Appareil pour la mettre de la vite e d'un mobile. l.'olijet de l'invention est un appareil pour la messire de la vitesse d'un mobile.
Il peut servir par exemple: ü uiie <I>per-</I> <B>sonne</B> se trouvant sur un aéroplane, pour déterminer la vitesse de celui-ci par rapport ;iii sol, en particulier si elle désire laisser tomber des bombes ou d'autres objets, tels que des sacs postaux, des emballages, en des points déterminés du sol;
à permettre à (ni observateur stationnaire de déterminer la vi tesse d'un navire ou d'un aéroplane éloigné, à déterminer la vitesse relative de deux mo biles sur l'un desquels l'observateur se trouve.
IL se distingue d*aiitres appareils connus pour la mesure de la vitesse d'un mobile. en ce qu'il comporte des organes mobiles qui constituent une ligne de visée qu'on petit déplacer angulairemeut entre des limites dont la distance peut être réglée, ainsi qu'un chronographe actionné par le déplacement de la ligne de visée et au moyen duquel un ob servateur peut déterminer le temps que met cette ligne de visée, dirigée sur un objet éloigné,
pour décrire l'angle séparant les deux limites et par suite la vitesse du mobile par rapport à l'objet. si l'on connait la distance de l'appareil à cet objet.
Le dessin annexé représente. à titre d'ex- emple, une fornio d'exécution de l'appareil destiné à permettre à un observateur se trou vant sur un aéroplane de mesurer la vitesse de celui-ci par rapport au sol.
Les fig. 1 et ? en sont des coupes verti cale, longitudinale et transversale; La<B>In</B> 3 en est une élévation latérale avec coupe partielle; Les<B>fi-.</B> 4 à ti sont des vues de détail, la dernière étant une coupe suivant la ligne ti--lï de la fi* 1; Les fig. 7 et S se rapportent au fonction nement de cette forme d'exécution.
Les organes constituant la ligne de visée, qui est mentionnée dans l'introduction, sont formés de deux tiges 1, 2<B>(fi-.</B> 1 et b) dis posées clans des montures l', 21 ayant la forme de<B>G</B> et articulées sur des supports 13 se trouvant aux deux extrémités d'une tige creuse 3 (voir aussi la<B>fi-,.</B> 2). Lorsqu'on veut s*en servir, on les amène à la position indi quée à la iig. 1 oii eiles sont parallèles l'une â l'autre. sinon, on peut les rabattre sur la tige 3 pour' diminuer leur encombrement.
La tige 3 est montée dans titi tube 4 qui passe entre les deux branches plates d'une fourche 61 solidaire d'titi arbre 6 et qui est maintenu en place dans la fourche 61 par un écrou 5. L'arbre 6 tourne dans un palier 7 fixé au fuselage 9 de l'aéroplane, de façon telle que son axe soit perpendiculaire art plan vertical qui contient l'axe longitudinal de cet aéroplane.
On peut faire tourner la tige 3 et avec elle la ligne de visée autour de l'axe de l'ar bre 6 entre deux limites dont l'une est fixe, tandis que la position de l'autre peut être réglée à volonté. Dans ce but, l'arbre 6 est solidaire d'un bras 10 (fig. 1 et '?2) relié par un ressort 11 en G à titi bras de manceuvre 12, muni d'une poignée 13. fou sur cet arbre 6 et se déplaçant entre deux limites fixes constituées par des mâchoires élastiques 15, 16, susceptibles de le retenir quand on l'en fonce en elles.
Le bras 10 est pourvu d'un couteau 101 destiné à venir reposer sur le pourtour d'une came 14 tournant autour d'titi arbre 14a. Lorsque le bras 12 est à la posi tion indiquée à la fig. 2, oit il repose dans la mâchoire 15, le bras 10. soumis à l'action du ressort 11, est en contact avec une butée 171 présentée intérieurement par une enve loppe 17 de l'appareil et constituant la limite fixe du mouvement de la ligne de visée.
Si on déplace le levier 12, pour l'amener dans la mâchoire 16 à la position indiquée en trait mixte, le levier 10 participe à ce mou vement, grâce au ressort 11, jusqu'à ce que son couteau 101 rencontre la came 14-, dès ce moment 12 se meut seul en bandant le ressort 11. La came 14 constitue la limite réglable du mouvement angulaire de la ligne de visée. Si l'on actionne 12 en sens opposé à celui du déplacement précédent, 10 revient à sa première position.
Suivant la partie de la came 14 avec la quelle le couteau 101 vient en contact, la distance entre les deux limites fixe et mobile varie. Cette variation a lien en fonction de la hauteur à laquelle l'aéroplane se trouve. Elle a lieu grâce à une couronne dentée 18 (fi* 1 et :.') solidaire de l'arbre 14- de la carne 14 en engrenant avec un pignon 19, solidaire à sort tour d'un bouton de manceu- vre 20 situa à l'extérieur de l'enveloppe 17. Le pignon 19 engrène en même temps avec une seconde couronne dentée 21, tournant avec titi anneau 22 (voir aussi la fig. 4) situ au fond d'titi logement 17 de cette enveloppe 17.
L'anneau 22 présente une graduation in térieure 221; faite en milliers de pieds anglais et se déplaçant en regard d'un index fixe 23. En manceuvrant le bouton 20, on peut ame ner en regard de l'index 23 la division de la graduation 221 correspondant à la hantent <B>à</B> laquelle l'aéroplane se trouve et par suite, vis-à-vis du couteau 101, une partie de la came 14 ayant titi rayon correspondant à cette hauteur, ce qui fait varier la distance entre les deux limites suivant lucite hauteur.
Le pignon 19 a une forme légèrement tron conique et est constamment poussé entre les cieux couronnes 18 et 21 par (in ressort 3-l, de façon qu'il n'y ait pas de jeu entre sa denture et les leurs.
Le levier 12 est muni d'une roulette l'Il (fig. 6) prenant appui sur le fond de l'enve loppe 17 et en regard de la roulette, d'une butée '?4, actionnant au passage, c'est-à-dire, quand on le fait passer de l'unie des mâchoires 15, 16 dans l'autre, titi poussoir 25 du chro nographe 26 (fig. 1) pour mettre celui-ci en marche oui l'arrêter. L'aiguille 27 (fig. 4) du chronographe 26 se déplace sur un cadran 28,
se trouvant à l'intérieur de l'anneau \32 et divisé directement en milles anglais par heure au lieu de l'être en secondes et en fractions de secondes. 29 est un poussoir per mettant de ramener l'aiguille 27 air zéro, et pourvu d'une tête moletée 30 ainsi que d'titi pignon 31 pour le remontage du chronographe.
Une position symétrique des deux mzî,- choires 15, 16 peut être obtenue par rapport à la verticale, quelle que soit l'inclinaison de l'aéroplane autour de sort axe transversal, entre certaines limites, grâce ait fait que l'enveloppe 17 petit tourner autour de l'arbre 6 et est munie d'un niveau 32; elle présente des coulisses 82 oit passent des vis<B>81</B> qui sont portées par le fuselage 9 de l'aéroplane et dont la tête peut être serrée sur elle, pour la maintenir en place, au moyen d'une poi gnée 33, destinée à être enfilée dans des trous ménagés dans cette tête.
Le tube 4 supporte un tube 35 (fig. 3) dans lequel est disposé un tube de visée 36 (voir aussi la fig. 5) pouvant tourner en lui et pourvu à son extrémité inférieure d'un réticule 37, à sa partie supérieure d'une oreille 38. L'oreille 38 présente une coulisse en arc de cercle 39 qui n'est pas concentri que à 35 et dans laquelle se déplace un doigt 40 d'un bras 41 solidaire de la tige 3.
Quand on fait tourner le tube 36, on oblige la tige 3 à se déplacer angulairenient dans le tube 4.
L'anneau 22 présente une graduation extérieure 42, faite eu milliers de pieds an glais et est entouré par un anneau fixe 43, portant une graduation faite eu milles anglais par heure. Les graduations 22' et 42 de pan neau sont faites eu sens inverses, ont des points de départ différents et ne sont pas à la même échelle.
Le fonctionnement de la forme d'exécu tion décrite est le suivant: Pour l'observateur se trouvant en a sur l'aéroplane (fig. 7) et se déplaçant avec lui dans le sens de la flèche f avec une vitesse c eu milles anglais à l'heure, une ligne de visée, dirigée sur un objet c sur le sol, dé crit dans rut temps t un petit angle 0 si ce temps i est faible.<B>81,</B> vu la petitesse de l'angle, on remplace la tangente par l'angle lui-même,
on a z <I>t = 7 H</I> oit r est la distance de Faéroplatte à l'objet c supposée connue et inestirée en milliers de pieds anglais, autrement dit sa hauteur ait- dessus du sol.
En conséquence., c varie d'une façon in versement proportionnelle à t, si r 0 est constant, c'est-à-dire si on s'arrange pour obliger 0 à varier d'une façon inversement proportionnelle à r. Lorsque l'observateur veut mesurer sa v itesse, il commence par amener l'enveloppe 17 à une position telle que les deux mâ choires 15. 16 soient situées symétriquement par rapport à la verticale, ce dont il s'assure à l'aide dit niveau 32, et l'y assujettit au moyen des vis 81.
Il amène ensuite, au moyen du bouton 20, la division appartenant à la graduation<B>292\</B> et correspondant à la hauteur à laquelle l'aéroplane se trouve en regard de l'index fixe 23, par exemple comme à la fig. 4, la division 8 (8000 pieds anglais). En ce faisant, il fait tourner la came 14 (dont les rayons sont inversement proportionnels aux hauteurs), de tisanière qu'en regard du couteau 10' se trouve une partie de la came correspondant à la hauteur de 8000 pieds.
Il vise alors à l'aide des tiges 1, 2, jusqu'au moment où il trouve dans sa ligne de visée, déterminée par ces deux tiges, un point suf- fisatument remarquable. A ce moment il fait passer le bras l'.3 de la mâchoire 15 dans la niàchoire 16 et communique ainsi au bras 10 un mouvement de rotation qui dure jusqu'à ce que le couteau 1.0' vienne en prise avec la carne 14; le levier 12, au passage, met en marche le chronographe 26, dont l'aiguille 27 chemine par le cadran 28.
A l'instant oit il voit repasser par la ligne de visée, ainsi déplacée, l'objet considéré, il ramène le levier 12 dans la mâchoire 15 et le levier 10 à sa position de repos. Le premier, au passage, agit sur le poussoir 25 et arrête le chrono graphe 26, dont l'aiguille 27 stoppe, sur le cadrait 28 en regard de la division corres pondante à la vitesse de l'aéroplane par rap port au sol.
8i l'observateur, après avoir ainsi déter miné sa vitesse, veut lancer une bombe ou tut autre objet sur un point du sol qui est donné et se trouve en avant de lui, il tourne le bouton 20 jusqu'à ce que celle des divi sions de la graduation 42 de l'anneau 2'21, qui correspond à soit altitude, soit en regard de celle des divisions de l'échelle fixe de 43 qui correspond à la vitesse qu'il vient de déter- inirier. II déplace ensuite le bras 12 jusqu'à ce que le couteau 10' du bras 10 soit en contact avec la came 14.
Dans ces condition il n'a plus qu'à làcher sa bombe au moment oit le but se trouve dans la ligne de visée donnée par les deux tiges 1, ?. En effet, la bombe mettra un temps t égal à pour atteindre le
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but, si elle est lancée d'un point situé à une hauteur r au-dessus du sol (fig. 8), g étant l'accélération de la pesan teur, si l'on ne tient pas compte de la résis tance de l'air.
Pendant ce temps, l'aéroplane se sera déplacé de
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de sorte que la tangente de l'angle 4# que devra former la ligne de visée cri avant de la verticale sera
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Or, les graduations de Fanneau 43 et 4'?. de l'anneau 22 et leurs zéros sont déterminés, en combinaison avec la carne 14, de façon à donner directement cette relation. Elles peuvent, cri outre, être établies pour tenir compte de la résistance de l'air et de l'aug mentation du temps t qui en résulte.
Il a été admis jusqu'ici que lors de la détermination de la vitesse, l'aéroplane avait oit vent debout, ott vent arrière. niais rie subissait pas tin vent latéral le faisant dériv er#.
Comme ce n'est que rarement le cas, le tube de visée 36, le réticule 37, la coulisse 39 sont prévus. A leur position normale les fils du réticule sont placés perpendiculaire- rirent à l'axe de l'arbre 6 de la ligne de visée des tiges 1, 2, c'est-à-dire se trouvent dans un plan vertical parallèle à celui contenant l'axe longitudinal de l'aéroplane.
Si les objets sur le sol ne semblent pas se déplacer paral lèlement aux fils, mais obliquement par rap port à ceux-ci, ou fait tourner le tube 36 jusqu'à ce que ces fils soient de nouveau parallèles aux déplacements apparents des objets; ce mouvement de rotation a pour résultat de faire tourner la ligne de visée autour de l'axe de la tige 4 d'une quantité déterminée par la coulisse incurvée 39 qui tient ainsi automatiquement compte de la dérive.
Si l'on veut làcher des bombes, la ligne de visée des tiges 1 et 2 doit être décalée pour tenir compte de la dérive, de la même- manière que pour la détermination de la vi tesse; on petit ainsi jeter des bombes sans être obligé de se mettre dans le vent, contrairement à ce qui a lieu généralement. La ligne de déplacement, par contre, doit être dirigée vers le but, comme .d'habitude.