EP0115990B1

EP0115990B1 - Récipient en matière souple destiné à recevoir un liquide

Info

Publication number: EP0115990B1
Application number: EP84400177A
Authority: EP
Inventors: Michel Guiffray
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1983-01-28
Filing date: 1984-01-26
Publication date: 1987-04-22
Also published as: ATE26685T1; IN160379B; MX157101A; FR2540072A1; ES277393Y; DK159616C; FR2540072B1; EP0115990A1; DK159616B; JPS59142941A; US4928852A; DK39284A; DE3463246D1; DK39284D0; ES277393U; BR8400363A

Description

La présente invention a pour objet un récipient en matière souple destiné à recevoir un liquide.
Les flacons en matière souple utilisés habituellement pour un certain nombre de liquides, tels que des produits d'entretien, des produits chimiques, etc. ont généralement la forme de bouteilles. Compte tenu de cette forme et des systèmes particuliers de fermeture nécessaire pour ces flacons, plus ou moins compliqués, le prix de revient de ces récipients souples est relativement élevé.
On connait également par le document US-A 3635376 un récipient formé par l'assemblage d'une demi-coquille à paroi relativement épaisse et d'une feuille souple plus mince que la demi-coquille. Ce document décrit également une réalisation essentiellement constituée par deux membranes souples soudées sur les faces opposées d'un cadre rigide, ces dispositifs comportant en outre une demi-sphère qui peut venir par pression prendre deux positions symétriques contre une partie souple correspondante de la membrane afin d'obturer le récipient.
Ces récipients sont de structure relativement compliquée et de ce fait onéreux. De plus, leur structure est telle qu'elle ne peut empêcher du liquide de s'écouler accidentellement à l'extérieur des récipients.
Le document FR-A 1 065305 décrit un récipient en matière souple présentant deux faces curvilignes obtenues à partir d'un tronçon de tube, avec deux lignes de soudure perpendiculaires.
Ce récipient antérieur admet quatre positions stables, dont deux avec l'ouverture d'expulsion du liquide dirigée vers le bas. De ce fait, dans ces deux dernières positions, une fois l'ouverture d'expulsion dégagée, le liquide continue nécessairement à s'écouler du récipient, ce qui constitue un inconvénient évident.
L'invention a donc pour but de réaliser un récipient en matière souple ou semi-rigide, notamment en matière plastique, susceptible de recevoir les liquides précités, et qui soit agencé de telle façon que quelle que soit la position dans laquelle on le place sur un plan d'appui, le liquide qu'il contient ne puisse jamais s'échapper accidentellement.
Complémentairement, l'invention à pour but de réaliser un tel récipient dont le prix de revient soit considérablement abaissé grâce à une simplification de sa structure par rapport à celle des récipients comparables connus, et par conséquent de son procédé de fabrication.
L'invention a aussi pour but de proposer un tel récipient muni d'un dispositif de fermeture particulièrement simple et peu onéreux.
Suivant l'invention, le récipient présente deux faces planes d'appui formant un dièdre dont l'angle est inférieur à 90° lorsque le récipient est rempli de liquide, ces deux faces planes étant reliées par un col à l'extrémité duquel est formée une ouverture d'expulsion du liquide, et les deux faces planes d'appui font partie de deux demi-coquilles fixées l'une à l'autre sur leur pourtour suivant un plan médian par rapport auquel ces deux demi-coquilles sont symétriques, la fixation étant de préférence obtenue par soudage, et ce récipient est pourvu d'un canal d'expulsion de liquide dont l'ouverture de sortie est située à un niveau supérieur au niveau du liquide quand le récipient reste sur une de ses faces d'appui, et la répartition du poids du récipient, plein ou vide, est choisie de façon que la verticale passant par son centre de gravité soit localisée à l'intérieur du périmètre d'une des faces d'appui sur un plan horizontal.
Ainsi, lorsque le récipient est rempli de liquide, il repose normalement sur l'une ou l'autre des deux faces planes d'appui, l'ouverture de sortie du liquide étant ménagée dans un plan médian du récipient, par rapport auquel les deux moitiés de celui-ci sont symétriques. Grâce à l'angle formé entre les deux faces d'appui, l'ouverture d'expulsion du liquide n'est donc jamais dirigée vers le bas lorsque le récipient repose sur l'une desdites faces d'appui, de sorte que le liquide ne peut s'écouler accidentellement à l'extérieur du récipient.
Après fixation des deux demi-coquilles l'une à l'autre, leur ligne d'assemblage, située dans le plan médian de symétrie du récipient, rigidifie celui-ci, et permet donc d'obtenir l'ouverture d'expulsion du liquide orientée vers le haut.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels on a représenté à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation du récipient selon l'invention.

La Fig. 1 est une vue en élévation latérale du récipient selon l'invention, rempli de liquide et en appui sur l'une de ses faces planes.
La Fig. 2 est une vue en coupe du récipient suivant le plan médian II-II de la Figure 1.
Les Fig. 3 à 6 sont des vues en coupe transversale prises respectivement suivant III-III, IV-IV, V-V et VI-VI de la Figure 2.
La Fig.7 est une vue en élévation partielle du récipient, analogue à la Figure 1 montrant la manière, dont ce récipient peut être fermée lorsqu'il n'est pas utilisé.

Le récipient représenté aux dessins est réalisé en une matière souple ou semi-rigide appropriée telle que films de matière plastique, complexes etc., et destiné à recevoir un liquide tel qu'un produit d'entretien domestique, d'autres liquides pouvant évidemment être utilisés.
Ce récipient comprend deux demi-coquilles 1, souples ou semi-rigides, symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan médian P, matérialisé par un cordon d'assemblage 3 rigide et plan. Chaque moitié ou demi-coquille 1 présente une face plane 2 d'appui sur un plan 4 de support du récipient, et les faces 2 forment entre elles un dièdre dont l'angle a (Figure 1) est inférieur à 90° lorsque le récipient est rempli de liquide et que par conséquent les faces 2 sont bien tendues.
Dans l'exemple de réalisation représenté, l'angle a est d'environ 45°.
Chaque face plane 2 se prolonge, du côté opposé à l'arête du dièdre, par une partie 5 inclinée sur le plan de symétrie P, ces deux parties 5 convergeant de manière à former un col présentant une ouverture terminale 6. Audelà de l'ouverture 6, chaque moitié souple 1 comporte un renflement 7, de forme hemisphérique dans l'exemple représenté, ces deux renflements 7 délimitant ensemble une sphère de plan diamètral P.
Au-delà de cette sphère, les demi-coquilles 1 se prolongent par des pointes 8 qui se rejoignent à leurs extrémités.
Les demi-coquilles symétriques 1 du récipient sont fixées l'une à l'autre sur leur pourtour par exemple par thermosoudure, suivant un cordon 3 d'assemblage situé dans le plan médian de symétrie P. Ce cordon comprend une première boucle 9 qui présente deux branches 9a convergentes vers l'ouverture d'expulsion du liquide. Les branches 9a comportent des bras d'extrémité 9b qui délimitent entre eux un dégagement 10, de contour circulaire dans l'exemple représenté, qui communique avec l'espace compris entre les branches 9a par une ouverture 11 du col formé par les branches 9a. Le dégagement circulaire 10 débouche d'autre part dans un canal central 12 dont l'extrémité est obturée par un anneau ou opercule terminal 14. Le cordon d'assemblage 3 présente donc un contour fermé dans lequel sont délimités successivement un intervalle intérieur à la boucle 9, un passage 11 de communication entre cet intervalle et le dégagement circulaire 10, et le canal 12.
Chacune des demi-coquilles 1 constituant le récipient peut être fabriquée par thermoformage, thermosoufflage, moulage etc., le récipient étant obtenu, au moyen d'une machine connue en soi, par soudage de ces deux demi-coquilles 1 l'une à l'autre suivant leurs bords en regard, le liquide étant introduit dans le récipient également de façon connue au cours de sa fabrication.
Pour utiliser le récipient, on casse ou on détache l'opercule 14 afin de dégager l'extrémité du canal 12 de sortie du liquide (dont on voit le nivau N à la Figure 1), et on exerce une pression sur l'une des faces planes 2 ou sur les deux faces 2 en même temps.
Après avoir expulsé une partie du liquide, on peut obturer le récipient en exerçant une pression manuelle sur l'un des renflements hémisphériques 7 (Figure 7), de façon à appliquer celui-ci sur l'intérieur du second renflement 7. Les deux renflements hémisphériques 7 restent alors en quelque sorte collés l'un à l'autre, ce qui assure la fermeture du récipient. Pour expulser à nouveau du liquide, il suffit d'exercer une pression suffisante sur les deux faces planes 2, de sorte que le liquide écarte les deux parties hémisphériques 7 l'une de l'autre, puis parvient à l'orifice de sortie du canal 12 par le volume sphérique formé par les deux renflements 7 et par le canal 12.
La fabrication du récipient selon l'invention est nettement moins onéreuse que les flacons traditionnels, grâce à la simplicité de sa structure. En outre, son obturation par application l'un contre l'autre des deux renflements hémisphérique 7 diminue encore son prix de revient par rapport aux bouteilles habituelles qui doivent être munies d'un bouchon fabriqué distinctement du corps de la bouteille.
L'invention est susceptible de recevoir de nombreuses applications et n'est pas limitée au mode de réalisation décrit. Ainsi l'angle du dièdre délimité par les deux faces planes 2 peut largement varier, tout en restant inférieur à 90°. De même les renflements 7 peuvent être remplacés par des parties de section non hémisphérique.
On notera que, grâce à l'inclinaison du plan médian d'assemblage P sur le plan horizontal, égale à a/2, l'ouverture de sortie du liquide est toujours orientée vers le haut. De ce fait, lorsque le récipient repose par une des faces 2 sur le plan de support 4, du liquide ne peut en aucun cas s'échapper même si les renflements 7 sont écartés l'un de l'autre et si le récipient est rempli de liquide, comme c'est le cas à la Figure 1.
On remarquera également que la répartition du poids du récipient, plein ou vide, est choisie de façon que la verticale passant par son centre de gravité soit localisée à l'intérieur du périmètre d'une des faces d'appui 2. Ceci confère donc au récipient une autostabilité.
Compte tenu de son faible prix de revient, la récipient peut être jeté après avoir été vidé du liquide qu'il contient.

Claims

1. Récipient en matière souple ou semi-rigide, destiné à recevoir un liquide, caractérisé en ce qu'il présente deux faces planes (2) d'appui formant un dièdre dont l'angle (a) est inférieur à 90° lorsque le récipient est rempli de liquide, ces deux faces planes (2) étant reliées par un col (5) à l'extrémité duquel est formée une ouverture d'expulsion du liquide, en ce que les deux faces planes d'appui (2) font partie de deux demi-coquilles (1) fixées l'une à l'autre sur leur pourtour suivant un plan médian par rapport auquel ces deux demi-coquilles (1) sont symétriques, la fixation étant de préférence obtenue par soudage, et ce récipient est pourvu d'un canal d'expulsion (12) de liquide dont l'ouverture de sortie est située à un niveau supérieur au niveau (N) du liquide quand le récipient reste sur une de ses faces d'appui (2), et la répartition du poids du récipient, plein ou vide, est choisie de façon que la verticale passant par son centre de gravité soit localisée à l'intérieur du périmètre d'une des faces d'appui (2) sur un plan horizontal.

2. Récipient selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux demi-coquilles (1) sont assemblées suivant un cordon (3) qui comprend une première boucle (9) sur les faces opposées de laquelle sont fixées les deux parties (incorporant les faces planes (2) d'appui, et cette boucle (9) présente deux branches (9a) convergentes vers l'ouverture d'expulsion, et qui délimitent entre elles un dégagement (10) communiquant, d'une part avec le volume intérieur du récipient occupé normalement par le liquide, et d'autre part avec le canal d'expulsion (12) du liquide délimité par les parties terminales (9b) des deux branches (9a).

3. Récipient selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux demi-coquilles (1) sont chacune pourvues d'un renflement (7) fixé à sa base sur le pourtour du dégagement (10), de manière que ces deux renflements (7) délimitent ensemble un volume susceptible d'être rempli de liquide et puissent être plaqués l'un sur l'autre par pression, afin d'obturer le récipient en restant alors collés l'un à l'autre.

4. Récipient selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce qu'il comporte un anneau terminal (14) obturant le canal (12) d'expulsion du liquide, et qui peut être détaché du récipient afin de libérer l'ouverture de sortie dudit canal (12).