CH718430B1 - Montre équipée d'aiguilles lumineuses. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une pièce d'horlogerie comprenant : – un habillage logeant un mouvement horloger comprenant un bâti (102), – un dispositif d'alimentation en énergie électrique (101) logé au sein de, ou sur, un composant du bâti (102) du mouvement ou d'un habillage de la pièce d'horlogerie, – un système d'affichage analogique (100) comprenant un indicateur (400) fixé sur un canon (300) solidaire en rotation d'un premier axe d'entraînement (104) agencé pour être entraîné en rotation par rapport audit bâti (102) du mouvement de la pièce d'horlogerie, – une première source de lumière active (404), fixée sur ledit canon (300) ou sur ledit indicateur (400), – une première paire d'éléments de contacts (201), ledit canon (300) comprenant un corps dont au moins la surface externe est en matière isolante électriquement ainsi qu'une paire de pistes conductrices d'électricité agencée pour connecter électriquement d'une part ladite première source de lumière active (404), et d'autre part ledit dispositif d'alimentation en énergie électrique (101) au moyen de ladite première paire d'éléments de contacts (201).

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, une montre disposant d'au moins un affichage analogique avec dispositif d'émission de lumière actif.

Etat de la technique

[0002] Parmi les montres, il est possible de distinguer les montres à affichage analogiques, qui possèdent un affichage à aiguilles ou disques, des montres à affichage numériques, qui réalisent l'affichage par des chiffres et des lettres grâce à des diodes électroluminescentes ou à des cristaux liquides. Certaines montres peuvent être qualifiées de „mixte“ car elles sont dotées d'affichage numérique et analogique.

[0003] Parmi les montres disposant d'au moins d'un affichage analogique, des éléments supplémentaires permettant une lecture dans l'obscurité peuvent être prévus. Une solution simple de l'art antérieur consiste à appliquer de la matière phosphorescente sur les différents éléments de l'affichage analogique. Toutefois, un inconvénient de cette solution est qu'elle impose de charger préalablement les éléments phosphorescents à la lumière du soleil ou auprès d'une source de lumière artificielle afin que ces derniers puissent ensuite émettre, durant une durée limitée, souvent quelques heures, de la lumière dans un environnement obscur. L'intensité lumineuse émise par ce type de solution est généralement faible et rapidement décroissante.

[0004] Une autre solution consiste à intégrer des éléments de lumière actifs, par exemple des diodes électroluminescentes, au niveau ou à proximité des éléments d'affichage analogiques. Différents agencements existent dans l'art antérieur, en particulier l'agencement divulgué dans US 5,751,662. Ce type d'agencement est relativement contraignant au niveau dimensionnel, car il nécessite en particulier un espace conséquent au centre des aiguilles d'affichage. Un autre agencement est divulgué dans EP 2 950 168 B1. L'alimentation électrique des éléments de lumière actifs se fait par l'intermédiaire des axes d'entraînement des deux aiguilles avec interposition d'une couche isolante d'électricité entre les deux axes. Ce type d'agencement nécessite que les deux axes disposent d'une connection avec la source d'énergie et il en résulte que ce type d'agencement est particulièrement encombrant..

Divulguation de l'invention

[0005] Un but de la présente invention est de proposer une pièce d'horlogerie disposant d'au moins un affichage analogique avec dispositif d'émission de lumière actif qui permet d'éviter ou pallier les inconvénients ci-dessus, ou en tout cas, d'offrir un meilleur compromis entre ces inconvénients.

[0006] Ceci est résolu par une pièce d'horlogerie comprenant : – un habillage logeant un mouvement horloger comprenant un bâti – un dispositif d'alimentation en énergie électrique logé au sein de, ou sur, un composant du bâti du mouvement ou d'un habillage de la pièce d'horlogerie – un système d'affichage analogique comprenant un indicateur fixé sur un canon solidaire en rotation d'un premier axe d'entraînement, agencé pour être entraîné en rotation par rapport audit bâti du mouvement de la pièce d'horlogerie, – une première source de lumière active, fixée sur ledit canon ou sur ledit indicateur, – une première paire d'éléments de contacts,selon l'invention ledit canon comprend un corps dont au moins la surface externe est en matière isolante électriquement ainsi qu'une paire de pistes conductrices d'électricité agencée pour connecter électriquement d'une part ladite première source de lumière active, et d'autre part ledit dispositif d'alimentation en énergie électrique au moyen de ladite première paire d'éléments de contacts.

[0007] Par ces moyens, un agencement simple et fiable est obtenu. Le fait que le canon comprenne un corps dont au moins la surface externe est en matière isolante électriquement ainsi qu'une paire de pistes conductrices d'électricité permet une grande liberté quant à l'agencement des différents éléments intervenant dans l'alimentation électrique de ladite première source de lumière active. En particulier, l'encombrement au centre, c'est-à-dire au niveau du canon et du premier axe d'entraînement, peut être considérablement réduit par rapport aux solutions de l'art antérieur.

Brève description des dessins

[0008] D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : – la fig. 1 représente une vue en coupe d'un système d'affichage analogique pour pièce d'horlogerie selon un mode de réalisation de l'invention; – la fig. 2 représente une vue partielle du système d'affichage analogique pour pièce d'horlogerie selon un mode de réalisation de l'invention; – la fig. 3 représente une vue éclatée des éléments de la fig. 2; – la fig. 4 représente une vue d'un canon comprenant une paire de pistes conductrices d'électricité; ; – la fig. 5 représente une vue d'un premier indicateur montée sur le canon de la fig.4 ; – la fig. 6 représente une vue éclatée des éléments de la fig. 5; – la fig. 7 représente une vue d'un deuxième indicateur; – la fig. 8 représente une vue éclatée des éléments de la fig. 7; – la fig. 9 représente une vue schématique du circuit électrique d'un mode de réalisation de l'invention;

Modes de réalisation de l'invention

[0009] La figure 1 illustre une vue d'ensemble d'un système d'affichage analogique 100 pour pièce d'horlogerie comprenant un premier indicateur 400 et un deuxième indicateur 500. La lecture de l'heure se fait de manière classique en fonction de la position angulaire des indicateurs 400, 500 par rapport à un cadran 103 ou un élément d'affichage fixe que comporte la pièce d'horlogerie. Les indicateurs 400, 500 sont entrainés en rotation par un mouvement horloger, de préférence mécanique (non représenté). Alternativement, d'autres types de mouvements pourraient être utilisés, à quartz par exemple. Le système d'affichage analogique 100 comprend un premier axe d'entraînement 104, par exemple un axe d'entraînement des heures agencé pour réaliser une rotation complète en douze heures, et un deuxième axe d'entraînement 105 coaxial au premier axe d'entraînement 104, par exemple un axe d'entraînement des minutes agencé pour réaliser une rotation complète en soixante minutes. Dans le mode de réalisation illustré, le premier axe d'entraînement 104 présente un perçage au centre afin de laisser passer le deuxième axe d'entraînement 105. Le premier et le deuxième indicateurs 400, 500 se présentent ici sous la forme d'une première et d'une deuxième planches d'aiguille 410, 510, chacune de ces planches étant agencée pour être montée directement ou indirectement (via une pièce intermédiaire par exemple) sur son axe d'entraînement correspondant. En particulier, la première planche d'aiguille 410 est montée sur un canon 300, ledit canon 300 étant monté sur le premier axe d'entraînement 104 et entrainé en rotation par rapport à un bâti 102 du mouvement (par exemple une platine ou un pont) de la pièce d'horlogerie. En particulier, la deuxième planche d'aiguille 510 est montée sur un support 505, ledit support 505 étant monté, directement ou indirectement, sur le deuxième axe d'entraînement 105 et entrainé en rotation par rapport à un bâti 102 du mouvement (par exemple une platine ou un pont) de la pièce d'horlogerie. Le canon 300 et le premier axe d'entraînement 104 pourraient être réalisés d'une seule pièce monobloc et présenter, par exemple, un perçage au centre afin de laisser passer le deuxième axe d'entraînement 105.

[0010] En rapport au mode de réalisation de la figure 1, et afin de permettre une lecture de l'heure dans l'obscurité, le système d'affichage analogique 100 comprend en outre une première source de lumière active 404 et une deuxième source de lumière active 504 alimentées par un dispositif d'alimentation en énergie électrique 101 logé au sein de, ou sur, un composant du bâti 102 du mouvement (par exemple une platine ou un pont) ou de l'habillage de la pièce d'horlogerie (par exemple une carrure, une lunette, un fond, un bracelet, un cercle d'emboîtage). Le dispositif d'alimentation en énergie électrique 101 se compose principalement d'une source d'énergie de type batterie ou micro générateur, d'un circuit électronique et d'un système de déclenchement automatique (par exemple un minuteur ou un capteur de luminosité) ou manuel (par exemple un bouton poussoir). La source d'énergie, le circuit électronique et le système de déclenchement sont bien connus de l'homme du métier, par exemple dans CH30090A ou dans CH331586A, et ne seront pas décrits en détail.

[0011] La figure 2 et sa vue en éclatée, la figure 3, représentent une vue partielle du cadran 103, d'un tube de cadran 200, d'éléments de contacts formant une première paire d'éléments de contacts 201 et d'une paire de pistes d'alimentation 202. Ladite première paire d'éléments de contacts 201 peut être montée indifféremment au niveau dudit bâti 102 du mouvement de la pièce d'horlogerie par exemple au niveau du tube de cadran 200, ou au niveau dudit canon 300. Dans l'exemple illustré, le tube de cadran 200, fixé sur le cadran 103, présente des usinages, ou gorges, permettant de loger la première paire d'éléments de contacts 201. Dans ce cas, ladite première paire d'éléments de contacts 201 est solidaire du cadran 103 et donc du bâti 102 du mouvement de la pièce d'horlogerie. Le tube de cadran 200 est réalisé dans une matière isolante électriquement, alternativement il peut être réalisé dans une matière conductrice d'électricité mais cette dernière sera revêtue, totalement ou partiellement, d'une couche isolante électriquement afin d'éviter que les éléments de contacts ne rentrent en connexion électrique l'un avec l'autre. Les éléments de contacts se présentent ici sous la forme de ressort-fils réalisés dans une matière conductrice d'électricité, de préférence métallique, ou dans une matière non-conductrice d'électricité et présentant un revêtement conducteur d'électricité, dorage ou cuivrage par exemple. La paire de pistes d'alimentation 202 est agencée pour créer une connexion électrique entre le dispositif d'alimentation en énergie électrique 101 et la première paire d'éléments de contact. La paire de pistes d'alimentation 202 peut être réalisée par un procédé d'épargne et d'électroformage directement sur le tube de cadran 200. Alternativement, la paire de pistes d'alimentation 202 peut être réalisée par apport et montage d'éléments préalablement mis en forme.

[0012] La figure 4 représente une vue détaillée du canon 300. Le canon 300 comprend un corps 301 en matière isolante électriquement, une première et une deuxième pistes conductrices d'électricité formant une paire de pistes conductrices d'électricité 302. La paire de pistes conductrices d'électricité 302 est connectée d'une part à ladite première source de lumière active 404 et d'autre part audit dispositif d'alimentation en énergie électrique 101 au moyen de ladite première paire d'éléments de contacts 201. Selon l'invention, au moins la surface externe dudit corps du canon 301 est en matière isolante électriquement. Préférentiellement, le corps du canon 301 est réalisé dans une matière isolante électriquement, par exemple une matière de type polymère. Encore plus préférentiellement, le corps du canon 301 est réalisé en polymère thermoplastique de type PEEK (polyetheretherketone). Alternativement, le corps du canon 301 peut être réalisé dans une matière conductrice d'électricité mais cette dernière sera revêtue, totalement ou partiellement, d'une couche isolante électriquement afin d'éviter que les première et deuxième pistes conductrices d'électricité ne rentrent en connexion électrique l'une avec l'autre.

[0013] Une première étape d'obtention du canon 300 est la mise en forme du corps du canon 301, par moulage par injection, usinage, fabrication additive ou tout autre procédé permettant la réalisation des différentes portées et zones fonctionnelles du corps du canon 301 avec les précisions souhaitées.

[0014] Une deuxième étape consiste à venir former la paire de pistes conductrices d'électricité 302 sur le corps du canon 301. Pour cela, plusieurs techniques sont envisageables, nous pouvons par exemple citer des techniques de masquage à l'aide de résine photosensible, gravure sélective et dépôt de matière conductrice. Des techniques de projection ou dépôt direct de matière conductrice pour former les pistes conductrices peuvent également être envisagées.

[0015] De manière privilégiée, l'étape de formation des pistes conductrices est réalisée par une étape d'ablation laser suivi d'un dépôt de matière conductrice. Dans ce cas, la matière du corps du canon 301 peut comprendre un additif ou des composés métalliques pouvant être activés par laser. Après ablation au laser, les additifs ou les composés métalliques se trouvent sur la surface traitée ce qui permet une meilleure accroche de la matière conductrice pour former les pistes conductrices. En plus de l'activation des additifs ou des composés métalliques, le laser forme une surface micro-rugueuse sur laquelle la matière conductrice s'ancre fermement lors de son étape de dépôt. L'étape de dépôt de la matière conductrice peut faire appel à des procédés de dépôt chimique et/ou dépôt en phase vapeur. De manière privilégiée, la matière conductrice sera choisie parmi les matières métalliques, en particulier les métaux couramment utilisés dans le domaine de l'électronique tels que le cuivre, l'or et/ou le nickel.

[0016] Sur la figure 1, nous pouvons voir que la première paire d'éléments de contacts 201 est avantageusement agencée pour réaliser un contact radial avec la paire de pistes conductrices d'électricité 302 (mieux illustré sur la figure 4) par rapport à l'axe de rotation du canon 300, permettant ainsi un meilleur contrôle de l'encombrement du système. En particulier, il est plus aisé de prévoir un diamètre de contact au centre plus faible dans le cas d'un contact radial que dans le cas d'un contact axial. Outre l'encombrement plus faible, un diamètre de contact au centre plus faible permet de mieux contrôler le couple de frottement résistant généré par la première paire d'éléments de contacts 201 sur le canon 300. De plus, cet agencement permet d'éviter de générer un effort axial par rapport à l'axe de rotation du canon 300. Un tel effort axial peut être néfaste quant à la tenue du canon 300 sur le premier axe d'entraînement 104 par exemple. Sur la figure 4, nous pouvons voir que le canon 300 comprend des encoches 303 permettant de faire passer une partie de la première piste conductrice d'électricité en retrait de la deuxième piste conductrice d'électricité, et vice versa. Cela permet de ne pas croiser les contacts électriques lors de la rotation du canon 300, en particulier lorsque le canon est agencé pour réaliser une ou plusieurs rotations complètes. En référence à la figure 3, nous pouvons observer que la forme des éléments de contact 201 permet d'avoir une pluralité de points de contact électriques sur la piste conductrice d'électricité correspondante. En particulier les deux parties rectilignes 201A opposées de 180° des éléments de contact 201, permettent d'avoir deux points de contact électriques sur la piste conductrice d'électricité correspondante. Cela permettant ainsi d'assurer la continuité du contact électrique lors de la rotation du canon 300 et lors du passage de l'encoche 303 au niveau de l'un des deux points de contact électriques.

[0017] La figure 5 et sa vue en éclatée de la figure 6 représentent le montage de la première planche d'aiguille 410 et de la première source de lumière active 404 sur le canon 300. La première source de lumière active 404 peut être composée d'une unique ou d'une pluralité de diodes électroluminescentes (par exemple des LED, OLED...). Préférentiellement, la première source de lumière active 404 est composée de 2 à 10 diodes électroluminescentes, encore plus préférentiellement 3 à 7 diodes électroluminescentes. Dans le cas où la première source de lumière active 404 est composée d'une pluralité de diodes électroluminescentes, le montage de ces dernières est avantageusement réalisé en parallèle les unes par rapport aux autres, permettant ainsi d'assurer l'alimentation électrique des différentes diodes électroluminescentes malgré la défaillance de l'une d'elle.

[0018] Optionnellement, un cache de première aiguille 405 peut être agencé afin de limiter les déperditions de lumière dans des directions non souhaitée, par exemple en dessous de la première planche d'aiguille 410.

[0019] La figure 7 et sa vue en éclatée, la figure 8, représentent le montage de la deuxième planche d'aiguille 510 et de la deuxième source de lumière active 504 sur son support 505. Un embout 507 destiné à être monté à force, à la fois sur une portée intérieure du support 505 et à la fois sur le deuxième axe d'entraînement 105, permet d'assurer le montage de l'ensemble.

[0020] Le support 505 présente des usinages, ou gorges, permettant de loger une deuxième paire d'éléments de contacts 508 destinés à connecter la deuxième source de lumière active 504 à la paire de pistes conductrices d'électricité 302. Cette connexion se fait avantageusement selon un contact radial par rapport au deuxième axe d'entraînement, permettant ainsi un meilleur contrôle de l'encombrement du système et évitant de générer un effort axial vis-à-vis du deuxième axe d'entraînement. Le support 505 est réalisé dans une matière isolante électriquement, alternativement il peut être réalisé dans une matière conductrice d'électricité mais cette dernière doit être revêtue, totalement ou partiellement, d'une couche isolante électriquement afin d'éviter une connexion électrique au sein de la deuxième paire d'éléments de contacts 508. La deuxième paire d'éléments de contacts 508 se présente ici sous la forme de ressort-fils réalisés dans une matière conductrice d'électricité, de préférence métallique, ou dans une matière non-conductrice d'électricité et présentant un revêtement conducteur d'électricité, dorage ou cuivrage par exemple.

[0021] La deuxième source de lumière active 504 peut être composée d'une unique ou d'une pluralité de diodes électroluminescentes (LED ou OLED). Préférentiellement, les première et deuxième sources de lumière actives 404, 504 sont montées en parallèle l'une par rapport à l'autre. Préférentiellement, la deuxième source de lumière active 504 est composée de 2 à 10 diodes électroluminescentes, encore plus préférentiellement 3 à 7 diodes électroluminescentes. Dans le cas où la deuxième source de lumière active 504 est composée d'une pluralité de diodes électroluminescentes, le montage de ces dernières est avantageusement réalisé en parallèle les unes par rapport aux autres, permettant ainsi d'assurer l'alimentation électrique des différentes diodes électroluminescentes malgré la défaillance de l'une d'elle. Un exemple d'agencement en parallèle des première et deuxième sources de lumière actives 404, 504, ainsi que l'agencement en parallèle d'une pluralité de diodes électroluminescentes au sein des première et deuxième sources de lumière actives 404, 504 est schématiquement représenté en fig.9. D'autres agencements sont possibles, notamment en choisissant une source de courant alternatif à la place d'une source de courant continu, tout en veillant au sens de montage de la pluralité de diodes électroluminescentes.

[0022] Tout comme pour la première planche d'aiguille 410, un cache de deuxième aiguille 506 peut être agencé afin de limiter les déperditions de lumière dans des directions non souhaitées, par exemple en dessous de la deuxième planche d'aiguille 510.

[0023] Dans un mode de réalisation privilégié, les planches d'aiguilles 410, 510 sont réalisées en matière transparente ou translucide. Avantageusement dans des matières de type polymère transparent ou translucide (PolyCarbonate, Cyclo Oléfines Polymères...) ou dans des matières de type minéral transparent ou translucide (verre de silice, quartz...). La source de lumière active peut alors être agencée de manière à éclairer le côté sous ou le côté sus de la planche d'aiguille 410, 510, ou être agencée de manière à émettre de la lumière au sein de la planche d'aiguille 410, 510. Dans ce dernier cas, comme cela est visible sur la figure 1, la première planche d'aiguille 410 peut présenter un décrochement 412 et la première source de lumière active 404 peut être montée sur le canon 300 de manière à émettre selon la direction longitudinale de la première planche d'aiguille 410 au niveau du décrochement 412. Un agencement similaire peut être prévu pour la deuxième planche d'aiguille 510 avec la deuxième source de lumière active 504 montée sur le support 505 et émettant selon la direction longitudinale de la deuxième planche d'aiguille 510 au niveau d'un décrochement 512 que comporte la deuxième planche d'aiguille 510.

[0024] Les planches d'aiguilles 410, 510 sont réalisées, soit de manière traditionnelle à partir de matière métallique, par exemple des alliages de cuivre, d'acier ou d'or. Dans ce cas, le matériau n'étant pas transparent, l'agencement de la source de lumière active sera réalisé de manière à éclairer le côté sous ou le côté sus de la planche d'aiguille afin de permettre la lecture de l'heure dans l'obscurité.

[0025] Les planches d'aguilles 410, 510 peuvent comprendre un ajout de matière luminescente, fluorescente ou phosphorescente, afin de renforcer l'effet esthétique. Des gorges 403, 503 (voir figures 5 à 8) peuvent être ménages à cet effet dans les planches d'aiguilles 410, 510. Pour les planches d'aiguilles 410, 510 réalisées en matière transparente ou translucide, il est possible de prévoir des ajouts de laque ou des métallisations pour une meilleure visibilité des indicateurs 400, 500. Dans le cas où la source de lumière active est agencée de manière à émettre de la lumière au sein de la planche d'aiguille, l'ajout de laque ou la métallisation pourra être partielle afin de ménager des zones revêtues 401, 501 et des zones non-revêtues 402, 502 d'où la lumière peut émerger de la planche d'aiguille. L'ajout d'une texturation mécanique sur une zone des planches d'aiguille 410, 510, ayant pour fonction d'extraire la lumière, peut également être prévue, comme par exemple une rugosité de surface, des structures pyramidales ou des stries.

[0026] D'autres constructions peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention. Il est par exemple possible de prévoir un affichage doté d'un seul indicateur lumineux, dans lequel cas le canon 300 pourra se présenter sous la forme d'un axe d'entraînement simple et ne nécessitera pas de présenter un perçage en son centre afin de laisser passer le deuxième axe d'entraînement. Les différents indicateurs lumineux ont été décrits en référence à une planche d'aiguille mais d'autres formes d'exécution sont possibles, par exemple sous la forme d'un disque lumineux entraîné en rotation.

[0027] L'homme du métier pourra également prévoir que la première planche d'aiguille 410 et le canon 300 soient réalisés d'une seule pièce monobloc.

[0028] Il est également possible d'utiliser d'autres sources de lumière actives comme des sources à incandescence, des sources à luminescence, ou des sources de type laser.

[0029] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le système d'affichage comprendrait une ou plusieurs LED UV au niveau du canon 300 ou des indicateurs 400, 500 et de la résine phosphorescente appliquée, soit directement au niveau de l'aiguille, soit au niveau du cadran 103 ou de tout autre élément d'affichage.

Claims (12)

1. Pièce d'horlogerie comprenant : – un habillage logeant un mouvement horloger comprenant un bâti (102) – un dispositif d'alimentation en énergie électrique (101) logé au sein de, ou sur, un composant du bâti (102) du mouvement ou dudit habillage de la pièce d'horlogerie – un système d'affichage analogique (100) comprenant un indicateur (400) fixé sur un canon (300) solidaire en rotation d'un premier axe d'entraînement (104), agencé pour être entraîné en rotation par rapport audit bâti (102) du mouvement de la pièce d'horlogerie, – une première source de lumière active (404), fixée sur ledit canon (300) ou sur ledit indicateur (400), – une première paire d'éléments de contacts (201),caractérisé en ce queledit canon (300) comprend un corps (301) dont au moins la surface externe est en matière isolante électriquement ainsi qu'une paire de pistes conductrices d'électricité (302) agencée pour connecter électriquement d'une part ladite première source de lumière active (404), et d'autre part ledit dispositif d'alimentation en énergie électrique (101) au moyen de ladite première paire d'éléments de contacts (201).

2. Pièce d'horlogerie selon la revendication précédentecaractérisé en ce queladite paire de pistes conductrices d'électricité (302) et ladite première paire d'éléments de contacts (201) sont agencées pour réaliser un contact radial par rapport à l'axe de rotation du canon (300).

3. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentescaractérisé ence queladite première paire d'éléments de contacts (201) se présente sous la forme de ressort-fils.

4. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentescaractérisé ence queladite première paire d'éléments de contacts (201) est solidaire du bâti (102) du mouvement de la pièce d'horlogerie.

5. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentescaractérisé ence queladite première source de lumière active (404) comprend une pluralité de diodes électroluminescentes montées en parallèle.

6. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentescaractérisé ence queledit corps de canon (301) est en matière de type polymère.

7. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications précédentescaractérisé ence queledit indicateur (400) comprend une première planche d'aiguille (410).

8. Pièce d'horlogerie selon la revendication précédente comprenant en outre : – une deuxième planche d'aiguille (510), destinée à être montée sur un deuxième axe d'entraînement coaxial audit canon (300) – une deuxième source de lumière active (504), par exemple une diode, fixé sur ladite deuxième planche d'aiguille (510) et connecté à ladite paire de pistes conductrices d'électricité (302) au moyen d'une deuxième paire d'éléments de contacts (508).

9. Pièce d'horlogerie selon la revendication précédentecaractérisé en ce queladite paire de pistes conductrices d'électricité (302) et ladite deuxième paire d'éléments de contacts (508) sont agencées pour réaliser un contact radial par rapport au deuxième axe d'entraînement (105).

10. Pièce d'horlogerie selon la revendication précédentecaractérisé en ce queladite deuxième paire d'éléments de contacts (508) se présente sous la forme de ressort-fils.

11. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 8 à 10caractérisé en ce queladite deuxième source de lumière active (504) comprend une pluralité de diodes électroluminescentes montées en parallèle les unes par rapport aux autres.

12. Pièce d'horlogerie selon l'une des revendications 8 à 11caractérisé en ce queladite première source de lumière active (404) et ladite deuxième source de lumière active (504) sont montées en parallèle l'une par rapport à l'autre.