EP0175628A1

EP0175628A1 - Siège à basculement automatique

Info

Publication number: EP0175628A1
Application number: EP85440021A
Authority: EP
Inventors: Bruno Antoine; Philippe Lemaire
Original assignee: DIFFUSION UNIVERSELLE Ste
Current assignee: DIFFUSION UNIVERSELLE Ste
Priority date: 1984-09-04
Filing date: 1985-03-26
Publication date: 1986-03-26
Also published as: ES546708A0; JPS6164211A; ES8801102A1

Abstract

57 Siège à basculement automatique du type comportant une embase fixe et un plateau d'assise basculable sous l'action d'un vérin (12). Ladite embase et ledit plateau sont articulés l'un à l'autre le long d'un axe (4) constituant le côté antérieur commun à deux cadres (1, 2) concentriques.

Le premier cadre (1) étant solidaire de l'embase et le second cadre (2) étant solidaire de l'assise (8). Le basculement de l'assise (8) résulte de la rotation de cet axe (4) sous l'action dudit vérin (12), par l'intermédiaire d'une bielle (8) perpendiculaire audit axe (4).

Description

La présente invention concerne un siège à basculement automatique, destiné notamment aux personnes âgées, invalides ou handicapées. Ce fauteuil est d'une conception particulièrement simple dans la mesure où il vise essentiellement à faciliter le passage de la station assise à la station debout.
Il existe de très nombreux sièges dits automatiques, permettant de passer d'une station assise plus ou moins inclinée, à une station allongée ou à une station debout. Ces sièges sont complexes en raison de leur ambition, comportant de nombreux organes mécaniques, qui les rendent lourds et coûteux.
En fait, le problème de passage de la station assise à la station debout est celui que l'on rencontre le plus fréquemment, puisqu'il implique de la part du sujet un effort pour soulever tout le poids de son corps sans disposer pour cela de points d'appui ou d'accrochage, ou sans disposer d'une force suffisante dans les membres supérieurs pour effectuer cette manoeuvre.
La présente invention vise donc un siège comportant un minimum d'éléments mécaniques et permettant à un sujet de passer sans peine de cette station assise à la station debout, par simple soulèvement du corps jusqu'à la position pratiquement verticale.
De façon connue ce siège comporte une embase fixe et un plateau d'assise basculable, sous l'action d'un vérin, mais il se caractérise de façon très simple selon l'invention par le fait que cette embase et ce plateau sont articulés l'un à l'autre le long d'un axe qui constitue le côté antérieur commun à deux cadres rectangulaires concentriques, le premier de ces cadres étant solidaire de l'embase fixe, et le second étant solidaire à la fois de l'assise et de l'axe, le basculement de l'assise résultant de la rotation de cet axe sous l'action dudit vérin, par l'intermédiaire d'une simple bielle multipliant la poussée ou la traction du vérin par son action de levier.
Bien que le résultat recherché soit acquis avec cette construction, il peut se faire que, dans certains cas, l'assise et le dossier restant constamment solidaires dans leur disposition relative, la partie supérieure du dossier vienne gêner l'occupant du siège au moment du basculement si le haut du dossier arrive pratiquement à la verticale du bord antérieur de l'assise.
L'invention vise donc également une variante éliminant ce risque d'inconvénient, par un aménagement simple du mécanisme.
Cet aménagement consiste à dissocier les actions du vérin sur le dossier et sur l'assise, de manière à provoquer, en même temps que leur basculement conjoint, un relèvement de la partie antérieure de l'assise, ce relèvement déterminant, en raison de la solidarité de l'assise avec le dossier, une avance de ladite assise, permettant à l'occupant d'éviter d'être gêné par le dossier.
Ce double mouvement dissocié est obtenu par un double embiellage qui remplace l'action directe de la rotation de l'axe unique du mécanisme sous l'effet du levier. Au contraire, alors, la rotation de cet axe provoquée par l'action de la tige du vérin sur le levier, se transmet au dossier par un second levier, également solidaire de l'axe en rotation, tandis que, sur le levier sur lequel agit la tige du vérin est articulée l'extrémité d'un embiellage angulaire dont l'autre extrémité est articulée au côté antérieur de l'assise, le déplacement du levier déterminant celui de l'articulation de l'embiellage angulaire dans le même sens, d'où il résulte au moment du soulèvement du dossier un déploiement de cet embiellage angulaire, avec à la fois un soulèvement et une avance du bord antérieur de l'assise.
On va expliquer plus en détails la présente invention en se référant au dessin annexé sur lequel :

- la figure 1 représente à grande échelle le principe mécanique sur lequel repose l'invention ;
- la figure 2 représente la disposition pratique de ces éléments mécaniques et,
- les figures 3 et 4 représentent en vue de profil le siège selon l'invention dans ses deux positions extrêmes ;
- et la figure 5 illustre le second mode de réalisation de l'invention.

Les mêmes éléments sont bien entendu désignés par les mêmes références numériques sur ces 5 figures.
En se référant tout d'abord aux figures 1 et 2, on voit que les éléments mécaniques du dispositif selon l'invention consistent en deux cadres concentriques 1 et 2, de forme rectangulaire, et possédant en commun le côté antérieur 3.
Ce côté antérieur consiste en fait en un axe 4, se terminant à chaque extrémité par un tourillon 5-5', tournant dans des logements pratiqués dans les extrémités 6-6' des deux côtés latéraux du rectangle extérieur 1, ce rectangle extérieur étant le cadre fixe solidaire de l'embase du siège.
Sur cet axe 4 sont soudés d'une part les deux côtés latéraux 7-7' du cadre intérieur 2, et d'autre part une bielle 8, perpendiculaire à l'axe 4.
Pour plus de clarté, on n'a pas représenté sur la figure 1, le côté 6 du cadre 1.
Le cadre 2 est la partie mobile du dispositif, solidaire de l'assise 8 du siège 9.
A son extrémité inférieure, la bielle 8 est articulée en 10 à la tige 11 du vérin 12 de manoeuvre du siège.
Ce vérin est fixé sur l'embase 13 du siège et peut être actionné par le sujet au moyen par exemple d'une télécommande 14.
Si l'on se réfère maintenant plus particulièrement aux figures 3 et 4, on comprend facilement le fonctionnement du dispositif :

- le siège étant en position normale (figure 3), le sujet peut s'asseoir dessus. Si le sujet veut se lever, il manoeuvre au moyen de la télécommande 14 le vérin 12. La tige 11 du vérin 12 se raccourcit, en exerçant une traction sur l'extrémité inférieure 10 de la bielle 8, cette dernière basculant dans le sens indiqué par les flèches sur la figure 4.

Ce basculement détermine la rotation de l'axe 4, qui entraîne simultanément la rotation de l'ensemble du cadre 2, c'est-à-dire le basculement vers l'avant de l'assise 8, comme on le voit clairement sur la figure 4.
Il est donc clair que par le simple jeu du vérin 12 dont l'action est multipliée et transformée en rotation par la bielle 8, l'assise 8 du siège se trouve basculée vers l'avant en amenant ainsi le sujet à voir son corps situé pratiquement au-dessus de ses jambes, c'est-à-dire en l'amenant à la station debout pratiquement sans effort.
Ce siège permet donc d'atteindre le résultat recherché avec un minimum d'éléments mécaniques, ce qui le rend à la fois commode et peu coûteux.
Au besoin, on peut prévoir un réglage en hauteur du fut 15 réunissant l'embase 13 au cadre 1, de manière à faciliter encore les mouvements du sujet, en fonction de sa taille propre, mais cet aménagement n'est pas absolument nécessaire au bon fonctionnement de l'invention.
Si l'on se réfère maintenant à la figure 5, on y re trouve une assise 18 solidaire d'un dossier 17, dont le mécanisme est destiné à permettre le basculement vers l'avant en vue de faciliter le passage à la station debout de son occupant, et un vérin 12 dont la tige 11 agit sur l'extrémité inférieure 12 d'un levier principal 8, solidaire en rotation d'un axe 4.
Toutefois, au contraire du mécanisme précédent dans lequel la partie antérieure 20 de l'assise 18 était montée pivotante solidairement également de l'axe 4, avec l'inconvénient mentionné ci-dessus, les déplacements respectifs du dossier et de l'assise sont assurés par des embiellages différents et dissociés à savoir :

- un second levier 21 est également monté solidaire en rotation de l'axe 4, et est fixé à son autre extrémité en 22 à la partie postérieure de l'assise 18, c'est-à-dire à la base du dossier 19 ;
- par ailleurs un embiellage angulaire constitué d'une petite biellette 23 et d'une grande biellette 24 articulée en 25 entre elles, transmet de son côté le mouvement du levier principal 8 à l'assise 18 de la manière qui sera exposée ci-après.

En premier lieu, en ce qui concerne le déplacement du dossier, on voit que le déplacement de la tige 11 du vérin dans le sens F₁ provoque la rotation du levier 8 dans le sens de la flèche F₂, donc la rotation de l'axe 4 dans le sens de la flèche F₃, et par suite la rotation du levier 21 dans le sens de la flèche F₄. Il en résulte que le dossier 19 bascule dans le sens de la flèche F₅.
Par ailleurs, le même déplacement de la tige 11 du vérin dans le sens F₁ et du levier 8 dans le sens F₂ soulève le point d'articulation 26 de la biellette 23 sur le levier 8 et par suite le soulèvement de l'articulation 25 des biellettes 23 et 24 dans le sens F₆. Le soulèvement du point 25 dans le sens F₆ provoque l'applatissement ou le déploiement des biellettes 23 et 24, qui tendent à venir dans le prolongement l'une de l'autre, ce qui a pour effet de provoquer un déplacement du point 20, le bord antérieur de l'assise 18 dans le sens F₇ c'est-à-dire non seulement vers le haut, mais également horizontalement vers la droite.
L'inconvénient éventuel qui était donc mention né au départ, à savoir la gêne provoquée par le basculement du point supérieur 27 du dossier 19 jusqu'au-dessus de l'assise 18 se trouve éliminé, puisque l'assise elle-même se déplace vers l'avant.
L'occupant en tire donc un bien plus grand confort au moment de son passage à la station debout.
Bien entendu les dimensions respectives des éléments mécaniques et de leurs dispositions mutuelles pourront être modifiées en fonction des dimensions des parties 18 et 19 du siège, et du mouvement souhaité pour ces parties 18 et 19, selon la lenteur ou l'ampleur de ce basculement pour le confort de l'occupant. Bien entendu également le revêtement et les capitonnages du siège seront tout à fait quelconques dès lors qu'ils permettront le perfectionnement de ce mécanisme.

Claims

1. Siège à basculement automatique du type comportant une embase fixe et un plateau d'assise basculable sous l'action d'un vérin, caractérisé en ce que ladite embase et ledit plateau sont articulés l'un à l'autre le long d'un axe constituant le côté antérieur commun à deux cadres concentriques, le premier cadre étant solidaire de l'embase et le second cadre étant solidaire de l'assise, le basculement de l'assise résultant de la rotation de cet axe sous l'action dudit vérin, par l'intermédiaire d'une bielle perpendiculaire audit axe.

2. Siège à basculement automatique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les actions du vérin sur le dossier et sur l'assise sont dissociées de manière à provoquer, en même temps que leur basculement conjoint, un relèvement de la partie antérieure de l'assise, ce relèvement déterminant en même temps une avance de ladite assise, en vue de permettre à l'occupant d'éviter d'être gêné par la partie supérieure du dossier au moment du basculement.

3. Siège selon la revendication 2, caractérisé en ce que ce double mouvement dissocié est obtenu par un double embiellage remplaçant l'action directe de la rotation de l'axe unique du mécanisme sous l'effet du levier actionné par le vérin par une première action sur la partie inférieure du dossier, et par une autre action sur la partie inférieure de l'assise.

4. Siège selon les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la rotation de l'axe provoquée par l'action de la tige du vérin sur le levier se transmet au dossier par un second levier, également solidaire de l'axe en rotation, tandis que, sur le levier sur lequel agit la tige du vérin, est également articulée l'extrémité d'un embiellage angulaire, dont l'autre extrémité est articulée au côté antérieur de l'assise, le déplacement du levier déterminant celui de l'articulation de l'embiellage angulaire dans le même sens, d'où il résulte, au moment du soulèvement du dossier, un déploiement de cet embiellage angulaire, avec à la fois un soulèvement et une avance du bord antérieur de l'assise.