EP0265565B1

EP0265565B1 - Machine vibrante pour la réalisation d'un carrelage

Info

Publication number: EP0265565B1
Application number: EP86402146A
Authority: EP
Inventors: Claudio Tondini
Original assignee: Tomecanic SA
Current assignee: Tomecanic SA
Priority date: 1986-10-01
Filing date: 1986-10-01
Publication date: 1989-04-19
Also published as: EP0265565A1; ATE42369T1; US4802790A; ES2008854B3; DE3662925D1; JPS63142151A

Description

Lors de la pose d'un carrelage, il est nécessaire de veiller à la bonne application des carreaux de grés, ou de faïence, ou d'un matériau analogue, sur la chape de pose (réalisée en mortier traditionnel ou en ciment-colle) disposée entre le sol et les carreaux.
On connaît déjà des machines aptes à réaliser l'application des carreaux sur la chape de pose, qui fonctionnent par génération de vibrations à 8000 à 10 000 vibrations par minute et transmission de ces vibrations aux carreaux préalablement posés sur la couche de ciment-colle. Cette machine comporte une série de rouleaux parallèles qui permettent le déplacement de la machine essentiellement par roulement sur la surface des carreaux.
FR-A 2 295 189 décrit une telle machine destinée à réaliser l'application des carreaux de grés ou ana- - logues d'un carrelage sur un agglomérat de liage disposé entre une surface à couvrir et ledit carrelage, constituée par un bâti; par un ensemble de rouleaux, qui, disposés sous le bâti, sont montés sur des arbres parallèles et qui possèdent un plan tangent commun; et, par un dispositif générateur de vibrations, attelé au bâti; cependant que chaque arbre est fixé au bâti en étant immobilisé dans le sens de la rotation par rapport à ce bâti, et porte une pluralité de rouleaux séparés, l'un du suivant, par un écartement non nul, chacun des rouleaux porté par ledit arbre étant en outre monté à rotation sur cet arbre.
Dans cette machine connue, d'une part les rouleaux ne sont pas tous identiques, ce qui conduit à devoir réaliser des pièces différentes et augmente par conséquent le coût de réalisation de la machine complète, d'autre part, les écartements de deux rouleaux successifs sont variables, mais généralement inférieurs à la longueur d'un rouleau, ce qui a deux conséquences: le volume et la masse des rouleaux sont importants et donc coûteux, et, pendant le déplacement de la machine, la trace du rouleau d'un arbre donné est systématiquement recouverte par celle d'un rouleau de l'arbre suivant, ce qui provoque des frottements importants sur la surface des carreaux lors des changements de direction du travail d'application des carreaux, risquant de déplacer de manière indésirable lesdits carreaux.
En bref, les machines connues présentent plusieurs inconvénients parmi lesquels une qualité d'exécution du travail parfois contestable et un coût important.
L'invention a pour but de proposer une nouvelle machine exempte des inconvénients précités.
Selon l'invention, dans la machine précitée, il est prévu:

a) les écartements séparant les deux rouleaux des divers groupes de deux rouleaux successifs portés par un même arbre sont sensiblement égaux,
b) sensiblement tous les rouleaux sont identiques et possèdent une longueur commune, l'écartement séparant deux rouleaux identiques successifs étant légèrement supérieur à ladite longueur, et
c) les rouleaux identiques portés par les divers arbres sont disposés sensiblement en quinconce, de sorte que les traces rectilignes susceptibles d'être réalisées par les rouleaux supportés par un arbre sont exemptes de recouvrement avec les traces rectilignes susceptibles d'être réalisées par les rouleaux supportés par l'arbre suivant.

Les avantageuses dispositions suivantes sont en outre, de préférence, adoptées:

- chaque arbre est fixé sur le bâti par l'intermédiaire d'au moins deux supports individuels d'arbre, qui lui sont propres, qui sont eux-mêmes fixés sur le bâti et par rapport auxquels ledit arbre est immobilisé, cependant que chaque support d'arbre porte-rouleaux comporte un alésage taraudé, qui débouche dans un logement pour une partie dudit arbre et à l'intérieur duquel une première vis est susceptible d'être introduite complètement et d'être mise en appui sur cette partie de l'arbre afin d'immobiliser celui-ci par rapport audit support, dégageant, après introduction complète de cette première vis, la partie d'introduction de l'alésage taraudé, et, qu'une deuxième vis est susceptible, en coopérant avec ladite partie d'introduction de l'alésage taraudé, de réaliser la fixation du support d'arbre sur le bâti;
- l'un des supports d'arbre est disposé entre deux rouleaux portés par ledit arbre, cette machine comportant en outre deux entretoises tubulaires, qui sont traversées par l'arbre porte-rouleaux, qui sont disposées de part et d'autre dudit support d'arbre et qui mainiennent l'écartement des deux dits rouleaux;
- lesdites entretoises sont identiques.

Les avantages d'une telle nouvelle machine sont de remédier aux inconvénients précités.
L'invention sera mieux comprise, et des caractéristiques secondaires et leurs avantages apparaîtront au cours de la description d'une réalisation donnée ci-dessous à titre d'exemple.
Il est entendu que la description et les dessins ne sont donnés qu'à titre indicatif et non limitatif.
Il sera fait référence aux dessins annexés dans lesquels:

- la figure 1 est une vue latérale en élévation d'une machine conforme à l'invention;
- la figure 2 est une vue suivant 11-11 de la figure 1 ;
- les figures 3 et 4 sont des coupes suivant 111-III et IV-IV de la figure 2, respectivement; et,
- la figure 5 est une vue en plan des rouleaux de la machine de la figure 1.

La machine représentée comporte:

- un bâti 1, constitué par exemple par une plaque de fonte ou d'acier, comprenant une face supérieure 1_-a et une face inférieure 1b;
- plusieurs arbres 2, qui sont fixés rigidement sur le bâti, chacun au moyen de deux supports 3, et dont les axes géométriques 4 sont parallèles;
- une pluralité de rouleaux 5, tous identiques à un modèle normalisé du commerce, étant montés, fous à rotation, sur chaque arbre 2, le palier de rotation de chaque rouleau étant constitué par l'alésage 6 que comporte ledit rouleau, et les divers rouleaux des divers arbres étant disposés de manière à avoir un plan tangent commun P, qui coïncide avec la face supérieure 7 d'un carrelage 8 en cours de réalisation;
- un dispositif 9, générateur de vibrations, destiné à engendrer des vibrations, entre 8000 et 10 000 par minute, verticales (V), de l'esemble de la machine, fixé sur la face supérieure 1 a du bâti 1.

Chaque support 3 est constitué par un parallélépipède en acier, de section carrée, et comporte, d'une part, un premier alésage 10, formant logement susceptible d'être traversé, avec un jeu nul ou petit, par un arbre 2, d'autre part, un deuxième alésage 11, qui est taraudé, qui s'étend perpendiculairement à l'axe du premier alésage 10 et qui débouche à l'une de ses extrémités, dans ledit premier alésage 10, et à son autre extrémité, dans l'une 12 des faces de section carrée qui délimitent le support. Une première vis 13 coopère avec le deuxième alésage taraudé 11 et y pénètre entièrement jusqu'à venir en appui sur un arbre 2 préalablement introduit dans le premier alésage 10 et ainsi, à bloquer ledit arbre par rapport audit support 3, Une deuxième vis 14 traverse un trou 15 ménagé dans le bâti 1, et, après application de la face 12 du support 3 sur la face inférieure 1b du bâti 1, coopère avec la partie du deuxième alésage taraudé 11, laissée libre par la première vis 13, pour réaliser la fixation du support 3 sur le bâti 1.
La face supérieure 7 du carrelage est celle de carreaux 16, de grés ou de faïence, qui sont posés sur une chape de pose 17, en ciment-colle ou analogue, étalée au-dessus d'un sol 18 devant être re- couvert par les carreaux 16.
Chaque rouleau 5 a une longueur L5 et est maintenu espacé du suivant d'un écartement E, légèrement supérieure à L5.
Les supports d'arbre 3 sont par ailleurs disposés soit à une extrémité de chaque arbre, soit entre deux rouleaux 5.
Deux rouleaux 5, qui se suivent, et entre lesquels aucun support 3 n'est disposé, sont maintenus écartés de E au moyen d'une entretoise tubulaire 19, qui est enfilée sur l'arbre 2 et a une longueur égale à E.
Deux rouleaux 5, qui se suivent, et entre lesquels est disposé un support 3, sont maintenus écartés de E au moyen du support 3 de largeur L3 et de deux entretoises tubulaires identiques 20, chacune de longueur L20, disposées, l'une entre l'un des rouleaux et un premier côté du support 3, l'autre entre l'autre rouleau et le côté du support 3 opposé audit premier côté du support. Bien entendu: L3 + (L20) x 2= E.
Il convient de remarquer les dispositions suivantes:

- une extrémité de chaque arbre 2 est fixée sur un support 3, l'autre extrémité présentant une collerette 21 de maintien en position du rouleau 5 adjacent sur l'arbre 2 correspondant;
- les divers arbres sont fixés au bâti 1 en des positions telles que les divers rouleaux sont eux mêmes régulièrement disposés en quinconce, un rouleau déterminé étant donc disposé en regard de deux emplacements vides, sans rouleaux, des arbres disposés, de part et d'autre de celui sur lequel est monté ledit rouleau déterminé; si l'on suppose, en regard de la figure 5, que la machine avance dans l'un quelconque des deux sens de la direction F, on note que la trace rectiligne T5 d'un rouleau ne chevauche pas celles des rouleaux les plus proches des arbres adjacents;
- les longueurs des arbres 2 et leurs positions par rapport au bâti 1 ont pour conséquence que deux rouleaux 5 ou davantage dépassent légèrement du bâti, permettant de longer un mur sans l'endommager avec le bâti;
- les longueurs L5 et écartement E sont généralement choisis de manière (figure 5) que des rouleaux consécutifs puissent chevaucher un même carreau 16 à placer, tout au moins en ce qui concerne les dimensions usuelles de carreaux;
- en regard de la figure 5, divers carreaux 16 ont été représentés, le carreau carré central étant chevauché, au voisinage de ses quatre coins par quatre rouleaux 5 et au centre par un cinquième rouleau 5: les flèches F5, H5 (opposées à F5), et R5 représentent le sens des déplacements des divers rouleaux 5, lors d'un changement désiré (flèche R1) du déplacement de la machine (et du bâti 1);
les avantages inhérents à la nouvelle machine qui vient d'être décrite sont nombreux. Parmi eux, il convient de noter:
- la machine, qui est relativement lourde, - de l'ordre de 20 à 30 kg -, qui se déplace sur des rouleaux montés à rotation par rapport à son bâti 1 et qui, par fonction, est animée de vibrations, est montée sur de très nombreux et très larges paliers de rotation, constitués par l'ensemble des alésages 6 des rouleaux 5; ainsi, les efforts sur chaque palier ont-ils une valeur faible, très inférieure à celle qui existait dans les paliers du bâti qui réalisaient le montage à rotation des arbres de certaines machines antérieures;
- corrélativement, l'immobilisation des arbres 2 de cette nouvelle machine par rapport au bâti 1 par l'intermédiaire des supports 3 renforce la résistance de la machine;
- la fabrication de la machine, ou d'une gamme de machines de dimensions différentes, est aisée et peu coûteuse, en tout cas beaucoup moins coûteuse que celle des machines antérieures; en effet, de manière nouvelle, les rouleaux 5, les arbres 2, les supports d'arbre 3 sont des éléments normalisés du commerce, non spéciaux, donc fabriqués non spécialement et en grande série, et par suite avec un prix de revient faible; de plus, les supports d'arbre 3 étant distincts du bâti 1, et individuels pour chaque arbre 2, il est aisé de monter sur le bâti le nombre d'arbres 2 porte-rouleaux désiré; il suffit de choisir les dimensions du bâti 1 adaptées au nombre d'arbres 2 choisi et au nombre de rouleaux 5 montés sur chaque arbre et de réaliser les perçages correspondants des trous 15 de passage de vis 14;
- la fixation des arbres 2 est très sûre, car après la mise en place des vis 14 de fixation des supports 3 au bâti 1, les vis 13 de fixation des arbres 2 dans les supports 3 sont prisonnières et ne risquent pas de s'échapper;
- deux types seulement d'entretoises tubulaires 19 et 20 permettent le montage des rouleaux 5 sur les arbres 2, en un nombre quelconque désiré par arbre, et sont constitués par de banals tronçons de tubes;
- le poids total des rouleaux 5 est en outre considérablement réduit par rapport aux machines antérieures, dans lesquelles, les rouleaux s'étendaient de manière continue, ou sensiblement continue, sauf dans la zone des paliers de leur montage à rotation, le long de la largeur total du bâti, alors que dans la nouvelle machine, il n'y a pas de rouleaux dans la zone des entretoises, c'est-à-dire en plusieurs emplacements, de largeur E pour chaque arbre 2;
- la réduction du poids des rouleaux 5, déjà avantageuse sur le plan de l'utilisation de la machine, qui est plus facile à guider que les machines antérieures, l'est aussi en ce qui concerne le volume et le coût du matériau constitutif desdits rouleaux 5;
- la discontinuité, nouvelle, de l'ensemble des rouleaux montés sur un même arbre 2, est en outre avantageuse pour ce qui concerne la qualité du travail effectué: lorsque l'utilisateur a l'intention de faire pivoter sa machine au-dessus de la surface du carrelage 8 (flèche R1 de la figure 5), les rouleaux 5 correspondants aux flèches F5 et H5 roulent pratiquement sans frottement sur le carreau 16 correspondant: seul le rouleau 5 central doit pivoter sur lui-même dans le sens de la flèche R5 et a tendance, par frottement, à entraîner dans la même direction, le carreau 16 sur lequel il repose; mais il faut noter que si ce frottement reste gênant, il est très inférieur à celui que provoquaient les rouleaux continus des machines antérieures: dans ces machines, le frottement était celui de trois rouleaux parallèles s'étendant sur la largeur complète du carreau 16, et l'effort de pivotement agissant sur le carreau 16 dans les sens de la flèche R5 était très important; cet important avantage de fonctionnement est naturellement obtenu grâce au choix judicieux effectué des dimensions relatives de l'écartement E séparant deux rouleaux montés sur un même arbre et de la longueur L5 d'un rouleau, l'écartement E étant légèrement supérieur à la longueur L5, et à l'adoption de la disposition en quinconce des rouleaux montés sur les arbres successifs;
- il est par ailleurs évident que le remplacement, avec des pièces de rechange neuves banales, de pièces usées de la nouvelle machine peut être réalisé à un faible coût, et de plus, avec une main d'oeuvre non spécialisée, car il n'y a aucun réglage mécanique délicat à réaliser, ce qui n'était pas le cas avec les montages des arbres des machines antérieures dans des paliers de rotation spéciaux.

Claims

1. Machine vibrante destinée à réaliser l'application des carreaux (16) de grés ou analogues d'un carrelage sur un agglomérat de liage (17) disposé entre une surface à couvrir (18) et ledit carrelage (8), constituée par:

- un bâti (1);

- un ensemble de rouleaux (5), qui, disposés sous le bâti, sont montés sur des arbres (2) parallèles et qui possèdent un plan tangent commun (P); et,

- un dispositif générateur de vibrations (9), attelé au bâti;

cependant que chaque arbre (2) est fixé au bâti (1) en étant immobilisé (3, 13, 14) dans le sens de la rotation par rapport à ce bâti, et porte une pluralité de rouleaux (5) séparés, l'un du suivant, par un écartement non nul (E), chacun des rouleaux (5) porté par ledit arbre étant en outre monté à rotation (6) sur cet arbre, caractérisée en ce que:

a) les écartements (E) séparant les deux rouleaux (5) des divers groupes de deux rouleaux successifs portés par un même arbre (2) sont sensiblement égaux,

b) sensiblement tous les rouleaux (5) sont identiques et possèdent une longueur commune (L5), l'écartement LE), séparant deux rouleaux identiques successifs étant légèrement supérieur à ladite longueur (L5), et

c) les rouleaux identiques (5) portés par les divers arbres sont disposés sensiblement en quinconce, de sorte que les traces rectilignes susceptibles d'être réalisées par les rouleaux supportés par un arbre sont exemptes de recouvrement avec les traces rectilignes susceptibles d'être réalisées par les rouleaux supportés par l'arbre suivant.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque arbre (2) est fixé sur le bâti (1) par l'intermédiaire d'au moins deux supports individuels (3) d'arbre, qui lui sont propres, qui sont eux-mêmes fixés (14) sur le bâti (1) et par rapport auxquels ledit arbre est immobilisé (13), et, en ce que chaque support (3) d'arbre porte-rouleaux comporte un alésage taraudé (11), qui débouche dans un logement (10) pour une partie dudit arbre (2) et à l'intérieur duquel une première vis (13) est susceptible d'être introduite complètement et d'être mise en appui sur cette partie de l'arbre (2) afin d'immobiliser celui-ci par rapport audit support (3), dégageant, après introduction complète de cette première vis (13), la partie d'introduction de l'alésage taraudé (11), cependant qu'une deuxième vis (14) est susceptible, en coopération avec ladite partie d'introduction de l'alésage taraudé, de réaliser la fixation du support (3) d'arbre sur le bâti (1).

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'un des supports (3) d'arbre est disposé entre deux rouleaux (5) portés par ledit arbre, cette machine comportant en outre deux entretoises tubulaires (20), qui sont traversées par l'arbre (2) porte-rouleaux, qui sont disposées de part et d'autre dudit support d'arbre (3) et qui maintiennent l'écartement (E) des deux dits rouleaux.

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdites entretoises (20) sont identiques.