CH706148B1 - Barillet d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un barillet d’horlogerie (1) avec un tambour (2) coaxial à un arbre (3) selon la direction de pivotement (D), enfermant un ressort (4) accroché audit tambour (2) et à une bonde (5) coaxiale audit arbre (3). Ladite bonde (5), pivotante dans un alésage (21) dudit tambour (2), comporte une première surface d’arrêt (51) limitant sa course axiale, selon ladite direction (D), par rapport à une face interne (22) dudit tambour (2), et une deuxième surface d’arrêt (52) opposée à la précédente (51) et limitant sa course axiale par rapport à une face externe (23) dudit tambour (2), lequel est monté prisonnier entre lesdites première (51 ) et deuxième (52) surfaces d’arrêt, et libre en pivotement autour de ladite bonde (5). Ladite première (51) ou/et ladite deuxième (52) surface d’arrêt appartient, ou bien à une rivure (57) radialement débordante par rapport audit alésage (21), ou bien à un composant fixé coaxial sur ladite bonde (5), saillant radialement et faisant arrêt.

Description

Domaine de l’invention

[0001] L’invention concerne un barillet d’horlogerie comportant un tambour coaxial à un arbre de barillet selon la direction de l’axe de pivotement, ledit tambour enfermant au moins un ressort de barillet dont une première extrémité est fixée ou accrochée audit tambour, et dont une deuxième extrémité est fixée ou accrochée à une bonde coaxiale audit arbre de barillet et guidée sur ledit arbre de barillet.

[0002] L’invention concerne un mouvement d’horlogerie incorporant au moins un tel barillet.

[0003] L’invention concerne une pièce d’horlogerie incorporant un tel mouvement d’horlogerie ou/et au moins un tel barillet.

[0004] L’invention concerne encore un procédé de réalisation et de montage d’un mouvement comportant une structure pour la réception d’un tel barillet.

[0005] L’invention concerne le domaine de l’horlogerie, et plus particulièrement le domaine du stockage d’énergie par barillet avec ressort de barillet pour un mouvement moteur ou un mouvement de sonnerie.

Arrière-plan de l’invention

[0006] Traditionnellement, un barillet moteur pour un mouvement d’horlogerie comporte un tambour, dans lequel est monté un ressort de barillet, enroulé autour d’un arbre de barillet. Ce ressort de barillet, généralement en spirale, est accroché ou fixé à une première extrémité périphérique à l’intérieur de ce tambour. Il est accroché ou fixé à une deuxième extrémité centrale, soit à cet arbre de barillet, soit à une bonde qui est coaxiale à cet arbre de barillet, et au moins partiellement guidée sur celui-ci.

[0007] Le barillet pivote par rapport à une platine ou un pont de barillet, au niveau de l’arbre de barillet, ou de la bonde, dans des pierres ou des guidages de cette platine ou de ce pont.

[0008] Le barillet est refermé, pour enfermer le ressort, soit par un couvercle fixé sur le tambour par clipage ou autre, soit par un rochet monté solidaire en rotation de l’arbre de barillet, ou de la bonde selon le cas, et formant aussi couvercle.

[0009] Peu de configurations autorisent à la fois un assemblage automatisé, et une extraction facile du barillet par rapport au mouvement, dans le cadre d’une opération de maintenance.

[0010] Dans le premier cas avec un couvercle fixé au tambour et indépendant du rochet, la fixation du rochet, en général par vissage, est malcommode à automatiser. S’il est nécessaire d’extraire le barillet, par exemple en cas de casse du ressort, il est nécessaire de démonter en grande partie le mouvement d’horlogerie dans lequel est incorporé ce barillet.

[0011] Dans le deuxième cas, où la fermeture est réalisé par le seul rochet, le maintien solidaire du barillet n’est effectué que par le ressort de barillet lui-même, ce qui est insuffisant pour autoriser un assemblage automatisé de l’ensemble. Quand, dans cette configuration, la deuxième extrémité centrale du ressort est accrochée ou fixée à une bonde qui pivote autour d’un axe fixe solidaire de la platine ou/et du pont de barillet, l’extraction du barillet est possible avec moins de démontage de composants du mouvement que dans le cas précédent du couvercle fixé au tambour et indépendant du rochet.

[0012] Dans le premier comme le deuxième cas, le barillet risque, sous l’effet des accélérations et notamment lors d’un choc, de sortir de ses points de pivotement, et de ne plus pouvoir remplir sa fonction d’entraînement du mouvement auquel il et dédié.

Résumé de l’invention

[0013] L’invention se propose de concevoir un barillet dont l’assemblage soit facilement automatisable, en particulier avec une simplification de la fixation du rochet, et dont les composants soient solidaires de façon à faire de ce barillet un sous-ensemble autonome prêt à être monté dans un mécanisme d’ordre supérieur, notamment un mouvement. L’invention vise encore à permettre une extraction facile du barillet par rapport au mouvement ou au mécanisme dans lequel il est monté.

[0014] A cet effet, l’invention concerne un barillet d’horlogerie comportant un tambour pivotant, coaxial à un arbre de barillet selon la direction de l’axe de pivotement, ledit tambour enfermant au moins un ressort de barillet dont une première extrémité est fixée ou accrochée audit tambour, et dont une deuxième extrémité est fixée ou accrochée à une bonde coaxiale audit arbre de barillet et guidée sur ledit arbre de barillet, caractérisé en ce que ladite bonde est guidée en pivotement dans un alésage que comporte ledit tambour, et comporte une première surface de limitation de bonde agencée pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, de ladite bonde par rapport à une face interne dudit tambour, et une deuxième surface d’arrêt de bonde opposée à ladite première surface de limitation de bonde et agencée pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, de ladite bonde par rapport à une face externe dudit tambour, lequel tambour est monté, d’une part prisonnier entre ladite première surface de limitation de bonde et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde lesquelles sont en opposition à rencontre l’une de l’autre, et d’autre part libre en pivotement autour de ladite bonde, caractérisé en ce que ladite première surface de limitation de bonde ou/et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde appartient, ou bien à une rivure radialement débordante par rapport audit alésage dudit tambour, ou bien à un composant coaxial à ladite bonde chassé ou fixé sur ladite bonde, saillant radialement et faisant arrêt.

[0015] Selon une caractéristique de l’invention, ladite première surface de limitation de bonde ou/et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde est une surface d’un composant coaxial à ladite bonde chassé ou fixé sur ladite bonde, et radialement débordant par rapport audit alésage dudit tambour.

[0016] Selon une caractéristique de l’invention, ledit arbre de barillet est amovible, et comporte une portée agencée pour coopérer en guidage, dans un alésage de ladite bonde, et comporte, soit directement, soit sur un composant amovible que porte ledit arbre de barillet, encore une première surface d’arrêt d’arbre et une deuxième surface d’arrêt d’arbre opposées l’une à l’autre et agencées pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, dudit arbre de barillet par rapport à une structure de réception dudit barillet.

[0017] Selon une caractéristique de l’invention, au moins ladite première surface d’arrêt d’arbre ou ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre est réalisée de façon monobloc avec ledit arbre sur une collerette saillante radialement par rapport à ladite portée.

[0018] Selon une caractéristique de l’invention, au moins ladite première surface d’arrêt d’arbre ou ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre est une surface d’un composant amovible par rapport audit arbre.

[0019] Selon une caractéristique de l’invention, au moins ladite première surface d’arrêt d’arbre ou ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre est une surface d’un circlips ou d’une clavette coopérant avec une gorge ou un logement que comporte ledit arbre.

[0020] Selon une caractéristique de l’invention, ledit barillet comporte un rochet, et ladite bonde comporte des moyens d’appui axial et de centrage du rochet, et des moyens d’entraînement en pivotement dudit rochet.

[0021] Selon une caractéristique de l’invention, lesdits moyens d’entraînement en pivotement dudit rochet comportent au moins un plat d’entraînement.

[0022] Selon une caractéristique de l’invention, ledit rochet est chassé ou fixé sur ladite bonde.

[0023] Selon une caractéristique de l’invention, ledit barillet est un barillet moteur ou un barillet de sonnerie.

[0024] L’invention concerne un mouvement d’horlogerie incorporant au moins un tel barillet, caractérisé en ce que ledit mouvement comporte une structure avec au moins une première cloison et une deuxième cloison délimitant ensemble une chambre pour la réception dudit barillet, et comportant chacune un alésage coaxial l’un à l’autre pour la réception et le guidage en pivotement de l’arbre de barillet, ladite première cloison comportant une première surface complémentaire d’arrêt d’arbre agencée pour constituer une limitation de course axiale d’une première surface d’arrêt d’arbre dudit barillet, et ladite deuxième cloison comportant une deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre pour constituer une limitation de course axiale d’une deuxième surface d’arrêt d’arbre dudit barillet, pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, de l’arbre de barillet par rapport à ladite structure.

[0025] Selon une caractéristique de l’invention, ladite première cloison comporte, opposée à ladite première surface complémentaire d’arrêt d’arbre, une première surface intérieure de limitation de course axiale pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, de ladite bonde ou/et dudit tambour par rapport à ladite structure.

[0026] Selon une caractéristique de l’invention, ledit mouvement comporte un tel barillet muni d’un rochet, et ladite deuxième cloison comporte, opposée à ladite deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre, une deuxième surface intérieure de limitation de course axiale pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, de ladite bonde ou/et dudit rochet par rapport à ladite structure.

[0027] Selon une caractéristique de l’invention, ladite deuxième surface intérieure de limitation de course axiale comporte des moyens d’espacement avec ledit rochet.

[0028] L’invention concerne une pièce d’horlogerie incorporant un tel mouvement d’horlogerie ou/et au moins un tel barillet.

[0029] L’invention concerne encore un procédé de réalisation et de montage d’un mouvement comportant une structure pour la réception d’un tel barillet, caractérisé en ce que: on réalise ladite bonde avec un alésage, des moyens d’appui axial et de centrage d’un rochet, et des moyens d’entraînement en pivotement dudit rochet, on réalise ledit arbre de barillet amovible et comportant une portée agencée pour coopérer en guidage dans ledit alésage de ladite bonde, et comportant encore une première surface d’arrêt d’arbre et une deuxième surface d’arrêt d’arbre opposées l’une à l’autre et agencées pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, dudit arbre de barillet par rapport à ladite structure de réception du barillet, on réalise ladite structure de réception comportant au moins une première cloison et une deuxième cloison délimitant ensemble une chambre pour la réception dudit barillet, et ladite première cloison et ladite deuxième cloison comportant chacune un alésage coaxial l’un à l’autre pour la réception et le guidage en pivotement dudit arbre de barillet, ladite première cloison comportant une première surface complémentaire d’arrêt d’arbre agencée pour constituer une limitation de course axiale de ladite première surface d’arrêt d’arbre, et ladite deuxième cloison comportant une deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre pour constituer une limitation de course axiale de ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre, pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement, dudit arbre de barillet par rapport à ladite structure, et encore caractérisé en ce que l’on effectue successivement les étapes suivantes: on insère ladite bonde dans ledit tambour de façon à monter celui-ci, d’une part prisonnier entre ladite première surface de limitation de bonde et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde, et d’autre part libre en pivotement autour de ladite bonde, et, pour ce faire, ou bien on déforme sous forme d’une rivure radialement débordante une extrémité de la bonde, ou bien on rapporte à ladite extrémité un composant saillant radialement et faisant arrêt; on insère ledit au moins un ressort de barillet dans ledit tambour, et on fixe ou accroche ladite première extrémité audit tambour, et on fixe ou accroche ladite deuxième extrémité à ladite bonde; on immobilise un rochet sur lesdits moyens d’appui axial et de centrage et lesdits moyens d’entraînement en pivotement dudit rochet que comporte ladite bonde; on insère entre ladite première cloison et ladite deuxième cloison de ladite structure un sous-ensemble ainsi constitué par ledit tambour, ledit ressort de barillet, ladite bonde et ledit rochet, et on positionne ledit alésage de ladite bonde en alignement desdits alésages coaxiaux de ladite structure; on enfile, depuis un des côtés de ladite structure, ledit arbre de barillet au travers de l’une desdites cloisons de ladite structure, au travers de ladite bonde, puis au travers de l’autre desdites cloisons de ladite structure, puis on immobilise ledit arbre de barillet par fixation à ce dernier de ladite première surface d’arrêt d’arbre ou/et de ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre.

[0030] L’invention permet une diminution sensible des coûts de production et d’assemblage, une simplification de l’ensemble barillet, et aussi une simplification de ses composants. Elle permet la solidarisation des composants aux stades de sous-ensembles, ce qui simplifie le montage qui peut être facilement automatisé, avec un manipulateur paraxial selon la direction de l’axe de pivotement, ce qui abaisse encore les coûts déjà améliorés par la simplification des composants et donc l’abaissement de leur coût unitaire. Le barillet reste extractible après le montage complet du mouvement. Enfin, la résistance aux chocs est améliorée par le verrouillage de l’arbre de barillet qui traverse les cloisons de la structure, et qui est arrêté de façon rigide par les première et deuxième surfaces d’arrêt d’arbre.

Description sommaire des dessins

[0031] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où: <tb>la fig. 1<SEP>représente, de façon schématisée et en coupe selon un plan passant par son axe de pivotement, un barillet selon l’invention; <tb>la fig. 2<SEP>représente un détail de cette fig. 1 , au niveau d’une bonde de ce barillet dans une variante particulière de réalisation; <tb>la fig. 3<SEP>représente, en vue de bout, une extrémité d’une telle bonde pour la réception et l’entraînement d’un rochet; <tb>la fig. 4<SEP>représente, sous forme d’un schéma-bloc, une pièce d’horlogerie incorporant un mouvement d’horlogerie incorporant un tel barillet; <tb>les fig. 5 et 6<SEP>représentent, de façon schématisée et en élévation, des variantes de bondes particulières.

Description détaillée des modes de réalisation préférés

[0032] L’invention concerne le domaine de l’horlogerie, et plus particulièrement le domaine du stockage d’énergie par barillet avec ressort de barillet pour un mouvement moteur ou un mouvement de sonnerie.

[0033] L’invention concerne un barillet d’horlogerie 1 comportant un tambour 2 coaxial à un arbre de barillet 3 selon une direction de l’axe de pivotement D.

[0034] Ce tambour 2 est agencé pour enfermer au moins un ressort de barillet 4 dont une première extrémité 41 est fixée ou accrochée à ce tambour 2, ou coopère avec le tambour 2 en cas de montage du ressort 4 par adhérence avec bride glissante, et dont une deuxième extrémité 42 est fixée ou accrochée à une bonde 5 coaxiale à cet arbre de barillet 3 et guidée sur l’arbre de barillet 3, au niveau d’un crochet 43 ou similaire.

[0035] La bonde 5 est guidée en pivotement dans un alésage 21 que comporte le tambour 2, et comporte une première surface de limitation de bonde 51 agencée pour limiter la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de la bonde 5 par rapport à une face interne 22 du tambour 2, et une deuxième surface d’arrêt de bonde 52 opposée à la première surface de limitation de bonde 51 et agencée pour limiter la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de la bonde 5 par rapport à une face externe 23 du tambour 2.

[0036] De préférence, il existe un espace entre la première surface de limitation 51 et la face interne 22, de façon à éviter des frottements diminuant le rendement.

[0037] Le tambour 2 est monté, d’une part prisonnier entre la première surface de limitation de bonde 51 et la deuxième surface d’arrêt de bonde 52, et d’autre part libre en pivotement autour de la bonde 5.

[0038] Dans une réalisation avantageuse visible sur les fig. 1 , 2 , et 5 , la première surface de limitation de bonde 51 ou/et la deuxième surface d’arrêt de bonde 52 est constituée par une rivure 57 radialement débordante par rapport à cet alésage 21 du tambour 2. Dans la variante de la fig. 6 , la deuxième surface d’arrêt de bonde 52 est constituée par une collerette 58.

[0039] Dans une autre variante, la première surface de limitation de bonde 51 ou/et la deuxième surface d’arrêt de bonde 52 est constituée par un composant coaxial à la bonde 5 chassé ou fixé sur la bonde 5, et radialement débordant par rapport à cet alésage 21 du tambour 2, tel qu’une bague ou similaire. Les fig. 5 et 6 illustrent des bondes 5 comportant une surface externe de guidage 50, seule la deuxième surface d’arrêt de bonde 52 est radialement saillante par rapport à cette surface externe de guidage 50, sur laquelle peut être facilement chassée une bague ou similaire constituant la première surface de limitation 51. La bonde 5 comporte alors, en retrait de la surface 50, le crochet 43 d’accrochage du ressort de barillet 4, et un dégagement 44 autour de ce crochet 43.

[0040] De façon préférée et avantageuse, l’arbre de barillet 3 est amovible, et comporte une portée 31 agencée pour coopérer en guidage dans un alésage 53 de la bonde 5. Cet arbre 3 comporte encore une première surface d’arrêt d’arbre 32 et une deuxième surface d’arrêt d’arbre 33 opposées l’une à l’autre et agencées pour limiter, ensemble, la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de l’arbre de barillet 3 par rapport à une structure 6 de réception du barillet.

[0041] Dans un premier mode de réalisation, tel que visible sur les fig. 1 et 2 , au moins la première surface d’arrêt d’arbre 32 ou la deuxième surface d’arrêt d’arbre 33 est réalisée de façon monobloc avec l’arbre de barillet 3 sous forme d’une collerette 34 saillante radialement par rapport à la portée 31. Sur la fig. 1 , cette collerette 34 formant tête est située sur un côté cadran d’une platine 7. Un pont 8 guide l’autre extrémité de cet arbre de barillet 3, et recouvre le barillet 1.

[0042] Dans une exécution particulière, au moins la première surface d’arrêt d’arbre 32 ou la deuxième surface d’arrêt d’arbre 33 est réalisée au niveau d’un composant amovible par rapport à cet arbre de barillet 3. De façon économique, au moins la première surface d’arrêt d’arbre 32 ou la deuxième surface d’arrêt d’arbre 33 est constituée par un circlips 35 ou une clavette, ou encore une rondelle chassée ou collée ou similaire, coopérant avec une gorge 36 ou un logement que comporte l’arbre de barillet 3, comme dans la variante illustrée par la fig. 1 . Cette clavette ou ce circlips garantit la résistance de l’ensemble lors de chocs, et en particulier encaisse l’inertie de l’ensemble barillet, évitant ainsi toute détérioration du mouvement 100 dans lequel est monté ce barillet 1.

[0043] Pour rendre facilement automatisable le montage d’un rochet, la bonde 5 comporte avantageusement des moyens d’appui axial et de centrage 54 d’un rochet 9, et des moyens d’entraînement en pivotement 55 du rochet 9.

[0044] De préférence, le rochet 9 est chassé ou fixé sur la bonde 5.

[0045] Dans une variante particulière et économique, tel que visible sur la fig. 3 , les moyens d’entraînement en pivotement 55 du rochet 9 comportent au moins un plat d’entraînement 56. Ils peuvent encore être constitués par deux plats, un carré ou tout autre polygone, ou encore simplement résulter d’un soudage laser, collage, ou similaire. De préférence, quand le rochet 9 est monté de façon amovible, le jeu entre les moyens d’entraînement en pivotement 55 du rochet 9 et ce dernier est minimal, de préférence on choisit un montage avec un léger serrage, de façon à garantir une bonne concentricité au niveau du rochet, pour éviter toute perturbation du rouage.

[0046] De la même façon, il est préférable de limiter au strict minimum le jeu entre la portée 31 de l’arbre de barillet 3 et l’alésage de bonde 53, ainsi qu’entre la portée 31 de l’arbre de barillet 3 et l’alésage 82 du pont 8.

[0047] Dans une variante tel que visible sur la fig. 1 , le rochet 9 comporte des moyens d’espacement 91 avec une surface intérieure 81 d’un élément 8, tel qu’un pont, d’une structure 6 de réception du barillet 1. Dans une variante également visible sur la fig. 1 , ce pont 8 porte des moyens d’espacement 85.

[0048] Dans une variante non illustrée par les figures, l’arbre de barillet 3 est fixé à demeure sur le pont, par soudage ou similaire.

[0049] Une autre variante encore consiste à bouteroller, ou riveter, ou similaire, l’extrémité de l’arbre de barillet 3 saillante du côté du pont 8, de façon à éviter l’emploi d’un composant supplémentaire.

[0050] De façon préférée, l’invention s’applique à un barillet 1 qui est un barillet moteur ou un barillet de sonnerie, pour une pièce d’horlogerie telle qu’une montre.

[0051] L’invention concerne encore un mouvement 100 d’horlogerie incorporant au moins un tel barillet 1.

[0052] Ce mouvement 100 comporte une structure 6 avec au moins une première cloison 7, telle une platine, et une deuxième cloison 8, tel un pont, délimitant ensemble une chambre pour la réception du barillet 1, et comportant chacune un alésage 72, 82, coaxial l’un à l’autre pour la réception et le guidage en pivotement de l’arbre de barillet 3. La première cloison 7 comporte une première surface complémentaire d’arrêt d’arbre 73 agencée pour constituer une limitation de course axiale, notamment en cas de choc, de la première surface d’arrêt d’arbre 32, et la deuxième cloison 8 comporte une deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre 83 pour constituer une limitation de course axiale de la deuxième surface d’arrêt d’arbre 33, pour limiter, ensemble, la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de l’arbre 3 par rapport à la structure 6.

[0053] Dans une réalisation particulière, visible sur la fig. 1 , la première cloison 7 comporte, opposée à la première surface complémentaire d’arrêt d’arbre 73, une première surface intérieure de limitation de course axiale 74 pour limiter la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de la bonde 5 ou/et du tambour 2 par rapport à la structure 6. Mais, de façon préférée, cette surface 74 est cotée de façon à ce qu’il subsiste un jeu fonctionnel. De façon préférée, la limitation au contact se fait plutôt par la coopération d’un filet 24 que comporte le tambour 2, avec une surface antagoniste 75 de la platine 7: du fait de la faible surface du filet 24, les frottements sont réduits. La même disposition est visible du côté opposé entre un filet 91 du rochet 9 et une surface intérieure antagoniste 81 du pont 8.

[0054] Dans une réalisation particulière, visible sur la fig. 1 , la deuxième cloison 8 comporte, opposée à la deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre 83, une deuxième surface intérieure de limitation de course axiale 84 pour limiter la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de la bonde 5 ou/et du rochet 9 par rapport à la structure 6. Dans une réalisation particulière, visible sur la fig. 1 , la deuxième surface intérieure de limitation de course axiale 84 comporte des moyens d’espacement 85 avec le rochet 9, de façon à éviter qu’une surface importante du rochet 9 faisant couvercle ne frotte sur une surface importante du pont 8.

[0055] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie 1000 incorporant au moins un tel mouvement 100, ou/et au moins un tel barillet 1.

[0056] L’invention concerne encore un procédé de montage d’un barillet 1 d’horlogerie, dans une structure 6 de réception que comporte un mouvement 100. Selon ce procédé, on utilise: ce barillet 1 comportant: un tambour 2 coaxial à un arbre de barillet 3 selon une direction de l’axe de pivotement D, le tambour 2 étant agencé pour enfermer au moins un ressort de barillet 4 dont une première extrémité 41 est fixée ou accrochée à ce tambour 2, et dont une deuxième extrémité 42 est fixée ou accrochée à une bonde 5 coaxiale à cet arbre de barillet 3 et guidée sur l’arbre de barillet 3, l’arbre de barillet 3 étant amovible et comportant une portée 31 agencée pour coopérer en guidage dans un alésage 53 de la bonde 5 et comportant encore une première surface d’arrêt d’arbre 32 et une deuxième surface d’arrêt d’arbre 33 opposées l’une à l’autre et agencées pour limiter, ensemble, la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de l’arbre de barillet 3 par rapport à la structure 6 de réception du barillet, la bonde 5 étant guidée en pivotement dans un alésage 21 que comporte le tambour 2, et comportant une première surface de limitation de bonde 51 agencée pour limiter la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de la bonde 5 par rapport à une face interne 22 du tambour 2, et une deuxième surface d’arrêt de bonde 52 opposée à la première surface de limitation de bonde 51 et agencée pour limiter la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de la bonde 5 par rapport à une face externe 23 du tambour 2, et la bonde 5 comportant des moyens d’appui axial et de centrage 54 d’un rochet 9, et des moyens d’entraînement en pivotement 55 du rochet 9, et cette structure 6 de réception comportant au moins une première cloison 7 et une deuxième cloison 8 délimitant ensemble une chambre pour la réception du barillet 1, et la première cloison 7 et la deuxième cloison 8 comportant chacune un alésage 72, 82, coaxial l’un à l’autre pour la réception et le guidage en pivotement de l’arbre de barillet 3, la première cloison 7 comportant une première surface complémentaire d’arrêt d’arbre 73 agencée pour constituer une limitation de course axiale de la première surface d’arrêt d’arbre 32, et la deuxième cloison 8 comportant une deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre 83 pour constituer une limitation de course axiale de la deuxième surface d’arrêt d’arbre 33, pour limiter, ensemble, la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement D, de l’arbre de barillet 3 par rapport à la structure 6.

[0057] Selon le procédé de montage, on effectue successivement les étapes suivantes: on insère la bonde 5 dans le tambour 2 de façon à monter celui-ci, d’une part prisonnier entre la première surface de limitation de bonde 51 et la deuxième surface d’arrêt de bonde 52, et d’autre part libre en pivotement autour de la bonde 5, et, pour ce faire, ou bien on déforme sous forme d’une rivure 57 radialement débordante une extrémité de la bonde 5, ou bien on rapporte à ladite extrémité un composant saillant radialement et faisant arrêt. Dans le mode de réalisation avantageux où au moins la première surface de limitation de bonde 51 ou la deuxième surface d’arrêt de bonde 52 est constituée par une rivure 57, celle-ci est ainsi faite après avoir enfilé le tambour 2 sur la bonde 5; on insère le au moins un ressort de barillet 4 dans le tambour 2, et on fixe ou accroche la première extrémité 41 à ce tambour 2, et on fixe ou accroche la deuxième extrémité 42 à la bonde 5; on immobilise un rochet 9 sur les moyens d’appui axial et de centrage 54 et les moyens d’entraînement en pivotement 55 du rochet 9 que comporte la bonde 5; on insère entre la première cloison 7 et la deuxième cloison 8 de la structure 6 un sous-ensemble 10 ainsi constitué par le tambour 2 de barillet 1, le ressort de barillet 4, la bonde 5 et le rochet 9, et on positionne l’alésage 53 de la bonde 5 en alignement des alésages coaxiaux 72 et 82 de la structure 6; on enfile, depuis un des côtés de la structure 6, l’arbre de barillet 3 au travers de l’une des cloisons 7, 8, de la structure 6, au travers de la bonde 5, puis au travers de l’autre des cloisons 8, 7, de la structure 6, puis on immobilise l’arbre de barillet 3 par fixation à ce dernier des première surface d’arrêt d’arbre 32 et deuxième surface d’arrêt d’arbre 33.

[0058] De façon préférée, ce procédé est mis en œuvre par un manipulateur robotisé. Grâce à la conception très simple de l’invention, seuls des mouvements de montage parallèles à la direction de l’axe de pivotement D sont nécessaires pour effectuer l’assemblage.

[0059] Cette conception, avec pré-assemblage du tambour et de la bonde, puis montage du ressort de barillet, puis chassage du rochet sur la bonde, permet un montage facilité par rapport à un montage classique où le rochet est souvent prémonté sur la bonde.

[0060] Le sous-ensemble 10 peut être stocké prémonté, et contrôlé fonctionnellement. Il suffit de le mettre en position dans son mouvement, de l’y immobiliser par l’arbre de barillet, et d’arrêter longitudinalement ce dernier par un simple circlips ou une simple clavette, pour assurer un montage précis, peu coûteux, et très résistant aux chocs.

[0061] Le barillet reste extractible après le montage complet du mouvement.

Claims (17)

1. Barillet d’horlogerie (1) comportant un tambour (2) pivotant, coaxial à un arbre de barillet (3) selon la direction de l’axe de pivotement (D), ledit tambour (2) enfermant au moins un ressort de barillet (4) dont une première extrémité (41) est fixée ou accrochée audit tambour (2) ou coopère avec ledit tambour (2), et dont une deuxième extrémité (42) est fixée ou accrochée à une bonde (5) coaxiale audit arbre de barillet (3) et guidée sur ledit arbre de barillet (3), caractérisé en ce que ladite bonde (5) est guidée en pivotement dans un alésage (21) que comporte ledit tambour (2), et comporte une première surface de limitation de bonde (51) agencée pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), de ladite bonde (5) par rapport à une face interne (22) dudit tambour (2), et une deuxième surface d’arrêt de bonde (52) opposée à ladite première surface de limitation de bonde (51) et agencée pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), de ladite bonde (5) par rapport à une face externe (23) dudit tambour (2), lequel tambour (2) est monté, d’une part prisonnier entre ladite première surface de limitation de bonde (51) et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde (52) lesquelles sont en opposition à rencontre l’une de l’autre, et d’autre part libre en pivotement autour de ladite bonde (5), caractérisé en ce que ladite première surface de limitation de bonde (51) ou/et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde (52) appartient, ou bien à une rivure (57) radialement débordante par rapport audit alésage (21) dudit tambour (2), ou bien à un composant coaxial à ladite bonde (5) chassé ou fixé sur ladite bonde (5), saillant radialement et faisant arrêt.

2. Barillet (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite première surface de limitation de bonde (51) ou/et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde (52) est une surface d’un composant coaxial à ladite bonde (5) chassé ou fixé sur ladite bonde (5), et radialement débordant par rapport audit alésage (21) dudit tambour (2).

3. Barillet (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit arbre de barillet (3) est amovible, et comporte une portée (31) agencée pour coopérer en guidage dans un alésage (53) de ladite bonde (5), et comporte, soit directement, soit sur un composant amovible que porte ledit arbre de barillet (3), encore une première surface d’arrêt d’arbre (32) et une deuxième surface d’arrêt d’arbre (33) opposées l’une à l’autre et agencées pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), dudit arbre de barillet (3) par rapport à une structure de réception dudit barillet.

4. Barillet (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que au moins ladite première surface d’arrêt d’arbre (32) ou ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre (33) est réalisée de façon monobloc avec ledit arbre de barillet (3) sous forme d’une collerette (34) saillante radialement par rapport à ladite portée (31).

5. Barillet (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que au moins ladite première surface d’arrêt d’arbre (32) ou ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre (33) est réalisée sur un composant amovible par rapport audit arbre de barillet (3).

6. Barillet (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que au moins ladite première surface d’arrêt d’arbre (32) ou ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre (33) est une surface d’un circlips (35) ou d’une clavette coopérant avec une gorge (36) ou un logement que comporte ledit arbre de barillet (3).

7. Barillet (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un rochet (9), et en ce que ladite bonde (5) comporte des moyens d’appui axial et de centrage (54) dudit rochet (9), et des moyens d’entraînement en pivotement (55) dudit rochet (9).

8. Barillet (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d’entraînement en pivotement (55) dudit rochet (9) comportent au moins un plat d’entraînement (56).

9. Barillet (1) selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que ledit rochet (9) est chassé ou fixé sur ladite bonde (5).

10. Barillet (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit barillet (1) est un barillet moteur ou un barillet de sonnerie.

11. Mouvement (100) d’horlogerie incorporant au moins un barillet (1) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit mouvement (100) comporte une structure (6) avec au moins une première cloison (7) et une deuxième cloison (8) délimitant ensemble une chambre pour la réception dudit barillet (1), et comportant chacune un alésage (72; 82) coaxial l’un à l’autre pour la réception et le guidage en pivotement de l’arbre de barillet (3), ladite première cloison (7) comportant une première surface complémentaire d’arrêt d’arbre (73) agencée pour constituer une limitation de course axiale d’une première surface d’arrêt d’arbre (32) dudit barillet, et ladite deuxième cloison (8) comportant une deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre (83) pour constituer une limitation de course axiale d’une deuxième surface d’arrêt d’arbre (33) dudit barillet, pour limiter, ensemble, la course axiale, selon la direction de l’axe de pivotement (D), de l’arbre de barillet (3) par rapport à ladite structure (6).

12. Mouvement (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit tambour (2) comporte un filet (24) agencé pour limiter la course axiale en rapport avec une surface antagoniste (75) que comporte ladite première cloison (7), pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), de ladite bonde (5) ou/et dudit tambour (2) par rapport à ladite structure (6).

13. Mouvement (100) selon la revendication 11 ou 12, comportant un dit barillet (1) muni d’un dit rochet (9) selon l’une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que ladite deuxième cloison (8) comporte, opposée à ladite deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre (83), une deuxième surface intérieure de limitation de course axiale (84) pour limiter la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), de ladite bonde (5) ou/et dudit rochet (9) par rapport à ladite structure (6).

14. Mouvement (100) selon la revendication 13, caractérisé en ce que ladite deuxième surface intérieure de limitation de course axiale (84) comporte des moyens d’espacement (85) avec ledit rochet (9).

15. Mouvement (100) selon l’une des revendications 11 à 14, comportant un dit barillet (1) muni d’un dit rochet (9) selon l’une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que ledit rochet (9) comporte des moyens d’espacement (91) pour le maintien à distance d’une surface intérieure (81) de ladite deuxième cloison (8) de ladite structure (6).

16. Pièce d’horlogerie (1000) incorporant au moins un mouvement (100) selon l’une des revendications 11 à 15, ou au moins un barillet (1) selon l’une des revendications 1 à 10.

17. Procédé de réalisation et de montage d’un mouvement (100) comportant une structure (6) pour la réception d’un dit barillet (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que: <tb>–<SEP>on réalise ladite bonde (5) avec un alésage (53), des moyens d’appui axial et de centrage (54) d’un rochet (9), et des moyens d’entraînement en pivotement (55) dudit rochet (9), <tb>–<SEP>on réalise ledit arbre de barillet (3) amovible et comportant une portée (31) agencée pour coopérer en guidage dans ledit alésage (53) de ladite bonde (5), et comportant encore une première surface d’arrêt d’arbre (32) et une deuxième surface d’arrêt d’arbre (33) opposées l’une à l’autre et agencées pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), dudit arbre de barillet (3) par rapport à ladite structure (6) de réception du barillet, <tb>–<SEP>on réalise ladite structure (6) de réception comportant au moins une première cloison (7) et une deuxième cloison (8) délimitant ensemble une chambre pour la réception dudit barillet (1), et ladite première cloison (7) et ladite deuxième cloison (8) comportant chacune un alésage (72; 82) coaxial l’un à l’autre pour la réception et le guidage en pivotement dudit arbre de barillet (3), ladite première cloison (7) comportant une première surface complémentaire d’arrêt d’arbre (73) agencée pour constituer une limitation de course axiale de ladite première surface d’arrêt d’arbre (32), et ladite deuxième cloison (8) comportant une deuxième surface complémentaire d’arrêt d’arbre (83) pour constituer une limitation de course axiale de ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre (33), pour limiter, ensemble, la course axiale, selon ladite direction de l’axe de pivotement (D), dudit arbre de barillet (3) par rapport à ladite structure (6), <tb><SEP>et encore caractérisé en ce que l’on effectue successivement les étapes suivantes: <tb>–<SEP>on insère ladite bonde (5) dans ledit tambour (2) de façon à monter celui-ci, d’une part prisonnier entre ladite première surface de limitation de bonde (51) et ladite deuxième surface d’arrêt de bonde (52), et d’autre part libre en pivotement autour de ladite bonde (5), et, pour ce faire, ou bien on déforme sous forme d’une rivure (57) radialement débordante une extrémité de la bonde (5), ou bien on rapporte à ladite extrémité un composant saillant radialement et faisant arrêt; <tb>–<SEP>on insère ledit au moins un ressort de barillet (4) dans ledit tambour (2), et on fixe ou accroche ladite première extrémité (41) audit tambour (2), et on fixe ou accroche ladite deuxième extrémité (42) à ladite bonde (5); <tb>–<SEP>on immobilise un rochet (9) sur lesdits moyens d’appui axial et de centrage (54) et lesdits moyens d’entraînement en pivotement (55) dudit rochet (9) que comporte ladite bonde (5); <tb>–<SEP>on insère entre ladite première cloison (7) et ladite deuxième cloison (8) de ladite structure (6) un sous-ensemble (10) ainsi constitué par ledit tambour (2), ledit ressort de barillet (4), ladite bonde (5) et ledit rochet (9), et on positionne ledit alésage (53) de ladite bonde (5) en alignement desdits alésages coaxiaux (72; 82) de ladite structure (6); <tb>–<SEP>on enfile, depuis un des côtés de ladite structure (6), ledit arbre de barillet (3) au travers de l’une desdites cloisons (7; 8) de ladite structure (6), au travers de ladite bonde (5), puis au travers de l’autre desdites cloisons (8; 7) de ladite structure (6), puis on immobilise ledit arbre de barillet (3) par fixation à ce dernier de ladite première surface d’arrêt d’arbre (32) ou/et de ladite deuxième surface d’arrêt d’arbre (33).