CH710021A2 - Montre analogique avec un mobile décoratif. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une montre analogique comprenant au moins une boîte de montre, un mouvement d’horlogerie (15), de moyens d’affichage et au moins un mobile décoratif (3) tournant autour d’un axe de rotation parallèle à l’axe du mouvement (15). Le mobile décoratif est entrainé en rotation par un train de rouage déporté (6, 7, 8) lié cinématiquement au mouvement d’horlogerie (15). Le support (5, 51, 52, 32, 33) du mobile décoratif est situé dans une creusure cylindrique à étages (20, 30, 40) de la boîte de montre. Le mobile décoratif se substitue à une des aiguilles usuelles d’une montre.

Description

[0001] La présente invention concerne une montre analogique comprenant au moins une boîte de montre, un mouvement d’horlogerie, de moyens d’affichage et au moins un mobile décoratif tournant autour d’un axe de rotation parallèle à l’axe du mouvement et entrainé par des moyens liés cinématiquement au mouvement d’horlogerie, ledit mobile décoratif comprenant un support muni de moyens pour la fixation d’un élément décoratif tel qu’une pierre précieuse ou semi-précieuse ou une sculpture et une roue dentée pour entrainer en rotation ledit mobile décoratif autour dudit axe de rotation.

[0002] Depuis plusieurs années les horlogers et les joailliers ont introduit dans les montres des éléments décoratifs mobiles. Ces mobiles tournent en principe autour d’un axe soit parallèle soit perpendiculaire à l’axe du mouvement. Le mouvement de ces mobiles est soit libre et aléatoire en fonction des mouvements imposées à la montre soit contrôlé directement par l’utilisateur au moyen d’un organe, par exemple d’un poussoir ou d’une tige et couronne, ou par le mouvement d’horlogerie.

[0003] La présente invention concerne une montre munie d’un mobile décoratif dont la rotation autour d’un axe parallèle à l’axe du mouvement d’horlogerie est commandée par ce dernier. Les inventeurs souhaitent que l’élément décoratif soit une pierre précieuse ou semi-précieuse ou une sculpture d’un volume et poids relativement important et partant la hauteur l’élément décoratif est aussi relativement importante. En acceptant que par exemple, la table et la couronne d’une pierre précieuse ou semi précieuse d’environ 5 grammes puissent dépasser le plan du cadran de la montre c’est-à-dire que la table se situe entre le verre de la montre et le cadran, la culasse de la pierre dont la hauteur est environ le double de la hauteur de la couronne doit être logée sous le plan du cadran. Par conséquent, le support de la pierre situé sous le plan du cadran doit aussi avoir une hauteur correspondante au moins à la hauteur de la culasse et en plus avoir un élément pour pouvoir l’entrainer en rotation par les moyens liés cinématiquement au mouvement d’horlogerie. En plus les inventeurs souhaitent que le mobile décoratif remplace une des aiguilles de la montre de préférence mais pas exclusivement celle des secondes c’est-à-dire qu’il fasse un tour complet par minute. Ces objectifs entraînent certaines exigences pour d’une part pouvoir loger la pierre et son support qui sont volumineux et lourds, et d’autre part assurer une tenue de l’élément décoratif et la précision de sa rotation. Le poids inhabituel de cette «aiguille» et le fait qu’une montre portée au poignet est soumise à de mouvements et chocs imprévus ont obligé les inventeurs à chercher une solution assurant une fixation solide du mobile décoratif et permettant d’éviter qu’un mouvement ou choc bloque le mouvement d’horlogerie à cause du poids exceptionnel du mobile décoratif par rapport au poids d’une aiguille de secondes. Accessoirement, il faut que l’on puisse enlever facilement l’élément – décoratif pour le remplacer ou le polir sans porter préjudice à la partie mécanique de la montre et plus particulièrement aux moyens d’entraînement en rotation du mobile décoratif.

[0004] La montre selon l’invention est caractérisé par le fait qu’un train de rouage déporté engrène avec la roue dentée, que ladite roue dentée est une roue à rochet pour assurer la régulation de la rotation du mobile, que le mobile décoratif est situé dans une creusure cylindrique à étages de la boîte de montre, que lesdits moyens ladite roue à rochet pour entrainer en rotation ledit mobile décoratif sont est agencés agencée pour que le mobile décoratif muni d’un repère effectue un tour complet autour de son axe de rotation de sorte que la position dudit repère constitue une indication horaire en une minute ledit mobile décoratif se substituant ainsi à l’aiguille une des aiguilles de secondes usuelles d’une montre et que l’élément décoratif est tenu sur son support par des moyens déformables élastiquement permettant son enlèvement ou remplacement sans porter préjudice audit train de rouage et la roue à rochet.

[0005] Le choix des inventeurs d’utiliser, par exemple, une grande pierre précieuse ou semi précieuse les oblige d’avoir un mobile décoratif profond et son entraînement en rotation doit se faire par un moyen situé au fond du mobile décoratif donc il faut que le mouvement d’horlogerie transmette le couple d’entraînement vers le fond de la boîte de montre.

[0006] Selon une réalisation préférée, la boîte d’horlogerie est caractérisée par le fait que lesdits moyens déformables élastiquement sont constitués par au moins trois griffes montées sur la roue à rochet s’étendant vers la partie supérieure de la boîte de montre et dimensionnées et configurées pour maintenir et assurer que ledit élément décoratif dans une position fixe par rapport au dit support, que ladite roue rochet est fixée sur la cage intérieure d’un roulement à billes ou dispositif similaire, que la cage extérieure dudit roulement à billes repose dans un premier étage de la creusure cylindrique constitué d’une première creusure annulaire dont le grand et petit diamètres correspondent respectivement aux diamètres extérieur et intérieur de ladite cage extérieure, et qu’un pont d’appui est fixé sur un second étage de la creusure cylindrique constitué d’une seconde creusure annulaire s’étendant sur environ 240° de diamètre extérieur supérieur au diamètre extérieur de la première creusure annulaire, que ledit pont d’appui présente une surface d’appui inférieure sur la surface du second étage s’étendant sur environ 240°, que la face opposée dudit pont d’appui présente une surépaisseur munie d’une projection annulaire vers le centre du pont d’appui, que ladite projection annulaire , s’étendant sur environ 300° joint les deux extrémités supérieures , du pont d’appui, laissant un secteur annulaire , du pont d’appui d’environ 60° sans surépaisseur, qu’une première roue dentée , engrène avec une roue dentée, située sur la partie supérieure du mouvement d’horlogerie, que ladite première roue dentée, engrène avec le pignon de l’axe , d’une seconde roue dentée , située vers le fond de la boîte de montre, qui a son tour engrène avec la roue à rochet, du support mobile décoratif.

[0007] La solution proposée permet de loger dans une boîte de montre de taille usuelle le mouvement d’horlogerie auquel est juxtaposé le mobile décoratif avec son support et une fixation solide et un train de rouage transmettant un couple suffisant pour entrainer en rotation régulière et précise le mobile décoratif qui est lourd et volumineux.

[0008] L’invention sera décrite à l’aide du dessin annexé. <tb>La fig. 1<SEP>est une vue en plan de la boîte de montre sans le cadran; <tb>La fig. 2<SEP>est une vue en coupe selon la ligne A–A de la fig. 1 ; <tb>La fig. 3<SEP>est vue en perspective du mobile décoratif; <tb>La fig. 4<SEP>est une vue en perspective du pont d’appui sur le roulement à billes; et <tb>La fig. 5<SEP>est une vue de dessous du pont d’appui sur le roulement à billes.

[0009] A la fig. 1 une boîte de montre ronde 1 et la tige de remontoir et de mise à l’heure 11 sont représentées. Les vis 12 et 13 assurent la fixation du mouvement d’horlogerie dans la boîte 1. L’axe pour les aiguilles des heures et des minutes est représenté en 14. A la fig. 2 on voit partiellement le mouvement d’horlogerie en 15. Le mobile décoratif 3 comprend une pierre précieuse 31, des griffes 33 supportant et fixant la pierre précieuse 31 sur une roue à rochet 32, le rochet 35 étant représenté à la fig. 1 , le rochet étant fixé sur la boîte par une vis 36. La roue à rochet 32 est fixée par quatre vis 34 sur la cage intérieure 51 (fig. 2 ) d’un roulement à billes ou similaire 5. Un pont d’appui 4 pour le roulement à billes 5 (décrit plus loin) est fixé dans la boîte 1 par trois vis 41.

[0010] Le mobile décoratif 3, représenté plus en détail à la fig. 3 , comprend une pierre précieuse 31 tenue par quatre griffes 33 elle mêmes fixées sur la face d’une roue à rochet 32. La roue à rochet 32 est montée par quatre vis 34 ou tout autre moyen sur la face supérieure de la cage intérieure 51 d’un roulement à billes 5. Ce montage assure un assemblage solide que l’on doit fixer solidement dans la boîte 1.

[0011] Pour y parvenir un pont d’appui 4 pour le roulement à billes 5 (fig. 4 et 5 ) a été conçu. Il doit assurer une bonne tenue du roulement à billes 5 dans la boîte 1 tout en permettant 1 ’ engrènement de la roue à rochet 32 du support 3 avec une seconde roue dentée 8 (fig. 2 ) et permettre que le mobile décoratif 3 soit proche du mouvement d’horlogerie 15 pour ne pas augmenter inutilement les dimensions de la boîte 1.

[0012] Le couple de rotation est transmis au mobile décoratif 3 et plus précisément à la roue dentée 32 par une première roue dentée 6 engrenant avec une roue dentée 7 (fig. 2 ) située à la partie supérieure du mouvement d’horlogerie 15. La première roue dentée 6 transmet le couple de rotation au pignon 81 (fig. 2 ) d’une seconde roue dentée 8 située à la hauteur de la roue à rochet 32 du support du mobile décoratif 3. La seconde roue dentée 8 engrène avec la roue à rochet 32 du support du mobile décoratif 3. Les extrémités supérieures des axes des roues dentées 6, 7 et 8 sont fixées sur un pont 9 fixé par trois vis 91 sur la boîte 1.

[0013] Pour loger le mobile décoratif 3 et surtout la pierre 31 qui assez haute une creusure cylindrique 20 (fig. 2 ) a été prévue dans la boîte 1. Elle présente un premier étage formé d’une première creusure annulaire 30 dont le grand diamètre correspond au diamètre extérieur du roulement à billes 5 tandis que le petit diamètre est égal au diamètre intérieur de la cage extérieur 52 du roulement à billes 5. Le roulement à billes 5 est posé dans cette creusure annulaire 30. Pour pouvoir fixer le roulement à billes 5 à cette place et partant le mobile décoratif 3 dont il est solidaire,’ le pont d’appui 4 est disposé sur un second étage formé par une seconde creusure annulaire 40 s’étendant sur environ 240°.

[0014] Le pont d’appui 4 (fig. 4 et 5 ) a une forme annulaire. Il comprend une surface d’appui 46 assez large s’étendant sur un segment annulaire °ABC d’environ 240°. Cette surface 46 vient en appui sur la surface correspondante de la seconde creusure annulaire 40 (fig. 2 ). Entre l’une des extrémités A de la surface annulaire ABC et un point intermédiaire D, une surépaisseur annulaire 42 s’étend sur environ 300°. Cette surépaisseur 42 ou ABD se projette vers le centre du pont d’appui 4 sur une longueur d’environ 180° (voir 43) et une largeur correspondant à la surface plane de la cage extérieure 52 du roulement à billes 5. En plus la projection annulaire continue sur un segment 44 ou AC d’environ 60° et joint les deux extrémités A et C du segment annulaire ABDC. Au moins trois perforations 45 permettent de fixer le pont d’appui 4 dans la seconde creusure annulaire 40 par les vis 41.

[0015] En se référant à la fig. 2 on voit que le pont d’appui 4 s’appuie sur la surface de la cage extérieure 52 du roulement à billes 5 sur 300° ce qui assure une excellente fixation et tenue du roulement à billes 5 et bien entendu du mobile décoratif 3 dans son ensemble. Le segment DC du pont d’appui 4 dépourvu de surépaisseur permet 1 ’ engrènement de la seconde roue dentée 8 avec la roue dentée 32 du mobile décoratif 3.

[0016] La roue à rochet 32, 35 permet de réguler la rotation de l’élément décoratif dont le poids et les mouvements et chocs subis par la montre bracelet pourraient entrainer le mobile à tourner en sens opposé ou tourner plus vite.

[0017] En réalité l’invention permet de proposer une montre avec une pièce de joaillerie rotative qui contribue non seulement à l’aspect esthétique de la montre mais aussi à une indication horaire en remplaçant préférence l’aiguille des secondes. Les rapport des roues 6, 7, 8, 32 seront choisis en fonction de l’indication horaire que l’on souhaite afficher par la rotation de l’élément décoratif mini d’un repère.

Claims (3)

1. Montre analogique comprenant au moins une boîte de montre (1), un mouvement d’horlogerie (15), de moyens d’affichage et au moins un mobile décoratif (3) tournant autour d’un axe de rotation parallèle à l’axe du mouvement (15) et entrainé par des moyens (7, 8) liés cinématiquement au mouvement d’horlogerie (15), ledit mobile décoratif (3) comprenant un support (5, 51, 52, 32, 33) muni de moyens (33), pour la fixation d’un élément décoratif (31) tel qu’une pierre précieuse ou semi-précieuse ou une sculpture et une roue dentée (32) pour entrainer en rotation ledit mobile décoratif (3) autour dudit axe de rotation, caractérisé par le fait qu’un train de rouage déporté (6, 7, 8) engrène avec la roue dentée (32), que ladite roue dentée (32) est une roue à rochet pour assurer la régulation de la rotation du mobile (3), que le mobile décoratif est situé dans une creusure cylindrique à étages (20, 30, 40) de la boîte de montre, que ladite roue à rochet (32) est agencée pour que le mobile décoratif muni d’un repère effectue un tour complet autour de son axe de rotation de sorte que la position dudit repère constitue une indication horaire ledit mobile décoratif se substituant ainsi à une des aiguilles usuelles d’une montre et que l’élément décoratif (31) est tenu sur son support par des moyens (33) déformables élastiquement permettant son enlèvement ou remplacement sans porter préjudice audit train de rouage (6, 7, 8) et la roue à rochet (32).

2. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens (33) déformables élastiquement sont constitués par au moins trois griffes (33) montées sur la roue à rochet (32) s’étendant vers la partie supérieure de la boîte de montre (1) et dimensionnées et configurées pour maintenir et assurer que ledit élément décoratif (31) dans une position fixe par rapport au dit support, que ladite roue rochet (32) est fixée sur la cage intérieure (51) d’un roulement à billes (5) ou dispositif similaire, que la cage extérieure (52) dudit roulement à billes (5) repose dans un premier étage de la creusure cylindrique (20, 30, 40) constitué d’une première creusure annulaire (30) dont le grand et petit diamètres correspondent respectivement aux diamètres extérieur et intérieur de ladite cage extérieure (52), et qu’un pont d’appui (4) est fixé sur un second étage de la creusure cylindrique constitué d’une seconde creusure annulaire (40) s’étendant sur environ 240° de diamètre extérieur supérieur au diamètre extérieur de la première creusure annulaire (30), que ledit pont d’appui (4) présente une surface d’appui inférieure (46) sur la surface du second étage (40) s’étendant sur environ 240°, que la face opposée dudit pont d’appui (4) présente une surépaisseur (42) munie d’une projection annulaire (43) vers le centre du pont d’appui (4), que ladite projection annulaire (43) s’étendant sur environ 300° joint les deux extrémités supérieures (DBAC)) du pont d’appui (4) laissant un secteur annulaire (AC) du pont d’appui d’environ 60° sans surépaisseur, qu’une première roue dentée (6) engrène avec une roue dentée (7) située sur la partie supérieure du mouvement d’horlogerie (15), que ladite première roue dentée (6) engrène avec le pignon de l’axe (81) d’une seconde roue dentée (8) située vers le fond de la boîte de montre (1) qui a son tour engrène avec la roue à rochet (32) du support mobile décoratif (3).

3. Montre selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les extrémités supérieures des axes de la roue dentée (7) située à la partie supérieure du mouvement (15) et de la première (6) et seconde dentée (8) sont fixées sur un pont unique (9).