CH709174A2 - Dispositif de fixation d'un cadran de pièce d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne une montre délimitée par une boîte (1) formée d’un fond (2) et d’une carrure (4), un mouvement d’horlogerie (6) étant disposé dans un cercle d’encageage (8) logé dans la boîte de montre (1), la montre comprenant également un cadran (14) disposé sur le dessus du cercle d’encageage (8) et maintenu au moyen d’un anneau de fixation (16), caractérisée en ce que l’anneau de fixation (16) présente une section droite en forme de «S», une branche supérieure (16a) de l’anneau de fixation (16) étant en appui sur le cadran (14) et une branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) étant en appui sur le cercle d’encageage (8), la branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) étant pincée entre la carrure (4) et le cercle d’encageage (8), de façon à enserrer le cadran (14) entre la branche supérieure (16a) de l’anneau de fixation (16) et le cercle d’encageage (8).

Description

Domaine technique de l’invention

[0001] La présente invention concerne le domaine des pièces d’horlogerie et, plus particulièrement, un dispositif de fixation d’un cadran de pièce d’horlogerie.

Arrière-plan technique de l’invention

[0002] Il est connu, dans le domaine des montres, d’utiliser des cadrans dans la surface inférieure, c’est-à-dire du côté mouvement desquels sont usinés des trous dans lesquels sont enchâssés des pieds métalliques. Ces pieds métalliques servent notamment à maintenir en place les cadrans par rapport au mouvement de la montre lors de l’assemblage de cette dernière. Un tel état de la technique est par exemple divulgué dans le document EP 0 465 988.

[0003] La réalisation de tels cadrans implique des opérations d’usinage relativement complexes, les cadrans devant être percés plusieurs fois avec précision avant montage des pieds métalliques. Par ailleurs, l’utilisation de tels cadrans dans les montres squelettes se révèle peu esthétique.

[0004] D’autres dispositifs de maintien d’un cadran de montre existent et permettent de pallier au moins en partie les inconvénients mentionnés ci-dessus.

[0005] Le document US 857 516 par exemple divulgue, selon un mode particulier de réalisation, une monture de forme polygonale dans laquelle le cadran est inséré en force, sous l’effet de quoi la monture se déforme et ses arrêtes viennent maintenir en place le cadran. L’ensemble formé par le cadran et la monture est ensuite disposé au-dessus du mouvement qui comprend une paroi circulaire saillante pour l’assemblage par emboîtement de l’ensemble cadran/monture.

[0006] Un tel dispositif de maintien du cadran sur le mouvement de la montre se révèle toutefois peu fiable dans le temps. En effet, le cadran est maintenu en place uniquement par le biais de forces de friction, de sorte que des chocs appliqués à la montre peuvent provoquer un déplacement du cadran par rapport à sa position de référence.

[0007] Le dispositif décrit dans le document US 5 966 344 permet de remédier à un tel inconvénient. Selon un premier mode de réalisation décrit dans ce document, une monture circulaire, fixée sur le mouvement, comprend sur sa périphérie des évidements destinés à recevoir en force des parties correspondantes du cadran. Le montage en force du cadran garantit que celui-ci ne peut se déplacer, même sous l’effet de chocs. Un tel mode de réalisation se révèle cependant peu esthétique dans le cas des montres squelettes, un jour étant en effet visible entre le cadran et la monture. Selon un autre mode de réalisation divulgué par le document US 5 966 344, le mouvement de la montre comprend plusieurs trous ménagés à sa périphérie, les trous étant destinés à coopérer avec des pieds solidaires du cadran. Un tel dispositif implique également des opérations d’usinage complexes, le mouvement devant être percé et les pieds du cadran devant être faits d’une pièce avec le cadran.

Résumé de l’invention

[0008] La présente invention a notamment pour but de pallier les différents inconvénients des dispositifs connus de l’art antérieur.

[0009] Plus précisément, un objectif de l’invention est de procurer un dispositif de fixation du cadran sur le mouvement qui soit simple à mettre en œuvre et qui garantisse un bon maintien du cadran.

[0010] L’invention a également pour objectif de fournir un dispositif de fixation du cadran sur le mouvement qui soit robuste et peu coûteux.

[0011] Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints selon l’invention à l’aide d’une montre délimitée par une boîte formée d’un fond et d’une carrure, un mouvement étant disposé dans un cercle d’encageage logé dans la boîte de montre, la montre comprenant également un cadran disposé sur le dessus du cercle d’encageage et maintenu au moyen d’un anneau de fixation.

[0012] Selon l’invention, l’anneau de fixation présente une section droite en forme de «S», une branche supérieure du «S» étant en appui sur le cadran et une branche inférieure du «S» étant en appui sur le cercle d’encageage, la branche inférieure du «S» étant pincée entre la carrure et le cercle d’encageage, de façon à enserrer le cadran entre la branche supérieure du «S» et le cercle d’encageage.

[0013] Selon des caractéristiques complémentaires de l’invention, prises seules ou en combinaison:

[0014] L’invention concerne également une montre comprenant un cadran transparent ou semi-transparent.

Brève description des figures

[0015] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d’un exemple de réalisation de l’invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif et non limitatif seulement, en liaison avec le dessin annexé sur lequel: <tb>la fig. 1<SEP>est une vue en coupe d’une montre comprenant un dispositif de fixation d’un cadran conforme à l’invention, et <tb>la fig. 2<SEP>est une vue éclatée d’une montre recevant le dispositif de maintien du cadran conforme à l’invention.

Description détaillée de l’invention

[0016] Désignée dans son ensemble par la référence numérique générale 1, la boîte de montre représentée à la fig. 1 est délimitée par un fond 2 fixé par tout moyen approprié sur une carrure 4. Un mouvement d’horlogerie 6 est disposé dans un cercle d’encageage 8 logé dans la boîte de montre 1. Pour son positionnement axial, le mouvement d’horlogerie 6 comprend une collerette 10 qui prend appui sur un épaulement périphérique intérieur 12 du cercle d’encageage 8. La montre comprend également un cadran 14 disposé sur le dessus du cercle d’encageage 8 et maintenu au moyen d’un anneau de fixation 16 comme décrit plus en détail ci-après. Enfin, la boîte de montre 1 est fermée par le haut par une glace 18 fixée sur la carrure 4 avec interposition d’un joint d’étanchéité 20.

[0017] Un orifice traversant 22 percé à travers le cercle d’encageage 8 est destiné à recevoir (voir fig. 2 ) une tige 24 d’une couronne de mise à l’heure 26, ce qui permet d’assurer simultanément le positionnement axial et radial du mouvement d’horlogerie 6 à l’intérieur du cercle d’encageage 8.

[0018] Selon une caractéristique de l’invention, le cercle d’encageage 8 est surmonté d’un rebord périphérique 28 sur lequel le cadran 14 prend appui. Comme on peut l’observer sur la fig. 1 , l’anneau de fixation 16, réalisé d’une pièce par exemple en métal, présente une section droite en forme de «S» formée d’une branche supérieure 16a et d’une branche inférieure 16c reliées entre elles par une branche intermédiaire 16b. La branche supérieure 16a de l’anneau de fixation 16 vient en appui sur tout ou partie de la périphérie du cadran 14, tandis que la branche inférieure 16c de l’anneau de fixation 16 vient en appui sur le cercle d’encageage 8. Plus précisément, le cercle d’encageage 8 comprend dans sa partie médiane un épaulement périphérique extérieur 30 sur lequel la branche inférieure 16c de l’anneau de fixation 16 prend appui. Enfin, la branche intermédiaire 16b de l’anneau de fixation 16 épouse les bords respectifs du cercle d’encageage 8 et du cadran 14, ce qui permet le centrage du cadran 14 par rapport au cercle d’encageage 8. Le diamètre intérieur de l’anneau de fixation 16 est réalisé avec un faible jeu par rapport au diamètre extérieur du cercle d’encageage 8, de façon que l’anneau de fixation 16 puisse s’emboîter sur le cercle d’encageage 8.

[0019] Selon une autre caractéristique de l’invention, la carrure 4 comprend intérieurement une surface 32 complémentaire de l’épaulement périphérique extérieur 30 du cercle d’encageage 8, la branche inférieure 16c de l’anneau de fixation 16 étant pincée entre l’épaulement périphérique extérieur 30 du cercle d’encageage 8 et la surface complémentaire 32 de la carrure 4 lors du montage de la montre. Sous l’effet de ce pincement, la branche supérieure 16a de l’anneau de fixation 16 plaque le cadran 14 contre le rebord périphérique 28 du cercle d’encageage 8, garantissant le parfait maintien du cadran 14. Pour que cela soit possible, la hauteur de la branche intermédiaire 16b de l’anneau de fixation 16 est légèrement inférieure à la somme des épaisseurs du cadran 14 et du rebord périphérique 28 du cercle d’encageage 8.

[0020] On notera que la carrure 4 comprend intérieurement une rainure périphérique 34 qui forme un dégagement dans lequel est logée avec jeu la branche supérieure 16a de l’anneau de fixation 16 et qui est délimitée par un bord extérieur 36 prenant appui sur le cadran 14. La largeur de la rainure périphérique 34 est légèrement supérieure à celle de la branche supérieure 16a de l’anneau de fixation 16 de façon à faciliter l’assemblage. On veille cependant à ce que le bord extérieur 36 de la rainure périphérique 34 soit aussi mince que possible de façon à maximiser la surface visible du cadran 14.

[0021] Deux rainures circulaires complémentaires 38a et 38b sont ménagées respectivement à la base de la carrure 4 et du cercle d’encageage 8. Lorsque le cercle d’encageage 8 à l’intérieur duquel est logé le mouvement d’horlogerie 6 est introduit dans la boîte de montre 1, la réunion des deux rainures circulaires 38a et 38b forme une gorge dans laquelle est placé un joint d’étanchéité 40. Lorsque le fond 2 est fixé, par exemple par vissage, sur la carrure 4, le joint d’étanchéité 40 se comprime et se déforme et exerce sur le cercle d’encageage 8 une poussée verticale dirigée vers le haut. Sous l’effet de cette poussée, l’épaulement périphérique extérieur 30 du cercle d’encageage 8 presse la branche inférieure 16c de l’anneau de fixation 16 contre la surface complémentaire 32 de la carrure 4. Sous l’effet de ce pincement, la branche supérieure 16a de l’anneau de fixation 16 plaque le cadran 14 contre le rebord périphérique 28 du cercle d’encageage 8.

[0022] Lors de l’assemblage de la boîte de montre 1, le mouvement d’horlogerie 6 est introduit par le haut dans le cercle d’encageage 8, après quoi le cadran 14 et l’anneau de fixation 16 sont posés sur le dessus du cercle d’encageage 8. L’ensemble résultant est ensuite glissé depuis le fond 2 dans le volume intérieur de la boîte de montre 1. Finalement, le fond 2 est fixé sur la carrure 4 de la montre.

[0023] Un tel montage assure ainsi une fixation du cadran 14 de manière simple et efficace sans avoir à utiliser de pieds de cadran.

[0024] Un tel montage est donc particulièrement intéressant pour les montres présentant un cadran transparent ou semi-transparent. Bien entendu, ce montage peut également être utilisé avec des montres présentant un cadran opaque.

[0025] Selon une variante de réalisation de l’invention illustrée sur la fig. 2 , la boîte de montre 1 comprend des moyens de positionnement radial du cadran 14 relativement au cercle d’encageage 8. Ces moyens de positionnement peuvent comprendre, par exemple, un ergot de guidage 42 positionné sur le cercle d’encageage 8 et une encoche 42 ménagée dans le cadran 14, l’ergot de guidage 40 étant destiné à pénétrer dans l’encoche 44 de façon à assurer le positionnement angulaire du cadran 14. Bien entendu, tout autre moyen de positionnement connu de l’homme du métier peut convenir pour le positionnement du cadran 14.

[0026] Il va de soi que la présente invention n’est pas limitée au mode de réalisation qui vient d’être décrit et que diverses modifications et variantes simples de l’invention peuvent être envisagées par l’homme du métier sans sortir du cadre de l’invention tel que défini par les revendications annexées. En particulier, selon une variante non représentée au dessin, le cercle d’encageage 8 est muni à intervalles de distance réguliers le long de sa base de lames élastiques qui exercent sur lui une force de rappel élastique verticale vers le haut. Sous l’effet de cette force, le cercle d’encageage 8 pince la branche inférieure 16c de l’anneau de fixation 16 contre la carrure 4. Un autre mode de fixation encore du cercle d’encageage 8 consiste à visser celui-ci sur le fond 2 de la boîte de montre 1.

Claims (11)

1. Montre délimitée par une boîte (1) formée d’un fond (2) et d’une carrure (4), un mouvement d’horlogerie (6) étant disposé dans un cercle d’encageage (8) logé dans la boîte de montre (1), la montre comprenant également un cadran (14) disposé sur le dessus du cercle d’encageage (8) et maintenu au moyen d’un anneau de fixation (16), caractérisée en ce que l’anneau de fixation (16) présente une section droite en forme de «S», une branche supérieure (16a) de l’anneau de fixation (16) étant en appui sur le cadran (14) et une branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) étant en appui sur le cercle d’encageage (8), la branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) étant pincée entre la carrure (4) et le cercle d’encageage (8), de façon à enserrer le cadran (14) entre la branche supérieure (16a) de l’anneau de fixation (16) et le cercle d’encageage (8).

2. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le cercle d’encageage (8) comprend un rebord périphérique (28) sur lequel le cadran (14) prend appui.

3. Montre selon la revendication 2, caractérisée en ce que la branche supérieure (16a) et la branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) sont reliées entre elles par une branche intermédiaire (16b) dont la hauteur est inférieure à la somme des épaisseurs du cadran (14) et du rebord périphérique (28) du cercle d’encageage (8).

4. Montre selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le cercle d’encageage (8) comprend un épaulement périphérique extérieur sur lequel la branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) prend appui.

5. Montre selon la revendication 4, caractérisée en ce que la carrure (4) comprend intérieurement une surface (32) complémentaire de l’épaulement périphérique extérieur (30) du cercle d’encageage (8), la branche inférieure (16c) de l’anneau de fixation (16) étant pincée entre l’épaulement périphérique extérieur (30) du cercle d’encageage (8) et la surface complémentaire (32) de la carrure (4).

6. Montre selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la carrure (4) comprend intérieurement une rainure périphérique (34) qui forme un dégagement dans lequel est logée avec jeu la branche supérieure (16a) de l’anneau de fixation (16) et qui est délimitée par un bord extérieur (36) prenant appui sur le cadran (14).

7. Montre selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que deux rainures circulaires complémentaires (38a) et (38b) sont ménagées respectivement à la base de la carrure (4) et du cercle d’encageage (8) de façon que, lorsque le cercle d’encageage (8) à l’intérieur duquel est logé le mouvement d’horlogerie (6) est introduit dans la boîte de montre (1), la réunion des deux rainures circulaires (38a, 38b) forme une gorge dans laquelle est placé un joint d’étanchéité (38).

8. Montre selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que des moyens de positionnement du cadran (14) sur le cercle d’encageage 88) sont prévus.

9. Montre selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de positionnement comprennent un ergot de guidage (40) positionné sur le cercle d’encageage (8) et une encoche (42) ménagée dans le cadran (14), l’ergot de guidage (40) pénétrant dans l’encoche (42) de façon à assurer le positionnement angulaire du cadran (14).

10. Montre selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l’anneau de fixation (16) est réalisé d’un seul tenant dans un matériau métallique.

11. Montre selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le cadran (14) est transparent ou semi-transparent.