Moteur à combustion interne. La présente invention concerne un moteur à combustion interne vertical comportant au moins une unité comprenant une paire de cylindres ouverts aux extrémités et dans chacun desquels deux pistons reliés respec tivement à une crosse supérieure et à une crosse inférieure, se meuvent en sens in verses l'un de l'autre, la crosse du piston supérieur de l'un des cylindres étant reliée au moyen d'une paire de tiges obliques à la crosse du piston inférieur de l'autre cylindre, et cette dernière crosse, par l'intermédiaire d'une bielle, à l'une des manivelles d'une paire de manivelles, lesdites tiges obliques d'un des groupes de deux pistons se croisant avec les tiges de l'autre groupe.
Dans titi moteur suivant l'invention, chacune des crosses de la paire de crosses inférieures adjacentes de l'unité est prolongée, de part et d'autre de la bielle et du côté opposé à celui en regard de l'autre crosse de la paire, pour former une paire de patins ou coulisseaux disposés transversalement au moteur et coopé rant avec une paire de surfaces guides cor- respondantes formées sur l'une de deux paires de colonnes du bâti du moteur, sur le côté de la paire de colonnes opposé à celui en regard de l'autre paire et transversalement au moteur;
dans le bat de supporter les efforts latéraux des tiges obliques croisée,, et de ménager des espaces d'accès entre les deux paires de colonies.
Un moteur selon l'inve tion est de cons truction simple et bon marché, facile à fa briquer et à monter, et, comme dans les ma chines à vapeur marines, on a facilement accès aux parties actives pour la visite, les réglages et les réparations.
Dans la forme d'exécution qui est décrite plus loin, les aies de paires de cylindres constituant une unité sont aussi rapprochées que possible, de façon que les deux mani velles, qui sont calées à peu près à 18() degrés l'une de l'autre, puissent n'être séparées que par la largeur du bras de mani velle et de telle fa@.on que les tiges croisées, reliant les crosses supérieures aux crosses inférieures par rapport auxquelles dernières les premières sont latéralement déplacées,
aient un minimum d'obliquité; chaque paire de cylindres est portée par deux paires de colonnes dont les côtés intérieurs forment les guides principaux pour les crosses inférieures et, comme l'axe de chaque paire de colonnes coïncide avec l'axe d'une paire de cylindres, l'espace compris entre les deux paires de co lonnes adjacentes est relativement petit. Par conséquent, au lieu d'utiliser cet espace, comme cela se fait d'habitude dans les mo teurs de ce genre, pour les guides qui pren nent les poussées latérales dues aux compo santes horizontales des forces transmises par les tiges obliques, ces guides sont formés, comme on l'a dit plus haut, sur le côté de chaque paire de colonnes du bâti opposé à celui en regard de l'autre. paire de colonnes, d'avant en arrière du bâti.
Cette construction permet aux extrémités supérieures des bielles principales d'être fourchues, tout en offrant suffisamment de place, entre les paires de colonnes adjacentes, pour permettre tu) libre aceî'_@s et une visite facile des portées internes des extrémités fourchues et des axes d'arti culation des crosses; cette construction pré sente également des avantages considérables en ce qui concerne la fabrication et le mon tage du moteur.
Une forme d'exécution de l'objet de l'in vention est donnée, à titre d'exemple, au dessin annexé qui représente une unité d'un moteur marin comportant des paires de cy lindres, des tiges croisées, des tiges de crosses, des bielles, des manivelles, des colonnes et des guides.
Fig. 1 en est une élévation latérale, l'un des cylindres étant représenté partie cri coupe par le milieu et les crosses étant représen tées partie en coupe suivant la ligue I-I de la fig. 3; Fig. ? en est une élévation eu bout; Fig. 3 est titi plan à plus grande échelle, en coupe suivant la ligne III-III de la fig. 1, et Fig. 4 est un plan en coupe partiel d'une variante de détail.
Les. directions dans lesquelles les coupes sont vues sont indiquées par les flèches ad jacentes aux lignes qui indiquent les plans de coupe.
A désigne la pièce de fonte . principale des cylindres qui forme la chemise à circu lation d'eau extérieure et qui porte les corps intérieurs a' des cylindres; cette pièce est boulonnée à un entablement a2, ou est venue de fonte avec cet entablement, qui est porté par les deux paires de colonnes D du bâti.
Les pistons inférieurs C sont reliés directe- nient aux crosses principales respectives.D, qui sont cri alignement avec eux, par les tiges E,\ et les pistons supérieurs C' sont reliés, par les tiges L'', aux crosses supé rieures I' qui, à leur tour, sont reliées par des paires de tiges croisées C G <I>G'</I> C' aux crosses respectives D.
Chacune des crosses I' est pourvue d'un piston f', de forme rectan gulaire, ajusté dans une chambre H de sec tion correspondante; qui est susceptible de former la pompe d'alimentation d'air.
Les chambres H sont situées sur des côtés oppo sés du guide-crosse supérieur h', lequel sup porte les poussées latérales dues aux efforts de tension normalement transmis par les tiges croisées, et les côtés h.2 des chambres forment des guides auxiliaires pour supporter les poussées, si, pour une raison quelconque, les tiges croisées viennent à être soumises à une compression.
a3 désigne des dégagements pour les tiges CT CCTI'G'.
Les deux crosses formant la paire de crosses principales D sont reliées, à leur manivelles respectives J, par des bielles K dont les extrémités fourchues 7c' pivotent sur des axes d'articulation d' portés par les cros ses. L'arbre vilebrequin est monté dans des paliers principaux m', formés sur la partie inférieure ±11 du bâti, qui constitue la plaque de fondation de la machine sur laquelle re posent les parties inférieures des colonnes D.
Les crosses D (voir fig. 3) sont pourvues de patins d2 qui sont assujettis par des bou lons<B>dl</B> et sont garnis de métal blanc d'; ces patins glissent sur les plaques guides L' qui, assujetties aux faces internes des co lonnes B par des boulons b2, supportent la poussée des bielles principales K.
Des prolongements d' sont formés sur les cî)tés extérieurs des crosses D et sont relis au corps de crosses par le bâti en forme de boite d6 et les nervures d'; ces prolonge- ments d1, qui forment des patins ou coulis- seaux,
sont garnis de métal blanc d"3 et ils glissent sur les plaques guides L3 assujetties aux faces des colonnes B par les boulons û4. Les patins b' et les plaques-guides L' sup portent les composantes horizontales des forces obliques transmises par les tiges croisées C G' lorsque ces dernières sont, comme dans le travail normal, sous tension.
Afin de supporter les composantes hori zontales, agissant en sens inverse, des forces obliques transmises par les tiges croisées, si ces dernières sont sous compression, des plaques guides auxiliaires b', assujetties par des boulons V aux colonnes B, sont prévues pour guider les surfaces extérieures des pa tins (P, surfaces garnies de métal blanc d9.
Dans la variante de détail représentée à la fig. 4, les patins d5, au lieu de faire corps avec la crosse D, sont assujettis à cette dernière, de façon à pouvoir eu être détachés, par les boulons d' ; cette construction permet aux surfaces guides d'être visitées et ajustées sans qu'on ait besoin d'enlever la crosse.
Comme cela a été dit, la disposition des guides bs et b sur les côtés extérieurs des colonnes B laisse libre l'espace compris entre les colonnes et permet l'accès aux deux côtés des extrémités fourchues des bielles.
Dans une autre variante de la forme d'exécution décrite, les garnitures en métal blanc peuvent être supprimées, les patins étant faits en un métal approprié susceptible de travailler convenablement sur les plaques guides et, dans certains cas, ces dernières peuvent être omises, les faces et les côtés des colonnes étant pourvus de surfaces qui peuvent être usinées pour former des guides.
Un moteur comprend habituellement plu sieurs des unités décrites, suivant la puis- sauce requise, et ces unités sont assemblées pour former lin tout se tenant, et la dispo sition générale ainsi que les détails décrits conviennent particulièrement bien pour la fabrication répétée de parties en séries.
Les détails de construction, en ce qui concerne les lumières d'échappement cc' et les lumières à combustible a", ainsi que les soupapes qui les commandent, les pistons à fourreau c' et le mode de fixation des tiges E et 1%' aux pistons, peuvent être d'une construction appropriée usuelle quelconque. Les parties actives comme les crosses D et les bielles K peuvent être renfermées par des plaques d'entourage détachables, bou lonnées aux parties principales du bâti.