CH709162B1 - Dispositif d'embrayage pour mouvement horloger. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un dispositif d’embrayage pour mouvement horloger (1) comportant des premier et second mobiles d’embrayage (6, 18) rotatifs agencés de manière sensiblement coaxiale et de manière à pouvoir présenter un déplacement relatif suivant leur direction axiale, entre une première position relative, embrayée, dans laquelle ils sont en contact l’un avec l’autre, et une seconde position relative, débrayée, dans laquelle ils sont disjoints. Les premier et second mobiles d’embrayage (6, 18) comprennent des premier et second arbres (10, 20) respectifs, indépendants l’un de l’autre et, dont l’un est porté par un pont d’embrayage (26) destiné à être assemblé au mouvement horloger (1) de manière à pouvoir présenter un déplacement suivant la direction axiale en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur.

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention concerne un dispositif d’embrayage pour mouvement horloger comportant des premier et second mobiles d’embrayage rotatifs agencés de manière sensiblement coaxiale et de manière à pouvoir présenter un déplacement relatif suivant leur direction axiale, entre une première position relative, embrayée, dans laquelle ils sont en contact l’un avec l’autre, et une seconde position relative, débrayée, dans laquelle ils sont disjoints.

[0002] La présente invention concerne également un mouvement horloger comportant un tel dispositif d’embrayage, ainsi qu’une pièce d’horlogerie munie d’un tel mouvement horloger.

Etat de la technique [0003] Des dispositifs d’embrayage répondant aux caractéristiques ci-dessus, communément qualifiés d’embrayages verticaux, sont déjà connus de l’art antérieur.

[0004] A titre d’exemple, le brevet EP 2015 145 B1 en décrit un exemple, dans une variante visant à améliorer la nature du contact entre les deux mobiles de l’embrayage en référence aux mécanismes connus antérieurement.

[0005] Typiquement, un dispositif d’embrayage vertical comprend un premier mobile d’embrayage, relié à un premier train d’engrenages du mouvement horloger, et un second mobile d’embrayage relié à un second train du mouvement horloger. Lorsque le dispositif est dans sa configuration embrayée, les deux trains d’engrenages sont mis en relation l’un avec l’autre, tandis qu’ils sont dissociés l’un de l’autre lorsque le dispositif est dans sa configuration débrayée. Les deux mobiles sont montés libres de tourner sur un arbre commun, ce dernier étant pivoté dans deux éléments de bâti par ses extrémités, généralement la platine et un pont. L’un des mobiles d’embrayage comporte un ressort agencé pour agir sur un premier patin d’embrayage et le repousser en direction d’un second patin d’embrayage faisant partie de l’autre mobile d’embrayage, dans la configuration embrayée. Ce même mobile présente par ailleurs des flancs inclinés destinés à coopérer avec des pinces d’embrayage agencées pour l’éloigner de l’autre mobile, dans la configuration débrayée, en réponse à une action d’un utilisateur et en surmontant la force du ressort.

[0006] Le brevet cité plus haut expose le fait que le ressort intervenant dans l’embrayage doit généralement être fort, pour garantir une bonne liaison sans glissement entre les deux patins du dispositif d’embrayage. Aussi, une solution permettant de réduire la force de ce ressort est proposée.

[0007] Toutefois, il faut relever que le mobile d’embrayage présentant une position axiale fixe en référence au bâti du mouvement horloger est relié directement au rouage de finissage. Or, il apparaît qu’avec une construction du type qui vient d’être décrit, quelle que soit la force du ressort, l’arbre subit des contraintes lorsque le dispositif d’embrayage est dans sa configuration débrayée. Ces contraintes sont susceptibles d’être transmises au rouage de finissage et peuvent nuire à la précision de marche du mouvement horloger. En effet, ni le ressort, ni les pinces de débrayage ne sont parfaitement symétriques et ces composants appliquent de ce fait des contraintes sur l’arbre lorsque les pinces sont fermées et compriment le ressort.

Divulgation de l’invention [0008] La présente invention a pour but principal de proposer un dispositif d’embrayage de construction alternative qui permette de supprimer totalement les perturbations subies par le rouage de finissage dans les constructions de l’état de la technique.

[0009] A cet effet, le dispositif d’embrayage selon l’invention, du type présentant les caractéristiques énoncées plus haut, est caractérisé par le fait que les premier et second mobiles d’embrayage comprennent des premier et second arbres respectifs, indépendants l’un de l’autre et, dont l’un est porté par un pont d’embrayage destiné à être assemblé au mouvement horloger de manière à pouvoir présenter un déplacement suivant la direction axiale en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur.

[0010] Grâce à ces caractéristiques, l’arbre portant le mobile d’embrayage présentant une liaison permanente avec le rouage de finissage ne subit aucune contrainte dans la configuration débrayée étant donné qu’il est totalement indépendant de l’autre mobile d’embrayage dans cette configuration.

[0011] De manière préférée, on peut prévoir que le dispositif d’embrayage selon l’invention comporte en outre un organe de commande mobile entre des configurations neutre et active, en réponse à l’action prédéfinie, et agencé pour positionner les mobiles d’embrayage dans l’une des première et seconde positions relatives dans la configuration active et pour les laisser libres de prendre l’autre position relative, par défaut, dans la configuration neutre, et un organe élastique agencé pour maintenir les mobiles d’embrayage dans la position relative par défaut lorsque l’organe de commande est dans sa configuration neutre.

[0012] En outre, on peut avantageusement prévoir que l’organe de commande et l’organe élastique sont destinés à être agencés sur le mouvement horloger pour agir sur le pont d’embrayage.

[0013] Grâce à ces caractéristiques, les composants entrant en jeu dans la mise en oeuvre du dispositif d’embrayage selon la présente invention sont moins délicats que dans les embrayages conventionnels et, tant son assemblage que sa mise au point sont facilités. De plus, la construction selon l’invention permet également de réduire l’épaisseur globale du dispositif d’embrayage en référence aux embrayages connus, dont l’encombrement axial constitue un inconvénient important de manière générale.

[0014] On peut avantageusement prévoir que chacun des premier et second mobiles comprend un patin d’embrayage agencé pour coopérer avec le patin d’embrayage de l’autre mobile d’embrayage dans la position relative embrayée, chacun des patins d’embrayage étant solidaire en rotation de l’arbre correspondant, et une roue, également solidaire en rotation de l’arbre correspondant et, destinée à présenter une liaison cinématique avec un train d’engrenages du mouvement horloger.

[0015] Dans ce cas, on peut prévoir que le pont d’embrayage comprend une base, portant un premier palier de pivotement du mobile d’embrayage correspondant, et une planche, solidaire de la base et, portant un second palier de pivotement du mobile d’embrayage correspondant.

[0016] La roue du mobile d’embrayage associé au pont d’embrayage est alors avantageusement agencée entre la base et la planche.

[0017] Par ailleurs, on peut prévoir que la base comporte au moins deux pieds cylindriques, d’axes parallèles à la direction axiale des mobiles d’embrayage et, destinés à coopérer avec des trous adaptés du mouvement horloger pour assurer le positionnement du pont d’embrayage sur le bâti du mouvement horloger ainsi que son guidage lors des changements de position relative entre les mobiles d’embrayage.

[0018] La présente invention concerne également un mouvement horloger, préférablement du type comportant une fonction chronographe, comprenant un dispositif d’embrayage répondant aux caractéristiques ci-dessus, ainsi qu’une pièce d’horlogerie comportant un tel mouvement horloger.

Brève description des dessins [0019] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d’un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et dans lesquels: la fig. 1 représente une vue en perspective éclatée et simplifiée d’une partie d’un mouvement horloger comportant un dispositif d’embrayage selon un mode de réalisation préféré de l’invention; la fig. 2 représente une vue en plan et en transparence du mouvement horloger de la fig. 1 ; la fig. 3a représente une vue en coupe transversale simplifiée du mouvement horloger de la fig. 1, dans une pre mière configuration, suivant la ligne de coupe lll-lll de la fig. 2; la fig. 3b représente une vue en coupe transversale simplifiée similaire à celle de la fig. 3a, dans une seconde configuration, et la fig. 4 représente une vue en perspective éclatée et simplifiée d’une partie d’un mouvement horloger comportant un dispositif d’embrayage selon une variante de réalisation.

Mode(s) de réalisation de l’invention [0020] La fig. 1 représente une vue en perspective éclatée et simplifiée d’une partie d’un mouvement horloger 1 comportant un dispositif d’embrayage selon un mode de réalisation préféré de l’invention. Le mouvement horloger est visible par son côté ponts sur la fig. 1.

[0021] De manière générale, seuls les éléments ayant un lien direct avec la présente invention ont été représentés pour plus de clarté.

[0022] Le mouvement horloger 1 est ici du type à fonction chronographe, à titre illustratif non limitatif.

[0023] Il comporte une platine 2 présentant une multitude d’usinages et de pieds pour permettre l’assemblage des différents composants du mouvement horloger 1, de manière conventionnelle.

[0024] La platine 2 comporte notamment une noyure 4 destinée à recevoir un premier mobile d’embrayage 6, comprenant notamment une roue de transmission 8, solidaire d’un arbre 10 et, entraînée à partir du rouage de finissage (non illustré) du mouvement horloger 1.

[0025] La roue de transmission 8 est pivotée entre la platine 2 et un pont 12 assemblé à la platine. Le pont porte deux plots 14 de positionnement et de maintien sur la platine 2 et est en outre vissé sur elle au moyen d’une vis 15.

[0026] L’arbre 10 présente une longueur telle qu’il traverse le pont 12 et permet de fixer à son extrémité libre un premier patin d’embrayage 16, solidaire de l’arbre 10 en rotation, et donc de la roue de transmission 8.

[0027] Le premier mobile d’embrayage 6 est surmonté d’un second mobile d’embrayage 18 comportant un arbre 20 portant un second patin d’embrayage 22 et une roue d’entraînement de chronographe 24, tous deux solidaires de l’arbre 20 en rotation. Les premier et second mobiles d’embrayage 6 et 18 sont coaxiaux.

[0028] Le second mobile d’embrayage 18 est pivoté sur un pont d’embrayage 26, en deux parties ici, c’est-à-dire une base 28 et une planche 30. Le second patin d’embrayage 22 est agencé du côté mouvement de la base 28, tandis que la roue d’entraînement de chronographe 24 est agencée entre la base 28 et la planche 30.

[0029] La base 28 comporte deux pieds cylindriques 32, sur sa face orientée du côté de la platine 2, d’axes parallèles à la direction axiale des mobiles d’embrayage 6 et 18 et, destinés à coopérer avec des trous 34 adaptés de la platine 2 pour assurer notamment le positionnement du pont d’embrayage 26 sur la platine 2.

[0030] La base 28 comporte deux plots 36, sur son autre face, destinés à assurer le bon positionnement de la planche 30 sur la base 28. La planche 30 est en outre rendue solidaire de la base 28 au moyen d’une vis 38.

[0031] Le dispositif d’embrayage selon la présente invention comprend en outre un organe élastique sous la forme d’un ressort lame 40 allongé et incurvé. La base 42 du ressort 40 est rendue solidaire d’un pont de chronographe 44, par une vis 46, tandis que son extrémité libre 48 prend place dans un évidement 50 sensiblement complémentaire de la planche 30. Le pont de chronographe 44 est assemblé à la platine 2 d’une manière conventionnelle non illustrée sur la fig. 1.

[0032] Le ressort 40 est conformé de manière à exercer une force de pression sur la planche 30, tendant à repousser le pont d’embrayage 26 en direction de la platine, tel que cela ressortira des explications des figures suivantes.

[0033] La fig. 2 représente une vue partielle en plan et en transparence du mouvement horloger 1.

[0034] Le fait que les premier et second mobiles d’embrayage 6 et 18 sont coaxiaux apparaît clairement de la vue de la fig. 2.

[0035] En outre, une roue de compteur de chronographe 52 (des secondes) est également visible sur la fig. 2, celle-ci étant agencée en prise avec la roue d’entraînement de chronographe 24 et étant destinée à porter un organe d’indication des secondes chronométrées.

[0036] On a représenté une ligne brisée de coupe lll-lll sur la fig. 2 définissant les plans de coupe transversale des représentations des fig. 3a et 3b.

[0037] La fig. 3a représente le dispositif d’embrayage selon le mode de réalisation préféré de l’invention dans sa configuration embrayée, tandis que la fig. 3b le représente dans sa configuration débrayée.

[0038] La fig. 3a représente les mobiles d’embrayage 6 et 18 dans leur position relative par défaut, c’est-à-dire celle qu’ils occupent lorsque le ressort 40 est libre d’exercer une force de pression sur le pont d’embrayage 26. Dans cette position relative, les patins d’embrayage 16 et 22 sont agencés au contact l’un de l’autre, le dispositif d’embrayage étant dans sa configuration embrayée.

[0039] Dans cette configuration, il apparaît que le mouvement de rotation que la roue de transmission 8 reçoit depuis le rouage de finissage peut être transmis à la roue d’entraînement de chronographe 24 par l’intermédiaire du premier arbre 10, du premier patin d’embrayage 16, du second patin d’embrayage 22 puis, du second arbre 20. La roue de compteur de chronographe 52 est entraînée dans cette configuration, associée à la mesure d’un temps.

[0040] Le dispositif d’embrayage selon la présente invention comporte également un organe de commande permettant de le faire passer de l’une de ses configurations à l’autre, en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur, typiquement une pression sur un organe de commande externe de la pièce d’horlogerie correspondante.

[0041] Cet organe de commande présente ici la forme de pinces d’embrayage (non visibles), similaires aux pinces d’embrayage connues de l’art antérieur.

[0042] Dans la configuration embrayée de la fig. 3a, les pinces d’embrayage sont typiquement écartées, dans une configuration neutre, tandis qu’elles se referment pour passer à la configuration active de la fig. 3b, dans laquelle le dispositif d’embrayage est débrayé.

[0043] La base 28 du pont d’embrayage 26 présente un chanfrein 54 destiné à coopérer avec les pinces d’embrayage, lorsqu’elles se referment, pour convertir le déplacement des pinces d’embrayage dans leur plan en un mouvement du pont d’embrayage 26 orienté suivant la direction axiale des mobiles d’embrayage 6 et 18.

[0044] La fermeture des pinces d’embrayage entraîne par conséquent un éloignement relatif entre les mobiles d’embrayage 6 et 18, du fait que le pont d’embrayage 26 portant le second mobile d’embrayage 18 est éloigné de la platine 2.

[0045] Le mode de coopération entre les pieds cylindriques 32 du pont d’embrayage 26 et les trous 34 de la platine assure un guidage du pont d’embrayage 26 lors de ses changements de configurations.

[0046] Dans le même temps, le ressort 40 est déformé, comme cela ressort de la configuration débrayée telle qu’illustrée sur la fig. 3b.

[0047] Dans cette configuration, les premier et second mobiles d’embrayage 6 et 18 sont totalement dissociés, les patins d’embrayage 16 et 22 étant disjoints.

[0048] Lorsque les pinces d’embrayage sont à nouveau écartées, le pont d’embrayage 26 se rapproche de la platine 2 sous l’effet de l’action du ressort 40 sur la planche 30, les mobiles d’embrayage reprenant alors leur position relative rapprochée.

[0049] On constate clairement de la vue de la fig. 3b que le premier mobile d’embrayage 6 est libre de toute contrainte qui pourrait provenir du côté chronographe du dispositif d’embrayage, dans la configuration débrayée, sa roue de transmission 8 n’étant plus entraînée que par le rouage de finissage.

[0050] Contrairement aux dispositifs d’embrayage connus de l’art antérieur, les composants du dispositif d’embrayage selon la présente invention ne donnent lieu à aucune contrainte parasite structurelle qui serait appliquée au premier mobile d’embrayage et serait susceptible de perturber le fonctionnement du rouage de finissage.

[0051] Un examen comparé des fig. 3a et 3b révèle que la roue d’entraînement de chronographe 24, en particulier son épaisseur, est dimensionnée de telle manière que sa denture reste en prise avec la roue du compteur de chronographe 52 dans l’une et l’autre configurations de l’embrayage.

[0052] On notera également que la pierre 56, logée dans la planche 30, définit une butée pour l’arbre 20 dans la position embrayée, afin de limiter son déplacement axial lorsque le second patin d’embrayage 22 exerce une pression sur le premier patin 16, sous l’effet de l’action du ressort 40.

[0053] Grâce à sa construction, le dispositif d’embrayage selon la présente invention permet notamment d’entraîner un organe d’affichage des secondes chronométrées sans risque de saut au démarrage, comme c’est le cas avec les embrayages horizontaux, mais sans toutefois avoir non plus les inconvénients des embrayages verticaux connus de l’art antérieur.

[0054] La fig. 4 représente une vue en perspective éclatée et simplifiée d’une partie d’un mouvement horloger comportant un dispositif d’embrayage selon une variante du mode de réalisation préféré qui vient d’être décrit.

[0055] Le principe général de cette variante de réalisation est le même que celui qui vient d’être exposé, les différences essentielles entre les deux versions résidant dans le mode d’assemblage du pont d’embrayage à la platine et, dans la manière dont l’organe élastique agit sur lui pour le repousser vers sa configuration débrayée.

[0056] Les composants du dispositif d’embrayage de la variante de réalisation de la fig. 4 qui ne présentent pas de différence significative, en référence au mode de réalisation qui vient d’être décrit, portent les mêmes références numériques pour faciliter la compréhension de la variante.

[0057] La base 128 du pont d’embrayage 126, portant une planche 130, présente, outre deux pieds cylindriques 32 destinés à coopérer avec des trous 34 de la platine 2, un trou traversant 160 destiné à s’engager sur un tenon 162 solidaire de la platine 2.

[0058] Le trou traversant 160 présente deux sections suivant sa direction axiale, une première section plus proche de la platine 2 ayant un diamètre plus faible que la seconde section, la plus éloignée de la platine 2. La différence de diamètre entre les deux sections définit un épaulement 164 dans le trou traversant 160.

[0059] Le tenon 162 présente un taraudage prévu pour coopérer avec une vis 166 à tête large permettant de rendre la base 128 solidaire de la platine 2.

[0060] Un ressort hélicoïdal 140, dont le diamètre est compris entre ceux des deux sections du trou 160, est logé dans ce dernier. Ainsi, lorsque le dispositif est assemblé, le ressort 140 prend appui, d’une part, sur l’épaulement 164 et, d’autre part, sur la tête de la vis 166. Dans la mesure où cette dernière est solidaire de la platine 2, le ressort 140 exerce une force de pression sur la base 128 tendant à la rapprocher de la platine 2, par action sur l’épaulement 164.

[0061] De même que dans le mode de réalisation principal, la fermeture de pinces d’embrayage entraîne un déplacement du pont d’embrayage 126 tel qu’il s’éloigne de la platine 2, en surmontant la force exercée par le ressort 140 et en le comprimant. A l’inverse, lorsque les pinces d’embrayage s’écartent, le pont d’embrayage 126 se rapproche de la platine sous l’effet de l’action du ressort 140, les mobiles d’embrayage 6 et 18 repassant de leur position relative éloignée, dans laquelle leurs patins 16 et 22 sont disjoints, à leur position relative rapprochée, dans laquelle leurs patins sont au contact l’un de l’autre.

[0062] On notera que la variante de réalisation de la fig. 4 laisse une plus grande liberté dans la conception du pont de chronographe, dans la mesure où il ne définit pas de point d’ancrage pour le ressort 140.

[0063] La construction illustrée sur la fig. 4 présente les mêmes avantages que le mode de réalisation principal en référence aux dispositifs d’embrayage connus dans l’état de la technique.

[0064] La description qui précède s’attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d’illustration non limitative et, l’invention n’est pas limitée à la mise en œuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d’être décrites,

Claims (10)

1. comme par exemple la forme des différents composants du dispositif d’embrayage, notamment du pont d’embrayage, du ressort ou des pinces d’embrayage. On peut notamment envisager tout autre type adapté d’organe de commande en remplacement des pinces d’embrayage sans sortir du cadre de la présente invention. On peut également envisager l’utilisation d’un roulement à billes pour assurer le montage à pivot du second mobile d’embrayage dans le pont d’embrayage, la planche de ce dernier n’étant alors plus absolument nécessaire. On peut alors éventuellement prévoir une butée spécifique pour limiter le déplacement axial de l’arbre correspondant et limiter les contraintes axiales appliquées au roulement à billes, lors du passage de la configuration débrayée à la configuration embrayée. [0065] On prévoit avantageusement que les patins d’embrayage présentent un texturage fin des surfaces en contact dans la configuration embrayée, comme par exemple un molletage, pour supprimer tout risque de glissement (schématisé par une zone foncée sur le premier patin 16, sur la fig. 1). [0066] De manière générale, le dispositif d’embrayage selon la présente invention peut être associé à un affichage de chronographe situé du côté cadran ou du côté fond sans sortir du cadre de l’invention. Par ailleurs, il est possible de mettre en œuvre le dispositif de l’invention avec tout autre type de mécanisme horloger nécessitant un embrayage. [0067] L’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en œuvre un dispositif d’embrayage dans lequel les mobiles d’embrayage présentent des arbres respectifs indépendants l’un de l’autre et, dont l’un est porté par un pont d’embrayage mobile suivant la direction axiale de l’embrayage, sans sortir du cadre de la présente invention. Revendications

   1. Dispositif d’embrayage pour mouvement horloger (1) comportant des premier et second mobiles d’embrayage (6,18) rotatifs agencés de manière sensiblement coaxiale et de manière à pouvoir présenter un déplacement relatif suivant leur direction axiale, entre une première position relative, embrayée, dans laquelle ils sont en contact l’un avec l’autre, et une seconde position relative, débrayée, dans laquelle ils sont disjoints, caractérisé en ce que lesdits premier et second mobiles d’embrayage (6, 18) comprennent des premier et second arbres (10, 20) respectifs, indépendants l’un de l’autre et, dont l’un est porté par un pont d’embrayage (26) destiné à être assemblé au mouvement horloger (1) de manière à pouvoir présenter un déplacement suivant ladite direction axiale en réponse à une action prédéfinie d’un utilisateur.
2. 2. Dispositif d’embrayage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte en outre un organe de commande mobile entre des configurations neutre et active, en réponse à ladite action prédéfinie, et agencé pour positionner lesdits mobiles d’embrayage (6, 18) dans l’une desdites première et seconde positions relatives dans ladite configuration active et pour les laisser libres de prendre l’autre position relative, par défaut, dans ladite configuration neutre, et un organe élastique (40) agencé pour maintenir lesdits mobiles d’embrayage (6, 18) dans ladite position relative par défaut lorsque ledit organe de commande est dans sa configuration neutre.
3. 3. Dispositif d’embrayage selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit organe de commande et ledit organe élastique (40) sont destinés à être agencés sur le mouvement horloger (1) pour agir sur ledit pont d’embrayage (26).
4. 4. Dispositif d’embrayage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacun desdits premier et second mobiles d’embrayage (6, 18) comprend un patin d’embrayage (16, 22) agencé pour coopérer avec le patin d’embrayage de l’autre mobile d’embrayage dans ladite position relative embrayée, chacun desdits patins d’embrayage (16, 22) étant solidaire en rotation de l’arbre correspondant (10, 20), et une roue (8,24), solidaire en rotation de l’arbre correspondant (10,20) et, destinée à présenter une liaison cinématique avec un train d’engrenages du mouvement horloger (1).
5. 5. Dispositif d’embrayage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit pont d’embrayage (26) comprend une base (28), portant un premier palier de pivotement du mobile d’embrayage (6,18) correspondant, et une planche (30), solidaire de ladite base (28) et, portant un second palier de pivotement du mobile d’embrayage (6,18) correspondant.
6. 6. Dispositif d’embrayage selon la revendication 5, caractérisé en ce que la roue (24) du mobile d’embrayage (18) associé audit pont d’embrayage (26) est agencée entre ladite base (28) et ladite planche (30).
7. 7. Dispositif d’embrayage selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite base (28) comporte au moins deux pieds cylindriques (32), d’axes parallèles à ladite direction axiale desdits mobiles d’embrayage (6, 18) et, destinés à coopérer avec des trous (34) adaptés du mouvement horloger (1) pour assurer le positionnement dudit pont d’embrayage (26) sur le bâti (2) du mouvement horloger (1) ainsi que son guidage lors des changements de position relative entre lesdits mobiles d’embrayage (6, 18).
8. 8. Mouvement horloger (1) comportant un dispositif d’embrayage selon l’une des revendications précédentes ainsi que des premier et second trains d’engrenages, caractérisé en ce que ledit premier train d’engrenages présente une liaison cinématique avec ledit premier mobile d’embrayage (6), tandis que ledit second train d’engrenages présente une liaison cinématique avec ledit second mobile d’embrayage (18).
9. 9. Mouvement horloger selon la revendication 8, comportant un mécanisme de chronographe, ledit dispositif d’embrayage étant agencé pour établir ou interrompre, à la demande, une liaison cinématique entre lesdits premier et second trains d’engrenages, l’un d’eux étant un rouage de finissage et l’autre un rouage de chronographe.
10. 10. Pièce d’horlogerie comportant un mouvement horloger (1) selon la revendication 8 ou 9.