CH716841B1 - Mouvement d'horlogerie à chronographe. - Google Patents

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CH716841B1
CH716841B1 CH01492/19A CH14922019A CH716841B1 CH 716841 B1 CH716841 B1 CH 716841B1 CH 01492/19 A CH01492/19 A CH 01492/19A CH 14922019 A CH14922019 A CH 14922019A CH 716841 B1 CH716841 B1 CH 716841B1
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Inventor
Nicoulin Olivier
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Montblanc Montre Sa
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Abstract

L'invention concerne un mouvement d'horlogerie (1) comprenant : une première source d'énergie mécanique (3) en liaison cinématique avec un premier système réglant (5) par l'intermédiaire d'un rouage de finissage (7) ; une deuxième source d'énergie mécanique (13) en liaison cinématique avec un deuxième système réglant (17) par l'intermédiaire d'un rouage de chronographe (15) ; un mécanisme de commande de chronographe (21) agencé pour arrêter et pour démarrer ledit rouage de chronographe (15) en réponse à des actions d'un utilisateur ; caractérisé en ce que ladite première source d'énergie (3) et ladite deuxième source d'énergie (13) sont reliées par une liaison cinématique (31) agencé pour transmettre en fonctionnement de l'énergie de manière unidirectionnelle, de ladite deuxième source d'énergie (13) à ladite première source d'énergie (3), lorsque le couple délivré par ladite deuxième source d'énergie (13) est supérieur à celui délivré par ladite première source d'énergie (3).

Description

Domaine technique
[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, un mouvement horloger comprenant un mécanisme de chronographe entrainé par sa propre source d'énergie.
Etat de la technique
[0002] Le document CH697015 décrit une pièce d'horlogerie comprenant un mouvement de base agencé pour entraîner des organes indicateurs du temps, ainsi qu'un module de chronographe qui est autonome et entièrement indépendant du mouvement de base. À cet effet, la pièce comporte deux barillets distincts, l'un pour servir de source d'énergie pour le mouvement de base et l'autre pour le module de chronographe, ainsi que deux systèmes réglants distincts.
[0003] Un tel agencement laisse inutilisée une grande partie de l'énergie qui est potentiellement disponible dans la pièce. Typiquement, le module de chronographe est en état de repos la plus grande partie du temps, et n'est mis en marche que de manière occasionnelle. Par conséquent, une partie de la réserve de marche potentielle n'est pas utilisée lors du fonctionnement courant de la pièce.
[0004] Le brevet français 1BA5889, déposé en 1838 par Nicolas Rieussec, décrit une pièce d'horlogerie à chronographe intégré présentant un premier rouage pour indiquer l'heure et un second rouage pour le chronométrage. Ces rouages sont alimentés par le même barillet, l'un des rouages à partir du tambour de ce dernier, l'autre à partir de son rochet.
[0005] Cet agencement permet l'utilisation de l'ensemble de l'énergie disponible pour l'entrainement de l'un ou l'autre des rouages, mais présente quandmême des inconvénients. Puisqu'un seul barillet est présent, il est difficile d'optimiser le couple pour les deux rouages, et la réserve de marche est relativement limitée. Par ailleurs, il est impossible de remonter le barillet lorsque le chronographe est en marche.
[0006] Le but de l'invention est par conséquent de proposer un mouvement d'horlogerie dans lequel les défauts susmentionnés sont au moins partiellement surmontés.
Divulguation de l'invention
[0007] De façon plus précise, l'invention concerne un mouvement horloger comme défini par la revendication 1.
[0008] Plus particulièrement, ce mouvement comporte : une première source d'énergie mécanique, tel qu'un premier barillet logeant un ressort moteur, en liaison cinématique avec un premier système réglant, par exemple un ensemble échappement-balancier-spiral, par l'intermédiaire d'un rouage de finissage ; une deuxième source d'énergie mécanique, tel qu'un deuxième barillet logeant un deuxième ressort moteur, en liaison cinématique avec un deuxième système réglant, tel qu'un deuxième système échappement-balancier-spiral, par l'intermédiaire d'un rouage de chronographe ; un mécanisme de commande de chronographe agencé pour arrêter et pour démarrer ledit rouage de chronographe suite à des actions d'un utilisateur, par exemple suite à des pressions séquentielles sur un ou des bouton(s) poussoir(s).
[0009] Selon l'invention, la première source d'énergie et la deuxième source d'énergie sont reliées par une liaison cinématique agencée pour transmettre, lors du fonctionnement normal du mouvement (c'est-à-dire pas pendant une phase de remontage), de l'énergie de ladite deuxième source d'énergie à ladite première source d'énergie de manière unidirectionnelle, et ce lorsque le couple délivré par ladite deuxième source d'énergie est supérieur à celui délivré par ladite première source d'énergie. À cet effet, ladite deuxième source d'énergie peut remonter ladite première source d'énergie si le couple fourni par ladite deuxième source d'énergie à la liaison cinématique est supérieur à, et donc suffisant pour surmonter, le couple fourni par ladite première source d'énergie à cette même liaison cinématique. En d'autres mots, pour autant qu'il y ait plus de couple fourni par la deuxième source d'énergie, la première sera remontée dans la mesure de la force disponible.
[0010] Ceci permet au rouage de finissage de profiter de l'énergie disponible dans la deuxième source d'énergie, ce qui augmente la réserve de marche du rouage de finissage. En effet, puisque le rouage de chronographe n'est qu'occasionnellement mis en marche, l'énergie contenue dans sa source d'énergie peut être mise au profit du rouage de finissage, pour autant que le couple disponible soit suffisant pour remonter la première source d'énergie. Lorsqu'il y a beaucoup de couple disponible dans la deuxième source d'énergie, la première peut être maintenue remontée à fond. S'il n'y a pas assez de couple dans la deuxième pour remonter la première (comme par exemple après utilisation du chronographe), cette dernière se déchargera jusqu'à ce qu'un équilibre entre les deux soit atteint. Cet équilibre sera maintenu par la suite, la décharge de la première entraînant son remontage partiel par la deuxième dans la mesure du possible, les deux sources motrices se dévidant ainsi en série.
[0011] Avantageusement, ladite deuxième source d'énergie est agencée de manière à fournir un couple maximum qui soit supérieur au couple maximum qui peut être fourni par ladite première source d'énergie. En d'autres mots, la deuxième est plus puissante que la première. Ceci maintient ainsi la première source d'énergie remontée à fond aussi longtemps que possible, ce qui améliore l'isochronisme en minimisant des possibles variations de couple d'entrainement du rouage de finissage. Dans un tel cas, la liaison cinématique peut présenter une multiplication des vitesses de rotation angulaires (c'est-à-dire un rapport d'engrenages > 1,0) entre la deuxième source d'énergie et la première, considéré dans ce sens en ce qui concerne les rotations des éléments, afin d'optimiser les couples au niveau de la liaison cinématique en diminuant celui de la deuxième source motrice.
[0012] Avantageusement, ladite première source d'énergie comprend une entrée pour son remontage ainsi qu'une sortie pour l'entrainement dudit rouage de finissage. Cette entrée est agencée pour coopérer avec un cliquet de telle sorte à permettre une rotation dans un sens de remontage de ladite première source d'énergie et à empêcher une rotation dans le sens inverse, évitant ainsi que la première source d'énergie puisse se dévider par son entrée. Ladite deuxième source d'énergie comprend également une entrée pour son remontage ainsi qu'une sortie pour l'entrainement dudit rouage de chronographe. Ces deux entrées respectives sont en liaison cinématique l'une avec l'autre, notamment par l'intermédiaire d'une liaison desmodromique tel qu'un renvoi, un rouage ou similaire.
[0013] Avantageusement, le mouvement comprend en outre un mécanisme de réserve de marche agencé pour prendre une information relative à la réserve de marche de ladite deuxième source d'énergie et pour commander un frein (tel qu'un stop-balancier, un organe qui bloque la rotation d'une roue ou similaire) agencé pour arrêter l'oscillateur dudit deuxième système réglant lorsque la réserve de marche de ladite deuxième source d'énergie est inférieure à une valeur seuil prédéterminée. Cette valeur seuil peut être prédéterminée par exemple en fonction du couple minimum qui garantit un chronométrage précis, afin d'empêcher l'utilisation du chronographe lorsque sa précision n'est plus suffisante.
[0014] Avantageusement, ledit mécanisme de réserve de marche comporte un engrenage différentiel ayant une première entrée en liaison cinématique avec ladite entrée de ladite deuxième source d'énergie, ainsi qu'une deuxième entrée en liaison cinématique avec ladite sortie de ladite deuxième source d'énergie, ledit engrenage différentiel comportant une sortie agencée pour commander ledit frein de manière directe ou indirecte. Alternativement, le mécanisme de réserve de marche peut être d'un autre type connu, basé par exemple sur une coopération entre un élément fileté et un élément taraudé.
[0015] Avantageusement, ladite sortie dudit engrenage différentiel est en liaison cinématique avec un disque de réserve de marche, dont la position angulaire est déterminée en fonction de l'état d'armage de la deuxième source d'énergie. Ce disque de réserve de marche comporte une came agencée pour coopérer avec ledit frein, cette came étant soit venue de matière avec le disque, soit solidaire en rotation avec le disque.
[0016] Avantageusement, ledit frein qui est commandé par le mécanisme de réserve de marche est un stop-balancier agencé pour coopérer avec le pourtour d'un balancier que comporte ledit deuxième système réglant, ledit pourtour présentant une forme ondulée. Cet agencement permet au stop-balancier de coopérer avec ledit balancier de manière très efficace.
[0017] Finalement, l'invention porte sur une pièce d'horlogerie comprenant un mouvement comme défini ci-dessus.
Brève description des dessins
[0018] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : Fig. 1 est un diagramme schématique d'un mouvement d'horlogerie selon un mode de réalisation de l'invention; A Fig. 2 et 3 sont des vues isométriques d'un mode de réalisation particulier d'une partie d'un mouvement d'horlogerie selon l'invention ; Fig. 4a et 4b sont des vues en plan du mécanisme de commande de chronographe ainsi que de quelques éléments qui y sont liés, lorsque le chronographe est au repos ; Fig. 5a et 5b sont des vues semblables à celles des figures 4a et 4b, le chronographe étant en marche ; Fig. 6a et 6b sont des vues semblables à celles des figures 4a et 4b, le chronographe étant à l'arrêt mais pas remis à zéro ; Fig. 6c est une vue isométrique correspondant à l'état du chronographe des figures 6a et 6b ; Fig. 7a et 7b sont des vues isométriques d'un détail de la construction du chronographe en deux états ; Fig. 8a et 8b sont des vues en plan du mécanisme de réserve de marche et de son stop-balancier, respectivement dans deux états ; et Fig. 8c est une vue isométrique illustrant l'agencement des éléments du mécanisme de réserve de marche.
Mode de réalisation de l'invention
[0019] La figure 1 illustre, sous forme schématique et générale, un mouvement d'horlogerie 1 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce diagramme, des liaisons cinématiques sont représentées par des flèches en pointillés. L'homme du métier peut agencer ces liaisons en utilisant des rouages de manière ad hoc, le calcul des rapports d'engrenages appartenant à ses connaissances générales.
[0020] Ce mouvement 1 comporte une première source d'énergie mécanique 3 qui est en liaison cinématique avec un premier système réglant 5 par l'intermédiaire d'un rouage de finissage 7 agencé pour entraîner des organes d'affichage du temps 9 de façon connue. Ces organes d'affichage peuvent être par exemple des aiguilles, des disques, un affichage mécanique digital ou tout autre agencement équivalent, et le système réglant 5 peut être de tout genre, notamment un système échappement-balancier-spiral conventionnel.
[0021] Dans l'agencement du mouvement 1 illustré, la première source d'énergie 3 prend la forme d'un barillet logeant un ressort moteur 3a, et dont le tambour 3a sert de sortie. À ce titre, ce dernier présente une denture périphérique 3c agencée pour entraîner en rotation les mobiles constituant le rouage de finissage 7. Une roue à rochet 3d du barillet est solidaire en rotation de l'arbre de barillet 3f, et sert d'entrée pour le remontage du ressort moteur 3a, ce dernier s'étendant entre ledit arbre 3f et ledit tambour 3b de manière connue. Afin d'éviter une surcharge du ressort moteur 3a, une bride glissante ou d'autres moyens standards peuvent être prévus, comme par exemple un encliquetage à limitation de couple au niveau de la roue à rochet 3d.
[0022] Afin d'empêcher le ressort moteur 3a de se dévider par la roue à rochet 3d, un cliquet 11 est prévu, ce dernier étant agencé pour permettre la roue à rochet 3d de pivoter exclusivement dans le sens du remontage du ressort moteur 3a, et de bloquer sa rotation dans l'autre sens.
[0023] Il va sans dire qu'une construction inverse de la première source d'énergie 3 est également possible, le tambour 3d servant d'entrée pour le remontage et la roue 3d servant de sortie pour l'entrainement du rouage de finissage 7, le cliquet étant agencé dans un tel cas pour coopérer avec la denture 3c du tambour 3b. Dans la suite, la configuration illustrée sera décrite, les mêmes considérations s'appliquant mutatis mutandis pour la configuration inverse.
[0024] Le mouvement 1 comporte également une deuxième source d'énergie 13, également illustrée sous forme de barillet, les signes de référence 13a-f correspondant aux signes 3a-f respectivement. La deuxième source d'énergie 13 est bien entendu distincte de la première.
[0025] Cette deuxième source d'énergie est agencée pour entraîner un rouage de chronographe 15, qui alimente à son tour un système réglant de chronographe 17, distinct du système réglant 5. À nouveau, ce système réglant 17 peut être de tout type approprié, notamment un système échappement-balancier-spiral conventionnel, dont la fréquence d'oscillation est adaptée aux besoins du constructeur.
[0026] Dans la construction illustrée, le rochet 13d de la deuxième source d'énergie 13 entraine le rouage de chronographe 15, le ressort moteur 13a étant remonté par le tambour 13b, mais la configuration inverse est également possible. À nouveau, la configuration illustrée sera décrite, les mêmes considérations s'appliquant mutatis mutandis à la configuration inverse.
[0027] Le rouage de chronographe 15 entraine au moins un organe d'affichage de chronographe 19, qui peut être par exemple une ou plusieurs aiguilles, disques, un affichage mécanique digital quelconque ou tout autre agencement approprié.
[0028] Puisque le rouage de chronographe 15 est distinct du rouage de finissage 7, il est exempt d'embrayage conventionnel. Le chronographe est donc plutôt du genre „stopwatch“, son arrêt étant assuré par un premier frein 25 coopérant avec le balancier 17a. Le premier frein 25 qui est illustré ici comme organe agencé pour coopérer avec le balancier 17a. Son démarrage est assuré par un fouet 26 agencé pour lancer le balancier 17a lors du démarrage du chronographe. Le frein 25 ainsi que le fouet 26 sont commandés par un mécanisme de commande de chronographe 21, qui assure le démarrage et l'arrêt du rouage de chronographe 15 en modifiant l'état du frein 25 (c'est-à-dire en le faisant évoluer entre un premier état dans lequel l'oscillation du balancier est bloquée et un deuxième état dans lequel le balancier 17a est libre d'osciller et inversement) et en actionnant le fouet 26 pour lancer le balancier. Le frein 25 est illustré ici sous forme d'un levier stop-balancier coopérant avec le pourtour du balancier 17a, mais d'autres configurations sont possibles. Par exemple, le fouet 26 et le frein stop-balancier 25 peuvent être combinés dans un seul organe, le frein peut agir pour bloquer un mobile du rouage de chronographe 15 afin d'arrêter le balancier indirectement, ou toute autre solution ad hoc peut être adoptée. Le mécanisme de commande de chronographe 21 assure également la remise à zéro de l'un au moins des compteurs 19 par l'intermédiaire de moyens appropriés, tels que des systèmes à cames et à marteaux comme généralement connu.
[0029] Le mécanisme de commande 21 est commandé à son tour par un ou plusieurs organes de commande 23 tel qu'un ou plusieurs poussoirs, accessibles à l'utilisateur.
[0030] Afin d'arrêter le rouage de chronographe 15 lorsque le couple fourni par la deuxième source d'énergie 13 devient insuffisant pour assurer une mesure de temps précis, le mécanisme comporte également un deuxième frein 27 de type quelconque (tel que par exemple un stop-balancier ou un organe qui bloque un mobile du rouage 15), qui est commandé par un mécanisme de réserve de marche 29. Ce mécanisme est en liaison cinématique avec le tambour 13b ainsi que le rochet 13d du deuxième barillet 13, et détermine l'état de charge du ressort moteur 13a en fonction des rotations du rochet 13d et du tambour 13b. Tout type de mécanisme de réserve de marche peut être utilisé, se basant par exemple sur un engrenage différentiel, sur des vis ou similaire. On note pour la bonne forme que cet aspect du mouvement lui confère une fonctionnalité avantageuse, mais sa présence n'est pas obligatoire.
[0031] Lorsque l'état de charge du ressort moteur 13a est suffisant pour assurer la précision du deuxième système réglant 17, le mécanisme de réserve de marche maintient le deuxième frein 27 dans un état permettant au système réglant 17 de fonctionner. Lorsque le ressort moteur 13a s'est dévidé jusqu'à un stade où la précision n'est plus assurée, le deuxième frein 27 est amené dans un état où il bloque le fonctionnement du deuxième système réglant 17. Par exemple, le deuxième frein 27 peut être construit sous forme de levier stop-balancier qui coopère avec le pourtour du balancier 17a. Ce pourtour comporte une forme ondulée afin de coopérer de manière efficace avec le deuxième frein 27.
[0032] Afin d'augmenter l'énergie disponible pour l'alimentation du rouage de finissage 7 lorsque le rouage de chronographe 15 est à l'arrêt, la deuxième source d'énergie 13 est en liaison cinématique avec la première source d'énergie 3 de telle sorte que la deuxième 13 puisse alimenter la première 3 lorsque le couple disponible dans la deuxième 13 est supérieur à celui de la première 3.
[0033] Dans la construction illustrée, le tambour 13b du deuxième barillet 13 est en liaison cinématique avec le rochet 3d du premier barillet 3. Plus génériquement, l'élément de la deuxième source d'énergie 13 qui assure son remontage (c'est-à-dire son entrée) est en liaison cinématique avec celui de la première source d'énergie par l'intermédiaire d'une liaison cinématique de couplage 31, qui peut être par exemple un renvoi, un rouage ou un engrenage direct entre ces éléments. Le rapport d'engrenage de cette liaison cinématique 31 peut être adapté aux besoins du constructeur, notamment pour optimiser la transmission d'énergie de la deuxième source motrice 13 vers la première 3.
[0034] De cette façon, lorsque le couple disponible dans la deuxième source d'énergie 13 dépasse celui de la première 3 au niveau de la liaison de couplage 31, la deuxième source d'énergie 13 alimente la première 3, en remontant son ressort 3a. C'est pour cette raison qu'aucun cliquet n'est prévu au niveau de la deuxième source d'énergie 13, un dévidement intempestif de la deuxième source d'énergie 13 étant empêché par le cliquet 11.
[0035] On comprend donc de ce qui précède que, lorsque le chronographe est à l'arrêt, les deux sources motrices 3, 13 coopèrent en série afin d'alimenter le rouage de finissage 7. Dans le cas où la deuxième source d'énergie 13 fournit un couple plus élevé que la première, elle maintient la deuxième source d'énergie complètement remontée jusqu'au moment où le couple, qu'elle fournit au niveau de la liaison cinématique 31, devient inférieur au couple maximum de la première source 3. Un effet de système à force constante est donc créé pour autant que la première source motrice 3 est maintenue remontée à fond par la deuxième source motrice 13. Lorsque le rouage de finissage continue de fonctionner, les deux sources motrices 3, 13 se dévident ensemble, leurs couples restant équilibrés puisque la première source d'énergie 3 est maintenue remontée jusqu'au niveau de la deuxième 13.
[0036] On note par ailleurs que, dans le cas où la deuxième source motrice 13 est plus puissante que la première 3, le rapport d'engrenage de la liaison cinématique 31 peut être multiplicateur (c'est-à-dire > 1,0) dans le sens du flux d'énergie (et considérant les rotations des éléments en question), cette multiplication étant adaptée pour optimiser le rapport des couples maximums des deux sources 3, 13 au niveau de cet engrenage 31. Ce faisant, on peut diminuer le couple fourni par la deuxième source motrice 13 à ladite première 3 afin d'obtenir un rapport de couple optimisé pour la transmission d'énergie ainsi que pour l'entrainement du rouage de finissage 7. Par conséquent, la deuxième source d'énergie peut être optimisée pour entraîner un chronographe, et le couple qu'elle fournit pour l'entraînement du rouage de finissage, est réduit et donc optimisé pour faire fonctionner le finissage.
[0037] Lorsque le rouage de chronographe 15 est actif, celui-ci est exclusivement alimenté par la deuxième source d'énergie 13, le cliquet 11 de la première source d'énergie 3 empêchant tout flux d'énergie vers la deuxième 13 depuis la première 3. La première source d'énergie 3 est ainsi empêchée de se dévider de manière brutale. Dans la mesure où le couple fourni par la deuxième source d'énergie 13 reste plus élevé que celui de la première 3, le flux d'énergie depuis la deuxième 13 vers la première 3 se poursuit comme décrit ci-dessus.
[0038] Lorsque la deuxième source d'énergie 13 est dévidée jusqu'au point où elle ne peut plus remonter la première 3, le flux d'énergie vers cette dernière ne peut plus s'effectuer, et les deux rouages 7, 15 du mouvement fonctionnent de manière totalement indépendante. Lorsque la deuxième source d'énergie 13 est à nouveau suffisamment remontée, ou lorsque la première source d'énergie 3 est dévidée jusqu'au point où le couple disponible dans la deuxième 13 devient suffisant pour entraîner l'entrée de la première 3, le flux d'énergie depuis la deuxième 13 vers la première 3 est rétabli.
[0039] Lorsque la deuxième source d'énergie 13 est dévidée jusqu'au stade où la précision du comptage n'est plus assurée, le mécanisme de réserve de marche 29 agit sur le deuxième frein 27 afin d'arrêter l'oscillateur du deuxième système réglant 17.
[0040] Afin de remonter les sources motrices 3, 13, on pourrait en principe prévoir plusieurs systèmes de remontage, un pour chaque source d'énergie 3, 13. Cependant, il est plus simple de prévoir un seul système de remontage 30a comprenant une couronne de remontage et/ou une masse oscillante, qui agit sur le tambour 13b de la deuxième source d'énergie 13 ou sur la liaison de couplage 31. Puisqu'il y a une liaison cinématique entre le tambour 13b de la deuxième source d'énergie 13 et le rochet 3d de la première 3, la rotation du tambour 13b remonte non seulement le ressort moteur 13a de la deuxième source d'énergie 13, mais également celui de la première 3, une protection évitant que ce dernier puisse être trop remonté.
[0041] Les figures 2 à 8c illustrent un mode de réalisation concret d'un mouvement d'horlogerie 1 reprenant le principe du schéma de la figure 1. Bien entendu, d'autres constructions reprenant la même fonctionnalité sont possibles, et celle illustrée ici n'est présentée qu'à titre d'exemple non limitatif.
[0042] Les figures 2 et 3 illustrent une partie du mouvement 1, le système de contrôle du chronographe 21 ainsi que les organes qui y sont associés ayant été enlevés afin de faire apparaitre plus clairement le reste du système. Par ailleurs, certains axes ainsi que le bâti n'ont pas été représentés.
[0043] Commençant par le premier barillet 3, qui loge un ressort moteur (non illustré), on voit clairement que ce dernier est remonté par son rochet 3d et entraine le rouage de finissage 7 par la denture 3c de son tambour. On note que la roue à rochet 3d se trouve sur le même côté du premier barillet 3 que sa denture de tambour 3c, mais ceci n'est pas obligatoire. La roue de secondes 7a porte l'aiguille des secondes 9 (représentée schématiquement) et entraine une minuterie (non représentée) de manière connue. Le rouage de finissage 7 se termine par la roue d'échappement 7b qui fait partie d'un système réglant comprenant une ancre 5a ainsi qu'un oscillateur formé d'un ensemble balancier 5b - spiral 5c.
[0044] Le cliquet 11 est agencé de manière conventionnelle, et évite que le ressort moteur se dévide par l'arbre 3f du premier barillet 3, le rochet 3d étant en liaison cinématique avec la denture 13c du tambour du deuxième barillet 13, par un renvoi 31 faisant office de liaison de couplage 31. Puisque le deuxième barillet 13 est plus puissant que le premier barillet 3, son tambour a été configuré de telle sorte à présenter un plus grand diamètre du rochet 3d, afin d'optimiser les couples au niveau de la liaison cinématique 30.
[0045] La denture 13c du tambour du deuxième barillet 13 est également en prise avec un rouage de remontage 30 destiné à être entrainé par une tige de remontoir et/ou une masse oscillante (non représenté(e)s) de manière habituelle, afin de remonter les deux barillets 3, 13 comme décrit ci-dessus dans le contexte de la figure 1. Alternativement, ce rouage 30 peut engrener avec le renvoi 31 ou avec le rochet 3d du premier barillet 3.
[0046] Le rouage de chronographe 15 est entrainé à partir du rochet 13d du deuxième barillet, et entraine un système réglant de chronographe 17 comprenant un échappement et ensemble balancier 17a - spiral 17b, en appliquant un couple à un mobile d'échappement 17c qui coopère avec une ancre 17d.
[0047] La variante illustrée est agencée de telle sorte à pouvoir compter les centièmes de secondes, et à cet effet le compteur 19 comprend un organe d'indication des centisecondes 19a1. Le mobile 15a est agencé pour effectuer un tour complet en une seconde, mais les rapports d'engrenage de la chaine cinématique de chronographe 15 peuvent être adaptés aux besoins du constructeur afin d'imposer une vitesse de rotation voulue à ce mobile 15a (par exemple un tour en 15, 30, 60, 120, ... secondes).
[0048] Afin d'obtenir cette vitesse de rotation, l'oscillateur balancier 17a - spiral 17b bat à une fréquence de 50 Hz, ce qui dévide très rapidement le deuxième barillet 13.
[0049] Le mécanisme de commande du chronographe 21 est illustré séparément sur les figures 4a à 6c, en lien avec le balancier spiral du chronographe 17a, 17b, ainsi qu'avec le mobile 15a du rouage du chronographe 15. Afin de ne pas surcharger les figures, l'ensemble des signes de référence n'est pas reproduit sur chaque figure.
[0050] Ce mécanisme 21 se base sur celui du brevet CH 146042, et a été intégré dans des compteurs de sport fabriqués par la société Fabrique d'Horlogerie Minerva S.A. à la même époque que ledit brevet. Par conséquent, le mécanisme sera décrit relativement brièvement. Il comporte non seulement le compteur des centièmes des secondes 19a (voir la figure 6c) monté sur le mobile 15a, mais également un compteur des secondes 19b, qui est solidaire en rotation d'un mobile des secondes chrono 21m entraîné par le premier mobile 15b du rouage de chronographe 15 par l'intermédiaire d'une friction (non représentée), ainsi qu'un compteur des minutes 19c. Bien entendu, d'autres configurations sont possibles.
[0051] Les figures 4a et 4b représentent le mécanisme de commande du chronographe 21 dans son état de repos, les compteurs étant arrêtés et remis à zéro.
[0052] Le mécanisme 21 comporte une roue à colonnes 21a, agencée pour être avancée par pas discrets suite à des actions de l'utilisateur sur un bouton poussoir 23, et ce par l'intermédiaire d'un jeu de leviers 21b.
[0053] La roue à colonnes 21a comporte deux rangées de colonnes (voir aussi la figure 6c) situées sur deux niveaux différents, une première rangée 21d pour la commande d'un double marteau de remise à zéro 21f, et une deuxième rangée 21c pour la commande d'un fouet 26, qui fait également office de frein lors de certaines phases du fonctionnement du système, comme cela apparaitra clairement par la suite.
[0054] Le marteau 21f comporte également un doigt 21g qui commande la position angulaire d'un frein supplémentaire 25b, qui est muni d'un ressort 25c. Ce dernier tend à maintenir le stop-balancier en contact avec une came 15a1 qui est solidaire en rotation du mobile 15a ainsi que de l'organe d'indication des centièmes des secondes, dont le fonctionnement sera décrit ci-dessous. Dans les figures 4a et 4b, le doigt 21g est éloigné du frein supplémentaire 25b, un bec 25b1 que comporte ce dernier coopérant avec une encoche que comporte la came 15a1 afin de bloquer la rotation du mobile des centièmes des secondes 15a (qui pivote dans le sens horaire sur la figure 4a). Puisque ce dernier est bloqué, aucun couple n'est fourni au mobile d'échappement 17c du chronographe, et le balancier 17a y associé est arrêté de manière indirecte. La position angulaire de cette encoche est agencée de telle sorte à ce que le compteur des centièmes affiche zéro.
[0055] Le fouet 26 est monté pivotant autour de l'axe géométrique du mobile 15a mais dans un autre plan (voir la figure 6c), et est maintenu dans la position angulaire des figures 4a et 4b par un élément élastique 21h. Le fouet 26 est commandé par un levier d'actionnement 21j qui coopère avec la deuxième rangée des colonnes 21c.
[0056] Le compteur des secondes 19b est solidaire en rotation d'un ensemble coeur 21k - doigt 21m1, qui sont solidaires en rotation de la roue 21m, qui est entraînée par l'intermédiaire d'une friction (non représentée) coopérant avec le mobile 15b du rouage de chronographe 15. Ce dernier engrène avec le rochet 13d du deuxième barillet 13, et est agencé pour effectuer un tour par minute, mais d'autres agencements et d'autres engrenages sont possibles.
[0057] Le doigt 21m1 entraine à raison d'un pas par minute un renvoi des heures chrono 21n, qui est solidaire en rotation d'un coeur 21p correspondant, commandé par le marteau 21f. Le renvoi des heures 21n engrène avec une roue des heures chrono 21q, qui est coaxiale avec l'ensemble coeur 21k - doigt 21m1 - compteur des secondes.
[0058] Afin de débrayer le renvoi des heures comptées 21n du doigt 21m1 lors d'une remise à zéro, ce premier comporte également une partie tronconique 21n1 (ci-après „cône“ afin d'alléger la lecture), qui coopère avec une pince 21r munie d'un ressort 21r1 tendant à faire rapprocher les bras de la pince. Ce faisant, lors de la remise à zéro, la pince 21r coopère avec le cône afin de déplacer le renvoi 21n axialement de telle sorte que sa denture soit hors de portée du doigt 21m1, tout en maintenant l'engrenage avec la roue 21q (voir également la figure 7a).
[0059] Lors de la mise en marche du chronographe (voir les figures 5a et 5b), la roue à colonnes est entraînée d'un pas, ce qui soulève le marteau 21f, qui s'écarte donc des coeurs 21k, 21p. En même temps, son doigt 21g soulève également le stop-balancier supplémentaire 25b, qui fait écarter son bec 25b1 de l'encoche de la came 15a1. Finalement une extrémité du marteau coopère avec la pince 21r afin d'écarter ses bras de telle sorte qu'ils ne coopèrent plus avec le cône 21n1, permettant au renvoi 21n de retomber sous l'effet d'un clinquant (non représenté) de telle sorte que sa denture puisse coopérer avec le doigt 21m1 (voir également la figure 7b).
[0060] En même temps, le passage d'une colonne de la deuxième rangée 21c soulève brièvement le levier d'actionnement 21j, ce qui actionne le fouet 26 et lui fait donner un coup au pourtour du balancier 17a. qui présente une forme ondulée afin d'optimiser sa coopération avec le fouet 26, comme mentionné ci-dessus. Le chronographe est ainsi démarré.
[0061] Lorsque l'utilisateur arrête le chronographe (voir les figures 6a-6c), la roue à colonnes 21a est entraînée d'un pas, et une colonne de la deuxième rangée 21c soulève le levier d'actionnement 21j. Ce faisant, l'extrémité du fouet 26est amenée en contact avec le pourtour du balancier 17a, l'arrêtant. Le rouage de chronographe 15 est ainsi arrêté.
[0062] Lors de la prochaine action sur le poussoir 23, le système se remet dans l'état des figures 4a et 4b : la pince 21r coopère à nouveau avec le cône 21n1 pour débrayer le renvoi 21n ; le marteau 21f coopère avec les coeurs 21k, 21p afin de remettre les compteurs 19b, 19c à zéro ; le stop-balancier supplémentaire 27 retombe sur la came 15a1, et le fouet 26 lance le balancier 17a. Par conséquent, le rouage de chronographe 15 tourne jusqu'à ce que le bec 25b1 bloque la came 15a1 à nouveau à une position angulaire dans laquelle le compteur des centièmes indique zéro. Ce faisant, l'effet de la friction du le mobile des secondes comptées 21m est vaincue par le couple fourni par le rouage de chronographe 15, ce qui permet au rouage de chronographe 15 de ne pas être bloqué par cette première lorsque le compteur des centièmes se remet à zéro.
[0063] Il va sans dire que d'autres constructions sont également possibles. Puisque la nature du système de chronographe n'est pas essentielle à la présente invention, il est sans objet d'évoquer explicitement des variantes supplémentaires qui sont à la portée de l'homme du métier.
[0064] Le système de réserve de marche 29 sera maintenant décrit en référence aux figures 1, 2, et 8a à 8c. À nouveau, l'ensemble des signes de référence ne sera pas représenté sur chaque figure.
[0065] Ce système 29 se base sur un engrenage différentiel 29a comprenant un premier mobile d'entrée 29b qui comporte une première denture 29b1 entraînée par une denture 13g solidaire en rotation du tambour du deuxième barillet 13, ainsi qu'une deuxième denture 29b2 solidaire en rotation de la première.
[0066] La deuxième entrée du différentiel 29a se compose d'un porte-satellite 29c entraîné par l'arbre 13f du barillet 13 par l'intermédiaire d'une roue 13h solidaire en rotation dudit arbre 13f et d'un renvoi 29d qui engrène avec une denture extérieure que comporte le porte-satellite 29c.
[0067] Le porte-satellite 29c est monté coaxialement par rapport au mobile d'entrée 29f et porte un mobile satellite 29f monté excentriquement en pivotement sur ce premier. Le mobile satellite 29f comprend un premier pignon satellite 29f1, qui engrène avec la denture 29b2, ainsi qu'un deuxième pignon satellite 29f2, qui est solidaire du premier pignon satellite 29f1 et qui engrène avec un mobile de sortie 29g. Ce dernier comporte une roue solaire 29g1 solidaire en rotation d'un pignon 29g2 qui entraine en rotation un disque de réserve de marche 29h muni d'une denture périphérique partielle 29h1.
[0068] Le disque de réserve de marche 29h comporte également un marquage 29h2 destiné à être visible à l'utilisateur, par exemple au travers d'un guichet pratiqué dans un cadran (non représenté) ou se déplaçant devant un index ad hoc afin d'indiquer l'état de charge du ressort moteur du deuxième barillet 13.
[0069] Le pourtour du disque de réserve de marche 29h définit également une came 29h3 comportant deux paliers à deux rayons différents, cette came coopérant avec le deuxième frein 27. Ce dernier prend la forme d'une bascule pivotée sur un élément de bâti et dont l'une 27a de ses extrémités coopère avec le pourtour du balancier 17a du chronographe, et dont l'autre 27b coopère avec ladite came 29h3. Un ressort 27c maintient la coopération entre l'extrémité 27b et la came 29h3, cette extrémité 27b portant une goupille, un plot, un doigt ou similaire, qui est maintenu en contact avec la came 29h3.
[0070] Lorsque la réserve de marche du deuxième barillet est suffisante pour assurer un chronométrage précis, la deuxième extrémité 27b du frein 27 est maintenue hors de contact de la serge du balancier 17a par le palier à plus grand rayon de la came 29h3, mais lorsque le deuxième barillet 13 est trop dévidé, le palier de moindre rayon fait pivoter le frein 27 sous l'effet du ressort 27c afin que la première extrémité 27a du frein 27 entre en contact avec la serge du balancier 17a, l'arrêtant.
[0071] Si le premier barillet 3 est également dévidé jusqu'au point où il fournit moins de force que le deuxième 13, ce dernier va recommencer à entrainer le premier barillet 3, le remontant dans la mesure du possible et augmentant ainsi la réserve de marche disponible pour le rouage de finissage 5, même dans un tel état de décharge.
[0072] Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en lien avec des modes de réalisations spécifiques, des variantes supplémentaires sont également envisageables sans sortir de la portée de l'invention comme définie par les revendications.

Claims (10)

1. Mouvement d'horlogerie (1) comprenant : – une première source d'énergie mécanique (3) en liaison cinématique avec un premier système réglant (5) par l'intermédiaire d'un rouage de finissage (7) ; – une deuxième source d'énergie mécanique (13) en liaison cinématique avec un deuxième système réglant (17) par l'intermédiaire d'un rouage de chronographe (15) ; – un mécanisme de commande de chronographe (21) agencé pour arrêter et pour démarrer ledit rouage de chronographe (15) en réponse à des actions d'un utilisateur ; caractérisé en ce que ladite première source d'énergie (3) et ladite deuxième source d'énergie (13) sont reliées par une liaison cinématique (31) agencée pour transmettre, en fonctionnement normal dudit mouvement, de l'énergie de manière unidirectionnelle, de ladite deuxième source d'énergie (13) à ladite première source d'énergie (3), lorsque le couple délivré par ladite deuxième source d'énergie (13) est supérieur à celui délivré par ladite première source d'énergie (3).
2. Mouvement (1) selon la revendication 1, dans lequel ladite deuxième source d'énergie (13) est agencée de manière à fournir un couple maximum supérieur au couple maximum qui peut être émis par ladite première source d'énergie (3).
3. Mouvement (1) selon la revendication 2, dans lequel ladite liaison cinématique (31), considérée dans le sens allant de ladite deuxième source d'énergie (13) à ladite première source d'énergie (3), présente un rapport d'engrenage multiplicateur.
4. Mouvement (3) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel : – ladite première source d'énergie (3) comprend une entrée (3d) pour son remontage ainsi qu'une sortie (3c) pour l'entrainement dudit rouage de finissage (7), son entrée (3d) étant agencée pour coopérer avec un cliquet (11) de telle sorte à permettre une rotation de ladite entrée (3d) dans un sens de remontage de ladite première source d'énergie et à empêcher une rotation de ladite entrée (3d) dans le sens inverse ; – ladite deuxième source d'énergie (13) comprend une entrée (13c) pour son remontage ainsi qu'une sortie (13d) pour l'entrainement dudit rouage de chronographe (15), lesdites entrées (3d, 13c) étant en liaison cinématique l'une avec l'autre.
5. Mouvement (1) selon la revendication précédente, dans lequel lesdites entrées (3d, 13c) sont en liaison desmodromique l'une avec l'autre.
6. Mouvement (1) selon l'une des revendications précédentes, comprenant un mécanisme de réserve de marche (29) agencé pour prendre une information relative à la réserve de marche de ladite deuxième source d'énergie (13) et pour commander au moins un frein (27) agencé pour arrêter l'oscillateur dudit deuxième système réglant (17) lorsque la réserve de marche de ladite deuxième source d'énergie (13) est inférieure à une valeur seuil prédéterminée.
7. Mouvement (1) selon la revendication 6 et l'une des revendications 3 à 5, dans lequel ledit mécanisme de réserve de marche (29) comporte un engrenage différentiel (29a) ayant une première entrée (29b) en liaison cinématique avec ladite entrée (13c) de ladite deuxième source d'énergie (13), ainsi qu'une deuxième entrée (29c) en liaison cinématique avec ladite sortie (13d) de ladite deuxième source d'énergie (13), ledit engrenage différentiel (29a) comportant une sortie(29) agencée pour commander ledit frein (27) de manière directe ou indirecte.
8. Mouvement (1) selon la revendication 7, dans lequel ladite sortie (29g) dudit engrenage différentiel (29) est en liaison cinématique avec un disque de réserve de marche (29h) dont la position angulaire est déterminée en fonction de l'état de réserve de marche de la deuxième source d'énergie (13), ledit disque de réserve de marche (29h) comportant une came (29h3) agencée pour coopérer avec ledit frein (27).
9. Mouvement (1) selon l'une des revendications 6 à 8, dans lequel ledit frein (27) est un stop-balancier agencé pour coopérer avec le pourtour d'un balancier (17a) que comporte ledit deuxième système réglant (17), ledit pourtour présentant une forme ondulée.
10. Pièce d'horlogerie comprenant un mouvement (1) selon l'une des revendications 1 à 9.
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