CH713117A2 - Boîte de montre à lunette rotative. - Google Patents

Abstract

Boîte de montre (1) comprenant: – une carrure (5) définissant un plan; – une lunette tournante (7) montée en rotation sur ladite carrure (5); – un système de verrouillage (17) de ladite lunette tournante (7), ledit système de verrouillage (17) comprenant un organe de commande (19) mobile selon une direction parallèle audit plan et agencé pour évoluer entre une première position dans laquelle ladite lunette est mobile en rotation et une seconde position dans laquelle ladite lunette est verrouillée. Selon l’invention, ledit système de verrouillage comprend: – un doigt mobile (21) agencé pour interagir avec une face inférieure (11) de ladite lunette (7) lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans sa seconde position et pour être hors de contact de ladite face inférieure (11) lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans sa première position; et – un chemin de came (29) solidaire dudit organe de commande (19) et agencé pour faire déplacer ledit doigt mobile (21) en fonction de la position dudit organe de commande (19).

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention se rapporte au domaine de l’horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, une boîte de montre à lunette rotative pour pièce d’horlogerie.

Etat de la technique [0002] De manière courante, certaines montres comportent une lunette rotative, qui porta une échelle de temps dont les valeurs inscrites sont typiquement croissantes dans le sens horaire. La lunette en question peut être un anneau rotatif situé autour de la glace de la pièce d’horlogerie, ou peut servir à porter la glace, cette dernière pivotant alors lorsque la lunette tourne. Lors du début d’une mesure de temps, l’utilisateur positionne l’indication de zéro sur l’échelle en regard de l’aiguille des minutes de la pièce, l’échelle permettant effectivement un chronométrage. Un second type d’agencement - inverse - est également connu, dans lequel les valeurs indiquées sont croissantes dans le sens antihoraire, la lunette étant tournée par l’utilisateur pour que le temps maximum voulu soit aligné avec l’aiguille des minutes afin de fournir un compte à rebours.

[0003] Ce genre de lunette tournante comporte typiquement un encliquetage unidirectionnel qui permet une rotation exclusivement dans le sens antihoraire. Ainsi, une manipulation de la lunette par inadvertance ne peut induire qu’une augmentation de l’indication du temps écoulé, ou une diminution de l’indication du temps restant dans le cas du second type mentionné ci-dessus.

[0004] Cependant, une rotation intempestive de la lunette risque toujours d’entraîner une erreur d’autant plus significative que la rotation sera grande. Cette erreur peut même donner l’impression que moins de temps s’est écoulé qu’en réalité dans le cas où la lunette a été tournée par exemple par presque un tour complet. Par conséquent, de tels systèmes de lunette tournante ne conviennent pas à une utilisation qui nécessite une indication fiable du temps écoulé ou de la durée restante, notamment pour raisons de sécurité. Cette situation se présente particulièrement lors d’une plongée, puisqu’un mauvais chronométrage du temps de plongée peut avoir pour effet que le plongeur épuise sa réserve d’air comprimé. Ce genre de lunette tournante n’est pas par conséquent considéré comme étant adapté pour une telle application.

[0005] Afin de pallier cet inconvénient, et de rendre ainsi le système de lunette tournante conforme à la norme ISO 6425:1996, qui définit les exigences applicables à des montres de plongée, la lunette verrouillable a été proposée. Une telle lunette est associée à un système de verrouillage, qui permet de la bloquer dans une position angulaire déterminée, soit suite à une action de l’utilisateur, soit automatiquement par l’effet de la pression de l’eau. Puisqu’une rotation intempestive de la lunette est empêchée par son verrouillage, de telles lunettes peuvent tourner soit dans un seul sens, soit dans les deux sens de rotation lorsqu’elles ne sont pas verrouillées.

[0006] Un exemple d’une lunette biocable par l’intermédiaire d’une action de la part de l’utilisateur est divulgué dans le document FR 2 402 898, le système de verrouillage décrit dans ce document étant particulièrement simple.

[0007] Dans ce document, la lunette tournante est munie d’une face inférieure plane, qui interagit avec une bille prévue dans un logement dont est munie la carrure. Cette bille est commandée pour se déplacer verticalement par l’intermédiaire d’une cale usinée dans une tige passant transversalement au travers de la carrure. En déplaçant la tige dans un sens, la bille est libérée, et la lunette peut être tournée. En déplaçant la tige dans l’autre sens, la cale fait appuyer la bille contre la face inférieure de la lunette, qui est par conséquent verrouillée par des frottements.

[0008] Cependant, l’utilisation d’une bille et d’une cale présente plusieurs inconvénients.

[0009] - La position de la tige dans l’état verrouillé du système est variable en fonction de l’usure de la cale et de la face inférieure de la lunette.

[0010] - La force de verrouillage exercée par la bille sur la lunette est variable en fonction de la force appliquée par l’utilisateur sur la tige, et en fonction de l’état d’usure du système.

[0011] - Si l’utilisateur appuie excessivement sur la tige, la bille peut endommager la face inférieure de la lunette, et/ou la surface de la cale.

[0012] - Une manipulation intempestive de la lunette risque de faire rouler la bille sur la cale, ce qui va déplacer la tige et desserrer la bille, réduisant ainsi la force de verrouillage.

[0013] - Ce genre de système ne se prête pas à une position d’arrêt tactile de la tige, par exemple au moyen d’un cliquet, d’une détente à bille, d’un arrêt contre une butée, ou similaire, car l’usage de la cale et/ou de la face inférieure de la lunette nécessite que la tige soit enfoncée de plus en plus profondément pour assurer la même force de verrouillage de la lunette.

[0014] - L’utilisation d’une bille est peu adaptée dans le cas d’une lunette munie d’une denture axiale, car il existe le risque que la bille interagisse avec la denture que comporte la face inférieure de la lunette lorsque cette dernière n’est pas bloquée, ce qui peut être ressenti par l’utilisateur lors des maniements de la lunette.

[0015] - Lorsque la lunette n’est pas bloquée, la bille peut flotter dans son logement et engendrer des bruits métalliques.

[0016] - L’utilisation d’une tige qui se déplace linéairement limite le nombre de variations possibles pour l’intégration du système dans une montre.

[0017] Le but de l’invention est par conséquent de proposer une boîte de montre muni d’une lunette tournante verrouillable, dans laquelle les défauts susmentionnés sont au moins partiellement surmontés.

Divulgation de l’invention [0018] De façon plus précise, l’invention concerne une boîte de montre comme définie par les revendications.

[0019] Cette boîte de montre comprend une carrure définissant un plan, et une lunette tournante montée en rotation sur ladite carrure.

[0020] Un système de verrouillage de ladite lunette tournante est également prévu, ledit système de verrouillage comprenant un organe de commande mobile selon une direction parallèle audit plan et agencé pour évoluer entre une première position dans laquelle ladite lunette est mobile en rotation et une seconde position dans laquelle ladite lunette est verrouillée et est donc empêchée de tourner.

[0021] Selon l’invention, le système de verrouillage comprend un doigt mobile agencé pour interagir avec une face inférieure de ladite lunette lorsque ledit organe de commande se trouve dans sa seconde position, et qui est hors de contact de ladite face inférieure lorsque ledit organe de commande se trouve dans sa première position. Par conséquent, la lunette est bloquée lorsque l’organe de commande se trouve dans sa première position, et est libérée lorsque ce dernier se trouve dans sa seconde position. Par ailleurs, le système comporte un chemin de came solidaire dudit organe de commande et agencé pour faire déplacer ledit doigt mobile en fonction de la position dudit organe de commande.

[0022] L’utilisation d’un chemin de came au lieu d’une cale ou d’une autre forme de came simple assure que le doigt est commandé positivement dans ses deux sens de déplacement, et est sous contrôle à tout moment. Par ailleurs, l’utilisation d’un doigt commandé par ledit chemin de came au lieu d’une bille commandée par une cale simple empêche le flottement mentionné ci-dessus, et ce sans nécessiter aucune pièce supplémentaire telle qu’un ressort. Le système de verrouillage est ainsi simple et facile à construire.

[0023] Avantageusement, le doigt mobile est porté par un porte-doigt et est agencé pour se déplacer selon une direction au moins partiellement perpendiculaire audit plan, de préférence linéairement. Alternativement, le doigt peut être monté en pivotement sur la carrure et ainsi pour se déplacer selon une courbe.

[0024] Avantageusement, dans le cas où le doigt se déplace linéairement, il est guidé par une, deux ou même plus goupilles s’étendant selon une direction perpendiculaire audit plan. L’utilisation de goupilles facilite la fabrication, car les ouvertures nécessaires pour leur montage dans le système peuvent être percées au moyen d’une perceuse simple. Dans une variante, les goupilles sont solidaires de ladite carrure, le porte-doigt glissant sur elles. Alternativement, les goupilles peuvent être solidaires du porte-doigt et peuvent glisser sur la carrure, ou peuvent être libres de chacun de ces deux éléments de la construction.

[0025] Avantageusement, le système comprend en outre un plot solidaire au moins en translation dudit doigt mobile, le plot prenant place dans ledit chemin de came. Le plot peut, par exemple, s’étendre selon une direction parallèle au plan de la carrure.

[0026] Avantageusement, la lunette comporte une denture s’étendant vers ladite carrure selon une direction perpendiculaire audit plan, le doigt étant conformé pour interagir avec ladite denture. À cet effet, la forme du doigt peut être une dent, plusieurs dents (qui constituent plusieurs doigts adjacents), une goupille, ou toute autre construction similaire, agencée pour s’interposer entre deux dents consécutives de ladite denture lorsque ledit organe de commande se trouve dans sa seconde position. Ce doigt peut entrer avec jeu dans la denture, et donc évite d’y appliquer une force lorsque la lunette est bloquée. L’usure du système est ainsi minimisée.

[0027] Alternativement, une face de ladite lunette en regard de ladite carrure peut être lisse, ledit doigt étant agencé pour interagir avec ladite face par frottements afin de verrouiller ladite lunette lorsque ledit organe de commande se trouve dans sa seconde position.

[0028] Avantageusement, les deux extrémités dudit chemin de came suivent chacune une direction substantiellement parallèle au plan de ladite carrure, l’une de ces extrémités étant active (c’est-à-dire en contact avec le plot ou avec un élément similaire) lorsque ledit organe de commande se trouve dans ladite première position, l’autre étant active lorsque ledit organe de commande se trouve dans ladite seconde position. Ce faisant, la position du doigt dans chacune des positions extrêmes de l’organe de commande est constante, et aucune force ne doit être exercée par le doigt sur fa lunette. Par conséquent, le risque que l’utilisateur puisse endommager la lunette ou le doigt en appliquant une force excessive est éliminé.

[0029] Avantageusement, ledit organe de commande est associé à une détente adapté pour maintenir ledit organe de commande sa deuxième position, afin d’éviter que le système de verrouillage se débloque intempestivement. Une détente semblable peut également être prévue pour maintenir l’organe de commande dans sa première position, le cas échéant.

[0030] Finalement, l’invention porte sur une pièce d’horlogerie comprenant une boîte de montre comme décrite ci-dessus.

Brève description des dessins [0031] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: fig. 1 est une vue isométrique partielle d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, la lunette étant déverrouillée: fig. 2 est une vue semblable à la fig. 1, la lunette étant coupée cylindriquement et illustrée dans son état ver rouillé; fig. 3 est une vue isométrique coupée cylindriquement au travers du système de verrouillage, la lunette étant coupée cylindriquement et illustrée dans son état déverrouillé; et fig. 4 est une vue semblable à la fig. 3, la lunette étant dans son état verrouillé.

Mode de réalisation de l’invention [0032] Les fig. 1 à 4 illustrent une boîte de montre 1 pour une pièce d’horlogerie, selon l’invention. De façon habituelle, la boîte de montre 1 comporte une carrure 5, dans laquelle peut être logé un mouvement de genre quelconque (par exemple mécanique, électromécanique, ou électronique), fermée par un fond (non illustré). La carrure 5 définit un plan, qui est parallèle à la carrure dans le cas d’une carrure plate simple, ou un plan moyen dans le cas d’une carrure courbée.

[0033] Sur la face supérieure de la carrure 5 est montée en rotation une lunette tournante 7, cette lunette servant de support pour une glace 9. Cependant, le même principe de l’invention s’applique également au cas d’une glace portée directement par la carrure de manière fixe, la lunette 7 étant une pièce distincte montée en rotation autour de la glace fixe. La lunette 7 est guidée de manière conventionnelle sur la carrure 5, les moyens de guidage correspondants n’étant pas représentés sur les figures.

[0034] Dans la variante représentée, la face inférieure 11 de la lunette 7, c’est-à-dire sa face en regard de la carrure 5, et qui s’étend globalement parallèle au plan de cette dernière, est munie d’une denture axiale 13, s’étendant perpendiculairement au plan de la carrure 5. Cette denture 13 coopère avec une bille 15, qui est maintenue en contact avec la denture 13 par l’intermédiaire d’un élément élastique (non illustré) de manière connue, afin de former un encliquetage. Cet encliquetage sert à indexer la lunette 7, comme généralement connu, et à permettre une rotation de la lunette 7 dans les deux sens. Alternativement, un encliquetage unidirectionnel peut être prévu.

[0035] La boîte de montre 1 comporte, monté dans la carrure 5, un système de verrouillage 17. Ce système de verrouillage 17 comporte un organe de commande 19 qui est agencé pour évoluer le long du pourtour de la carrure 5 en réponse à une action d’un utilisateur. L’organe de commande 19 se déplace donc dans le plan de la carrure 5, dans la direction des flèches dessinées sur les fig. 1 et 2.

[0036] Afin de bloquer la lunette 7, le système de verrouillage 17 comporte un doigt 21. porté par un porte-doigt 23. Dans la variante représentée, le porte-doigt 23 est contraint de se déplacer verticalement, c’est-à-dire selon une direction perpendiculaire au plan du carrure 5. À cet effet, le porte-doigt 23 est guidé linéairement par l’intermédiaire d’une paire de goupilles 25, ou d’au moins un autre moyen de guidage ad hoc, solidaires du carrure 5. Ces goupilles 25 prennent place dans des ouvertures correspondantes prévues dans le porte-doigt 23, qui coulisse sur les goupilles 25. Alternativement, les goupilles 25 peuvent être solidaires du porte-doigt 23, et peuvent glisser dans des ouvertures prévues à cet effet dans la carrure 5, ou elles peuvent être solidaires d’aucun de ces éléments. Par ailleurs, puisque le porte-doigt 23 est contraint par les parois de son logement, une seule goupille 25 peut être utilisée. Encore alternativement, le porte-doigt 23 peut être agencé pour pivoter autour d’un axe solidaire de la carrure. En tout cas, le porte-doigt 23 est agencé de telle sorte que le doigt 21 puisse évoluer entre sa position inactive, dans laquelle il n’interagit pas avec la denture 13 (voir les fig. 1 et 3), et sa position active, dans laquelle il bloque la denture 13 (voir les fig. 2 et 4).

[0037] Dans le cadre de la présente invention, le terme «doigt» doit être interprété de façon large, et englobe par exemple une goupille, une section de denture (chaque dent de cette denture étant par définition un doigt), ou similaire.

[0038] Afin de faire déplacer te porte-doigt 23, ce dernier est muni d’un plot de commande 27, qui s’étend latéralement en saillie du porte-doigt 23 parallèlement au plan de la carrure 5 et qui prend place dans un chemin de came 29 que comporte l’organe de commande 19. Le plot de commande 27 est ainsi contraint sur deux côtés opposés, par le chemin de came.

[0039] Le chemin de came 29 est conformé de telle sorte à convertir un déplacement de l’organe de commande 19 dans le plan de la carrure 5 en un déplacement du porte-doigt dans la direction de la denture 13. Les deux extrémités 29a, 29b du ce chemin de came 29 suivent une direction parallèle au plan de la carrure 5, afin de procurer une position prédéterminée stable du porte-doigt 23 dans chacun de ses deux états, sans nécessiter que le porte-doigt 23 exerce une force sur la denture 13 de la lunette 7. En effet, le doigt 21 peut simplement pénétrer entre deux dents adjacentes avec du jeu, afin de bloquer la lunette 7 sans provoquer d’usure de sa surface inférieure 11. Par conséquent, il n’y a aucun risque que l’utilisateur puisse endommager ladite face inférieure 11 en actionnant l’organe de commande d’une manière trop puissante. Une détente à bille 31 ou similaire qui agit sur l’organe de commande 19 peut fournir un arrêt tactile pour que l’utilisateur puisse sentir manuellement que le système de verrouillage 17 se trouve dans l’état voulu, les extrémités

Claims (12)

1. 29a, 29b bloquant ainsi le doigt 21 dans la position désirée. Alternativement, la détente à bille 31 ou similaire peut être associée avec le porte-doigt 23. [0040] L’ utilisation d’un chemin de came au lieu d’une cale ou d’une autre forme de came simple assure que le plot de commande 27 est retenu positivement sur les deux côtés, et que le porte-doigt 23 ne peut pas flotter comme la bille du document FR 2 402 898 susmentionné, sans nécessiter par exemple un ressort quelconque, ou d’autres moyens pour supprimer un tel flottement. Le nombre de pièces présentes dans le système de verrouillage 17 est ainsi minimisé. [0041] Comme évoqué ci-dessus, il est possible que la face inférieure 11 de la lunette soit dépourvue de denture. Dans un tel cas, le doigt 21 interagit avec ladite face inférieure 11 par frottements. Afin d’éviter que le système de verrouillage puisse exercer trop de force sur cette surface, le doigt 21 peut être monté élastiquement sur le porte-doigt 23, de telle sorte que l’élément élastique liant le doigt 21 au porte-doigt 23 est comprimé lorsque la lunette 7 est verrouillée. Par exemple, le porte-doigt 23 peut être découpé pour former un lame-ressort, ou un ressort ad hoc peut être interposé entre le doigt 21 et le corps du porte-doigt 23. La force normale exercée entre le doigt 21 et la face inférieure de la lunette peut ainsi rester substantiellement constante. [0042] Bien que l’invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, des variations sont possibles sans sortir du cadre de l’invention comme défini par les revendications annexées. Revendications

   1. Boîte de montre (1) comprenant: - une carrure (5) définissant un plan; - une lunette tournante (7) montée en rotation sur ladite carrure (5); - un système de verrouillage (17) de ladite lunette tournante (7), ledit système de verrouillage (17) comprenant un organe de commande (19) mobile selon une direction parallèle audit plan et agencé pour évoluer entre une première position dans laquelle ladite lunette est mobile en rotation et une seconde position dans laquelle ladite lunette est verrouillée; caractérisé en ce que ledit système de verrouillage comprend: - un doigt mobile (21) agencé pour interagir avec une face inférieure (11) de ladite lunette (7) lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans sa seconde position et pour être hors de contact de ladite face inférieure (11) lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans sa première position; - un chemin de came (29) solidaire dudit organe de commande (19) et agencé pour faire déplacer ledit doigt mobile (21) en fonction de la position dudit organe de commande (19).
2. 2. Boîte de montre (1) selon la revendication 1, dans laquelle ledit doigt mobile (21) est agencé pour se déplacer selon une direction perpendiculaire audit plan.
3. 3. Boîte de montre (1) selon la revendication 2, dans laquelle ledit doigt mobile (21) est porté par un porte-doigt (23) et est agencé pour se déplacer linéairement.
4. 4. Boîte de montre (1) selon la revendication 3, dans laquelle ledit doigt mobile (21) est guidé par au moins une goupille (25), de préférence deux goupilles (25), s’étendant selon une direction comprenant un composant perpendiculaire audit plan.
5. 5. Boîte de montre (1 ) selon la revendication 4, dans laquelle lesdites goupilles (25) sont solidaires de ladite carrure (5).
6. 6. Boîte de montre (1 ) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un plot (27) solidaire dudit doigt mobile (21), ledit piot prenant place dans ledit chemin de came (29).
7. 7. Boîte de montre (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle ladite lunette (7) comporte une denture (13) s’étendant vers ladite carrure selon une direction perpendiculaire audit plan, ledit doigt (21) étant conformé pour interagir avec ladite denture (11).
8. 8. Boîte de montre (1) selon la revendication 7, dans laquelle ledit doigt est conformé pour s’interposer entre deux dents consécutives de ladite denture (13) lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans sa seconde position.
9. 9. Boîte de montre (1) selon l’une des revendications 1 à 6, dans laquelle une face (11) de ladite lunette (7) en regard de ladite carrure (5) est lisse, ledit doigt (21) étant agencé pour coopérer avec ladite face (11) par frottements afin de verrouiller ladite lunette (7) lorsque ledit organe de commande se trouve dans sa seconde position.
10. 10. Boîte de montre (1) selon l’une des revendications 1 à 9, dans laquelle les deux extrémités (29a, 29b) dudit chemin de came (29) suivent chacune une direction substantiellement parallèle au plan de ladite carrure (5), l’une de ces extrémités (29b) étant active lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans ladite première position, l’autre (29a) étant active lorsque ledit organe de commande (19) se trouve dans ladite seconde position.
11. 11. Boîte de montre (1) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle ledit organe de commande (19) est associé à une détente (31 ) adapté pour maintenir ledit organe de commande (19) dans au moins sa deuxième position.
12. 12. Pièce d’horlogerie comprenant une Boîte de montre (1) selon l’une des revendications précédentes.