cuve 5 tel qu'évoqués.
Le cadre fixe 4 délimite un espace sensiblement en
boucle close, à l'intérieur duquel sont disposés les moyens
de liaison 6, et les moyens de réception 11, les moyens de
blocage 9 ainsi que l'essentiel des moyens de commande 8.
Comme la cuve 5, le cadre fixe 4 est
essentiellement constitué par une coque en matière
synthétique, par exemple rotomoulée ou injectée à la
presse.
Le cadre fixe 4 comporte une lumière 41 de
raccordement au moyen de commande 8, sensiblement à son
sommet. La lumière 41, sensiblement centrale, est prévue
sur un capot 42 du cadre fixe 4. Le capot 42 est, comme
cela ressort des figures 1 à 6, en forme de voûte étendue
en saillie au droit de la bouche 39 de la cuve 5.
Une telle corbeille 1 s'intègre avec les moyens de
mise à demeure 3, au système de collecte 2.
En position de verrouillage (figure 5), la cuve 5
est bloquée sur le cadre 4 et des utilisateurs tels que
passants, peuvent déposer dans la cuve 5 leurs déchets, via
la bouche d'accès 39 et l'ouverture en forme d'arc de
cercle à concavité tournée vers l'embase 3, du capot 42.
Pour l'entretien du système 2 ou de la corbeille 1,
il est souvent nécessaire de dégager la corbeille 5, comme
sur la figure 4. Pour ce faire, un opérateur dispose d'une
clef appropriée, par exemple à quatre pans, dans la douille
12.
Il exerce sur la clef un effort de rotation, ici
dans le sens trigonométrique en vue de dessus du système 2.
Cet effort sur la clef, est transmis à la douille
12 et au levier 35 qui se déplacent depuis leur position en
trait fort sur la figure 10, vers la position en trait
discontinu.
Ici, le déplacement d'une position à l'autre
correspond à l'angle A de l'ordre de 30° à 60°, et par
exemple de l'ordre de 45°.
La rotation des deux bras opposés, initialement
étendus suivant la direction transversale T, du levier 35,
exerce une traction S sur les câbles 33.
Ces derniers, par leurs extrémités opposées au
levier 35, sollicitent les doigts 23 suivant la direction S
de la figure 7. Ce déplacement simultané des deux doigts 23
est effectué à l'encontre de l'effort exercé par les moyens
de rappel propres 10 d'orientation opposées.
Comme sur la figure 9, sous l'effet de la traction
des moyens de commande 8, l'extrémité libre de chaque doigt
23 est soulevée suivant la direction S (ou la direction E)
depuis sa position en pointillés sur la figure 9 vers sa
position en trait plein. Dans cette dernière position
l'extrémité libre en trapèze du doigt 23 est à distance de
la rampe 13 correspondante.
La cuve 5 qui est montée folle ou légèrement
freinée à rotation sur les moyens de liaison 6, peut alors
être pivotée autour d'un axe parallèle à la direction L,
dans le sens illustré sur la figure 4 -ou dans le sens
opposé- suivant la trajectoire D. Dans une telle position
de dégagement, l'intérieur de la cuve 5 peut être
visualisé.
En continuant le déplacement de la cuve 5 suivant
la trajectoire D, jusqu'à la position de démontage, la cuve
peut être désolidarisée du cadre 4, par exemple pour être
vidée. Il suffit pour ce faire de la soulever de manière à
séparer les organes mâles et femelles des moyens de liaison
6.
Le montage de la cuve 5 sur le cadre 4 consiste en
un mouvement inverse, dans la position de démontage, et
plus précisément dans l'une des deux positions de démontage
possibles puisque la cuve 5 est réversible.
Il est clair que les moyens de commande 8 ont été
actionnés simplement pour dégager le doigt 23 hors de la
forme 14.
Puis ils sont relachés et reviennent dans une
position où ces doigts 23 sont à l'emplacement représenté
en trait continu sur la figure 9, sous l'effet des moyens
de rappel propres 10.
La clef actionnée par l'opérateur est donc très
rapidement relachée.
Les doigts 23 reviennent après relachement, en
position dans laquelle ils peuvent être remis en engagement
avec la forme 14, en position de verrouillage.
Une fois la cuve 5 remise sur le cadre fixe 4, il
suffit de faire pivoter celle-ci en sens inverse pour
d'abord faire rentrer en contact les doigts 23 avec l'un
des biseaux 15 ou 16, respectivement, de cette cuve. En
continuant le déplacement, les moyens de rappel 10 sont
compressés ce qui provoque un déplacement suivant la
direction S des doigts 23.
En continuant le déplacement de la cuve 5 suivant
la trajectoire D vers la position de verrouillage,
l'extrémité libre du doigt 23 atteint d'un côté le contre-biseau
19 et de l'autre côté l'extrémité du biseau 15
contiguë au front 17.
Lorsque la position de verrouillage est atteinte,
l'extrémité libre du doigt 23 pénètre et s'immobilise dans
la forme 14 et bloque la cuve 5.
L'invention permet, comme on l'a vu de résoudre des
problèmes tels que :
- libérer l'accès à la bouche de la cuve, sans
que le dispositif de verrouillage ne constitue une gêne ;
- limiter l'encombrement de ce dispositif ;
- offrir un emplacement pratique et accessible
pour les moyens de commande, et garantissant un
verrouillage extrêmement sûr par les moyens de blocage,
simultanément ;
- permettre le dégagement / engagement de la cuve
suivant plusieurs sens d'une même trajectoire ;
- permettre un démontage et solidarisation rapide
et réversible de la cuve ;
- obtenir un fonctionnement fiable, sûr, rapide,
pratique, n'impliquant pas de fatigue excessive ni de
risques de d'erreur ;
- permettre à un opérateur d'actionner les moyens
de commande d'une seule main, l'autre main restant
disponible pour manipuler la cuve ; et
- répartir les organes techniques à distance les
uns des autres, afin de permettre plus de liberté pour
l'obtention d'une structure esthétique, offrant une
protection efficace, aisée à intégrer dans l'environnement
et permettant à différents types de corbeilles d'être
disposées rigidement sur un seul et même type de mise à
demeure, afin d'optimiser l'investissement initial.