Installation pour la transmission de signaux auxiliaires sur une ligne téléphonique composée de plusieurs sections dans lesquelles il y a lieu d'employer, pour lesdits signaux, des courants de fréquences différentes. L'invention se rapporte à une installation pour la transmission de signaux .auxiliaires sur une ligne téléphonique camposée de plu sieurs sections dans lesquelles il y a lieu d'em ployer, pour lesdits signaux, des courants de fréquences différentes, l'installation com prenant des appareils branchés sur les con ducteurs de ladite ligne.
Suivant l'invention, eertains de ces appareils sont disposés .de ma nière à envoyer sur l'une desdites sections -de la ligne téléphonique des courants auxiliaires de signalisation d'une fréquence supérieure à celle du courant auxiliaire de signalisation reçu par eux de l'autre section, tandis que d'autres de ces appareils transmettent sur cette autre section des courants auxiliaires de signalisation de la basse fréquence voulue, quand ils reçoivent de la première section des courants auxiliaires de signalisation de ladite fréquence supérieure convenant à la trans mission de ces courants sur cette section, les appareils branchés sur les conducteurs de la ligne comprenant au moins un tube à vide.
Les dessins ci-joints donnent, à titre d'exemple, plusieurs formes de réalisation de l'objet de l'invention. Les fig. 1 et 2 con sidérées l'une à la suite -de l'autre, représen tent l'objet de l'invention appliqué au cas d'une ligne de transmission à longue distance divisée en sections et servant à la fois à un service téléphonique et à un service télégra phique, les courants auxiliaires de signali sation du service téléphonique devant présen ter différentes fréquences suivant les sections de la ligne de transmission afin de pouvoir être transmis sans que des troubles n'en résul tent par suite- du service télégraphique.
La fig. 3 donne une autre forme de réalisation de l'objet de l'invention qui constitue une mo dification apportée à la forme représentée fig. 1. La fig. 4 donne une troisième forme de réalisation .de l'objet de l'invention dans la quelle des sources séparées de courants auxi liaires de signalisation convenant respective ment aux diverses sections de ligne, sont utilisées.
Suivant les fig. 1 et 2, deux sections Ll et Lz d'une ligne téléphonique de transmission sont reliées entre elles par les conducteurs 1 et 2. La section T1 est supposée reliée aux a<B>a</B> ppareils d'un tableau commutateur,
tandis que la section LZ est supposée être une des extrémités d'une ligne à longue distance ser vant à transmettre à la fois des courants télé phoniques et des courants télégraphiqlzes. Les courants auxiliaires du service téléphonique, transmis pour actionner soit une sonnerie ou tout autre dispositif d'appel, présentent en pratique une fréquence d'environ 16 cycles par seconde, et les appareils placés au tableau commutateur de la section L, sont construits pour fonctionner sous l'action de :courants (le cette fréquence.
Cependant comme la, section de ligne L2 sert aussi à transmettre des cou rants télégraphiques dont les fréquences sont approximativement du même ordre que celle :des courants auxiliaires de signalisation du service téléphonique, ceux-ci ne peuvent être transmis sur la section L2 avec la fréquence mentionnée de 16 cycles.
En effet, dans une ligne servant à la fois à transmettre des cou rants téléphoniques et des courants télégra phiques, des filtres électriques sont prévus qui empêchent que les courants télégraphiques ne soient transmis vers les appareils télépho niques, et il s'ensuit que si lesdits courant auxiliaires étaient envoyés sur la section L' avec la fréquence de 16 cycles ils seraient ar rêtés par les filtres prévus sur cette section et ne parviendraient pas aux appareils voulus.
Il s'ensuit que les courants auxiliaires doivent avoir une fréquence supérieure à la limite des fréquences des courants retenus par les filtres de la section de ligne L2 (ces filtres n'étant point montrés au dessin car ils sont bien con nus en téléphonie et en télégraphie). On a trouvé qu'un courant présentant, une fré quence d'environ 128 cycles par seconde con vient très bien pour une telle section de ligne de transmission, bien que n'importe quelle fréquence au-dessus de la fréquence limite arrêtée par les filtres, puisse satisfaire aux conditions de bon fonctionnement de la ligne.
Une autre raison existe encore pour nécessiter l'envoi ,de courants auxiliaires de fréquences supérieures à 16 cycles par seconde sur la, section de ligne L2. Cette raison découle du fait que des répétiteurs téléphoniques sont utilisés en des points intermédiaires d'une ligne à longue distance et cela afin de per mettre une transmission efficace -des courants phoniques. Cependant des courants de la fré- quen@ce de 16 cycles par seconde ne peuvent être transmis efficacement à travers ces répé titeurs qui généralement sont du genre des tubes à vide à décharges d'électrons, à moins d'adopter pour ceux-ci une forme spéciale.
Jusqu'à ce jour en pratique on a eu recours à des relais connectés aux répétiteurs, et ces relais, actionnés par les courants auxiliaires de signalisation, relient une nouvelle source de courant à la, ligne de transmission. On voit donc qu'à chaque station répétitrice prévue sur la ligne, le courant auxiliaire reçu, en<B>ac-</B> tionnant un relais, provoque l'envoi par une source de courant placée à cette station répé titrice d'un nouveau courant auxiliaire sur la section suivante de la ligne.
Sur une ligne à longue distance formée au moyen de fils d'un petit calibre, et dans laquelle différents répé titeurs sont intercalés afin d'assurer une transmission satisfaisante de la parole, l'em ploi de ces relais n'est<B>pas</B> recommandable par suite du délai nécessité pour la transmis sion d'un signal et résultant des manoeuvres successives desdits relais placés .aux diffé rentes stations répétitrices. Il est donc dési rable que les courants auxiliaires de signali sation soient transmis directement à travers les différentes stations répétitrices, plutôt que renouvelés à ces stations.
Toutefois il est nécessaire que ces courants soient d'une am plitude plus petite que celle .des icourants or dinairement transmis, afin qu'ils ne soient pas déformés par les répétiteurs par suite de la surcharge du tube à vide, et qu'ils ne soient pas ainsi rendus impropres aux fonctionne ments des appareils qu'ils doivent actionner. D'autre part, leurs fréquences doivent être telles qu'ils puissent être transmis à. travers les répétiteurs utilisés. D'après ces différentes considérations on a trouvé que les répétiteurs peuvent être plus facilement amenés en réso nance pour des courants de la fréquence de 128 cycles par seconde, ou d'une fréquence plus élevée, que pour les courants de 16 cv.cles par seconde utilisés au tableau commutateur.
Afin de changer le courant auxiliaire de signalisation à basse fréquence (16 cyoles) produit au tableau commutateur, en un cou rant de signalisation de plus haute fréquence (128 cycles) convenant mieux à la transmis sion sur la ligne, ou réciproquement, c'est-à- dire en changeant le courant provenant de la ligne en un courant de la. fréquence voulue pour le tableau commutateur, on .a eu recours jusqu'à ce jour à des arrangements désignés sous le nom de groupes d'appel combinés. -Ces groupes sont ordinairement formés de plu sieurs relais -du type dit relais syntonisés ou accordés.
Certains de ces relais sont ajustés pour fonctionner seulement sous l'action des courants auxiliaires de signalisation arrivant de la ligne et présentant la plus haute des fré quences utilisées, c'est-à-dire 128 cycles, leur excitation provoquant la connexion des con ducteurs conduisant aux appareils du tableau commutateur à une source locale de courant de signalisation présentant la plus basse des fréquences utilisées soit 16 cycles, et con venant donc pour actionner lesdits appareils. Les autres relais de la série sont ajustés pour fonctionner sous l'action des courants de si gnalisation de la plus basse des fréquences utilisées, provenant du tableau commutateur, et leur but est de relier la ligne de transmis sion à une source de courant présentant la fréquence plus haute utilisée sur cette ligne.
Dans les installations montrées au dessin, des <B>î</B> amplificateurs à tube à vide à décharge d'é lectrons et transmettant des oscillations seule ment dans une direction, en combinaison avec des filtres de fréquence, remplacent les relais accordés qui reçoivent le courant de signali sation présentant la plus haute des fréquences utilisées.
Des condensateurs 32 et 30, 33 et 31 sont respectivement inclus dans les conducteurs 1 et 2 reliant les sections de ligne Li et L2. Un conducteur 3 placé en .dérivation entre les con ducteurs 1 et 2, est relié en -des points se trou vant entre les condensateurs 32 et 30, 33 et 31. Ce conducteur 3 forme avec les condensateurs 30 et 31 un filtre à basses fréquences; lequel laisse passer les courants phoniques à hautes fréquences, mais empêche les courants à basses fréquences, tels que ceux dont la fréquence est, pas exemple, en dessous de 200 .cycles par seconde.
Ces courants de basses fréquences provenant de la section de ligne LZ ne peu vent donc pas passer à travers les conduc teurs 1 et 2, mais sont dirigés vers les @conduc- teurs 6 et 7 en vue de commander l'envoi de courants d'appel convenant aux appareils du tableau commutateur. L'envoi de ces cou rants se fait à l'aide des dispositifs de la fig. 1 destinés à être associés avec la section Li ainsi qu'on.- le verra .dans la suite.
Les con densateurs 32 et 33 s'opposent au passage des courants de signalisation de la fréquence de 16 périodes provenant du tableau commuta teur relié à la section L, et empêchent en même temps que le conducteur 3 ne serve de dérivation au courant eontiiiu employé dans l'installation dont font partie les appareils du tableau commutateur et qui pourraient pas ser par les conducteurs 1 et 2. Les conduc teurs 4 et 5, 6 et 7 branchés sur les conduc teurs 1 et 2, contiennent des enroulements présentant une impédance relativement grande de manière à diminuer les pertes du courant phonique provoquées par la connexion des ap pareils de signalisation avec la ligne de trans mission.
En effet, une partie des courants phoniques qui passent des sections Ll à LZ ou de LZ à L, à travers. les conducteurs 1 et 2 pourraient être en partie dérivés par les con ducteurs 4, 5 et 6, 7. Les conducteurs 4 et 5 aboutissent au filtre 8 qui laisse passer les courants de signalisation de basses fréquences (16 cycles) produits au tableau commutateur, et s'oppose au passage des courants de toutes autres fréquences. Le filtre 8 est à son tour connecté avec un tube à vide A,. disposé pour fonctionner comme producteur d'harmoniques. Ce tube produit donc les harmoniques des ondes de 16 cycles reçues du filtre 8.
Un shunt 9 à résistance variable est connecté en dérivation sur le circuit d'arrivée du tube Al, et la valeur de cette résistance est ajustée de manière que dés impulsions irrégulières qui peuvent être dérivées sur les conducteurs 4, 5 provenant, par exemple, du service lélégra- phique ou celles qui peuvent provenir de la manoeuvre des crochets commutateurs des abonnés du service téléphonique, ne viennent pas se mélanger aux impulsions des signaux auxiliaires.
U n condensateur 10 est connecté en déri vation sur les enroulements d'arrivée du transformateur 11 de manière à former avec ces enroulements un circuit en parallèle et en résonance pour des courants de basses fré quences déterminées, telles que des fréquen ces de 16 cycles. Le circuit de départ du tube A, est relié au filtre 12, qui peut trans mettre sur la section de ligne L_. des courants de la fréquence convenant à cette liane, comme, par exemple, des courants d'une fré quence de 128 cycles, mais qui atténue et même supprime les courants de toutes autres fréquences. Les courants que ce filtre laisse passer sont amplifiés par un amplificateur du genre des tubes à vide A2, puis sont envoyés sur les conducteurs 13-15 et 14--16.
Une partie du courant transmis aux conducteurs let 14 passe par le transformateur 34 et le tube à vide A#j qui fonctionne comme redres seur de courant. Le courant transmis par ce tube A., dans son circuit de départ est donc du courant continu qui peut actionner le relais 19, lequel permet de connecter les conducteurs de la section de ligne LZ avec les conducteurs l5-16. Un courant d'appel de la fréquence voulue de 128 cycles est donc transmis à la section de ligne L...
En ce qui concerne les courants auxiliaires de signalisation de 128 cycles provenant de la section de ligne L2, ils passent par les con- dizcteurs 6 et 7 qui conduisent à un filtre 20 qui transmet ces courants auxiliaires de signalisation, tandis qu'il s'oppose au pas sage des courants de toutes autres fréquences. Les tubes à vide à, décharges d'électrodes A4 et A, sont reliés au filtre 20 de manière à am plifier les courants de signalisation transmis par celui-ci. Un condensateur 22 dérivé sur les enroulements d'arrivée d'un transforma teur 23 forme avec ces enroulements un cir cuit en résonance pour les courants d'une fré quence de 128 cycles.
Une résistance variable 21, placée aussi en parallèle par rapport au transformateur 23, est destinée à agir comme résistance shunt non inductive de manière à shunter les impulsions irrégulières (le courant, telles que celles du service télégraphique ou celles provenant de la man#uvre du crochet commutateur des abonnés du service télépho nique, et qui après avoir traversé le filtre 20 pourraient se mélanger aux impulsions des courants auxiliaires de signalisation. Le tube à vide A, est suivi d'un tube à vide A, qui fonctionne comme redresseur (le courants et dont le courant continu envoyé sur un circuit de départ commande le relais 27 afin de con necter les côtés de la section de ligne L,
à une source convenable de courants de signali sation pouvant être employés avec les appa reils du tableau commutateur. Cette source de courant est formée d'un tube à, vide A; fonc tionnant comme oscillateur syntonisé pour produire des courants de la fréquence désirée, c'est-à-dire de 16 cycles par seconde. Ces oscillations produites par ce tube sont trans mises à travers un certain nombre de tubes à vide, tels que A$ et A;,, de manière à être am plifiées à un degré voulu. Un filtre 30, relié au circuit de départ du tube A,, transmet des courants de la fréquence de 16 cycles con- -,enant aux appareils du tableau commuta teur, mais s'oppose au passage des courants de toutes autres fréquences.
Dans la forme de réalisation de la fig. 3 qui montre une modification pouvant être ap portée à l'arrangement de la fig. 2, le tube à vide A;, qui opère comme redresseur dans cette dernière figure, est remplacé par le relais 60 accordé pour fonctionner sous l'action des courants de la fréquence produite par les ap pareils du tableau commutateur, c'est-à-dire par des courants d'une fréquence de 16 cyles par seconde.
Ce relais 60 est relié aux con ducteurs 51 et 52 par les conducteurs 58 et 59, et son but est de commander la manoeuvre du relais 68 qui commande la connexion des conducteurs de la section de ligne L2 avec les circuits des tubes à vide A2o et A2, semblables aux tubes à vide A, et A2 de la fig. 2.
Suivant la troisième forme de réalisation montrée sur la fig. 4, on n'emploie pas de tube à vide producteur d'harmoniques du cou rant auxiliaire de signalisation de 1.6 cyles produit par le tableau commutateur. Le cou rant auxiliaire de la fréquence de 128 cycles qui doit être envoyé sur la section de ligne L2 est produit par une source de la fréquence voulue et qui peut être constituée par un os cillateur accordé ou par un générateur quel conque.
Cette source est connectée à la sec tion de ligne L2 par un relais accordé à la fréquence du courant auxiliaire fourni par le tableau commutateur connecté à la section de ligne Ll, ce courant auxiliaire ayant l'am plitude voulue puisqu'il n'est pas atténué par suite d'une transmission sur une ligne longue.
Au contraire le courant auxiliaire de signali sation de<B>128</B> cycles venant de la section de ligne L2 et qui peut être fortement affaibli puisqu'il provient d'une ligne longue, est d'a bord amplifié à l'amplitude voulue par un ou plusieurs tubes à vide à .décharges d'électrons, puis est redressé par un autre tube à vide afin d'actionner un relais à courant continu qui connecte à la section de ligne Ll une source de courant de la fréquence de 16 cycles. A cet effet les deux sections de lignes Ll et L2 de la ligne de transmission sont interconnectées par des conducteurs 1.00 et 101.
Un filtre 107 associé à ceux-ci laisse passer facilement les courants phoniques, mais empêche le passage des courants auxiliaires de signalisation pro duits par les appareils du tableau commuta teur associé avec la section de ligne Ll, et dont la, basse fréquence est inférieure à la série des fréquences utilisées par les courants phoniques. Le relais accordé susdit 103- est placé en dérivation entre les conducteurs 100 et 101, et fonctionne sous l'action des courants de signalisation à basses fréquences produits par les appareils du tableau commutateur.
Ce relais 103 commande le relais 114 qui peut connecter les conducteurs de la section de ligne L2 à une source convenable du courant de signalisation utilisé sur la ligne de trans mission et qui peut en pratique avoir une fré quence quelconque inférieure aux fréquence des courants phoniques. Des tubes à vide A3, A31 et A32 forment avec des enroulements offrant une haute impédance, un ensemble d'appareils branchés sur les conducteurs 10() et 101.
Un filtre 108, associé au circuit d'ar rivée du tube A3o, est disposé pour permettre une transmission efficace des courants de signalisation provenant de la section de ligne L2, tandis qu'il s'oppose au passage des Cou rants d'autres fréquences. L'élément à résis tance variable 109 agit comme un shunt pour empêcher le mélange dû aux impulsions irré gulières signalées plus haut. Le condensateur 110, dérivé sur les enroulements d'arrivée du transformateur <B>111,</B> forme avec ceux-ci un circuit en résonance pour les courants de la fréquence de signalisation de 128 cycles.
Les tubes A,,<B>-</B>et A31 ont pour but d'amplifier- le courant de signalisation à un degré voulu, et sont connectés au tube A32 qui fonctionne comme redresseur de courants et commande le relais 112. Celui-ci commande à son tour le relais 102 par lequel les conducteurs de la section de ligne Ll sont reliés à une source convenable d'un courant de signalisation des tiné à actionner les appareils du tableau com mutateur. Ce courant peut être en pratique d'une fréquence de 16 cycles.