CH715867A1 - Dispositif pour détecter une posititon de référence angulaire d'un organe rotatif dans un mouvement horloger. - Google Patents

Dispositif pour détecter une posititon de référence angulaire d'un organe rotatif dans un mouvement horloger. Download PDF

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CH715867A1
CH715867A1 CH00214/19A CH2142019A CH715867A1 CH 715867 A1 CH715867 A1 CH 715867A1 CH 00214/19 A CH00214/19 A CH 00214/19A CH 2142019 A CH2142019 A CH 2142019A CH 715867 A1 CH715867 A1 CH 715867A1
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passive
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terminals
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Keller Matteo
Solignac Dominique
Käuper Peter
Mossier Evan
Rossi Nathanaël
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Ronda Ag
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Abstract

L'invention concerne un dipositif (10) pour détecter une position de référence d'une roue ou un disque d'un mouvement horloger, ainsi qu'une méthode pour détecter une position de référence d'une roue ou un disque d'un mouvement horloger. Ce dispositif comprend au moins un premier organe rotatif (20) et un interrupteur électromécanique configuré à être dans une première position lorsqu'une zone passive (22) du premier organe fait contact électrique avec une zone passive d'un deuxième organe rotatif (40) et à être dans une deuxième position lorsqu'une zone neutre (24) du premier organe est en contact avec le deuxième organe. Dans un mode de réalisation un dispositif tel que divulgué peut être disposé dans une montre à quartz pour détecter et agir sur la position d'une ou plusieurs aiguilles, par exemple l'aiguille des secondes, l'aiguille des minutes, etc.

Description

DOMAINE TECHNIQUE
[0001] Les concepts divulgués dans le présent document concernent le domaine de l'horlogerie et plus particulièrement un détecteur de position angulaire d'une aiguille de montre montée sur une roue du mouvement horloger.
TECHNIQUE ANTERIEUR
[0002] Plusieurs dispositifs de détection de la position angulaire d'une roue entraînée par un moteur horloger sont connus. La détection de la position d'une roue dans un train d'engrenages horloger permet de déduire la position angulaire d'un objet mobile d'affichage des informations horlogères qui est montée sur la roue. Un objet mobile d'affichage des informations horlogères peut être une aiguille de montre, par exemple. La détection de la position d'une roue dans un train d'engrenages horloger permet également de déduire la position angulaire d'un signe de référence sur un cadran d'un disque mobile en rotation, entraîné par l'engrenage, tel qu'un disque de quantièmes, par exemple. Ainsi, une aiguille de montre ou un disque de quantièmes peuvent être considérés comme des objets mobiles d'affichage des informations horlogères. La détection d'une position de référence angulaire de la roue ou du disque permet de corriger la position de la roue ou du disque vers une position souhaitée, par exemple pour remettre l'heure à une heure prédéterminée ou de mettre un indicateur de direction dans une direction prédéterminée. Ces dispositifs permettent de corriger un décalage de l'affichage par rapport à un référence interne ou externe de position angulaire. L'affichage peut être l'heure, le temps, une direction ou une orientation nord/sud etc.
[0003] Parmi les dispositifs connus, certains fonctionnent sur le principe d'un interrupteur électrique mécanique ou électromécanique, dans lesquels une connexion est formée lorsque la roue est dans une position de référence angulaire et la connexion est interrompu lorsque la roue quitte la position de référence angulaire.
[0004] De tels interrupteurs existent pour détecter une position de référence d'une roue et pignon d'un mouvement horloger. En détectant la position de référence de la roue on détecte aussi une position de référence de l'aiguille qui est attachée à la roue. La construction de l'interrupteur comprend un ressort à lames métallique. Le ressort a une forme allongée et est fixé par une partie centrale au milieu de la roue. Les deux extrémités de la lame frottent contre une piste circulaire quand la roue tourne. La piste circulaire est faite en deux parties métalliques pour former un îlot métallique à une position prédéterminée, isolé électriquement du reste de la piste métallique. La position de l'îlot est la position de référence angulaire. En développant une tension entre l'ilot et le reste de la piste, un courant passe dans la lame à ressort chaque fois qu'une de ses extrémités frotte contre l'îlot alors que le courant s'arrête lorsque le ressort ne touche plus l'îlot. Le frottement des extrémités de la lame empêche le libre mouvement de la roue. Le couple additionnel engendré par la friction de la lame augmente la consommation d'énergie pour actionner le train d'engrenages horloger. Dans une montre électromécanique, ceci peut être un sérieux désavantage en terme d'autonomie. Le couple peut être réduit en réduisant la longueur des lames du ressort à lames, mais ceci réduirait la précision de détection de l'angle. De plus, l'agencement de la piste circulaire limiterait la conception dans une montre ayant un espace limité. Cette solution peut s'avérer être très encombrante et sa fabrication relativement complexe nécessite une attention particulière à l'alignement.
[0005] Dans un autre système connu, des moyens de détection d'une position de référence angulaire d'une roue sont formés par des ressorts à lames qui sont repoussés par un ou plusieurs bras solidaires à la roue. En tournant, les bras roue pousse contre les lames quand la roue passe par la position de référence et un circuit détecte quand les lames sont ainsi poussées. Le désavantage dans ce système vient du couple causé par les bras qui pousse contre les lames, ce qui augmente la consommation d'énergie. De plus, le frottement qui est ajouter au système par les bras qui poussent contre les lames n'est pas constant. En plaçant les bras plus vers le centre de la roue le couple pourrait être réduit, mais ceci aurait un effet négatif sur la précision. Ce système souffre de la complexité de fabrication de la roue avec bras. De plus, l'agencement de ce type de lame limite les possibilités de conception dans une montre ayant un espace déjà limité.
[0006] Dans les solutions proposées l'important volume nécessaire a un impact direct sur l'épaisseur finale du mouvement, surtout si plusieurs roues coaxiales doivent être détectées. Dans la majorité de cas les horlogers cherchent à réduire la taille du mouvement et en particulier l'épaisseur pour permettre une intégration plus flexible laissant la place à d'autres modules.
[0007] Il existe des roues bi-matériaux ayant une zone conductrice placée à un endroit prédéterminé, la position de référence angulaire. De préférence la zone conductrice est courte et disposée dans le sens d'un rayon de la roue. Le reste de la surface de la roue est électriquement isolant. Deux sondes frottent contre la roue pendant qu'elle tourne. Une tension est développée entre les deux sondes. Lorsque les sondes font contact avec la piste un courant est détecté et ainsi la position de référence est détectée. Ce système, étant basé sur un frottement des sondes contre la roue, a le même désavantage d'augmentation de la consommation d'énergie. En rapprochant la piste vers le centre de la roue le couple pourrait être réduit, mais il y aurait une perte de précision dans la détection de la position de référence angulaire.
RESUME DE L'INVENTION
[0008] En vue de l'état de la technique il est désirable d'avoir un détecteur de position de référence d'une roue dans un pièce horlogère qui soit précis et qui minimise le couple de frottement additionnel. Un tel détecteur doit être réalisable en ajoutant un minimum de composants supplémentaires pour pouvoir être agencés dans l'espace limité que présente la pièce horlogère.
[0009] Ainsi, selon un premier aspect, il est divulgué un dispositif pour détecter une position de référence angulaire d'au moins un premier organe rotatif dans une configuration de train d'engrenages comprenant une pluralité d'organes rotatifs, le dispositif comportant : <tb><SEP>un circuit électronique ayant deux bornes pour un source d'énergie, le circuit électronique ayant un premier état dans lequel une première impédance électrique est présentée entre les deux bornes et un deuxième état dans lequel une deuxième impédance électrique, distinct de la première impédance, est présentée entre les deux bornes, ledit premier organe faisant partie du circuit ; et <tb><SEP>un interrupteur électromécanique ayant une première position qui met le circuit dans le premier état et une deuxième position qui met le circuit dans le deuxième état ; <tb><SEP>le premier organe comportant une zone passive électriquement conductrice et une zone neutre qui est isolée électriquement de la zone passive, la zone passive et/ou la zone neutre étant disposée sur le premier organe de façon à indiquer la position de référence angulaire ; <tb><SEP>caractérisé en ce que : <tb><SEP><SEP>le dispositif comporte en outre un deuxième organe rotatif du train d'engrenages, le deuxième organe étant adapté à s'engrener avec le premier organe, une zone périphérique du premier organe entrant en contact avec une zone périphérique du deuxième organe ; <tb><SEP><SEP>au moins une portion de la zone périphérique du deuxième organe est électriquement conducteur et fait partie d'une zone passive du deuxième organe; et <tb><SEP><SEP>l'interrupteur électromécanique est configuré à être dans la première position lorsque la zone passive du premier organe fait contact électrique avec la zone passive du deuxième organe et à être dans la deuxième position lorsque la zone neutre du premier organe est en contact avec le deuxième organe.
[0010] Selon un autre aspect, un organe rotatif pour un train d'engrenages est divulgué, le train d'engrenages comprenant au moins l'organe rotatif et un deuxième organe rotatif comportant au moins une périphérie conductrice. L'organe et le deuxième organe sont agencés pour s'engrener, l'organe comportant une zone passive électriquement conductrice et une zone neutre électriquement isolée de la zone passive. L'organe rotatif est caractérisé en ce que la zone passive est disposée sur l'organe de façon qu'elle fasse contact électrique avec la périphérie du deuxième organe lorsque le premier organe, en s'engrenant avec le deuxième organe, se trouve dans au moins une position de référence angulaire ou lorsque le premier organe se trouve dans toute position qui est différent de la position de référence angulaire.
[0011] Dans un mode de réalisation de l'invention, l'organe rotatif décrit ci-dessus, est configuré pour que la partie de la zone passive qui s'engrène avec le deuxième organe comporte deux bords, chacun indiquant une position de référence angulaire différente.
[0012] Selon encore un autre aspect, il est décrit un mouvement horloger comportant un train d'engrenages comprenant au moins deux organes rotatifs, un premier des deux organes rotatifs ayant ou moins une périphérie conductrice électrique. Le mouvement horloger est caractérisé en ce que le deuxième organe rotatif est l'organe selon la description ci-dessus. Il est à noter que le mouvement horloger peut avoir plusieurs trains d'engrenages. De façon générale, les organes indicateurs, tels qu'aiguilles ou disques de quantième, d'un mouvement horloger peuvent être entraînés par un seul ou par plusieurs moteurs séparés.
[0013] Un mouvement horloger pour détecter au moins une position de référence angulaire d'un organe indicateur est aussi divulgué, la pièce horlogère comportant le dispositif selon la description ci-dessus. Le premier organe a un nombre de dents d'engrenage qui est équivalent à un nombre de dents d'engrenage du deuxième organe. L'organe indicateur peut être attaché au premier organe ou au deuxième organe et la position de référence angulaire de l'organe indicateur est détectable en détectant la position de référence du premier organe. Au lieu d'être attaché au premier organe ou au deuxième organe, l'organe indicateur pourrait être entraine par le premier ou le deuxième organe. Autrement, le premier organe a un nombre de dents d'engrenage différent d'un nombre de dents d'engrenage du deuxième organe, l'organe indicateur étant attaché au premier organe. Dans ce cas, la position de référence angulaire de l'organe indicateur est détectable en détectant la position de référence du premier organe. Autrement, le premier organe a un nombre de dents d'engrenage multiple d'un nombre de dents d'engrenage du deuxième organe, l'organe indicateur étant attaché au deuxième organe. Cette fois la position de référence angulaire de l'organe indicateur est détectable en détectant la position de référence du premier organe et en prenant compte d'un nombre de révolutions du premier organe et un rapport du nombre de dents des deux organes respectifs.
[0014] Finalement, selon un autre aspect, une méthode pour détecter au moins une position de référence d'un organe rotatif dans le dispositif décrit ci-dessus. La méthode comprend : application d'un courant dans la première borne électrique ou application d'une tension entre la première borne électrique et la deuxième borne électrique ; mesure, respectivement, d'une tension ou une variation de tension entre les deux bornes électrique ou au moins à l'une des bornes électrique ou un courant ou une variation de courant dans au moins une des bornes électriques pendant que l'engrenage tourne ; et attribution d'une position de référence angulaire au premier organe lorsque la tension ou le courant varie.
[0015] Ainsi, pour détecter une position de référence angulaire d'une première roue d'un engrenage, on utilise une roue bi-matériaux, ayant une première zone électriquement conductrice et une deuxième zone isolée électriquement de la zone conductrice. Dans un mode de réalisation la deuxième zone est un isolant. Dans un autre mode de réalisation la deuxième zone est aussi conductrice et elle est isolée de la première zone par un isolant électrique. Dans tous les modes de réalisation un interrupteur est réalisé pour créer un circuit ayant un premier état ou un deuxième état, un des deux états étant associé à la position de référence angulaire. L'interrupteur a besoin de deux roues pour faire en sorte que le circuit soit dans au moins un des deux états. L'interrupteur a deux surfaces de contact dont une se trouve sur une partie de l'engrenage de l'une des roues et l'autre se trouve sur une partie de l'engrenage de l'autre roue.
[0016] La première zone de la roue est une zone passive et la deuxième une zone neutre. La zone passive permet un flux de courant, soit quand la roue est dans la position de référence soit quand elle est dans une autre position. Une partie de la zone passive est une première des deux surfaces de contact de l'interrupteur et une partie de la zone d'engrenage de la deuxième roue est la deuxième surface de contact de l'interrupteur.
[0017] Ainsi, selon l'invention, un interrupteur électromécanique agencée sur deux roues d'un train d'engrenages permet de détecter au moins une position de référence angulaire d'au moins une des roues en ajoutant un minimum possible de couple de frottement. Le contact entre les surfaces de contact de l'interrupteur se fait par roulement des zones d'engrenages des deux roues l'une sur l'autre.
[0018] Selon un mode de réalisation, une zone passive sur une des roues permet de détecter jusqu'à deux positions, une au début de la zone et une à la fin. Selon un autre mode de réalisation, une roue peut avoir plusieurs zones passives pour permettre la détection de plusieurs positions de référence. Dans un mode de réalisation, les différentes positions de références ne sont pas équidistantes l'une de l'autre, ou les zones passives ne sont pas de la même taille ainsi il est possible de distinguer entre les différentes positions de référence.
DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS
[0019] La présente invention et ses avantages seront mieux compris grâce à la description détaillée qui suit en référence aux figures annexées, dans lesquelles : <tb><SEP>figure 1 montre une vue de plan de deux roues selon un mode de réalisation de l'invention; <tb><SEP>figure 2 montre une vue de plan de deux roues selon un autre mode de réalisation de l'invention; <tb><SEP>figures 3a et 3b montrent une vue de face et une vue de plan, respectivement, d'un engrenage entre deux roues et pignons et une aiguille selon un mode de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 4a et 4b montrent une vue de face et une vue de plan, respectivement, d'un engrenage entre deux roues et pignons et une aiguille selon un autre mode de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 5 illustre une vue de face d'une connexion entre une platine ou un pont d'une pièce horlogère et un axe d'une roue, réalisée par une lame ressort ; <tb><SEP>figure 6 illustre une vue de face d'une connexion électrique à un axe d'une roue, réalisée par une sonde à ressort; <tb><SEP>figure 7 montre une connexion électrique à un axe par un palier conducteur selon un mode de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 8 montre une connexion électrique à une zone passive d'une roue, réalisée par une rondelle ressort selon un mode de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 9 montre une vue de plan de deux roues selon encore un autre mode de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 10 montre une vue de plan de deux roues selon un autre mode encore de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 11 montre une roue bi-matériaux selon un autre mode de réalisation de l'invention ; <tb><SEP>figure 12 montre un mode de réalisation d'un engrenage selon l'invention dans lequel la roue de la figure 11 est déployée ; <tb><SEP>figure 13 montre un train d'engrenages comportant une pluralité de roues, adapté pour détecter une position de référence de trois des roues en incluant trois roues bi-matériaux selon un mode de réalisation de l'invention ; et <tb><SEP>figure 14 montre un train d'engrenages comportant une pluralité de roues, adapté pour détecter une position de référence de trois des roues en remplaçant trois des roues existantes par des roues bi-matériaux selon un mode de réalisation de l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0020] L'invention permet de détecter une position de référence angulaire d'un objet mobile d'affichage des informations horlogères. L'invention peut donc être déployée dans une montre électromécanique dans laquelle un ou plusieurs organes indicateurs, tel qu'une aiguille d'affichage ou un disque de quantièmes, sont entraînés par un ou plusieurs moteurs. L'invention permet de savoir, plus particulièrement, quand une roue est dans une position angulaire de référence. Ainsi il est possible d'ajuster une position de la roue jusqu'à la position de référence. Ainsi, l'invention permet de connaître la position d'un organe indicateur porté ou entraîné par la roue ou de mettre l'organe indicateur dans une position angulaire déterminée. L'invention peut être déployée ou autrement intégrée dans une montre connectée ayant un affichage analogique basé sur un module mécanique à aiguilles.
[0021] La figure 1 illustre une vue de plan de deux organes rotatifs dans une configuration d'engrenage, chaque organe rotatif s'engrenant avec l'autre en faisant contact entre des zones périphériques de chaque organe. Un organe rotatif peut être une roue, un pignon ou un disque dans un mouvement horloger. Le premier organe 20 est monté en rotation sur un premier axe 30 et le deuxième organe 40 est monté en rotation sur un deuxième axe 50. Le premier organe a une zone périphérique 26 et est configuré à s'engrener avec le deuxième organe par contact entre la zone périphérique du premier organe et une zone périphérique 46 du deuxième organe. Les zones périphériques comportent, préférablement, des dents d'engrenage pour faciliter l'entrainement en rotation des deux organes dans l'engrenage. Dans une pièce horlogère dans lequel un mode de réalisation de l'invention est déployé, les deux organes peuvent être par exemple deux roues, deux disques, deux pignons ou une roue avec un pignon ou encore un pignon avec un disque et ainsi de suite.
[0022] Le premier organe 20 comporte deux zones distinctes : une première zone, appelée une zone passive 22 et qui est électriquement conductrice et une deuxième zone, appelée une zone neutre 24, qui est électriquement isolée de la zone passive. Selon un premier mode de réalisation de l'invention la zone passive est métallique et la zone neutre est un polymère non-conducteur électrique. Dans un mode de réalisation un tel premier organe peut être une roue bi-matériaux comportant une combinaison particulière entre une matière conductrice d'électricité et une matière qui est un isolant électrique.
[0023] Dans la figure 1 le premier organe pourrait être une roue, ainsi que le deuxième organe. La figure 1 montre la première roue avec sa zone passive. Dans cet exemple la zone passive a une forme d'un segment et la zone neutre occupe le reste de la roue, mais selon le mode de réalisation les deux zones peuvent prendre diverses formes, par exemple un rayon, un segment ou même une forme fantaisiste. La caractéristique importante est qu'au moins une partie de la zone passive se trouve dans la zone périphérique du premier organe et une partie de la zone neutre se trouve dans la zone périphérique du premier organe pour pouvoir entrer en contact avec le deuxième organe pendant l'engrenage des deux organes.
[0024] Le deuxième organe est conducteur électrique, au moins sur une partie de la zone périphérique. Dans un mode de réalisation, le deuxième organe est une roue, un pignon ou un disque métallique. Selon un mode de réalisation de l'invention, ces deux organes sont configurés pour faire partie d'un circuit électronique ayant deux états distincts et détectables : un premier état quand la zone passive du premier organe est en contact avec le deuxième organe et un deuxième état lorsque la zone neutre du premier organe est en contact avec le deuxième organe. Ainsi, si la zone passive occupe une région précise de la périphérie du premier organe, à une position de référence précise, une position de référence angulaire précise du premier organe peut être détectée.
[0025] Dans un autre mode de réalisation la zone passive peut occuper plus d'une seule position dans la zone de périphérie du premier organe, ainsi permettant la détection d'une pluralité de positions de référence. Autrement dit, la zone passive pourrait être déployée sur le premier organe pour indiquer deux positions de référence ou plus, par exemple deux positions de référence pourraient avoir 100 dégrées de séparation. Selon un autre mode de réalisation, chaque partie de la zone passive peut occuper une surface plus ou moins large pour donner la possibilité de détecter deux positions de référence pour le même morceau, ou bras, de zone passive : une position quand le contact est engagé entre la zone passive et le deuxième organe et une deuxième position à la fin de la zone passive. Par exemple un flan montant et un flan descendant peut être détecté pour le même bras de zone passive qui roule sur le deuxième organe. La roue illustrée en haut de la figure 2, ayant une zone passive assez large sur la partie périphérique, pourrait donc servir pour indiquer deux positions de référence angulaire comme décrit ci-dessus.
[0026] Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la position de référence angulaire peut être indiquée sur le premier organe par un morceau d'isolant, ou par la zone neutre. Ceci est illustré dans la figure 9, dans laquelle les surfaces du premier organe occupées par les zones passive et neutre sont inversées par rapport à la figure 1. Dans ce cas le détecteur est configuré pour désigner comme la position de référence angulaire la portion de la zone périphérique du premier organe fait en matière isolant ou par la zone neutre en général, puisqu'il y a des modes de réalisation de l'invention, décrits plus loin, dans lesquels la zone neutre est conductrice.
[0027] La figure 3a montre une vue en section d'un engrenage entre deux roues 20, 40, les deux roues vues de plan dans la figure 3b. Dans la figure 3a, chaque roue 20, 40 est maintenue entre une platine 70 et un pont 60, d'une pièce horlogère par exemple, dans des paliers 80. L'une des roues porte une aiguille horlogère 100. Les figures 3a et 3b montrent la première roue à gauche, avec une zone passive 22 selon un mode de réalisation de l'invention, et la deuxième roue à droite, qui est dans ce cas entièrement métallique. Dans ce cas la platine 70 et le pont 60 sont isolés électriquement des paliers 80. Les paliers sont conducteurs, ainsi que les axes 30, 50 sur lesquelles sont montées les roues. Ainsi, l'axe 30 de la première roue est électriquement connecté à la zone passive 22 et la deuxième roue 40 entière est connecté électriquement à son axe 50. Dans les figures 3a et 3b la zone neutre 24 de la première roue est en contact avec la deuxième roue. Les deux bornes électriques 12, 14, sont connectées électriquement aux deux axes respectifs 50, 60 à travers les paliers respectifs qui ne sont pas connectées électriquement entre eux. Ainsi, un circuit électrique comprenant les deux bornes, les deux paliers, les deux axes et les deux roues ont un premier état qui peut être décrit comme un circuit ouvert. Une impédance haute peut être mesurée entre les deux bornes.
[0028] Dans les figures 4a et 4b, les deux roues 20, 40 sont engrenées de manière à ce que la zone passive de la première roue est en contact avec la deuxième roue. Dans ce cas, le circuit est dans un deuxième état, différent du premier état et facilement différentiable du premier état. Cet état peut être décrit comme un circuit fermé et une faible impédance électrique peut être mesurée entre les deux bornes. Si la zone passive de la première roue est agencée sur la première roue pour indiquer une position de référence angulaire, cette configuration permet de détecter la position de référence angulaire de la première roue. Selon un autre mode de réalisation, illustré dans la figure 9, c'est la zone neutre de la première roue qui indique la position de référence angulaire, quand le circuit est dans le deuxième état (haute impédance).
[0029] Le premier état et le deuxième état peuvent être d'autres états que „circuit ouvert“ et „circuit fermé“. L'important est de pouvoir distinguer entre les deux états. Par exemple, la zone neutre pourrait avoir une résistance électrique sensiblement plus élevée que celle de la zone passive.
[0030] Selon l'invention, la première roue est une roue bi-matériaux, avec une zone passive, conductrice, et une autre zone isolée de la zone passive, soit la zone neutre. La zone neutre peut être conductrice ou non-conductrice. Les deux zones sont disposées sur la première roue pour indiquer au moins une position de référence. Autrement, la composition de la première roue est faite pour que la combinaison des parties passive et neutre indiquent au moins une position de référence. Une fois montée dans un engrenage avec une deuxième roue, la deuxième roue permet de compléter un circuit qui aura un état quand la première roue se trouve dans la position de référence angulaire. Cette action de la deuxième roue est une action qui est déjà inhérent à l'opération de l'engrenage et ne rajoute pas de couple additionnel sur la première roue. Ceci a des avantages pour la durée de vie de l'alimentation du mouvement.
[0031] Ainsi, selon un mode de réalisation, l'invention comporte un interrupteur électromécanique ayant une première position électrique quand la zone passive de la première roue est en contact avec la deuxième roue et une deuxième position électrique quand la zone neutre de la première roue est en contact avec la deuxième roue. Ces deux positions correspondent aux deux états respectifs du circuit électrique. Dans un mode de réalisation, le premier état est un circuit fermé et le deuxième état est un circuit ouvert.
[0032] Dans les figures 3a, 3b, 4a et 4b, la platine et le pont sont isolants ou isolés et les paliers sont conducteurs. Le contact électrique entre les bornes et les roues se fait par le palier et l'axe. Dans la figure 5, une autre façon de faire le contact entre une borne et une roue est illustrée. Dans la figure 5 le palier est remplacé par une pierre 85. Dans le domaine de l'horlogerie, la pierre est généralement un rubis et peut être un rubis naturel ou synthétique. La pierre est un isolant. Un ressort à lame 90 est utilisé pour faire le contact avec l'axe dans ce cas. L'axe est électriquement connecté à la zone passive dans le cas de la première roue ou au moins à la zone périphérique dans le cas de la deuxième roue. En faisant le contact avec les roues de cette manière, le couple additionnel est au minimum.
[0033] Au lieu d'un ressort à lame, le même but peut être atteint en utilisant une sonde ressort 95, comme illustré dans la figure 6. La figure 7 montre une vue plus rapprochée du contact par le palier décrit plus haut.
[0034] Dans une montre à quartz, il est courant d'utiliser des rondelles ressort pour rattraper un jeu axial qui est souvent observé dans un train d'engrenage. La figure 8 montre une rondelle ressort 110 placée sur l'axe, entre le pont et la roue, pour rattraper le jeu axial. La rondelle ressort pourrait aussi être entre la platine et la roue. La figure 8 montre une roue bi-matériaux selon un mode de réalisation de l'invention, maintenu par une rondelle ressort. La rondelle touche la zone passive de la roue et le pont ou platine. Selon un mode de réalisation de l'invention, le pont ou la platine est métallique et en utilisant le pont ou la platine comme borne électrique, le contact avec la zone passive est assuré sans ajouter d'autre éléments.
[0035] Dans le calibre d'une pièce horlogère standard une ou plusieurs rondelles ressorts sont présentes pour rattraper le jeu axial du train d'engrenage. Selon un mode de réalisation de l'invention cette rondelle ressort est utilisée aussi pour créer le contact électrique entre la zone passive du premier organe (roue bi-matériaux) et la borne électrique du circuit. L'avantage est que la rondelle ressort est déjà présente dans le calibre et donc cette solution ne rajoute pas plus de frottement qu'il y en aurait eu sans la fonction de détecteur de position de roue. Pour le deuxième organe la même solution pourrait être envisagée, mais dans un mode préférable de réalisation, le contact entre les bornes et la zone passive de la deuxième roue se fait par l'axe de la deuxième roue pour avoir un minimum de frottement. Dans ce mode de réalisation, il n'est pas nécessaire que la zone passive du premier organe touche l'axe et l'axe peut être conducteur ou non. Le contact à la borne peut passer par la rondelle jusqu'à la zone passive directement. Il est possible de mélanger les différentes façons de faire le contact entre les bornes et la ou les zones passives.
[0036] La figure 10 montre une roue bi-matériaux selon un autre mode de réalisation de l'invention. Cette roue a une zone passive conductrice, dans ce cas elle est connectée à l'axe, et une zone neutre qui est aussi conductrice. La zone passive est isolée électriquement de la zone neutre par une matière isolante 120. Une forme est donnée aux deux zones pour indiquer une position de référence.
[0037] La figure 11 montre une roue bi-matériaux selon encore un autre mode de réalisation de l'invention. Dans ce cas, les matériaux sont arrangés pour que la zone passive soit interrompue à un endroit dans la zone périphérique, par exemple sur les dents d'engrenage. Le circuit électrique se fait entre la face haute de la roue et la face basse de la roue. La roue peut être faite en trois couches : la première couche en haut est conductrice ou comporte au moins une partie conductrice, la couche du milieu est un isolant, et la couche inférieure est de nouveau conductrice ou comporte une partie conductrice. Ce mode de réalisation peut être combiné avec la sonde ou tige ressort 95 pour connecter l'axe ou la connexion à l'axe par la lame ressort ou la connexion directement à la zone passive par la rondelle ressort. Dans ce mode de réalisation, lorsque l'axe fait partie du circuit, l'axe est fait en deux sections conductrices isolées l'une de l'autre pour que le circuit passe par une première section de l'axe, une première couche de la première roue (première partie de la zone passive), la zone périphérique de la deuxième roue, la deuxième couche de la première roue (deuxième partie de la zone passive) et la deuxième section de l'axe. Lorsque l'axe ne fait pas partie du circuit, le circuit comprend la rondelle ressort, la première couche de la première roue (première partie de la zone passive de la première roue), la zone périphérique de la deuxième roue (la zone passive de la deuxième roue) et la deuxième couche de la première roue (deuxième partie de la zone passive de la première roue). Le bas de la première roue pourrait être maintenu en contact électrique par une deuxième rondelle ressort ou pas, dans lequel cas au moins la section du bas de l'axe sera conducteur et connecté à la deuxième partie de la zone passive de la première roue.
[0038] La figure 12 illustre une possibilité pour faire la connexion des bornes au circuit quand la première roue comporte la zone passive divisée en deux parties déployées sur deux couches isolées de la roue. C'est la deuxième roue qui fait le pont entre les deux parties de la zone passive de la première roue et les bornes sont connectées seulement aux deux parties de la première roue. Dans ce cas il n'y a pas de connexion d'une borne à la deuxième roue. La deuxième roue sert de pont entre les deux parties de la zone passive de la première roue.
[0039] Pour détecter une position de référence d'une aiguille de montre, il suffit de détecter la position de référence de la roue sur laquelle l'aiguille est disposée. Quand la roue sur laquelle l'aiguille est disposée est une roue selon un des modes de réalisation de l'invention on peut alors détecter la position de référence de l'aiguille. Si l'aiguille est montée sur la deuxième roue dans un engrenage selon l'invention, la deuxième roue ayant le même nombre de dents que la première, alors en détectant la position de référence de la première roue l'on déduit la position de référence de la deuxième roue et donc son organe indicateur.
[0040] Pour détecter la position de la première roue selon l'invention, ou d'une aiguille montée sur la première roue, la deuxième roue peut avoir une taille qui est la même que la première, plus petite que la première ou plus grande que la première. Dans l'engrenage ceci suppose que le rapport entre le nombre de dents de la première et le nombre de dents de la deuxième roue n'est pas important pour détecter la position de référence de la première roue ou pour détecter la position de référence d'une aiguille de montre montée sur la première roue ou disque de quantième ou autre organe indicateur.
[0041] Dans le cas où le nombre de dents de la roue bi-matériaux (la première roue) est un multiple du nombre de dents de la deuxième roue, la position de référence de la deuxième roue, et par déduction une aiguille montée sur la deuxième roue ou autre organe indicateur entraîné, peut être calculée en détectant la position de référence de la roue bi-matériaux.
[0042] Un détecteur de position de référence d'une aiguille, ou d'un autre organe indicateur entraîné, selon un mode de réalisation de l'invention peut être déployé dans un mouvement horloger comportant un train d'engrenages ayant une pluralité de roues. La figure 13 illustre comment trois détecteurs de position d'organe indicateur peuvent être incorporés dans un mouvement horloger. Trois roues bi-matériaux, selon l'invention, sont ajoutées au train ou aux trains d'engrenages. Une première des roues bi-matériaux est configurée à s'engrener avec la roue des secondes, ces deux roues ayant le même nombre de dents. Ainsi, en détectant la position de la cette première roue bi-matériaux on déduit la position de référence de l'aiguille des secondes. Similairement, une deuxième et une troisième roue bi-matériaux sont configurées à s'engrener avec la roue des minutes et la roue des heures respectivement. Ainsi le mouvement horloger est modifié pour réaliser un détecteur de position de référence de trois organes indicateurs.
[0043] Alternativement, il est possible de modifier un mouvement horloger pour détecter les positions de référence des aiguilles sans ajouter de composant mais plutôt pour en modifier quelques-uns. La figure 14 montre ainsi que le mouvement horloger est modifié en changeant les roues des secondes, minutes et heures pour des roues bi-matériaux selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, puisque les aiguilles sont portées par des roues bi-matériaux il n'est pas nécessaire de porter attention sur les tailles relatives des roues.
[0044] Pour détecter une position de référence d'une aiguille d'un mouvement horloger, le mouvement peut être adapté pour inclure un détecteur selon un mode de réalisation de l'invention. Ainsi un train d'engrenage dans le mouvement comporte une première roue, une roue bi-matériaux selon un mode de réalisation de l'invention, qui s'engrène avec une deuxième roue ayant au moins une partie de sa périphérie conductrice électrique. La zone neutre et la zone passive de la roue bi-matériaux sont disposées sur la première roue de façon à indique la position de référence angulaire de la roue. Un module pour détecter les deux états du circuit est aussi inclus dans la pièce horlogère. Ce module effectue une ou plusieurs mesures aux bornes électriques du détecteur, par exemple en injectant un courant dans l'une des deux bornes ou en applicant une tension entre les deux bornes, pour déterminer dans lequel des deux états le circuit se trouve pendant que les roues de l'engrenage tournent. Cette détermination peut être faite en détectant une variation de tension à une des bornes ou en détectant une variation de courant dans une des bornes. Le module peut être par exemple un microcontrôleur, programmé pour détecter une variation de courant, de tension, ou d'impédance du circuit. En détectant la position de la roue bi-matériaux l'on détecte la position de référence de l'aiguille ou autre organe indicateur qui est monté dessus ou entraîné par l'engrenage. Alternativement, si l'aguille ou autre organe indicateur est monté sur ou entraîné par la deuxième roue, l'on peut déduire sa position de référence.
[0045] Dans le mode de réalisation de l'invention dans lequel la largeur de la zone passive sur les dents d'engrenage de la première roue est suffisamment large, une première position de référence peut être détectée quand la zone passive entre en contact avec la deuxième roue et une deuxième position de référence peut être détectée quand une dernière portion de la zone passive quitte contact avec la deuxième roue. Une variation de courant, de tension, ou d'impédance est donc détectée lorsque la zone passive entre en contact avec la deuxième roue, cette variation pouvant être attribuée à la première position de référence. Similairement, une nouvelle variation de courant, de tension, ou d'impédance est détectée lorsque la dernière portion de la zone passive quitte contact avec la deuxième roue, cette nouvelle variation pouvant être attribuée à la deuxième position de référence.
[0046] Il est à noter que les termes „conductive“ et „neutre“ sont relatifs. Pour réaliser l'invention il suffit que le circuit électronique ait deux états détectables et différentiables entre eux. De ce fait, il n'est pas nécessaire que la zone neutre dans un mode de réalisation soit faite en une matière polymère. Si la zone passive est en métal, alors la zone neutre pourrait être une matière semi-conductrice. Similairement, dans le mode de réalisation dans lequel la zone neutre est métallique et isolée de la zone passive, l'isolant ne doit pas être un isolant parfait. Il suffit de pouvoir distinguer entre les deux états du circuit comportant les deux organes.

Claims (10)

1. Dispositif (10) pour détecter une position de référence angulaire d'au moins un premier organe rotatif (20) dans une configuration de train d'engrenages comprenant une pluralité d'organes rotatifs, le dispositif comportant : un circuit électronique ayant deux bornes électriques (12, 14) pour un source d'énergie, le circuit électronique ayant un premier état dans lequel une première impédance électrique est présentée entre les deux bornes et un deuxième état dans lequel une deuxième impédance électrique, distinct de la première impédance, est présentée entre les deux bornes, ledit premier organe faisant partie du circuit ; et un interrupteur électromécanique ayant une première position qui met le circuit dans le premier état et une deuxième position qui met le circuit dans le deuxième état ; le premier organe comportant une zone passive (22) électriquement conductrice et une zone neutre (24) qui est isolée électriquement de la zone passive, la zone passive et/ou la zone neutre étant disposée sur le premier organe de façon à indiquer la position de référence angulaire ; caractérisé en ce que : le dispositif comporte en outre un deuxième organe rotatif (40) du train d'engrenages, le deuxième organe étant adapté à s'engrener avec le premier organe, une zone périphérique (26) du premier organe entrant en contact avec une zone périphérique (46) du deuxième organe ; au moins une portion de la zone périphérique du deuxième organe est électriquement conducteur et fait partie d'une zone passive du deuxième organe ; et l'interrupteur électromécanique est configuré à être dans la première position lorsque la zone passive du premier organe fait contact électrique avec la zone passive du deuxième organe et à être dans la deuxième position lorsque la zone neutre du premier organe est en contact avec le deuxième organe.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le premier organe comporte une zone passive par indication de position de référence angulaire dont la zone neutre correspondante comporte un isolant électrique, une première desdites bornes étant électriquement connectée à la zone passive du premier organe et une deuxième desdites bornes étant électriquement connectée à la zone passive du deuxième organe.
3. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le premier organe comporte une zone passive par indication de position de référence angulaire dont la zone neutre correspondante comporte un conducteur électrique, la zone passive et la zone neutre étant disposées au moins sur une face du premier organe, une première desdites bornes étant électriquement connectée à la zone passive du premier organe et une deuxième desdites bornes étant électriquement connectée à la zone passive du deuxième organe.
4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la zone passive du premier organe est divisé en deux parties non-connectées électriquement (22a, 22b), une première partie de la zone passive (22a) étant disposée sur au moins une partie d'une face supérieure du premier organe et une deuxième partie de la zone passive (22b) étant disposée sur au moins une partie d'une face inférieure du premier organe, au moins une portion de la première partie de la zone passive (22aa) étant sensiblement alignée avec au moins une portion de la deuxième partie de la zone passive (22bb) dans la zone périphérique (26) du premier organe, la zone neutre (24) étant formé au moins d'une couche central isolante du premier organe, une première desdites bornes étant électriquement connectée à la première partie de la zone passive du premier organe et une deuxième desdites bornes étant électriquement connectée à la deuxième partie de la zone passive du premier organe.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, au moins une des organes étant montée en rotation sur un axe (30, 50) et retenu sur la zone passive de l'organe par une rondelle ressort (110) conductrice agissant contre un pont (60) ou une platine (70) conducteur, l'une des bornes électriques étant le pont ou la platine.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, au moins une des organes étant montée en rotation sur un axe ayant au moins une pièce conductrice électrique (50, 50a, 50b), la pièce conductrice de l'axe étant connectée électriquement à la zone passive de l'organe, l'une des bornes électriques étant connecté électriquement à la pièce conductrice de l'axe, ou dans lequel l'axe est montée sur un palier (80) conducteur électrique, l'une des bornes étant le palier.
7. Organe rotatif pour un train d'engrenages comprenant au moins l'organe rotatif et un deuxième organe rotatif comportant au moins une périphérie conductrice, l'organe et le deuxième organe agencés pour s'engrener, l'organe comportant une zone passive électriquement conductrice et une zone neutre électriquement isolée de la zone passive ; caractérisé en ce que : la zone passive est disposée sur l'organe de façon qu'elle fasse contact électrique avec la périphérie du deuxième organe lorsque le premier organe, en s'engrenant avec le deuxième organe, se trouve dans au moins une position de référence angulaire ou lorsque le premier organe se trouve dans toute position qui est différent de la position de référence angulaire.
8. Une méthode pour détecter au moins une position de référence d'un organe rotatif dans un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, la méthode comprenant : application d'un courant dans la première borne électrique du circuit électronique ou une tension entre la première borne électrique et la deuxième borne électrique du circuit électronique ou une tension à l'une des bornes électrique du circuit électronique ; détection d'une variation de tension, de courant, ou d'impédance dans le du circuit électronique pendant que l'engrenage tourne ; et attribution d'une position de référence angulaire de référence au premier organe lorsqu'une variation de courant, de tension, ou d'impédance est détectée.
9. La méthode selon la revendication 8, la méthode comprenant en outre : attribution d'une deuxième position de référence au premier organe lorsqu'une nouvelle variation de courant, de tension, ou d'impédance est détectée.
10. La méthode selon la revendication 8 ou la revendications 9, dans laquelle un microcontrôleur est agencé pour détecter la variation de tension, de courant, ou d'impédance et ainsi détecter l'angle de référence.
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