EP0203840A2

EP0203840A2 - Verrou a barillet et paillettes

Info

Publication number: EP0203840A2
Application number: EP86400965A
Authority: EP
Inventors: Luis Sambola; Victor Villagrasa
Original assignee: Clausor SA
Current assignee: Valeo Clausor SA
Priority date: 1985-05-20
Filing date: 1986-05-05
Publication date: 1986-12-03
Also published as: EP0203840A3

Abstract

L'invention concerne un verrou à barillet et paillettes. Le verrou selon l'invention est caractérisé par le fait que les encoches et les saillies (8, 110, 11a, 111, 111a) de la clé (6, 107) qui travaillent simultanément des deux côtés de la clé (6, 107), ont une distance constante entre elles dans un plan transversal, les paillettes (9, 102) ayant des ouvertures (4, 104) dont la plus grande dimension correspopnd à cette distance, de façon que la clé (6, 107) agisse sur les paillettes (9, 102) en formant voie de passage constante pour positionner les paillettes (9, 102), ainsi guidées, dans leur position active ou inactive. Application à la serrurerie.

Description

La présente invention concerne un verrou à barillet et paillettes prévu en particulier pour les portes de véhicules automobiles.
On connaît des verrous à barillets comprenant une pluralité de paillettes, coulissant radialement sous l'action de ressorts vers une position de blocage du barillet, chacune des paillettes comportant une ouverture traversée par la clé et d'une longueur supérieure à la hauteur de la clé.
Un inconvénient de ces verrous connus provient des risques d'exposition à l'action de l'eau, de l'humidité, de la poussière et du gel, qui peut entraîner un blocage des paillettes. Si, en introduisant la clé, on peut vaincre l'action de la poussière ou du gel, la force des ressorts n'est pas suffisante pour surmonter les forces que subissent les paillettes, qui resteront ainsi immobilisées et la serrure bloquée.
La présente invention vise à pallier ces inconvénients des verrous connus.
A cet effet, le verrou selon l'invention est caractérisé par le fait que les encoches et les saillies de la clé qui travaillent simultanément des deux côtés de la clé, ont une distance constante entre elles dans un plan transversal, les paillettes ayant des ouvertures dont la plus grande dimension correspond à cette distance, de façon que la clé agisse sur les paillettes en formant voie de passage constante pour positionner les paillettes, ainsi guidées, dans leur position active ou inactive.
Dans une forme de réalisation, il est prévu que la clé est dotée d'un double nombre de zones de travail des deux côtés, en fonction du nombre de paillettes, dont une moitié est active selon la position d'introduction de la clé, les paillettes occupant des positions alternées pour celles qui travaillent dans une position par rapport à celles qui travaillent dans l'autre position de la clé.
Avantageusement, les deux côtés longitudinaux opposés de la clé présentent chacun une arête crantée parallèle et identique à celle de l'autre côté, les paillettes présentant chacune une ouverture avec deux hauteurs adjacentes et différentes, dont l'une correspond à la distance qui sépare les points de travail opposés de chaque crantage, et l'autre est plus grande que la distance que sépare les points les plus protubérants des côtés opposés de la clé.
Dans une forme de réalisation, les paillettes sont placées dans des positions alternativement opposées des deux hauteurs de l'ouverture respective.
Avantageusement, il est prévu que la clé est formée par deux platines identiques, comportant chacune un crantage sur un côté longitudingal, juxtaposées selon une face, la position de chacune d'elles étant opposée à l'autre de 180° par rapport à son axe longitudinal.
De préférence, les extrémités des deux platines formant la clé opposée à la pointe sont enrobées dans un support commun.
On peut aussi prévoir que les platines présentent chacune au moins un orifice transversal, les autres des deux platines étant coaxiaux et traversés par une goupille.
L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante faite en se référant au dessin annexé dans lequel:

La figure 1 est une vue en section transversale d'une paillette de type connu avec la clé introduite.
La figure 2 est analogue à la figure 1, mais pour un verrou selon un exemple de réalisation de l'invention.
La figure 3 représente une variante de la figure 2 avec une paillette à ressort.
La figure 4 représente une section longitudinale du verrou en position de libération avec la clé introduite.
La figure 5 est similaire à la figure 4, après extraction de la clé.
La figure 6 est une vue schématique d'une clé symétrique selon l'invention.
La figure 7 est analogue à la figure 1 pour une variante.
Les figures 8, 9 et 10 sont des vues en coupe respectivement selon les lignes II-II, 111-111 et IV-IV de la figure 7.
La figure 11 est une vue en perspective de la clé de la figure 7 avant assemblage.
La figure 12 est une vue en perspective de la clé de la figure 11, après assemblage.
La figure 1 représente les éléments d'une serrure conventionelle avec paillettes 1, dotées d'une protubérance latérale 2 sur laquelle porte un ressort 2. Les paillettes ont une ouverture 4 dont la hauteur est plus grande que la hauteur de la clé 5.

On se réfère aux figures 2 à 6 qui illustrent une première forme de réalisation de l'invention. Le verrou de l'invention utilise une clé 6 dont les points opposés de travail 7 et 7a des deux côtés sont séparés par une distance constante qui est équivalente à la hauteur de l'ouverture 8 des paillettes 9. Ces paillettes 9.
Comme on peut le voir à la figure 3, en introduisant la clé 5 jusqu'au fond, toutes les paillettes 9 resteront à la même hauteur, puisque la position des fenêtres 8 compense l'actionnement des points de travail 7, 7a de la clé 6. Cette position est celle de la libération ou ouverture de la serrure.
Les paillettes bougent toujours par l'action directe des côtés ou points de travail de la clé. Ainsi, si les paillettes restent entravées à cause de la poussière, l'humidité ou le gel, elles peuvent être actionnées et mises en place tout simplement en introduisant la clé.
Un autre avantage de cette serrure réside en ce que les paillettes ont des ouvertures plus petites et, en conséquence, sont plus résistantes. En outre, dans le cas de l'absence de ressorts dans les paillettes, cette serrure simplifie notablement la fabrication et réduit ses coûts.
Il est prévu la possibilité que cette serrure puisse être actionnée indistinctement dans chacune des deux positions d'entrée de la clé.
Pour ceci il suffit que les côtés de la clé aient un double nombre de points de travail, toujours à une distance constante. Un exemple de cette réalisation est représenté à la figure 6. Dans ce cas, la clé a des points de travail opposés 7, 7a et 10, 10a, disposés alternativement, et qui travaillent les uns ou les autres suivant la position d'entrée de la clé. Ces points de travail sont en nombre double de celui des paillettes et la distance entre eux sera plus grande que la distance habituelle.
En plus, la clé 6 présente au voisinage de la tête des degrés 11 et 11 a des deux côtés respectivement qui font varier la butée d'introduction de la clé selon sa position d'introduction. Le décalage de ces butées correspond à la différence qui sépare le premier point de travail 7 du point adjacent 10.
Le verrou selon une variante de réalisation représenté aux figures 7 à 12 comprend un barillet 101 à l'intérieur duquel sont logées les paillettes 102 et 103 dans des positions alternées entre elles et juxtaposées par paires. Les paillettes 102 et 103 présentent une ouverture longitudinale 104 avec deux hauteurs différentes 105 et 106, la hauteur 105 étant inférieure à la hauteur 106 et sa longueur dépendant du crantage de la clé 107, comme il sera détaillé ci-après. La position de la hauteur de l'ouverture 104 varie pour chaque paire de paillettes 102 et 103 par rapport aux autres paires.
La différence entre les paillettes 102 et 103 ne résulte que de leur position, à 180° l'une par rapport à l'autre, de façon que la position des hauteurs 105 et 106 varie comme on peut le voir aux figures 7 et 8.
La clé 107 est composée de deux platines 108 et 109 identiques, avec des paires de crans 110, 110a et 111, 111 a, les crans 110 étant identiques aux crans 11 a et les crans 11 Oa aux crans 111.
Les platines 108 et 109 présentent une extrémité 112 élargie, enrobée dans un manche 113 de forme convenable. Pour assurer l'union entre les platines, celles-ci présentent chacune des orifices 114 en regard l'un de l'autre avec des chanfreins 115 aux extrémités opposées, qui sont remplis par une goupille ou un rivet 116 en matériau plastique ou similaire.
Quand on introduit la clé 107 dans le barillet 101, les crans 110, 11 Oa et 111, 111 a travaillent dans la plus faible hauteur 105 des ouvertures 104 des paillettes, les ouvertures plus grandes 106 donnant accès aux crans sans arriver à prendre contact avec eux (figures 7, 8 et 9). Du fait que les paillettes 102 soient associées dans des positions opposées à 180°, chacune d'elles coopère avec un des crantages latéraux, alternant avec la partie dentée des paillettes consécutives.
En conséquence, tes possibilités d'utilisation frauduleuse de la serrure décrite sont pratiquement nulles. Le nombre de paillettes et de crans peut être augmenté ou diminué selon le nombre de combinaisons voulues pour la serrure.
Les matériaux utilisés dans la fabrication des éléments de la serrure, les formes et dimensions de ceux-ci, ainsi que les détails accessoires qui peuvent se présenter, tandis qu'ils ne touchent pas à ses caractéristiques, sont indépendants de l'objet de l'invention.

Claims

1.-Verrou à barillet et paillettes, caractérisé par le . fait que les encoches et les saillies (8, 110, 110a, 111, 111 a) de la clé (6, 107) qui travaillent simultanément des deux côtés de la clé (6, 107), ont une distance constante entre elles dans un plan transversal des paillettes (9, 102) ayant des ouvertures (4,104) dont la plus grande dimension correspond à cette distance, de façon que la clé (6,107) agisse sur les paillettes (9,102) en formant voie de passage constante pour positionner les paillettes - (9, 102), ainsi guidées, dans leur position active ou inactive.

2.-Verrou selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la clé (9,102) est dotée d'un double nombre de zones de travail (7, 7a, 10, 10a, 110, 110a, 111, 111a) des deux côtés, en fonction du nombre de paillettes (9, 102) dont une moitié est active selon la position d'introduction de la clé - (6,107), les paillettes (9,102) occupant des positions alternées pour celles qui travaillent dans une position par rapport à celles qui travaillent dans l'autre position de la clé (9, 102).

3.-Verrou selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que les deux côtés longitudinaux opposés de la clé (6,107) présentent chacun une arête crantée parallèle et identique à celle de l'autre côté, les paillettes (9, 102) présentant chacune une ouverture (4,104) avec deux hauteurs adjacentes et différentes, dont l'une correspond à la distance qui sépare les points de travail (7, 7a, 110, 11 Oa, 111, 111 1a) opposés de chaque crantage, et l'autre est plus grande que la distance que sépare les points les plus protubérants des côtés opposés de la clé (6,107).

4.-Verrou selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les paillettes (9,102) sont placées dans des positions alternativement opposées des deux hauteurs de l'ouverture (4,104) respective.

5.-Verrou selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que la clé (107) est formée par deux platines identiques (108, 109), comportant chacune un crantage sur un côté longitudinal, juxtaposées selon une face, la position de chacune d'elles étant opposée à l'autre de 180° par rapport à son axe longitudinal.

6.-Verrou selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les extrémités des deux platines - (108.109) formant la clé (107) opposée à la pointe sont enrobées dans un support commun (113).

7-Verrou selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé par le fait que les platines (108, 109) présentent chacune au moins un orifice transversal (114), les orifices (114) des deux platines (108, 109) étant coaxiaux et traversés par une goupille (116).