CH713654A1 - Dispositif de commande pour pièce d’horlogerie. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un dispositif de commande (1) pour pièce d’horlogerie, comprenant: – une tige de commande (3) agencée pour être manipulée par un utilisateur en rotation; – un pignon (7) monté sur la tige (3) et agencé pour être entraîné en pivotement par une rotation de cette dernière; – une bascule de sélection (13) agencée pour lier cinématiquement ledit pignon (7) sélectivement avec l’un parmi une pluralité d’engrenages (17; 19) que comporte ladite pièce d’horlogerie; ledit pignon (7) comportant une vis sans fin.

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention se rapporte au domaine de l’horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, un dispositif de commande agencé pour commander au moins deux fonctions d’un mouvement d’une pièce d’horlogerie.

Etat de la technique [0002] Le document CH 5171 décrit un dispositif de remontage et de mise à l’heure à bascule. Dans ce dispositif, une bascule portant une paire de renvois est pivotée sur le bâti et, selon sa position angulaire, relie cinématiquement soit un dispositif de mise à l’heure, soit un dispositif de remontage, avec un pignon monté de façon coulissante sur une tige de remontoir. Ce pignon engrène en permanence avec une roue intermédiaire qui est liée cinématiquement avec chacun des renvois susmentionnés. La position angulaire de la bascule est commandée par un levier dont l’une des extrémités s’engage avec une rainure que comporte la tige de remontoir, et dont l’autre extrémité interagit avec la bascule.

[0003] Cependant, ce mécanisme présente une épaisseur importante, puisque la bascule et la roue intermédiaire sont inévitablement superposées à la tige et au pignon susmentionné. Par conséquent, un tel mécanisme ne convient pas à un mouvement ultra-plat, dans lequel il est primordial de réduire l’épaisseur de chaque élément du mouvement autant que possible.

[0004] Le but de l’invention est par conséquent de proposer un dispositif de commande qui peut présenter une épaisseur minimale.

Divulguation de l’invention [0005] De façon plus précise, l’invention concerne un dispositif de commande pour pièce d’horlogerie, qui comprend une tige de commande agencée pour être manipulée par un utilisateur au moins en rotation et éventuellement également en translation axiale, un pignon monté sur la tige et agencé pour être entraîné en pivotement par une rotation de cette dernière, ainsi qu’une bascule de sélection agencée pour établir une liaison cinématique sélective entre le pignon (et donc Sa tige) et l’un parmi une pluralité d’engrenages. Ces engrenages sont typiquement associés chacun avec un mécanisme de la pièce d’horlogerie, afin de commander sélectivement une fonction correspondante. En tant que mécanismes, on peut citer ici à titre d’exemples un dispositif de mise à l’heure, un correcteur de quantième, de phase de lune ou similaire, un dispositif de remontage, ou tout autre mécanisme lié à une fonction.

[0006] Selon l’invention, ledit pignon prend la forme d’une vis sans fin. En utilisant un pignon à vis sans fin, l’épaisseur du dispositif peut ainsi être réduite, puisque le pignon peut entraîner directement un mobile denté qui se trouve dans le même plan que l’axe de rotation dudit pignon au lieu de lui être superposé. Le dispositif peut ainsi être rendu particulièrement compact, et particulièrement mince, considéré selon une direction perpendiculaire au plan du mouvement dans lequel le dispositif de commande est destiné à être intégré. Même si l’utilisation du terme «pignon» pour indiquer un organe rotatif comprenant une vis sans fin n’est pas habituelle, son utilisation est appropriée dans le présent contexte puisque la vis sans fin prend la place d’un pignon coulant habituel, et reprend sa fonction de transmetteur de rotation depuis la tige vers les mécanismes du mouvement.

[0007] Avantageusement, la bascule de sélection porte un mobile intermédiaire agencé de telle sorte qu’il peut engrener sélectivement avec chacun desdits engrenages. L’utilisation d’un seul mobile intermédiaire pour faire l’embrayage sélectif avec soit l’un, soit l’autre des engrenages réduit le nombre de composants, et rend le dispositif particulièrement compact.

[0008] Avantageusement, ledit pignon est en liaison cinématique permanente (typiquement de façon indirecte), avec ledit mobile intermédiaire, ce qui est une solution simple et compacte, exempte de système de tirette.

[0009] Avantageusement, ledit mobile intermédiaire et/ou ladite bascule de sélection se situe, dans chacune de ses positions, entièrement sur un seul côté de ladite tige (considéré dans le plan du dispositif, c’est-à-dire parallèle au plan du mouvement). Ces agencements contribuent également chacun à assurer que le dispositif soit compact puisqu’aucun chevauchement du mobile intermédiaire, et/ou de la bascule, avec la tige n’est nécessaire.

[0010] Dans une variante, ladite bascule de sélection peut être agencé pour coopérer avec un élément d’habillage de ladite pièce d’horlogerie, tel qu’un poussoir, une targette, une lunette, une couronne ou similaire, afin de déterminer sa position angulaire.

[0011 ] Dans une autre variante avantageuse, le dispositif de commande comporte en outre un levier de commande agencé pour commander la position angulaire de ladite bascule de sélection en fonction de la position axiale de ladite tige, ledit levier de commande et ladite bascule de sélection étant pivotes sur un élément de bâti sur le même côté de ladite tige. Cet agencement évite à nouveau un chevauchement du corps principal du levier de commande et/ou de la bascule de sélection avec la tige, et assure que le dispositif puisse être compact et simple.

[0012] Avantageusement, ladite bascule de sélection et ledit levier de commande sont au moins partiellement superposés, ce qui sert également pour rendre le dispositif compact.

[0013] Avantageusement, le levier de commande comporte un plot agencé pour coopérer avec la bascule de sélection afin de la commander en basculement, ce qui est une solution simple pour effectuer l’interaction entre ces deux composants.

[0014] L’invention porte également sur un mouvement d’horlogerie comprenant un dispositif de commande comme défini ci-dessus, ainsi qu’une pièce d’horlogerie comprenant un tel mouvement.

Brève description des dessins [0015] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:

Fig. 1 est une vue en perspective éclatée d’un dispositif de commande selon l’invention;

Fig. 2 est une vue en perspective du dispositif de la fig. 1, en état assemblé;

Fig. 3 est une vue similaire à celle de la fig. 2, une roue de renvoi ayant été enlevée;

Fig. 4 est une vue de dessus du dispositif de la fig. 1 dans un premier état, ladite roue de renvoi ayant également été enlevée;

Fig. 5 est une vue similaire à celle de la fig. 4, le dispositif étant dans un deuxième état;

Fig. 6 est une vue similaire à celle de la fig. 4, le dispositif étant dans un troisième état;

Fig. 7 comporte deux vues opposées de la bascule de commande et du mobile qu’elle porte; et

Fig. 8 est une vue similaire à celle de la fig. 4, dans laquelle figure une autre variante d’un dispositif selon l’invention.

Mode de réalisation de l’invention [0016] Les fig. 1 à 3 illustrent un dispositif de commande 1 selon l’invention. Il faut noter que, afin de ne pas alourdir les figures, certains signes de référence ont été omis de certaines figures.

[0017] Ce dispositif comporte une tige de commande 3 montée de façon coulissante dans un élément de bâti 5 que comporte le mouvement de la pièce d’horlogerie dans laquelle le dispositif de commande 1 est intégré. La tige 3 peut effectuer une translation axiale entre des limites extrêmes, et peut être pivotée autour de son axe longitudinal par des actions de la part de l’utilisateur.

[0018] La tige 3 comporte une section non circulaire 3a, qui est typiquement carrée mais qui peut bien entendu prendre d’autres formes telles que cannelée, ovoïde, ou similaire. Sur cette section 3a est monté de façon coulissante un pignon 7, qui est un organe rotatif présentant la forme d’une vis sans fin. Cette forme de pignon présente une épaisseur réduite par rapport à un pignon conventionnel, et permet de transmettre une rotation dans un plan dans lequel se trouve la tige.

[0019] Le pignon 7 est empêché de se déplacer axialement par une collerette 7a, qui prend place dans un siège 7b correspondant prévu dans l’élément de bâti 5. D’autres agencements qui empêchent un tel déplacement sont également envisageables, sans qu’il soit nécessaire de les détailler ici. Puisque ledit pignon 7 est substantiellement empêché de se déplacer en translation, il engrène en permanence avec un premier renvoi 9, pivoté sur l’élément de bâti 5.

[0020] Le premier renvoi 9 engrène en permanence avec un deuxième renvoi 11, composé d’un pignon 11 a et d’une roue 11b qui sont coaxiaux et solidaires en rotation l’un avec l’autre. L’axe de rotation du deuxième renvoi 11 est confondu avec l’axe de rotation d’une bascule de sélection 13, la tige du pignon 11a prenant place dans une ouverture 13a de la bascule 13 afin de constituer également l’axe de rotation de la bascule 13. Afin d’améliorer l’engrenage entre les renvois 9, 11 et le pignon 7, lesdits renvois 9, 11 peuvent présenter des dentures hélicoïdales afin d’interagir mieux avec la vis sans fin constituant le pignon 7, et ainsi de réduire le jeu d’engrenages entre ces composants. Puisque le pignon 7 est conformé de telle sorte qu’il puisse entraîner directement le renvoi 9, qui se situe dans le même plan que le pignon 7, toute superposition d’organes dentés est évitée, et l’épaisseur du dispositif 1 peut ainsi être réduite. Bien entendu, d’autres agencements de renvois sont également possibles, et celui décrit ici ne doit pas être considéré comme étant limitatif, [0021] L’axe de pivotement de la bascule de sélection 13 est décalé par rapport à l’axe géométrique de la tige 3, ce qui évite que ladite bascule 13 soit au moins partiellement superposée à une partie de la tige 3. En effet, il est ainsi possible d’agencer ladite bascule 13 de telle sorte qu’elle se situe entièrement sur un seul côté d’un axe latéral passant le long de l’axe longitudinal de la tige 3 (considéré dans le plan du dispositif 1). L’épaisseur du dispositif 1 peut ainsi être réduite à un minimum.

[0022] La bascule de sélection 13 porte un mobile intermédiaire 15, qui se compose d’un pignon 15a qui engrène avec la roue 11b du deuxième renvoi, et qui est solidaire en rotation d’une roue 15b. Cette dernière sert en tant qu’embrayage pour commander au moins deux engrenages 17, 19 associés à des mécanismes appartenant au mouvement. Dans le mode de réalisation illustré, un seul mobile intermédiaire 15 est présent, agencé pour coopérer avec les deux engrenages 17,19. Cependant, dans une variante moins compacte dans le plan du mouvement, il est possible de prévoir deux mobiles intermédiaires, l’un pour chaque engrenage 17, 19, comme c’est le cas dans le document CH 5171.

[0023] De part et d’autre du mobile intermédiaire 15 se trouvent un mobile de chaque engrenage 17, 19, chacun étant pivoté sur le bâti, le mobile intermédiaire 15 engrenant soit avec l’un, soit avec l’autre de ces mobiles selon la position angulaire de la bascule 13. Soit l’un, soit l’autre de ces engrenages est ainsi en liaison cinématique avec la tige de correction 3, pour qu’une rotation de cette dernière soit communiquée à l’engrenage sélectionné afin de le commander. Dans le mode de réalisation illustré, le premier engrenage 17 est en liaison cinématique avec un système de remontage (non illustré), et le deuxième engrenage 19 est en liaison cinématique avec un dispositif de mise à l’heure. Cependant, l’agencement inverse est également possible, et il est aussi possible d’entraîner un correcteur quelconque à partir de chacun des engrenages 17, 19, chaque correcteur servant pour commander n’importe quelles autres fonctions du mouvement auquel le dispositif de commande 1 est associé. Par ailleurs, le mobile faisant office de deuxième engrenage 19 peut être lui-même une roue à rochet d’un barillet, ou peut-être en liaison cinématique avec une telle roue. La présence d’encore autres engrenages n’est pas exclue.

[0024] Afin de commander la position angulaire de la bascule de sélection 13, cette dernière est superposée à un levier de commande 21, situé partiellement en sandwich entre la bascule de sélection 13 et l’élément de bâti 5. Ce levier de commande 21 est pivoté sur l’élément de bâti 5 autour d’un axe qui est décalé par rapport à celui de la bascule de sélection 13 et se trouve sur le même côté de la tige que ce dernier. L’extrémité distale du levier de commande 21 comporte un doigt 21 a qui prend place dans une rainure circonférentielle 3b que comporte la tige 3. En déplaçant la tige 3 axialement, le levier de commande 21 est ainsi pivoté. Le doigt 21a est en saillie latérale d’une planche 21c, qui représente une extension de la partie inférieure du levier 21, et qui glisse sur l’élément de bâti 5. Cette forme particulière participe à la résistance mécanique du doigt 21a, et sert pour augmenter sa surface d’appui sur le bâti. Cependant, un doigt de forme conventionnelle est également possible. Le fait que les axes de pivotement de la bascule de sélection 13 et du levier de commande 21 se trouvent du même côté de la tige 3, considéré dans le plan du bâti 5, rend le dispositif 1 particulièrement compact, et évite de devoir disposer des composants en superposition du pignon 7.

[0025] Le levier de commande 21 comporte plusieurs positions angulaires stables, qui sont définies par un sautoir 23 de façon connue, L’interaction entre le levier de commande 21 et la bascule de sélection 13 se fait au niveau d’un plot 21b, qui s’étend perpendiculairement au plan du levier 21, et peut s’appuyer contre le flanc d’un doigt 13b que comporte la bascule de sélection 13. Par ailleurs, ce plot 21b s’appuie contre un ressort 13c qui s’étend le long d’une gorge 13d prévue dans la face inférieure (c’est-à-dire la face qui se situe en regard de l’élément de bâti 5; voir la fig. 7) de la bascule de sélection 13 et qui s’appuie contre le plot 21b de telle sorte à exercer une force tendant à ramener la bascule de sélection 13 en contact avec le plot 21b.

[0026] Finalement, la bascule de sélection 13 comporte un ergot 13d situé à l’extrémité opposée à celle du doigt 13b. Cet ergot 13d se situe entre deux butées 25a portées par un pont 25, et dans une rainure 25d définie entre une partie supérieure 25b et une partie inférieure 25c dudit pont 25.

[0027] L’opération de la bascule de sélection 13 sera maintenant décrite, notamment en lien avec les fig. 4-6, qui illustrent la séquence de fonctionnement du dispositif de commande 1, ainsi que la fig. 7, qui illustre en détail la construction de la bascule de sélection 13.

[0028] La fig. 4 illustre le dispositif de commande 1 dans un premier état, dans lequel la bascule de sélection 13 est dans sa position de repos. Dans cet état, le mobile intermédiaire 15 engrène avec le premier engrenage 17, et la tige 3 est bloquée en rotation par des moyens ad hoc non illustrés. Par ailleurs, il est noté que la tige 3 est poussée entièrement en direction du pignon 7, et son plot 21b est éloigné du doigt 13b. Par conséquent, le ressort 13c maintient le mobile intermédiaire 15 embrayé avec le premier engrenage 17. Cet état peut servir pour faciliter l’habillage du mouvement, ou pour fournir à l’utilisateur une position de la tige 3 dans laquelle cette dernière est bloquée en rotation. Alternativement, cette position de la tige 3 peut être omise selon les besoins du constructeur.

[0029] En tirant maintenant la tige 3 à raison d’un pas vers l’extérieur, on arrive à l’agencement de composants illustré dans la fig. 5. Ce faisant, la rotation de la tige 3 est déverrouillée, et la rainure 3b déplace le doigt 21 a à raison d’un pas vers l’extérieur, une encoche formée entre deux becs du sautoir 23 garantissant le bon positionnement du levier de commande 21. Le plot 21b est maintenant en contact avec le doigt 13b, mais la position de la bascule de sélection 13 reste inchangée, puisque le ressort 13c sert toujours à la maintenir en position. Le mobile intermédiaire 15 engrène donc toujours avec le premier engrenage 17, et une rotation de la tige 3 entraîne ce dernier. Le deuxième engrenage demeure débrayé.

[0030] En tirant la tige 3 encore un pas vers l’extérieur, on arrive à la position des composants illustrée dans la fig. 6. Le doigt 21 a a été entraîné à raison d’un pas supplémentaire vers l’extérieur, et son plot 21 b a entraîné la bascule de sélection 13 dans le sens horaire. Ce faisant, le mobile intermédiaire 15 s’éloigne du premier rouage 17, et engrène maintenant avec le deuxième rouage 19. Par conséquent, ce dernier se trouve maintenant en liaison cinématique avec la tige 3, et un pivotement de cette dernière entraîne le deuxième rouage en rotation.

[0031] En repoussant la tige 3 en direction du mouvement, le levier de commande 21 est remis dans la position de la fig. 5, et la bascule de sélection 13 revient dans la position illustrée sur la même figure sous la commande du ressort 13c. La tige est ainsi remise en liaison cinématique avec le premier rouage 17.

[0032] La fig. 8 illustre une autre variante du dispositif de commande 1, qui est exempte de levier de commande 21. La position de la bascule de sélection 13 est déterminée par un élément d’habillage de la pièce d’horlogerie tel qu’un poussoir 21, qui agit sur le doigt 13b de la bascule de sélection 13, ou alternativement sur une autre partie de cette dernière. Alternativement, cet élément d’habillage peut être une couronne, une lunette tournante, une targette, un levier ou similaire.

[0033] Dans la position de repos de la bascule de sélection 13, le ressort 13c s’appuie contre un plot 29 solidaire du bâti, ce qui maintient le mobile intermédiaire 15 en liaison cinématique avec le deuxième engrenage 19. Une pression sur le poussoir 27 fait pivoter la bascule de sélection 13 dans le sens antihoraire, ce qui a pour effet que le mobile intermédiaire se débraye du deuxième rouage 19 et s’embraye avec le premier rouage. La tige 3, qui ne doit pas pouvoir coulisser axialement dans ce mode de réalisation, est ainsi mise en liaison cinématique avec le premier engrenage 17. En relâchant le poussoir 27, la bascule de sélection pivote dans le sens horaire sous l’effet du ressort 13c et rétablit une liaison cinématique entre la tige 3 et le deuxième engrenage 19.

[0034] Au vu de ce qui précède, il est clair que le dispositif de commande 1 selon l’invention est particulièrement compact, notamment dans son épaisseur (c’est-à-dire selon une direction perpendiculaire à son plan principal). Son intégration dans une montre ultraplate est ainsi facilitée.

[0035] Bien que l’invention ait été particulièrement montrée et décrite en se référant à un mode de réalisation particulier, d’autres variantes sont possibles sans sortir du cadre de l’invention comme définies dans les revendications.

Revendications 1. Dispositif de commande (1) pour pièce d’horlogerie, comprenant: - une tige de commande (3) agencée pour être manipulée par un utilisateur en rotation; - un pignon (7) monté sur la tige (3) et agencé pour être entraîné en pivotement par une rotation de cette dernière; - une bascule de sélection (13) agencée pour lier cinématiquement ledit pignon (7) sélectivement avec l’un parmi une pluralité d’engrenages (17; 19) que comporte ladite pièce d’horlogerie; et caractérisé en ce que ledit pignon (7) comporte une vis sans fin. 2. Dispositif de commande (1) selon la revendication précédente, comprenant un mobile intermédiaire (15) pivoté sur ladite bascule de sélection (13) de telle sorte qu’il peut engrener sélectivement avec chacun desdits engrenages (17, 19). 3. Dispositif de commande (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel ledit pignon (7) est en liaison cinématique permanente avec ledit mobile intermédiaire (15). 4. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications 2 et 3, dans lequel ledit mobile intermédiaire (15) se situe entièrement sur un seul côté de ladite tige (3), considéré dans le plan de ladite pièce. 5. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite bascule de sélection (13) se situe entièrement sur un seul côté de ladite tige (3), considéré dans le plan de ladite pièce. 6. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite bascule de sélection (13) est agencé pour coopérer avec un élément d’habillage (27) de ladite pièce d’horlogerie afin de déterminer sa position angulaire. 7. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un levier de commande (21) agencé pour commander la position angulaire de ladite bascule de sélection (13) en fonction de la position axiale de ladite tige (3), ledit levier de commande (21) et ladite bascule de sélection (13) étant pivotes sur un élément de bâti (5) sur le même côté de ladite tige (3), considéré dans le plan de ladite pièce. 8. Dispositif de commande (1) selon la revendication 7, dans lequel ladite bascule de sélection (13) et ledit levier de commande (21) sont au moins partiellement superposés. 9. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications 7 et 8, dans lequel ledit levier de commande comporte un plot (21b) agencé pour coopérer avec ladite bascule de sélection (13) afin de la commander en basculement. 10. Mouvement d’horlogerie comprenant un dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes. 11. Pièce d’horlogerie comprenant un mouvement selon la revendication précédente.

Claims (11)

1. [0031] En repoussant la tige 3 en direction du mouvement, le levier de commande 21 est remis dans la position de la fig. 5, et la bascule de sélection 13 revient dans la position illustrée sur la même figure sous la commande du ressort 13c. La tige est ainsi remise en liaison cinématique avec le premier rouage 17. [0032] La fig. 8 illustre une autre variante du dispositif de commande 1, qui est exempte de levier de commande 21. La position de la bascule de sélection 13 est déterminée par un élément d’habillage de la pièce d’horlogerie tel qu’un poussoir 21, qui agit sur le doigt 13b de la bascule de sélection 13, ou alternativement sur une autre partie de cette dernière. Alternativement, cet élément d’habillage peut être une couronne, une lunette tournante, une targette, un levier ou similaire. [0033] Dans la position de repos de la bascule de sélection 13, le ressort 13c s’appuie contre un plot 29 solidaire du bâti, ce qui maintient le mobile intermédiaire 15 en liaison cinématique avec le deuxième engrenage 19. Une pression sur le poussoir 27 fait pivoter la bascule de sélection 13 dans le sens antihoraire, ce qui a pour effet que le mobile intermédiaire se débraye du deuxième rouage 19 et s’embraye avec le premier rouage. La tige 3, qui ne doit pas pouvoir coulisser axialement dans ce mode de réalisation, est ainsi mise en liaison cinématique avec le premier engrenage 17. En relâchant le poussoir 27, la bascule de sélection pivote dans le sens horaire sous l’effet du ressort 13c et rétablit une liaison cinématique entre la tige 3 et le deuxième engrenage 19. [0034] Au vu de ce qui précède, il est clair que le dispositif de commande 1 selon l’invention est particulièrement compact, notamment dans son épaisseur (c’est-à-dire selon une direction perpendiculaire à son plan principal). Son intégration dans une montre ultraplate est ainsi facilitée. [0035] Bien que l’invention ait été particulièrement montrée et décrite en se référant à un mode de réalisation particulier, d’autres variantes sont possibles sans sortir du cadre de l’invention comme définies dans les revendications. Revendications

   1. Dispositif de commande (1) pour pièce d’horlogerie, comprenant: - une tige de commande (3) agencée pour être manipulée par un utilisateur en rotation; - un pignon (7) monté sur la tige (3) et agencé pour être entraîné en pivotement par une rotation de cette dernière; - une bascule de sélection (13) agencée pour lier cinématiquement ledit pignon (7) sélectivement avec l’un parmi une pluralité d’engrenages (17; 19) que comporte ladite pièce d’horlogerie; et caractérisé en ce que ledit pignon (7) comporte une vis sans fin.
2. 2. Dispositif de commande (1) selon la revendication précédente, comprenant un mobile intermédiaire (15) pivoté sur ladite bascule de sélection (13) de telle sorte qu’il peut engrener sélectivement avec chacun desdits engrenages (17, 19).
3. 3. Dispositif de commande (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel ledit pignon (7) est en liaison cinématique permanente avec ledit mobile intermédiaire (15).
4. 4. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications 2 et 3, dans lequel ledit mobile intermédiaire (15) se situe entièrement sur un seul côté de ladite tige (3), considéré dans le plan de ladite pièce.
5. 5. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite bascule de sélection (13) se situe entièrement sur un seul côté de ladite tige (3), considéré dans le plan de ladite pièce.
6. 6. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite bascule de sélection (13) est agencé pour coopérer avec un élément d’habillage (27) de ladite pièce d’horlogerie afin de déterminer sa position angulaire.
7. 7. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un levier de commande (21) agencé pour commander la position angulaire de ladite bascule de sélection (13) en fonction de la position axiale de ladite tige (3), ledit levier de commande (21) et ladite bascule de sélection (13) étant pivotes sur un élément de bâti (5) sur le même côté de ladite tige (3), considéré dans le plan de ladite pièce.
8. 8. Dispositif de commande (1) selon la revendication 7, dans lequel ladite bascule de sélection (13) et ledit levier de commande (21) sont au moins partiellement superposés.
9. 9. Dispositif de commande (1) selon l’une des revendications 7 et 8, dans lequel ledit levier de commande comporte un plot (21b) agencé pour coopérer avec ladite bascule de sélection (13) afin de la commander en basculement.
10. 10. Mouvement d’horlogerie comprenant un dispositif de commande (1) selon l’une des revendications précédentes.
11. 11. Pièce d’horlogerie comprenant un mouvement selon la revendication précédente.