CH712032A2 - Mécanisme de commande pour mouvement horloger. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un mécanisme de commande comportant une bascule (44) rotative entre une position par défaut et une position actionnée, un bec de commande (54) monté mobile sur la bascule (44), entre des positions de commande et escamotée, une butée du bec de commande (54) pour définir sa position de commande, un organe élastique (60) agencé pour maintenir le bec de commande (54) dans sa position de commande, un mobile de commande (62), la butée et l’organe élastique (60) étant agencés de telle manière que, lorsque la bascule (44) pivote de sa position par défaut vers sa position actionnée, le bec de commande (54) prend sa position escamotée, et lorsque la bascule (44) pivote de sa position actionnée vers sa position par défaut, le bec de commande (54) est positionné dans sa position de commande et coopère avec le mobile de commande (62) de manière à l’actionner.

Description

Description MECANISME DE COMMANDE POUR MOUVEMENT HORLOGER Domaine technique [0001] La présente invention concerne un mécanisme de commande, pour mouvement horloger, comportant une bascule destinée à être montée rotative sur un élément de bâti du mouvement horloger, entre une position par défaut et une position actionnée, la bascule présentant une surface d’actionnement destinée à subir une force de pression en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur visant à faire passer la bascule de sa position par défaut à sa position actionnée, un premier organe élastique de rappel agencé pour agir sur la bascule et tendre à la positionner dans sa position par défaut, un bec de commande porté par la bascule de manière à pouvoir se mouvoir en référence à cette dernière, entre une position de commande et une position escamotée, la bascule portant également une butée, contre laquelle le bec de commande est appuyé dans sa position de commande, un deuxième organe élastique de rappel étant agencé pour agir sur le bec de commande et tendre à le positionner dans sa position de commande, et un mobile de commande agencé pour être actionné par le bec de commande, en réponse à l’action prédéfinie, et destiné à actionner à son tour un mécanisme du mouvement horloger.

Etat de la technique [0002] De nombreux mécanismes de commande pour mouvement horloger sont déjà connus dans l’état de la technique.

[0003] A titre d’exemple, l’ouvrage intitulé «Théorie d’horlogerie», de C.-A. Reymondin et al., édité par la Fédération des Ecoles Techniques (Suisse), ISBN 2-940 025-10-X, décrit et illustre différentes réalisations de mécanismes de commande basiques utilisés à des fins de correction, à la page 196. Ces réalisations concernent des leviers pivotants coopérant avec des roues dentées, pour faire pivoter ces dernières d’un pas lorsqu’une portion du levier subit une force de pression. L’angle de pivotement de chacun de ces leviers et sa forme sont choisis de telle manière que le levier puisse reprendre sa position initiale, lorsque la force de pression cesse, sans entrer en contact avec la roue dentée correspondante.

[0004] Parfois, l’espace disponible dans le mouvement horloger ne permet pas l’utilisation de tels leviers, pour cause de collision entre le levier et le mobile actionné lorsque le levier reprend sa position de repos, et il est nécessaire de prévoir que le levier porte un bec escamotable pour agir sur le mobile correspondant.

[0005] Un exemple de mécanisme de commande de ce type et répondant aux caractéristiques mentionnées plus haut est fourni, par exemple, dans l’ouvrage précité, aux pages 232 et 233, sous la forme d’une commande de mécanisme de chronographe. Ce mécanisme de commande comporte une commande (2) destinée à agir sur une roue à colonnes (5) pour la faire tourner d’un pas en réponse à une pression d’un utilisateur sur un poussoir départ-arrêt (1). La commande porte un crochet de commande (3) agencé pour exercer une traction sur une denture en dents de scie de Sa roue à colonnes lorsque le poussoir est actionné. Le crochet de commande est monté pivotant sur la commande, et subit une force exercée par un ressort de crochet (4) visant à le maintenir dans sa position active, cette force étant ajustée de telle manière que le crochet puisse s’escamoter lors du retour de la commande dans sa position de repos, sous l’effet de l’action de ce même ressort et lorsque la pression sur le poussoir cesse.

[0006] On note qu’une surface de la commande remplit la fonction d’une butée lorsque le crochet prend sa position escamotée pour éviter que ce dernier ne se retourne sous l’effet de l’action de son ressort.

[0007] Ainsi, dans une telle configuration, l’utilisateur doit non seulement vaincre la force du ressort de crochet pour faire pivoter la commande, mais également celle d’un sautoir (6) de la roue à colonnes définissant des positions de service de cette dernière.

[0008] Une telle situation conduit parfois à des commandes de mécanisme de chronographe dures à actionner, ce qui peut se révéler inconfortable pour l’utilisateur.

[0009] Des mécanismes de commande de construction similaire à ce qui vient d’être décrit sont parfois employés pour effectuer la correction de mécanismes d’affichage, comme par exemple dans des pièces d’horlogerie à calendrier ou à au moins deux fuseaux horaires.

Divulgation de l’invention [0010] Un but principal de la présente invention est de proposer un mécanisme de commande du type mentionné plus haut, présentant un confort d’actionnement amélioré pour l’utilisateur en référence aux mécanismes de l’art antérieur, ainsi qu’une plus grande simplicité d’ajustement lors de la fabrication.

[0011] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme de commande répondant aux caractéristiques mentionnées plus haut, et caractérisé par le fait que la butée et le deuxième organe élastique de rappel sont agencés de telle manière que, lorsque la bascule pivote de sa position par défaut vers sa position actionnée, le bec de commande coopère avec le mobile de commande de manière à passer de sa position de commande à sa position escamotée, et lorsque la bascule pivote de sa position actionnée vers sa position par défaut, le bec de commande est positionné dans sa position de commande et coopère avec le mobile de commande de manière à l’actionner.

[0012] Grâce à ces caractéristiques, en première approximation, seule la force que subit la bascule de la part du premier organe élastique, pour reprendre sa position par défaut, nécessite d’être vaincue par l’utilisateur lorsqu’il actionne le mécanisme de commande selon la présente invention. En effet, la force qu’exerce le deuxième organe élastique sur le bec de commande peut être définie comme présentant une valeur très faible, dans la mesure où la résistance à la rotation du bec de commande, lors de la phase d’actionnement du mobile de commande, est assurée par sa coopération avec la butée portée par la bascule. Par ailleurs, l’utilisateur n’a pas à vaincre directement la résistance à la rotation du mobile de commande (qui peut être mise en œuvre sous la forme d’une friction ou d’un sautoir, par exemple) puisque c’est le premier organe élastique qui doit la vaincre lorsqu’il repousse la bascule vers sa position par défaut.

[0013] On obtient ainsi un mécanisme de commande à l’actionnement très doux et dont la résistance peut être facilement ajustée puisqu’elle ne dépend finalement quasiment que d’un seul organe élastique (le premier).

[0014] Suivant un mode de réalisation préféré de l’invention, on peut prévoir que le mobile de commande comporte une étoile comprenant plusieurs branches avec lesquelles le bec de commande est susceptible de coopérer en réponse à l’action prédéfinie, et que le mécanisme de commande comporte en outre un ressort sautoir agencé pour coopérer avec les branches pour définir des positions stables du mobile de commande.

[0015] Ainsi, il suffit d’ajuster la force du premier organe élastique en fonction de la force qu’exerce le ressort sautoir sur les branches de l’étoile.

[0016] De manière générale, on peut également prévoir que le mécanisme selon la présente invention comporte une bascule supplémentaire destinée à être montée rotative sur un élément de bâti du mouvement horloger, entre une position par défaut et une position actionnée, la bascule supplémentaire présentant une surface d’actionnement susceptible d’être actionnée par le mobile de commande, en réponse à l’action prédéfinie, pour faire passer la bascule supplémentaire de sa position par défaut à sa position actionnée, un troisième organe élastique de rappel agencé pour agir sur la bascule supplémentaire et tendre à la positionner dans sa position par défaut, un bec de commande supplémentaire porté par la bascule supplémentaire de manière à pouvoir se mouvoir en référence à cette dernière, entre une position de commande et une position escamotée, la bascule supplémentaire portant également une butée supplémentaire, contre laquelle le bec de commande supplémentaire est appuyé dans sa position de commande, un quatrième organe élastique de rappel étant agencé pour agir sur le bec de commande supplémentaire et tendre à le positionner dans sa position de commande, le bec de commande supplémentaire étant destiné à actionner le mécanisme du mouvement horloger en réponse à l’action prédéfinie de l’utilisateur.

[0017] Dans ce cas, on peut préférablement prévoir que la butée supplémentaire et le quatrième organe élastique de rappel sont agencés de telle manière que, lorsque la bascule supplémentaire pivote de sa position par défaut vers sa position actionnée, le bec de commande supplémentaire est destiné à coopérer avec le mécanisme du mouvement horloger de manière à passer de sa position de commande à sa position escamotée, et lorsque la bascule supplémentaire pivote de sa position actionnée vers sa position par défaut, le bec de commande supplémentaire est destiné à être positionné dans sa position de commande pour coopérer avec le mécanisme du mouvement horloger de manière à l’actionner.

[0018] Grâce à ces caractéristiques, le mécanisme de commande selon la présente invention peut être agencé pour agir sur un mécanisme horloger situé à distance de la bascule principale destinée à être actionnée par l’utilisateur, sans pour autant augmenter de manière exagérée la dureté de l’actionnement par l’utilisateur. En effet, le principe de l’actionnement du mécanisme horloger lors du retour de la bascule principale est avantageusement reproduit dans le mode de fonctionnement de la bascule supplémentaire et, de ce fait, seule la force du troisième organe élastique associé à la bascule supplémentaire doit être prise en compte lors de la définition de celle du premier organe élastique, associé à la bascule principale, s’agissant des forces à surmonter par l’utilisateur.

[0019] De manière générale, lorsque le mobile de commande comporte une étoile, on peut prévoir qu’il porte en outre une roue dentée susceptible d’être entraînée en rotation par l’étoile et d’être agencée en prise avec un mécanisme supplémentaire du mouvement horloger pour l’actionner en réponse à l’action prédéfinie.

[0020] Par ailleurs, on peut prévoir que le mécanisme de commande selon la présente invention comporte un levier de commande destiné à être monté rotatif sur un élément de bâti du mouvement horloger et à être actionné par un poussoir en réponse à l’action prédéfinie, le levier de commande présentant un doigt susceptible d’actionner la bascule en exerçant une force de pression sur la surface d’actionnement.

[0021] La présente invention concerne également un mouvement horloger, notamment de manière préférée, du type comportant un mécanisme d’affichage et un mécanisme de commande selon les caractéristiques précédentes associé au mécanisme d’affichage pour en effectuer une correction en réponse à l’action prédéfinie.

[0022] Suivant une variante de réalisation préférée de la présente invention, le mécanisme d’affichage peut comporter un mécanisme d’affichage d’une information relative à un second fuseau horaire, par exemple un mécanisme agencé pour afficher le nom d’un emplacement géographique lié à un second fuseau horaire, préférablement une ville.

[0023] Suivant une variante de réalisation encore préférée, on peut prévoir que le mécanisme d’affichage comporte un premier cylindre et un second cylindre, logé à l’intérieur du premier cylindre en lui étant sensiblement coaxial, le premier cylindre présentant une fenêtre destinée à rendre visible une portion du second cylindre, les premier et second cylindres comportant des première et seconde dentures coniques et coaxiales, de premier et second rayons respectifs, que le mouvement horloger comporte un mobile d’entraînement comprenant une première denture conique d’entraînement, présentant un rayon sensiblement égal au premier rayon, susceptible d’être en prise avec la première denture conique du premier cylindre et s’étendant sur un demi-tour, et une seconde denture conique d’entraînement, présentant un rayon sensiblement égal au second rayon, susceptible d’être en prise avec la seconde denture conique du second cylindre et s’étendant sur un demi-tour en étant opposée à la première denture conique d’entraînement, et que le mécanisme de commande est agencé pour actionner ie mobile d’entraînement en réponse à l’action prédéfinie.

[0024] De manière générale, on peut également prévoir, lorsque le mobile de commande porte une roue dentée susceptible d’être entraînée en rotation par une étoile et d’être agencée en prise avec un mécanisme supplémentaire du mouvement horloger pour l’actionner en réponse à l’action prédéfinie, que le mécanisme supplémentaire est un mécanisme d’affichage d’une information relative à un second fuseau horaire, préférablement l’heure courante dans le second fuseau horaire.

[0025] La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comportant une boîte logeant un mouvement horloger comprenant un mécanisme de commande selon les caractéristiques exposées ci-dessus, ainsi qu’un poussoir agencé pour faire passer la bascule de sa position par défaut à sa position actionnée en réponse à une pression d’un utilisateur.

Brève description des dessins [0026] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d’un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d’exemple non limitatif et, dans lesquels: la fig. 1 représente une vue en perspective simplifiée d’une partie d’une pièce d’horlogerie comportant un mé canisme de commande selon un mode de réalisation préféré de l’invention, et les fig. 2 à 9 représentent une même vue en plan simplifiée de détails de construction du mécanisme de commande selon le mode de réalisation préféré de l’invention, dans des vues respectives correspondant à des instants successifs lors de l’activation du mécanisme de commande par un utilisateur.

Mode(s) de réalisation de l’invention [0027] La fig. 1 représente une vue en perspective simplifiée d’une partie d’une pièce d’horlogerie 1 comportant un mécanisme de commande selon un mode de réalisation préféré de l’invention.

[0028] La pièce d’horlogerie comporte un mouvement horloger 2, partiellement visible et illustré pour plus de clarté, comprenant des éléments de bâti conventionnels destinés à supporter les composants du mouvement, notamment une platine 4 et un pont 6.

[0029] Le mouvement horloger 2 ne sera pas décrit en détail dans la mesure où la plupart des éléments qui le composent ne sont pas illustrés ou visibles et n’ont pas d’incidence directe sur la mise en œuvre de la présente invention.

[0030] Dans le présent mode de réalisation préféré, à titre illustratif non limitatif, le mouvement horloger 2 est destiné à permettre un affichage de l’heure courante à midi, par disque 8 traînant ou sautant, le disque 8 étant destiné à être surmonté en partie par une échelle de graduation des minutes (non illustrée) pour effectuer un affichage des minutes rétrograde.

[0031] La base de temps du mouvement horloger 2 est ici représentée sous la forme d’un tourbillon 10, agencé à six heures, à titre illustratif non limitatif.

[0032] Par ailleurs, le mouvement horloger 2 est destiné à assurer l’entraînement d’un mécanisme d’affichage des phases de la Lune 12, à neuf heures.

[0033] Enfin, le mouvement horloger 2 est également agencé pour entraîner un mécanisme d’affichage des heures universelles, entre quatre et cinq heures, c’est-à-dire pour entraîner en rotation une représentation de la Terre 14 en regard d’une échelle de graduation des heures 16, sur 24 heures, pour fournir une indication de l’heure qu’il est à chaque instant en tout endroit de la Terre.

[0034] En outre, le mouvement horloger 2 selon le mode de réalisation préféré prévoit un affichage secondaire de l’heure, dans un fuseau horaire prédéfini, en tirant profit de l’échelle de graduation 16 utilisée pour l’affichage des heures universelles. A cet effet, le mouvement horloger 2 est agencé pour entraîner un mobile de 24 heures dont le canon 18 est visible et destiné à porter une aiguille d’affichage (non illustrée) indiquant les heures dans un second fuseau horaire en relation avec l’échelle de graduation des heures 16.

[0035] Un mécanisme d’affichage 20 de noms de villes, agencé entre deux et trois heures, est associé à cet affichage des heures dans un second fuseau horaire.

[0036] Le mécanisme d’affichage 20 comporte notamment des premier et second cylindres 22, 24, dont le second 24 est logé à l’intérieur du premier 22 en lui étant sensiblement coaxial. Le premier cylindre 22 présente une fenêtre 26 destinée à rendre visible une portion du second cylindre 24 dans une certaine configuration du mécanisme d’affichage 20. Le premier cylindre 22 porte onze noms de villes, sa fenêtre 26 occupant l’emplacement d’un douzième nom de ville, tandis que le second cylindre 24 porte douze noms de villes.

[0037] Les positions respectives des deux cylindres 22, 24 peuvent être modifiées de la manière suivante: un mobile d’entraînement (référence numérique 28 sur les fig. 2 à 9) peut les entraîner en rotation à tour de rôle. Tant que la fenêtre 26 du premier cylindre 22 n’est pas positionnée en position de lecture, le mobile d’entraînement 28 entraîne le premier cylindre 22. Une fois que la fenêtre 26 est placée en position de lecture, le mobile d’entraînement 28 entraîne le second cylindre 24 en rotation, jusqu’à douze fois pour faire défiler l’un après l’autre tous les noms de villes correspondants. Lorsque le second cylindre 24 a effectué un tour complet, le mobile d’entraînement 28 recommence à entraîner le premier cylindre 22 pour faire défiler les noms de villes correspondants, jusqu’à ce que la fenêtre 26 vienne à nouveau se placer en position de lecture, et ainsi de suite.

[0038] A cet effet, on peut préférablement prévoir que les premier et second cylindres 22, 24 comportent des première et seconde dentures coniques respectives coaxiales, de premier et second rayons respectifs. Le mobile d’entraînement 28 peut alors comporter une première denture conique d’entraînement, présentant un premier rayon sensiblement égal au premier rayon de la denture conique du premier cylindre 22 et agencée en prise avec cette dernière. Par ailleurs, le mobile d’entraînement 28 peut comporter en outre une seconde denture conique d’entraînement, présentant un second rayon sensiblement égal au second rayon de la denture conique du second cylindre 24 et agencée en prise avec cette dernière. Chacune des deux dentures coniques d’entraînement s’étend sur un demi-tour du mobile d’entraînement 28 en étant opposée à l’autre denture conique d’entraînement.

[0039] On notera que de manière avantageuse, le mécanisme d’affichage 20 est couplé au mécanisme d’affichage de l’heure courante dans le second fuseau horaire, de telle manière qu’un changement de la ville affichée par le mécanisme d’affichage 20 entraîne un saut correspondant de l’aiguille d’affichage des heures dans le second fuseau horaire, de manière connue.

[0040] Les fig. 2 à 9 représentent une même vue en plan simplifiée illustrant en détail la construction du mécanisme de commande selon le mode de réalisation préféré de l’invention, permettant ici d’agir simultanément sur le mécanisme d’affichage 20 et sur le mécanisme d’affichage de l’heure courante dans le second fuseau horaire correspondant. Les fig. 2 à 9 illustrent des configurations du mécanisme de commande correspondant à des instants successifs survenant lorsqu’il est actionné par un utilisateur.

[0041] Selon le présent mode de réalisation préféré illustré sur les figures, la pièce d’horlogerie comporte un organe de commande externe présentant la forme d’une tige de remontoir et de mise à l’heure (non représentée) associée à un poussoir coaxial 30.

[0042] Le poussoir 30 est mobile en translation, entre une position de repos et une position pressée, et est destiné à coopérer avec un levier de commande 32 monté rotatif sur la platine 4 du mouvement horloger 2, au moyen d’une vis à portée 34.

[0043] Le levier de commande 32 présente une extension 36 comprenant une fente 38 dans laquelle est engagé un tenon 40, porté par la platine 4, pour définir une plage de pivotement du levier de commande 32.

[0044] Par ailleurs, le levier de commande 32 comporte un doigt 42 agencé pour coopérer avec une bascule 44, par l’intermédiaire d’une goupille 46 jouant le rôle de surface d’actionnement et portée par la bascule 44, cette dernière étant également montée rotative sur la platine 4 du mouvement horloger 2 au moyen d’une vis à portée 48.

[0045] Un organe élastique de rappel 50 assemblé à la platine 4 est agencé pour agir sur une goupille supplémentaire 52, portée par la bascule 44, pour exercer une force sur cette dernière tendant à la faire pivoter en direction d’une position par défaut, telle que représentée sur la fig. 2. La position par défaut de la bascule 44 est ici définie par le fait que le tenon 40 est positionné en butée contre une extrémité de la fente 38 du levier de commande 32.

[0046] La bascule 44 porte un bec de commande 54 assemblé à la bascule au moyen d’une vis à portée 56, de manière à pouvoir pivoter en référence à la bascule. Le bec de commande 54 présente une queue 58 destinée à coopérer avec la goupille 46, jouant de ce fait le rôle d’une butée pour le bec de commande, pour définir une position de butée ou position de commande du bec de commande 54.

[0047] La bascule porte en outre un organe élastique de rappel 60 agencé pour exercer une force de rappel sur le bec de commande 54 de manière à le faire pivoter dans le sens de rotation horaire sur la fig. 2 et le positionner dans sa position de commande. Ainsi, le bec de commande 54 est susceptible de pivoter dans le sens de rotation anti-horaire pour prendre une position escamotée, en surmontant la force qu’il subit de l’organe élastique 60, comme cela sera exposé plus loin.

[0048] Le bec de commande 54 est destiné à actionner par pas un mobile de commande 62, en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur, ici une pression sur le poussoir 30.

[0049] Le mobile de commande 62 comporte une étoile 64 à douze branches ainsi qu’une roue dentée 66, l’étoile 64 et la roue 66 étant reliées l’une à l’autre au moyen d’un embrayage qui ne sera pas décrit plus en détail ici. Ainsi, toute rotation de l’étoile 64 entraîne une rotation du même angle de la roue 66, tandis que la roue 66 peut aussi être entraînée sans pour autant entraîner l’étoile 64.

[0050] Un ressort sautoir 67 coopère avec les branches de l’étoile 64 pour définir douze positions de service de cette dernière, de manière conventionnelle, ce ressort sautoir assurant également le maintien de la position angulaire de l’étoile lorsque la roue 66 est entraînée en rotation par ailleurs.

[0051] L’étoile 64 est destinée à coopérer avec une bascule supplémentaire 68, par l’intermédiaire d’une goupille 70 solidaire de la bascule supplémentaire 68.

[0052] La bascule supplémentaire 68 est montée rotative sur la platine 4 au moyen d’une vis à portée 72 et subit une force exercée par un organe élastique 74 visant à la faire tourner dans le sens de rotation horaire sur la fig. 2, pour la positionner dans une position par défaut telle que représentée sur la fig. 2. Un pont 76 permet de définir une butée de positionnement de la bascule supplémentaire 68 dans sa position par défaut.

[0053] Par ailleurs, la bascule supplémentaire 68 porte un bec de commande supplémentaire 78 assemblé à la bascule supplémentaire au moyen d’une vis à portée 80, de manière à pouvoir pivoter en référence à la bascule supplémentaire. Le bec de commande supplémentaire 78 présente une queue 82 destinée à coopérer avec la vis à portée 72 pour définir une position de butée ou position de commande du bec de commande supplémentaire 78.

[0054] La bascule supplémentaire porte en outre un organe élastique de rappel 84 agencé pour exercer une force de rappel sur le bec de commande supplémentaire 78 de manière à le faire pivoter dans le sens de rotation anti-horaire sur la fig. 2 et le positionner dans sa position de commande. Ainsi, le bec de commande supplémentaire 78 est susceptible de pivoter dans le sens de rotation horaire pour prendre une position escamotée, en surmontant la force qu’il subit de l’organe élastique 84, comme cela sera exposé plus loin.

[0055] Le bec de commande supplémentaire 78 est destiné à actionner par pas le mobile d’entraînement 28, en réponse à une pression de l’utilisateur sur le poussoir 30, pour faire tourner les cylindres 22, 24 de la manière décrite plus haut.

[0056] Dans le même temps, et en revenant à la fig. 1, il apparaît que la roue dentée 66 est destinée à entraîner en rotation une roue de correction 86 de l’affichage de l’heure courante dans le second fuseau horaire avec laquelle elle est agencée en prise permanente.

[0057] Le fonctionnement du mécanisme de commande selon ce mode de réalisation préféré de l’invention va à présent être décrit pas à pas en relation avec les fig. 2 à 9.

[0058] Dans la configuration de la fig. 2, le poussoir 30 est dans sa position de repos, extraite, et les deux bascules 44, 68 sont dans leurs positions par défaut respectives. De même, les becs de commande 54 et 78 sont dans leur position de butée, c’est-à-dire dans leur position de commande conformément à la présente invention.

[0059] Passant à la configuration de la fig. 3, l’utilisateur commence à exercer une pression sur le poussoir 30 qui commence à se déplacer en direction de sa position pressée. Ce faisant, il exerce une force de pression sur le levier de commande 32 qui commence à pivoter dans le sens de rotation anti-horaire.

[0060] Le levier de commande 32 exerce à son tour une pression sur la bascule 44 qui se met à pivoter dans le sens de rotation horaire.

[0061] Le bec de commande 54 se trouve alors en butée contre une branche de l’étoile 64, tout en étant toujours en butée contre la goupille 46.

[0062] Passant à la configuration de la fig. 4, le poussoir 30 poursuit sa course en direction de l’intérieur du mouvement horloger 2 et entraîne de ce fait une rotation plus importante de la bascule 44 dans le sens de rotation horaire.

[0063] Le bec de commande 54 se trouve alors contraint de pivoter dans le sens de rotation anti-horaire pour prendre temporairement sa position escamotée et pouvoir franchir la branche de l’étoile 64 qui lui fait face. En effet, la force de l’organe élastique de rappel 60 agissant sur le bec de commande 54 est choisie pour présenter une faible valeur, notamment en regard de la valeur de celle du ressort sautoir 67.

[0064] La fig. 5 illustre la configuration dans laquelle le bec de commande 54 est passé par sa position escamotée pour franchir l’étoile 64 avant de reprendre sa position de commande sous l’effet de l’action de son organe élastique 60.

[0065] Le poussoir 30 est dans sa position pressée et le levier de commande 32 est également en butée par coopération d’une extrémité de sa fente 38 avec le tenon 40.

[0066] On note qu’à ce stade la pression exercée par l’utilisateur sur le poussoir 30 doit simplement permettre de surmonter la force que subit la bascule 44 de son organe élastique de rappel 50 ainsi que, temporairement, la faible force de l’organe élastique de rappel 60 du bec de commande 54 lorsque ce dernier doit s’escamoter pour franchir l’étoile 64.

[0067] La fig. 6 illustre la configuration correspondant au moment où l’utilisateur commence à relâcher la pression qu’il exerce sur le poussoir 30, celui-ci commençant à se déplacer en direction de sa position de repos.

[0068] Le levier de commande 32 tourne alors dans le sens de rotation horaire sous l’effet de l’action de l’organe élastique de rappel 50 de la bascule 44 qui tend à faire tourner cette dernière dans le sens anti-horaire, comme mentionné précédemment.

[0069] On constate sur la vue de la fig. 6 que le bec de commande 54 vient buter contre une branche de l’étoile 64 lors du retour de la bascule 44 vers sa position par défaut.

[0070] Lorsque ce mouvement se poursuit, comme illustré sur la fig. 7, la queue 58 du bec de commande 54 reste en butée contre la goupille 46, autrement dit, le bec de commande 54 est maintenu dans sa position de commande et la résistance que lui oppose l’étoile 64 tend à le maintenir dans cette position.

[0071] Le bec de commande 54 exerce ainsi une force de pression sur l’étoile 64, sous l’effet de l’action de l’organe élastique de rappel 50 sur la bascule 44, tendant à faire tourner l’étoile 64 dans le sens de rotation horaire. La roue dentée 66 est alors entraînée simultanément à l’étoile 64.

[0072] Dans la configuration de la fig. 7, on constate également qu’une branche de l’étoile 64 entre en contact avec la goupille 70 de la bascule supplémentaire 68 pour faire pivoter cette dernière dans le sens de rotation anti-horaire.

[0073] Dans ces conditions, le bec de commande supplémentaire 78 se met à pivoter dans le sens de rotation horaire du fait de la résistance qu’il subit au contact du mobile d’entraînement 28, excédant la force qu’il subit de son organe élastique de rappel 84.

[0074] Dans le même temps, l’action de l’organe élastique de rappel 50 permet de charger le ressort sautoir 67 du fait de la rotation de l’étoile 64 qui le force à se déformer, jusqu’à son état de charge maximale illustré sur la fig. 8.

[0075] Le bec de commande 54 est alors sur le point de pousser l’étoile 64 au point que sa branche qui agit sur le ressort sautoir 67 atteigne l’arête de ce dernier et lui permette de se décharger en reprenant sa forme initiale.

[0076] Le levier de commande 32 a quasiment atteint sa position initiale dans cette configuration, de même que le poussoir 30.

[0077] Dans le même temps, la branche de l’étoile 64 qui coopère avec la goupille 70 de la bascule supplémentaire 68 est sur le point de la franchir et de s’en dégager.

[0078] Dans la configuration illustrée sur la fig. 9, la bascule 44 a repris sa position par défaut et la rotation de l’étoile 64 d’un pas se termine sous l’effet de l’action de son ressort sautoir 67.

[0079] En passant de la configuration de la fig. 8 à celle de la fig. 9, l’étoile 64 a libéré la bascule supplémentaire 68 qui a ainsi pu passer de sa position actionnée à sa position par défaut, sous l’effet de l’action de son organe élastique de rappel 74.

[0080] Au cours de ce mouvement de la bascule supplémentaire 68, le bec de commande supplémentaire 78 est entré au contact d’une dent du mobile d’entraînement 28 pour faire tourner ce dernier d’un pas dans le sens de rotation anti-horaire, du fait de son maintien en butée contre la vis à portée 72, dans sa position de commande.

[0081] La bascule supplémentaire 68 a repris sa position par défaut dans la configuration de la fig. 9, sous l’effet de l’action de son organe élastique de rappel 74.

[0082] Par conséquent, au cours de l’opération de correction illustrée sur les fig. 2 à 9, l’utilisateur a commandé à la fois la rotation d’un pas de l’un des cylindres 22,24 du mécanisme d’affichage 20 des noms de villes et la rotation simultanée d’un pas de l’aiguille d’affichage de l’heure courante dans le second fuseau horaire, par une simple pression sur le poussoir 30.

[0083] La pression sur le poussoir 30 a pour unique fonction ici de charger l’organe élastique de rappel 50 de la bascule 44 et de permettre le franchissement d’une branche de l’étoile 64 par le bec de commande 54, qui représente une part négligeable de la force totale nécessaire.

[0084] Le mécanisme de commande selon la présente invention se charge ensuite de répartir l’énergie mécanique libérée par l’organe élastique 50 aux différents mécanismes horlogers impliqués, lorsque l’utilisateur libère le poussoir 30.

[0085] On comprend de ce qui précède que, lorsque le poussoir 30 est libéré par l’utilisateur, la force de l’organe élastique de rappel 50 de la bascule 44 doit être suffisante pour surmonter les forces du ressort sautoir 67, de l’organe élastique de rappel 74 et, temporairement, de l’organe élastique de rappel 84 du bec de commande supplémentaire 78.

[0086] Il en résulte un mécanisme de commande agréable à actionner pour l’utilisateur et relativement simple à ajuster pour le fabricant en référence aux mécanismes connus de l’art antérieur.

Claims (13)

1. [0087] La description qui précède s’attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d’illustration non limitative et, l’invention n’est pas limitée à la mise en œuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d’être décrites, comme par exemple le fait que le mécanisme de commande soit agencé pour commander simultanément deux mécanismes horlogers. En effet, il est possible d’imaginer que le mécanisme de commande selon la présente invention soit agencé pour commander un seul mécanisme horloger ou, en alternative, plus que deux, sans sortir du cadre de l’invention. [0088] Par ailleurs, les différents composants du mécanisme de commande selon la présente invention qui ont été illustrés et décrits peuvent présenter toute autre forme adaptée sans sortir du cadre de l’invention. A titre d’exemple, les positions de service du mobile de commande pourraient être définies de manière continue, en ayant recours à une friction, plutôt que discrète comme décrit, en relation avec le ressort sautoir, sans sortir du cadre de l’invention. Par ailleurs, on peut prévoir que l’un au moins des becs de commande soit mobile en translation sur la bascule correspondante plutôt qu’en rotation sans sortir du cadre de l’invention. [0089] Bien entendu, la présente invention n’est pas non plus limitée à la nature des mécanismes horlogers commandés selon le mode de réalisation préféré qui vient d’être décrit, et l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le présent enseignement et mettre en œuvre la commande d’autres mécanismes horlogers. En particulier, on peut prévoir la réalisation d’une pièce d’horlogerie comportant un mécanisme d’affichage à cylindres, comme décrit dans la présente demande, ce mécanisme d’affichage étant mis en œuvre pour afficher d’autres informations que des noms de villes, comme par exemple une grande date. [0090] L’ homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et, mettre en œuvre une pièce d’horlogerie comportant un mécanisme de commande ne répondant qu’en partie aux caractéristiques décrites ici, sans pour autant forcément sortir du cadre de l’invention. Revendications

   1. Mécanisme de commande, pour mouvement horloger (2), comportant une bascule (44) destinée à être montée rotative sur un élément de bâti (4) du mouvement horloger (2), entre une position par défaut et une position actionnée, ladite bascule (44) présentant une surface d’actionnement (46) destinée à subir une force de pression en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur visant à faire passer ladite bascule (44) de sa position par défaut à sa position actionnée, un premier organe élastique de rappel (50) agencé pour agir sur ladite bascule (44) et tendre à la positionner dans sa position par défaut, un bec de commande (54) porté par ladite bascule (44) de manière à pouvoir se mouvoir en référence à cette dernière, entre une position de commande et une position escamotée, ladite bascule (44) portant également une butée, contre laquelle ledit bec de commande (54) est appuyé dans sa position de commande, un deuxième organe élastique de rappel (60) étant agencé pour agir sur ledit bec de commande (54) et tendre à le positionner dans sa position de commande, un mobile de commande (62) agencé pour être actionné par ledit bec de commande (54), en réponse à ladite action prédéfinie, et destiné à actionner à son tour un mécanisme (20) du mouvement horloger (2), caractérisé en ce que ladite butée et ledit deuxième organe élastique de rappel (60) sont agencés de telle manière que, lorsque ladite bascule (44) pivote de sa position par défaut vers sa position actionnée, ledit bec de commande (54) coopère avec ledit mobile de commande (62) de manière à passer de sa position de commande à sa position escamotée, et lorsque ladite bascule (44) pivote de sa position actionnée vers sa position par défaut, ledit bec de commande (54) est positionné dans sa position de commande et coopère avec ledit mobile de commande (62) de manière à l’actionner.
2. 2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit mobile de commande (62) comporte une étoile (64) comprenant plusieurs branches avec lesquelles ledit bec de commande (54) est susceptible de coopérer en réponse à ladite action prédéfinie, et en ce que le mécanisme de commande comporte en outre un ressort sautoir (67) agencé pour coopérer avec lesdites branches pour définir des positions stables dudit mobile de commande (62).
3. 3. Mécanisme selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comporte une bascule supplémentaire (68) destinée à être montée rotative sur un élément de bâti (4) du mouvement horloger (2), entre une position par défaut et une position actionnée, ladite bascule supplémentaire (68) présentant une surface d’actionnement (70) susceptible d’être actionnée par ledit mobile de commande (62), en réponse à ladite action prédéfinie, pour faire passer ladite bascule supplémentaire (68) de sa position par défaut à sa position actionnée, un troisième organe élastique de rappel (74) agencé pour agir sur ladite bascule supplémentaire (68) et tendre à la positionner dans sa position par défaut, un bec de commande supplémentaire (78) porté par ladite bascule supplémentaire (68) de manière à pouvoir se mouvoir en référence à cette dernière, entre une position de commande et une position escamotée, ladite bascule supplémentaire (68) portant également une butée supplémentaire, contre laquelle ledit bec de commande supplémentaire (78) est appuyé dans sa position de commande, un quatrième organe élastique de rappel (84) étant agencé pour agir sur ledit bec de commande supplémentaire (78) et tendre à le positionner dans sa position de commande, ledit bec de commande supplémentaire (78) étant destiné à actionner le mécanisme (20) du mouvement horloger (2) en réponse à ladite action prédéfinie de l’utilisateur.
4. 4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite butée supplémentaire et ledit quatrième organe élastique de rappel (84) sont agencés de telle manière que, lorsque ladite bascule supplémentaire (68) pivote de sa position par défaut vers sa position actionnée, ledit bec de commande supplémentaire (78) est destiné à coopérer avec le mécanisme (20) du mouvement horloger (2) de manière à passer de sa position de commande à sa position escamotée, et lorsque ladite bascule supplémentaire (68) pivote de sa position actionnée vers sa position par défaut, ledit bec de commande supplémentaire (78) est destiné à être positionné dans sa position de commande pour coopérer avec le mécanisme (20) du mouvement horloger (2) de manière à l’actionner.
5. 5. Mécanisme selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit mobile de commande (62) porte une roue dentée (66) susceptible d’être entraînée en rotation par ladite étoile (64) et d’être agencée en prise avec un mécanisme supplémentaire du mouvement horloger (2) pour l’actionner en réponse à ladite action prédéfinie.
6. 6. Mécanisme selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un levier de commande (32) destiné à être monté rotatif sur un élément de bâti (4) du mouvement horloger (2) et à être actionné par un poussoir (30) en réponse à ladite action prédéfinie, ledit levier de commande (32) présentant un doigt (42) susceptible d’actionner ladite bascule (44) en exerçant une force de pression sur ladite surface d’actionnement (46).
7. 7. Mouvement horloger (2) comportant un mécanisme d’affichage (20) et un mécanisme de commande selon l’une des revendications précédentes associé audit mécanisme d’affichage (20) pour en effectuer une correction en réponse à ladite action prédéfinie.
8. 8. Mouvement horloger (2) selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit mécanisme d’affichage (20) est un mécanisme d’affichage d’une information relative à un second fuseau horaire.
9. 9. Mouvement horloger selon ia revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que ledit mécanisme d’affichage (20) est un mécanisme agencé pour afficher le nom d’un emplacement géographique lié à un second fuseau horaire, préférablement une ville.
10. 10. Mouvement horloger (2) selon l’une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que ledit mécanisme d’affichage (20) comporte un premier cylindre (22) et un second cylindre (24), logé à l’intérieur dudit premier cylindre (22) en lui étant sensiblement coaxial, ledit premier cylindre (22) présentant une fenêtre (26) destinée à rendre visible une portion dudit second cylindre (24), lesdits premier et second cylindres (22, 24) comportant des première et seconde dentures coniques et coaxiales, de premier et second rayons respectifs, en ce qu’il comporte un mobile d’entraînement (28) comprenant une première denture conique d’entraînement, présentant un rayon sensiblement égal audit premier rayon, susceptible d’être en prise avec ladite première denture conique dudit premier cylindre (22) et s’étendant sur un demi-tour, et une seconde denture conique d’entraînement, présentant un rayon sensiblement égal audit second rayon, susceptible d’être en prise avec ladite seconde denture conique dudit second cylindre (24) et s’étendant sur un demi-tour en étant opposée à ladite première denture conique d’entraînement, et en ce que ledit mécanisme de commande est agencé pour actionner ledit mobile d’entraînement (28) en réponse à ladite action prédéfinie.
11. 11. Mouvement horloger (2) selon l’une des revendications 8 à 10, ledit mobile de commande (62) portant une roue dentée (66) susceptible d’être entraînée en rotation par ladite étoile (64) et d’être agencée en prise avec un mécanisme supplémentaire du mouvement horloger, pour l’actionner en réponse à ladite action prédéfinie, caractérisé en ce que ledit mécanisme supplémentaire est un mécanisme d’affichage d’une information relative audit second fuseau horaire, préférablement l’heure courante dans ledit second fuseau horaire.
12. 12. Pièce d’horlogerie (1) comportant une boîte logeant un mouvement horloger (2) comprenant un mécanisme de commande selon l’une des revendications 1 à 6, ainsi qu’un poussoir (30) agencé pour faire passer ladite bascule (44) de sa position par défaut à sa position actionnée en réponse à une pression d’un utilisateur.
13. 13. Pièce d’horlogerie (1) comportant une boîte logeant un mouvement horloger (2) selon l’une des revendications 7 à 11, ainsi qu’un poussoir (30) agencé pour faire passer ladite bascule (44) de sa position par défaut à sa position actionnée en réponse à une pression d’un utilisateur.